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Fort du succès rencontré autour du Grand débat national, avec l’organisation de quatre rendez-vous thématisés qui concernaient des sujets sociétaux majeurs, la jeune structure associative, éclectique dans sa représentativité, entend jouer un rôle prégnant d’ici les échéances du printemps 2020. Le mois de juin sera donc propice à la réflexion. Et à la possibilité de pouvoir s’exprimer publiquement sur les réelles attentes et les desiderata des Auxerrois avant les municipales…

AUXERRE : La date n’est certes pas encore définitivement arrêtée. Question d’agenda ou de pragmatisme, sans doute. Car, les contours de ce projet se peaufinent dans les esprits. Mais, une chose s’avère certaine ; le mois de juin sera choisi pour concocter un tel rendez-vous. Celui offrant l’opportunité aux Auxerrois de pouvoir échanger en toute liberté et de structurer leurs commentaires avisés lors d’un, voire de plusieurs débats, selon des thèmes préétablis.

Différents lieux pourraient servir de logistique pour accueillir ces animations citoyennes, qui ne manqueront pas d’aiguiser la curiosité des suiveurs de la chose publique et politique. En parallèle, la création d’un site multimédia ad hoc est en phase préparatoire.

L’ensemble des éléments récoltés constituera une base de travail qualitative. Le fruit de ces concertations devant être transmis aux futurs candidats de la joute municipale du printemps 2020.

Belle mobilisation lors des quatre soirées Grand débat…

Le mois dernier, « S’Engager pour l’Auxerrois » a connu le succès. Les quatre rendez-vous citoyens déclinés lors du Grand débat national ont occasionné un retour appréciable de 210 doléances dont 110 propositions. Celles-ci avaient d’ailleurs fait l’objet d’une remise officielle de ces documents compulsés durant plus de huit heures de réunion à la représentante de l’Etat en charge de ce dossier, la Secrétaire générale de la préfecture de l’Yonne, et sous-préfète d’Auxerre, Françoise FUGIER.

Deux cents soixante personnes avaient pris part à ces soirées thématiques du mercredi qui s’échelonnaient sur un mois.

L’Europe, mais aussi la désertification médicale, le devenir des territoires ou la laïcité et le vivre ensemble servaient de socle de réflexion à ces exercices oratoires. Consignés de manière rigoureuse, ces éléments informatifs, transcris sur une clé USB, avaient été remis en main propre à Françoise FUGIER.

Des éléments qui furent intégrés ensuite à la grande synthèse présentée depuis au gouvernement et dont les premiers résultats devraient être dévoilés par le président de la République à la mi-avril.

 

 


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Soutenir et défendre le droit de vote des personnes en mesure de tutelle intègrent les priorités éthiques et opérationnelles de l’Union départementale des associations familiales (UDAF). Lors du congrès de Versailles, datant du 09 juillet 2018, le président de la République Emmanuel MACRON a évoqué cette opportunité qui se présentera dès les futures échéances européennes pour la nation. L’ensemble des personnes bénéficiant d’une mesure de protection de tutelle aura ainsi accès au droit de vote le 26 mai. Président de l’UDAF de l’Yonne, Benoît VECTEN nous livre ses réactions…

AUXERRE: Entérinée le 23 mars dernier, soit soixante-douze heures avant la tenue d’une grande réunion d’information réunissant sept formations et mouvements politiques, la décision d’octroyer le droit de vote pour les personnes en mesure de tutelle devient donc une réalité palpable dans notre société.  

Porte-voix des familles, l’UDAF qui était l’instigateur de ce rendez-vous démocratique suivi par près de deux cents personnes dans l’amphithéâtre du 89, souhaite contribuer à cette phase évolutive d’une meilleure intégration des personnes en situation de handicap dans l’Hexagone.

Assurant la présidence de la structure départementale, Benoît VECTEN a pu apporter des éclairages sur la pierre qu’il désire apporter à l’édifice national. Il nous a livrés ses premiers ressentis à la suite de cette décision…

Qu’attendiez-vous concrètement de ces échanges en accueillant sept représentants du monde politique ?

Nous souhaitions un vrai échange démocratique entre les élus, les partis politiques et les personnes bénéficiant d’une mesure de tutelle afin qu’une  « rencontre » puisse se faire sur le thème du droit de vote. Nous avons pris l’initiative d’inviter également les différents acteurs du territoire qui participent, au quotidien, à l’accompagnement des personnes en difficultés. La présence des différents acteurs de notre département a montré l’intérêt que nous portions à une tranche de la population  souvent exclue des échanges politiques. Mais, la forte mobilisation des personnes bénéficiant d’une mesure de protection ainsi que de leurs aidants nous a prouvé que nous avions vu juste quant à la pertinence de cette initiative…

Organiser un tel plateau débat intégrait-il la philosophie de votre structure associative ?

Vous savez, l’UDAF, c’est la voix des familles, de toutes les familles. Et nos actions n’ont de sens que si elles sont portées par des valeurs communes. Je rappellerai que nous sommes chargés de promouvoir, défendre et représenter les intérêts de l’ensemble des familles auprès des pouvoirs publics. Depuis plus de trente ans, nous gérons plusieurs services dont celui de la Protection juridique des majeurs. Ce service a considérablement évolué au cours de ces dernières années. Nous accompagnons à ce jour plus de 2 300 personnes. Je préciserai, en aparté, que nous gérons également un service d’information et de soutien aux tuteurs familiaux.

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Que signifie pour vous être un citoyen à part entière ?

Etre sous tutelle n’empêche pas d’avoir des opinions politiques comme n’importe quel citoyen ! Or, le droit de vote est un droit fondamental. Les personnes atteintes d’un handicap se sentent mises de côté par l’informatisation de l’accès aux droits. Voire rejetées par les administrations lorsqu’elles veulent faire valoir leurs droits. En adoptant ce texte, c’est positionner la personne victime d’un handicap aux débats politiques et lui permettre d’émettre un avis.

Est-ce que le vote d’une personne handicapée peut être soumis à des influences ?

Tout le monde peut être influençable ! N’oublions pas que c’est cet argument qui a tenu éloigné du droit de vote les femmes jusqu’en 1946.

Il y a quelques années, l’UDAF avait pris soin de créer un Conseil des bénéficiaires afin de « remettre la personne au centre du dispositif »…

Oui, cela s’inscrivait déjà dans la logique de la loi. Ce conseil est composé d’un président, d’un secrétaire et de toute personne bénéficiant d’une mesure de protection et  souhaitant participer à la vie de ce conseil. Quelques-uns de ses représentants ont eu la possibilité de pouvoir s’exprimer publiquement lors de notre manifestation. Et ce, avec beaucoup d’émotion…

Les personnes en mesure de tutelle vont pouvoir déposer leur bulletin de vote dans l’urne le dimanche 26 mai. Qu’est-ce que cela vous inspire ?

C’est fondamental à mes yeux. Le 26 mai, ces personnes iront voter aux élections européennes et participer à élire les 79 représentants Français au Parlement européen. Notre rôle sera de les accompagner pour bien comprendre les enjeux de ce scrutin mais aussi son mode opératoire. La présence des personnalités politiques de l’Yonne aura été salvatrice pour accroître cette compréhension. Valides et invalides, nous avons tous un rôle à jouer pour apporter du positif dans notre société.

Que retiendrez-vous in fine de ce plateau ?

Qu’il reste encore beaucoup à faire ! Plusieurs actions vont d’ailleurs se concrétiser dans les jours à venir. A commencer par la constitution d’une fiche qui listera les étapes le jour du vote. Il sera indispensable d’expliquer comment fonctionnent les bureaux de vote. Il nous faudra aussi évoquer les différents types d’élections. Il sera nécessaire que l’UDAF intervienne auprès des forces politiques afin qu’elles tiennent un discours compréhensible. Sans omettre la sensibilisation des présidents et scrutateurs des bureaux de vote afin d’en garantir l’accès aux personnes à mobilité réduite…

 

 


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Nous autres, les Français, sommes, c’est bien connu, les meilleurs du monde. Il suffit pour s’en convaincre d’écouter les multiples débats dont la télévision nous abreuve à longueur de journée. Nous sommes à l’origine des Droits de l’homme. Nous avons fait la Révolution qui a été un modèle vertueux pour l’ensemble de la planète. Nous avons été en Europe dont nous sommes à l’origine de la vision moderniste le « Peuple des Lumières ». Oui, nous sommes vraiment excellents ! D’ailleurs, que serait le monde sans nous ? On se le demande !

TRIBUNE : Récemment, dans son émission intitulée « 28 Minutes », Élisabeth QUINT a réuni quelques beaux esprits sur un sujet qui mérite toute notre attention : la situation en Syrie. On y parlait du retrait des Américains et, par conséquent, de l’abandon des Kurdes qui avaient combattu contre DAESH. Avec nous et dans notre intérêt.

« Et maintenant, on les laisse tomber ! ». Mais, ne nous inquiétons pas trop, ils ont l’habitude depuis un siècle de ce revers de la médaille...

Ce qui était intéressant à l’écoute de ces conciliabules, c’était d’entendre nos philosophes d’un soir condamner les Américains d’avoir abandonné leurs alliés : « Personne ne pourra plus jamais leur faire confiance » disait-on en substance. Comme dans une affaire, datant d’il y a deux mille ans, il n’y avait pas assez de pierres à jeter sur la coupable, en l’occurrence, une femme adultère. Cela a même donné une expression que l’on retrouve dans toutes les langues : « Que celui qui n’a jamais pêché, jette la première pierre… ».

Mais nous autres, les Français, nous avons une formidable réserve de pierres à jeter. Et nous ne nous en privons pas ! Nous en jetons beaucoup aux autres et, comme il nous en reste quelques-unes dans la besace, nous les utilisons pour nous les jeter entre nous !

Ainsi, certains reprochent à d’autres l’abandon des Harkis, l’une de nos hontes nationales dont on a du mal à faire la repentance.

En grand pourfendeur de celles et ceux qui dirigent (mal) notre pays devant l’Eternel, Philippe de VILLIERS rappelait récemment cette bien triste affaire. Et puis, il y a désormais le cas similaire des Afghans.

Que la journaliste d’investigation Élise LUCET, dans sa remarquable émission « Envoyé spécial », a intitulé : « Les oubliés de Kaboul ». Ils sont  Interprètes, magasiniers, ouvriers… près de 800 travailleurs afghans ont ainsi aidé les soldats français déployés dans leur pays. Aujourd’hui, considérés comme des traîtres, ils sont menacés de mort par les talibans. Leurs demandes de visa sont rarement acceptées. Ils accusent l’armée tricolore de les avoir abandonnés à leur sort…

Le premier devoir de l’homme est de respecter autrui…

Il y a six mois, un magazine a cité le cas d’un interprète afghan qui venait d’être abattu par les talibans. La mort de ce pauvre homme laissait une veuve prostrée dans la douleur et la misère, ainsi que trois enfants. Un de nos grands dirigeants a-t-il eu l’idée de l’accueillir en France et de lui verser une pension pour qu’elle et ses enfants puissent vivre dignement, après les immenses servis rendus à la patrie par son valeureux époux ?

En fait, toute notre histoire est truffée de ces abandons honteux. Lors des guerres d’Italie au XVIe siècle, un certain Machiavel avertissait déjà ses compatriotes de la versatilité des Français : « Ils vous soutiennent aujourd’hui ; ils vous abandonneront demain… ». Le jugement était déjà sans appel.

Mais revenons-en aux Afghans et à un autre membre de la famille de VILLIERS : le général Pierre de VILLIERS, ancien chef d’état-major de l’armée française. Le général est précisément l’auteur d’un excellent ouvrage: « Qu’est-ce qu’un chef ? ». Dans cet opus, le militaire originaire de Vendée affirme : « Le premier devoir de l’homme est un devoir, celui de respecter l’homme… ». On ne peut que souscrire à cette affirmation qui nous élève.

Oui, mais, Mon général, m’est-t-il permis de vous adresser cette question : « N’est-ce pas un devoir que de respecter les Afghans qui ont servi l’armée française ? ».

J’en ajouterai une seconde toute aussi pertinente.

« N’est-ce pas votre devoir à vous, chef de l’armée française en Afghanistan, de sauver les 800 travailleurs afghans ? Nous, Français, trouverons-nous enfin un chef qui rompe avec cette honteuse tradition d’abandonner, celles et ceux qui nous ont fait tant confiance ? ».

Mon général, êtes-vous ce chef ?

Philippe de VILLIERS, vous qui déplorez l’abandon des Harkis : « Etes-vous prêts à utiliser de toute votre influence pour que les gens qui ont fait confiance et servi la France soient accueillis dans notre pays et, ainsi, sauvés d’une mort certaine ? ».

Messieurs Pierre et Philipe de VILLIERS, à vous de remplir votre devoir et de nous montrer le chemin de l’honneur retrouvé…

Emmanuel RACINE


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Récemment, la journaliste non adepte de la langue de bois Élise LUCET consacrait dans son émission, « Envoyé spécial », un reportage aux personnes qui ne possèdent pas de logement. Le magazine « Télé Z » résume leur situation en quelques phrases lapidaires : « Un travail mais pas de toit. Ils ont un CDI ou un CDD et pourtant, leurs revenus ne leur permettent pas d’obtenir un logement. Contrairement à leurs collègues qui, le soir venu, regagnent leur domicile, eux vivent au bureau, dans un parking, une voiture ou chez des amis pour les plus chanceux… ». Un cruel dilemme que vivent des milliers de nos concitoyens…

TRIBUNE : On n’a jamais résolu la question du logement en France. Pourquoi ? La première cause, bien sûr, est à la fois imputable au monstrueux égoïsme et à l’inconscience phénoménale des classes dirigeantes depuis des siècles. En fait, depuis les origines de l’humanité, sauf, probablement au cours de la Préhistoire. Les hommes, alors, étaient tous à la même enseigne, vivant ensemble dans une caverne. En tout cas, c’est certainement la seule époque de l’Histoire où régnait l’égalité entre les hommes, avec un logement unique pour tous et de la nourriture à partager.

Depuis, la situation s’est dégradée. Un bel exemple illustre le mépris des classes dirigeantes pour le logement des « gens de peu », du « peuple des abysses », des « sans dents » : des millions de visiteurs se pressent chaque année au château de Versailles.

On visite la chambre du Roi, de la Reine, éventuellement de magnifiques écuries, mais personne ne se pose la question du logement de ce personnel qui était au service de la Cour. Les historiens estiment que cette population représentait environ trois mille individus. Où logeaient-ils ? Où dormaient-ils ? Oui, personne ne se pose jamais la question.  La réponse est pourtant simple et sans équivoque : il n’y avait pas de logements attribués au personnel de la Cour. Ces serviteurs dociles dormaient là où ils le pouvaient, sous les combles, dans les escaliers, dans les écuries…

Aujourd’hui, la société française se dit républicaine. Partout, elle écrit : « Liberté, Egalité, Fraternité ». Mais, cette devise ne s’applique pas vraiment au logement. De Versailles à la Vème République, on constate donc à travers l’histoire de notre pays la même indifférence pour ce droit primordial que représente l’habitat de la part de la classe politique pour « les gens d’en bas ». Cette même incapacité séculaire à résoudre cette question, pourtant élémentaire dans toute société qui se respecte et qui prône les vertus des droits de l’Homme.

De multiples raisons à l’envolée inexorable du foncier…

Après la Seconde Guerre mondiale, dans l’esprit de la reconstruction, l’Etat a créé le mouvement « HLM ». Ce n’était pas parfait, certes, tant le retard à combler était immense. Cela a suscité néanmoins un grand souffle d’espérance. Et puis, le soufflé est retombé. Platement et de manière irréversible. Pourquoi ? Tout simplement, horriblement, parce que pour des millions de Français, leur revenu ne leur permet pas de payer le loyer correspondant à un logement décent.

Il y a plusieurs raisons à cela. La première est le prix du foncier. Selon Alain DININ, un grand promoteur, la part du foncier, dans un logement, représente actuellement 30 % du prix du logement. Ce qui est proprement inadmissible !

Deuxième raison : elle réside dans la « décohabitation », c’est-à-dire que les ménages se sont disloqués et là où un logement abritait autrefois une famille, il faut maintenant deux lieux de résidence. Au total, on compte deux millions de familles monoparentales qui, dans 82 % des cas, sont constituées d’une mère avec ses enfants.

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Une troisième raison réside dans l’inexorable concentration urbaine, la cause principale du prix inflationniste du foncier. Là encore, on voit le poids de l’histoire. Richelieu disait déjà : « Paris périra de sa trop grande grandeur… ».

Quant à la quatrième raison, elle repose sur l’afflux de normes en tous genres qui augmentent fortement le coût du logement et de procédures d’urbanisme qui ont fini par former un véritable maquis.

Se résigner, non ! Il faut une politique volontariste !

La conséquence de tout cela est sans appel : en trente ans, le prix réel des logements a été multiplié par deux et les loyers ont fait un bond prodigieux de 30 % !

Va-t-on donc se résigner, abdiquer, démissionner, renoncer, capituler et laisser des millions de Français dans la détresse du mal logement, voire du pas de logement du tout ?

Va-t-on dire, comme un président de la République avouant son impuissance : « Le chômage, on a tout essayé ! » et jeter le manche après la cognée ?

Non, on ne peut pas, on ne doit pas abdiquer ! Il faut simplement avoir les idées claires, de la volonté et inscrire avec détermination son action dans le temps, c’est-à-dire ne pas changer de ministre tous les deux ans. La semaine prochaine, nous tracerons de nouvelles voies pour sortir de cette ornière sociétale qui n’a rien d’inéluctable…

Emmanuel RACINE


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Favorable à une société ouverte à davantage de participation citoyenne et au repositionnement du rôle de l’élu de proximité, le président du Sénat, Gérard LARCHER, hôte de l’Association des Maires de l’Yonne (AMF) lors de leur assemblée générale annuelle, s’est livré à l’incontournable exercice de la conférence de presse à l’issue de ces travaux. Une manière directe et franche pour rappeler aux journalistes que les pouvoirs politiques en place sont légitimes et que la guerre entre l’Elysée et le Sénat n’existe pas…

NITRY : « Dans cette société actuelle, il y a un nouveau souffle à trouver. On ne peut résoudre les affaires de notre pays avec seulement quelques textes de loi à mettre en place, surtout quand nous vivons une période de crispation aussi sévère… ».

Décontracté, prenant le soin de répondre avec minutie aux interrogations des médias régionaux, le second personnage le plus important de l’Etat a exprimé dans cet exercice oratoire qu’il a su gérer avec sa prestance habituelle de grandes lignes directrices sur la situation de l’Hexagone.

« Vous savez, précise-t-il face aux micros, il est nécessaire de créer un nouvel état d’esprit dans ce pays, de développer une nouveau mode opérationnel menant à une génération adaptée de la décentralisation. Instaurons un pacte de confiance entre les Français et celles et ceux qu’ils ont choisi lors d’un scrutin. Cela ne peut se faire qu’en redonnant de la confiance… ».

Parlant de la légitimité des institutions, Gérard LARCHER a su lever avec véhémence tous les doutes sur la question.

« Le Président de la République est légitime : j’y tiens beaucoup. De même, le Parlement est légitime, aussi. Quant au gouvernement, il a reçu la confiance d’une large majorité issue du parlement. Moyennant en quoi, la légitimité des pouvoirs n’est pas à débattre en France... ». Dont acte !

Un message clair et net adressé à celles et ceux qui prétendent le contraire depuis plusieurs semaines dans les rues et sur les ronds-points de France.

Evoquant les inquiétudes des édiles, le président du Sénat se veut plein de compassion à leur égard : « Les maires peuvent avoir le sentiment qu’ils ne sont pas beaucoup compris. C’est vrai. Au mois de novembre, la formule les concernant était la suivante : c’était « balance ton maire ! ». Quelques mois plus tard, en février, la formule avait radicalement changé, devenant ainsi « accroche-toi à ton maire ! ».

Personnellement, j’ai envie que la République s’accroche à ses élus de proximité. Non pas qu’il y ait un signe de désespérance mais parce que le maire représente un élément clé au sein de la République. Que ce soit celui de Nitry où nous sommes en ce moment ou celui de Lille où j’étais hier soir encore. La commune est un élément essentiel de la communauté nationale… ».

Comment redonner du pouvoir au maire ?

La réponse du président du Palais du Luxembourg se résume à un seul mot : équilibre. « C’est par une nouvelle forme de décentralisation qu’il nous faudra trouver un juste équilibre entre les intercommunalités et les communes, ajoute Gérard LARCHER. C’est aussi une des préoccupations majeures du président de l’AMF de l’Yonne, Mahfoud AOMAR, qui a su fédérer un nombre impressionnant d’élus autour de lui, au sein de son organe associatif. D’ailleurs, je me réjouis de constater que 93 % de la population de ce territoire est ainsi représentée par ses élus au sein de l’association : c’est énorme ! Mais, j’insiste : l’intercommunalité est une très bonne chose pour notre démocratie… ».

Et de rappeler à ses interrogateurs d’un jour que le principe de la subsidiarité demeure encore ce que l’on fait de mieux ainsi que la proximité.

Se remémorant le texte législatif initial, Gérard LARCHER expliqua avoir voté en faveur de la promulgation de la loi Chevènement en 1999 alors qu’il était dans l’opposition. « Ce texte me semblait être une bonne démarche pour notre pays… ».

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La commune, petite République dans la grande République…

Forte en symbole, la phrase que le président du Sénat avait lâchée quelques minutes plus tôt au pupitre de l’assemblée générale de l’AMF revint au centre des sujets de cette rencontre avec la presse. Et Gérard LARCHER de fournir des explications complémentaires…

« Cette phrase, je l’ai empruntée au sous-préfet de Palaiseau, autrefois à Rambouillet, Abdelkader GUERZA. Elle me paraît tellement importante aujourd’hui. Car, la notion d’une petite république ne se vit pas comme une fraction séparée ; bien au contraire, cela signifie que la commune est un élément indissociable et nécessaire à la construction de la République toute entière… ».

Certes, faute de temps ou parce que le sujet ne s’inscrivait pas parmi ses thèmes à évoquer ce jour, Gérard LARCHER fit abstraction de manière volontaire de la future révision de la constitution. Un projet de réforme retardé à cause des évènements actuels. Mais, il aura juste à préciser sur ce point que le Sénat était tout à fait disponible à travailler sur cette thématique.

Enfin, le président du Sénat conclut son échange direct avec les médias en parlant de la société française.

« Je comprends que nos compatriotes soient tendus. Mais, je reste serein et croit aux valeurs de la République. D’ailleurs, l’essentiel n’est pas de savoir si le pouvoir de l’un fera mieux que le pouvoir de l’autre au niveau du parlement. Car, il est impératif de sortir le pays de la crise dans laquelle il est plongé depuis très longtemps, et ce bien avant mai 2017. Quant aux collectivités, elles vivent dans l’incertitude depuis 2018 ayant eu à subir un nombre impressionnant de lois territoriales. Enfin, la « guerre ouverte » entre le Sénat et l’Elysée n’existe pas ! Moi, je ne suis en guerre contre personne et je vous le confirme les yeux dans les yeux… ».

Fin de l’exercice sous le crépitement des flashes des appareils photographiques !

 


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