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La France est à la traîne sur le temps de travail : faut-il éradiquer les ponts pour remettre du cœur à l’ouvrage ?

« La suppression des ponts ne serait-elle pas la solution idéale pour endiguer de manière définitive le mal chronique qui ronge la France du travail ? C’est en tout cas l’une des pistes émises par notre chroniqueur Emmanuel RACINE pour remettre nos concitoyens dans la bonne direction côté emploi.... ». « La suppression des ponts ne serait-elle pas la solution idéale pour endiguer de manière définitive le mal chronique qui ronge la France du travail ? C’est en tout cas l’une des pistes émises par notre chroniqueur Emmanuel RACINE pour remettre nos concitoyens dans la bonne direction côté emploi.... ». Crédit Photo : D.R.

« Travailler plus pour gagner plus…». La rhétorique fit sensation sous la gouvernance du président Nicolas SARKOZY. Mais, le Premier ministre initial de l’ère MITTERRAND, Pierre MAUROY, nous asséna dès 1981 qu’il était beaucoup plus sage de travailler moins. En aménageant par exemple le temps de travail. Il fut alors amputé d’une heure symbolique, passant de 40 à 39 heures  hebdomadaires. Avant que ne s’engouffrent dans la brèche Martine AUBRY et Lionel JOSPIN. Tous deux optèrent pour une diminution plus drastique de la durée du labeur en France. Ainsi naquirent les incontournables 35 heures dont tout le monde se fit écho autour de nous mais que personne n’adopta jamais dans les pays occidentaux ! Peut-être, entendrons-nous bientôt fleurir à nos oreilles la formule suivante : « Travailler moins et gagner plus »...

TRIBUNE : Aujourd’hui, nous avons maintenu la semaine de 35 heures. Toutes les statistiques le confirment : nous sommes le peuple où l’on travaille le moins en Europe et où le chômage est le plus élevé. Dont acte. 
Donc qui va travailler plus ? Là encore, l’égalité ne règne pas.

La Cour des Comptes pointe régulièrement du doigt les abus que l’on trouve parmi certains organismes publics, parapublics et autres sur le plan du temps de travail. Il y a quelques années, Zoé SHEPARD, fonctionnaire d’une administration régionale, écrivit un livre au titre provocateur : « Absolument débordée !».

Elle décrivait le rythme de travail dans l’administration de la région où elle avait la chance, sinon de travailler, du moins d’être présente et de toucher un salaire à la fin du mois.

Évidemment, ce livre connu un relatif succès et fut à l’origine d’un profond scandale. Que pensez-vous qu’il arriva ?

Après sa publication, on aurait pu penser que les présidents de Région se seraient réunis pour faire effectuer un audit sur le travail dans leur administration respective. Afin de prendre les mesures qui s’imposaient pour valoriser une productivité quelque peu désastreuse. Ne rêvez pas !

L’auteure de l’ouvrage fut mise à pied pendant quelques mois. Souvenons-nous que Guy BEART chantait en son temps : « Il a dit la vérité, il faut l’exécuter… ».

Le mot « égalité » serait-il hermétique à une application dans le travail…

L’émission « Capital » a dénoncé les formidables inégalités de situation qui règnent entre des employés qui effectuent le même travail. Suivant qu’ils fassent partie d’une grande structure ou bien qu’ils soient employés d’une TPE, voire d’une structure indépendante. Le mot « égalité » qui, en France, est écrit sur tous les bâtiments publics et apposés sur tous les documents administratifs demeure, et on ne peut que le déplorer, vide de sens.

Pour travailler plus, je préconise une solution simple et facile. Mais, pour cela, voyons comment est rythmée la vie des hommes et des entreprises en France. Le début de l’année n’est pas le 01er janvier mais bel et bien le 01er septembre après la longue trêve estivale. A la rentrée, la France se remet péniblement au travail. Mais, moins de deux mois plus tard, ce sont déjà les vacances d’automne. Début novembre, la tâche reprend doucement mais, attention, à partir du 15 décembre, les fêtes de fin d’année se profilent à l’horizon. On entend alors cette antienne : « on verra ça, après les fêtes !». Pathétique !

Tirer un trait définitif sur les ponts serait souhaitable…

Début janvier, une fois passée la trêve des confiseurs, c’est le retour au boulot. Sans conviction, aucune. Arrivent ensuite les congés de février. On repart tant bien que mal. Mais attention, les fêtes de Pâques se manifestent avec les absences habituelles, une fois de plus, liées aux zones géographiques. C’est une pagaille sans fin pour toutes les strates de l’économie française.

Puis, « le Grand Cirque national » recommence : ce sont les jours fériés innombrables avec ponts et viaducs à profusion. Enfin, en bout de course, la mi-juin réveille en nous d’insondables envies qui refont surface : l’été est là !

La période qui court d’avril à septembre constitue un vrai désastre économique. Les vacances et les ponts s’incrustent dans les esprits, cassant le rythme indispensable pour conserver l’efficience professionnelle.

Ce que je préconise ne coûte rien. Cela n’exige aucun sacrifice des Français. Mieux, cela pourrait rapporter gros à qui veut l’entendre ! Il faut tirer un trait définitif sur les ponts sans supprimer les jours de congés.

La fête du Travail ne tomberait plus le 01er mai mais le premier lundi de mai. Puis, comme l’avait pratiqué le président Giscard d’Estaing, sans que personne n’y trouve à redire, l’anniversaire de l’Armistice de la dernière guerre, le 08 mai, serait supprimé.

Si l’on a peur d’un mouvement contestataire de « Gilets tricolores », on appliquerait alors la règle à l’instar du 01ermai. C’est-à-dire que ce serait le deuxième lundi de mai et l’on appellerait cela la fête de la réconciliation franco-allemande. Le jour férié de l’Ascension serait déplacé au vendredi. Il ne serait plus figé de manière systématique dans le calendrier, un jeudi. Il suffirait d’une entente tacite avec le Vatican pour que ce principe puisse s’animer. D’ailleurs, qui connaît encore en France la signification exacte de l’Ascension ?
Enfin, puisque le lundi de Pentecôte a été supprimé de manière ambigüe, engendrant un flottement caractéristique dans les entreprises, faisons en sorte que ce jour-là ne soit plus un jour férié pour tous les Français. Fonctionnant à géométrie variable, son application représente une véritable absurdité pour le commun des mortels qui essaient d’y voir clair !

Espérons que tôt ou tard la bien-pensance du grand think tank gouvernemental que représente « France Stratégie », puisse apporter des réponses concrètes sur un sujet qui divise et concerne les Français…

Emmanuel RACINE

 

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PRESSE EVASION - Mr Thierry BRET

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