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Depuis plusieurs mois, la monde médiatique est en ébullition et se fait l’écho des affaires de pédophilie qui enflent au sein de l’Eglise catholique, apostolique et romaine dans le monde occidental. Les victimes ont parlé et le couvercle a sauté. Dans cette affaire sinistre, il convient de distinguer la question de la pédophilie et celle de la non-dénonciation de ce crime abject…Deux éléments bien différents, en vérité…

TRIBUNE : Parlons de la pédophilie d’abord. Elle est aussi vieille que le monde. C’est d’ailleurs un mot grec. Faisons donc un saut en arrière de vingt-cinq siècles et relisons « Le Banquet » de Platon où l’amour des jeunes gens est abordé sans complexes : « Ceux qui se réclament de l’Aphrodite populaire aiment les femmes aussi bien que les hommes et les jeunes garçons. Ils aiment le corps plus que l’âme. Ceux qui se rattachent à l’Aphrodite céleste n’aiment que les hommes parce qu’ils ont plus de vigueur et d’intelligence que les femmes, (je suis obligé de citer le texte de Platon in extenso !). Ils n’aiment les jeunes garçons que lorsqu’ils commencent à être intelligents. Ils préfèrent leurs âmes à leurs corps. (…) Chaque ancienne moitié recherche désormais sa moitié complémentaire, d’où les trois formes d’amour possible : homme-femme, homme-homme, femme-femme. Pour ceux qui s’arrêtent aux apparences, Socrate est celui qui recherche les jeunes gens. Ceux qui sont plus perspicaces ne manqueront pas de se demander plutôt pourquoi Socrate retient les jeunes gens. Ils comprendront alors que Socrate « figure » (au sens rhétorique) tout ce qu’on recherche dans la quête amoureuse… ».  Un peu plus loin, Platon pose la question suivante : « Le précepteur doit-il être également l’amant de son élève ? ».

Ainsi, dans le monde grec, l’amour pour les jeunes gens, voire les jeunes garçons, était chose naturelle. Mais, ce qui apparaissait comme normal à cette époque ne l’est plus aujourd’hui. La pédophilie est devenue un crime pour les adultes qui la pratiquent, et une blessure indélébile qui ne se referme pas pour ceux qui l’ont subie…

L’expérience, la somme des erreurs que l’on a commises…

Ensuite, il convient de dire qu’associer la pédophilie au célibat, en l’occurrence à celui des prêtres, est une grave erreur. Dans quelques pays d’Asie, notamment au Cambodge et en Thaïlande, et dans une certaine ville d’Afrique du Nord ainsi qu’à Cuba du temps du dictateur Batista et de nouveau lors de l’ouverture au tourisme amorcé par Fidel Castro, la pédophilie ou, plutôt, le marché de la pédophilie pour étrangers, a fleuri.

J’en ai été le témoin à La Havane en 1996. Cuba ne vendant plus ses cannes à sucre aux Russes a recommencé de commercialiser des filles de tout âge et de jeunes garçons aux touristes… Puis, conscient que le pays avait ouvert les portes de Pandore au n’importe quoi, le gouvernement cubain a remis de l’ordre. Attirer des devises, oui ! La démocratisation de la prostitution à outrance, non ! La vente des enfants cubains à des occidentaux dépravés ne s’inscrit plus parmi les priorités de la ligne politique du parti au pouvoir.

La pédophilie demeure une tare inéluctable de l’espèce humaine. Et, l’on n’en sera pas quitte pour autant avec cette grande lessive médiatique. La question qui se pose désormais est simple mais implacable : comment faire pour que cela ne se reproduise plus ?

« L’expérience, disait Oscar Wilde, c’est la somme des erreurs que l’on a commises ». Mais, a ajouté un jour le directeur général de mon entreprise, « que l’on n’a pas le droit de refaire… ». Pour cela, il me semble que deux mesures simples mais rigoureuses doivent être prises au sein de l’Eglise : la première consiste à mettre en place un réseau de psychologues au service du clergé en invitant tout religieux qui détecte en lui-même une tendance à la pédophilie à prendre contact avec l’un de ces praticiens. La deuxième mesure réside dans la rédaction d’une charte précisant les actions qui doivent être prises à tous les niveaux de la hiérarchie dès qu’un soupçon de pédophilie se fait jour dans l’une des branches de cette vénérable institution séculaire.

On pourrait confier à l’Ordre des jésuites la mission de créer le réseau de psychologues, d’en assurer le suivi et d’élaborer la charte. La psychologie et l’énergie ont été leurs attributs principaux depuis six siècles.

Prenez connaissance de l’histoire des « Réductions » en Amérique latine où ils furent les seuls au cours de la colonisation à défendre énergiquement les indigènes… et lisez le livre de Jean Lacouture, « Les Jésuites ».

D’ailleurs, peut-être avez-vous entendu dire qu’ils viennent de placer l’un des leurs à Rome, à la tête de l’Eglise catholique, apostolique et romaine ! Signe des temps d’une évolution favorable au retour de la morale ?

Emmanuel RACINE


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« Je ne suis plus la pauvre petite fille en fauteuil roulant qui n’a pas eu de chance : aujourd’hui, grâce à mon Handi’Chien et le soutien de partenaires fidèles dont le club service KIWANIS et le comédien François MOREL, je suis devenue la gamine à roulettes qui a de la chance de posséder un tel chien ! ». Etudiante de 18 ans qui prépare un DUT Carrières Sociales à Caen, Margaux LENORMAND envisage l’avenir avec sérénité. Son rêve : exercer un métier dans un EHPAD au plus près des personnes âgées et handicapées. Là où il y a un  réel besoin d’altruisme et de solidarité. Quant à son ouvrage, il fait toujours le buzz sur les réseaux sociaux et se commercialise grâce à ses ventes régulières sur la plate-forme AMAZON… Rencontre avec une jeune femme, bien dans sa tête, qui a su nouer une relation exceptionnelle avec son golden retriever à l’extraordinaire tempérament…

CONDE-EN-NORMANDIE (Calvados) : Apporter un témoignage inédit par le regard d’un animal de compagnie sur sa pathologie est plutôt original. Comment est venue cette idée de transcrire les pensées de JIMBA dans cet ouvrage ?

Tout est né de ma page Facebook « JIMBA une Golden Handi’Chiens ». Dès que JIMBA a été à mes côtés, j’ai eu envie de partager ma joie et les émotions de notre binôme. Alors j’ai créé cette page, posté des articles associés à quelques photos. Très vite, j’ai eu envie d’aller plus loin, autrement… J’ai eu l’idée de donner la parole à JIMBA, ou plutôt j’ai décidé que JIMBA prendrait la parole, d’un ton humoristique et décalé pour évoquer notre binôme, notre amour, le handicap, nos péripéties, l’actualité…

Un phénomène inattendu s’est révélé. Les articles ont vite suscité de la joie et de la bonne humeur. Les internautes ont adopté JIMBA et son mode de communication. Ils se sont épris de ce chien sacrément sympathique ; une communauté de 3 500 personnes suivent nos aventures et rient de nos péripéties. Assez vite les membres de la page m’ont encouragée à écrire un livre pour formaliser nos écrits… Et je me suis lancée, humblement… J’espérais vendre une centaine de livres. Lorsque j’ai annoncé qu’il était finalisé, 388 livres ont été pré-réservés le premier week-end.

Expliquez-nous les contours de cette maladie orpheline…

Je suis atteinte du syndrome d’Ehlers Danlos. Enfin, il est plus juste de dire « je suis atteinte d’un SED » puisqu’il en existe plusieurs formes. Et qui plus est, chaque forme comporte des sous-catégories avec leurs propres complications… Déroutant n’est-ce pas !…

Le syndrome d’Ehlers Danlos, ce n’est pas avoir de « l’air dans les os » comme dit JIMBA. C’est une maladie génétique rare qui touche le tissu conjonctif et provoque une anomalie du collagène. Dans mon cas, elle entraîne des entorses et des luxations, une hyperlaxité (souplesse importante), des douleurs chroniques articulaires et musculaires, de la fatigue importante, une peau fragile et des troubles de la proprioception (perception du corps dans l’espace). Ah oui, le SED m’a aussi rendu un brin « bigleuse » et sourde… Mon périmètre de marche est réduit, je me déplace en fauteuil roulant. Quand JIMBA parle de moi dans son livre, elle me surnomme sa « mémé à roulettes »… ça résume bien !

Le poids des réseaux sociaux est-il essentiel pour véhiculer vos messages autour de vous. Qui suit vos pages Facebook et quels sont les commentaires appropriés ?

Certes, les réseaux sociaux peuvent être controversés. Pour autant, force est de constater qu’ils sont la clé de voûte de la communication actuelle. Grâce à Facebook, 3 500 personnes dans le monde sont membres de la page de JIMBA. Son livre a été vendu à près de 1 300 personnes en France bien sûr, mais j’ai également expédié beaucoup de livres au Canada, en Italie, en Belgique, en Suisse, au Luxembourg, aux USA… même en Afrique.

La population est variée. Je dirais de 30 à 70 ans. Certaines personnes sont porteuses d’un handicap, d’une maladie, mais elles ne sont pas majoritaires. Par contre, toutes les personnes sont porteuses du syndrome de l’humour, et le ton décalé des articles plaît beaucoup.

Comment s’est effectuée la connexion avec l’association Handi’Chiens qui a formé JIMBA ? Quel a été son rôle ? Comment vous êtes-vous projetée dans cette relation unique avec l’animal ?

J’ai rencontré une bénéficiaire accompagnée d’un Handi’Chiens. Elle portait la même pathologie que moi. J’ai constaté les bienfaits de l’animal tant sur le plan de l’aide technique que sur le lien social et le regard aux autres.

Il m’a fallu un an pour me décider… Un Handi’Chiens est un chien d’exception. Ce n’est pas un chien de compagnie, aussi merveilleux soit-il. Je me suis également interrogée sur la légitimité de ma demande. Je me disais que des personnes en avaient sûrement plus besoin que moi. Et je me suis lancée ! A partir du moment où j’ai fait ma demande, j’ai attendu deux ans pour que JIMBA me soit présentée.

L’association Handi’Chiens forme des chiens d’assistance pour les remettre gratuitement à des personnes en situation de handicap, ou souffrant de troubles autistiques ou d’épilepsie. Le chien est éduqué pendant dix-huit mois dans une famille d’accueil qui a pour principale mission d’assurer sa sociabilisation et lui apprendre trente commandes de base. Ensuite, le chien rentre à « la grande école » Handi’Chiens ou il perfectionne ses apprentissages avant d’être remis à un bénéficiaire.

Dans l’ouvrage, vous précisez que ce fabuleux chien golden a été formé à 52 commandements. Quels sont-ils pour l’essentiel ?

JIMBA n’est pas un chien de cirque. Bien-sûr « couché », « debout » « assis » sont des commandes de base liées à l’obéissance. Pour autant, son aide précieuse va au-delà. Sur l’aide technique d’abord, elle m’ouvre et referme les portes, va me chercher mes chaussures, ramasse les objets au sol… Mes pièces quand elles tombent de mon porte-monnaie car je souffre de problème de proprioception. Et se pencher pour ramasser quelque chose peut me faire chuter de mon fauteuil au risque de me faire mal. Cette aide permet de soulager mes douleurs, d’être sécurisée  et de minimiser ma fatigue.

Elle m’aide à me déshabiller (enlever mes gants, mon manteau, même mes chaussettes !). Avec JIMBA, je suis rassurée. Si je tombe ou si j’ai un problème, je lui demande d’aboyer pour alerter. C’est d’autant plus important que j’ai mon propre appartement depuis quelques jours. JIMBA assure ma sécurité et mon bien-être.

Quels ont été les bienfaits apportés, grâce à cette relation spécifique, à votre vie de tous les jours ?

Grâce à JIMBA, qui effectue pour moi des gestes essentiels de mon quotidien, je suis moins fatiguée et je peux avoir une vie sociale.

Outre l’aide technique, il y a l’aide sensorielle, qui ne s’explique pas. JIMBA sent lorsque mes douleurs sont exacerbées. Elle se love contre moi et les apaise. J’ai noté que j’ai allégé mes traitements depuis que Jim’ est rentrée dans ma vie.

Et enfin, il y a le lien social. Lorsqu’on est handicapée, on connaît forcément la solitude. L’animal oblige à sortir, et la relation des autres au handicap évolue. Je suis ainsi passée de « pauvre jeune fille en fauteuil roulant » à « ouah, quelle chance elle a cette gamine à roulettes ! »… ça c’est extraordinaire.

Votre moral a viré au beau fixe après la première rencontre avec JIMBA ? 

Je suis par nature quelqu’un de positif et plutôt joyeuse. Pour autant vivre avec la maladie, ses douleurs, la fatigue et l’isolement que cela implique n’est pas toujours simple.

En rentrant dans ma vie, JIMBA a apporté de la joie, de l’humour et un autre regard sur le handicap… l’animal cache le fauteuil.

Que faites-vous dans votre quotidien ? Comment agrémentez-vous vos journées ?

Je suis étudiante en DUT Carrières Sociales. J’ai pour objectif de travailler dans un EHPAD ou une structure pour personnes handicapées. J’aime lire,  écrire,  bricoler (j’ai adoré faire la faïence de ma salle de bains). Bien-sûr rouler à fond en fauteuil électrique avec JIMBA dans la forêt est un délice.

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Revenons à ce livre, édité à compte d’auteur. Quelles ont été les différentes étapes à sa création ?

La genèse de ce livre est bien longue, elle a été riche d’enseignements. Tout d’abord, il a fallu s’interroger sur l’édition. Des milliers de manuscrits sont envoyés chaque année aux maisons d’édition et finalement, peu sont publiés. Ils sont ensuite retravaillés.

Je voulais un livre authentique, proche de la communauté Facebook qui m’a encouragée. Je voulais de l’autonomie et de la liberté, et aussi de l’immédiateté… Mon projet était à maturité. A 18 ans, je me suis donc lancée dans l’aventure de l’autoédition.

Les relations avec l’imprimeur ont été importantes. Il a fallu définir le format du livre, choisir les photos optimales, réfléchir au nombre d’exemplaires et bien sûr… étudier le coût. J’ai voulu travailler avec une entreprise locale, la proximité et le régionalisme étant important pour moi. J’ai donc choisi un imprimeur de la ville où j’ai vécu mon enfance : l’imprimerie CORLET à Condé en Normandie.

Ensuite, via la plate-forme de « crowfunding » ULULE, j’ai lancé le projet avec une première étape de pré-réservation pendant une durée de 45 jours. Le premier week-end plus de 380 livres ont été réservés ! Je n’envisageais pas cet engouement !

Et chaque jour, via Facebook, il a fallu faire la promotion du livre, à l’appui d’articles, de photos, de jeux concours…

J’ai également lancé un défi sur Internet : pour chaque livre vendu, je reversai 1,50 euro à l’association Handi’Chiens. J’ai fédéré la communauté autour d’un projet solidaire : « offrir un chiot à Handi’Chiens »… et on a réussi ! Avec JIMBA, nous sommes donc devenues marraines du petit ORUS, un labrador Handi’Chiens en devenir. Je suis très fière.

Ensuite il a fallu gérer l’expédition… Plus de 700 paquets à expédier vers onze pays !

Et maintenant je fais des dédicaces dans les bibliothèques et des rédactions sont proposées à des élèves sur des parties du livre… Que c’est étrange !

Quel chemin parcouru ! Quelle expérience ! Quel bonheur ! Un beau remerciement à Handi’Chiens et au club service KIWANIS !

L’ouvrage se vend sur les réseaux sociaux via les plateformes de distribution. Quantitativement êtes-vous satisfaite du résultat ?

« Moi, JIMBA » devait se faire connaître au-delà de la communauté Facebook. Aujourd‘hui le site Amazon est un incontournable, presque un institutionnel de la distribution de livres. Je suis contente car un public différent s’est intéressé au livre : enseignants, passionnés d’animaux… Beaucoup de livres se sont donc vendus via Amazon.

Depuis trois ans, vous relayez vos informations sur la toile. Possédez-vous désormais un vaste réseau d’amis ?

Des liens forts se sont tissés, au delà de la toile. J’ai rencontré des personnes ici et là… Des personnes m’interpellent même et me demande de faire un selfie avec JIMBA… C’est très fort, simple… C’est exquis ces liens de proximité qui ne sont pas virtuels.

ENEDIS (EDF) m’a proposé de travailler cet été au sein de leur entité Mission Handicap. Et, grâce à la notoriété de JIMBA, je vais travailler dans un EHPAD près de Colmar en vue de favoriser la médiation animale auprès d’un public atteint de la maladie d’Alzheimer. Cette mission s’intègrera parfaitement dans mon projet professionnel.

Le comédien François MOREL a apporté son soutien à votre démarche en proposant de jouer un spectacle au profit de votre cause. Votre réaction sur ce geste généreux ?

C’est un homme drôle, sympathique, accessible, qui tire son inspiration de ses origines Normandes. Je me retrouve humblement mais parfaitement dans cet homme pour lequel j’ai beaucoup d’admiration.

Il a reversé les bénéfices de son spectacle « Hyacinthe et Rose » à Handi’Chiens en vue de financer intégralement un chien et son éducation, soit 15 000 euros. C’est un homme au grand cœur !

Avez-vous le projet d’écrire une suite à ces aventures de JIMBA ?

Ecrire un livre demande beaucoup de travail. Pour autant, j’aimerai m’investir autrement avec JIMBA, auprès des enfants, dans les écoles, ou auprès du grand âge dans les EHPAD… un projet différent, moins statique…

Il n’y a pas de morosité ni de pathos dans les « écrits » de JIMBA. L’optimisme et la bonne humeur intègrent votre mode de fonctionnement ?

Il y a longtemps que je me suis retirée des associations de malades, et des sites Facebook relatifs à ma maladie. Je veux trouver la force en moi et pas dans le handicap.

En ces moments difficiles que la France traverse, quels seraient les messages importants que vous souhaiteriez passer ?

Œuvrer pour davantage de proximité, c’est le seul message que je voudrais humblement faire passer. La proximité, c’est le quotidien avec nos cinq sens à développer entre les  hommes : le toucher, le regard, les échanges, l’écoute, les odeurs…

Notre pays s’occupe-t-il suffisamment de la cause des personnes victimes d’un handicap selon vous ?

Beaucoup de progrès ont été faits. Evidemment, il reste du travail dans le domaine de l’accessibilité. Je ne parle pas tant des déplacements, je parle surtout de l’accès au travail. Quoi qu’on dise, les personnes handicapées font l’objet d’une discrimination tant à l’embauche qu’à l’accès aux postes à responsabilités. Les entreprises s’en défendent et pourtant c’est une réalité. Une démarche collective doit encore avoir lieu.

 


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« Moi, JIMBA, une golden Handi’Chiens » n’est pas un énième ouvrage consacré à la cause du handicap. Loin s’en faut. Ce livre se dévore à la vitesse grand « V ». Et ce, dès sa prise en main initiale. Apportant à celle ou celui qui s’y plonge un véritable sentiment de quiétude et de bonheur. Une jubilation profonde à la découverte d’une histoire d’amour entre un chien-guide et une jeune fille, Margaux LENORMAND, qui narre avec une plume alerte et joyeuse le quotidien un tantinet insolite de son existence. Un livre à recommander à toutes celles et ceux qui auraient le blues de vivre une vie trop monocorde…

CONDE-EN-NORMANDIE (Calvados) : Ce livre équivaut à cent-trente-cinq pages de pur bonheur. Un plaisir à la fois drôle, instructif et émouvant. Suivre les pérégrinations quotidiennes d’une chienne d’assistance montre l’envers du décor. Celui d’une jeune femme qui vit rivée dans son fauteuil mais qui possède aussi en JIMBA, un solide compagnon de fortune. De jeu, de voyage, d’altruisme, d’amour…à ses côtés.

L’ouvrage ne contient ni pathos ni de visions larmoyantes d’une existence entachée par la maladie. Bien au contraire, en laissant s’exprimer son golden retriever à travers un exercice de narration fort judicieux, Margaux LENORMAND nous offre une version presque idyllique de cette relation complice qui prend parfois une tournure humoristique entre l’humain et l’animal.

JIMBA, la joie de vivre permamente !

Celles et ceux qui ont déjà dévoré l’ouvrage depuis sa publication se sont régalés. Les petits comme les plus grands. Dès la lecture de l’accroche, le ton est d’ailleurs donné. « Quand j’ai eu besoin d’une main, j’ai trouvé une patte… ».

A méditer sur le regard que les autres peuvent avoir sur ce monde parallèle que représente le handicap. Si éloigné de notre univers ordinaire et pourtant si proche de nous, dans sa réalité.

Forçant l’admiration et le respect, la plongée dans cet opus ne peut laisser indifférent. Car, au-delà de l’humour et de cette joie vivre empruntée à la pensée canine, il y a une jeune femme qui se meut et sa bat avec conviction dans cette société où le handicap, physique ou mental, ne possède guère de place pour réussir sa vie.

Sans condescendance ni faux semblants, Margaux s’aventure sur une piste scripturale très prometteuse. Employant des mots justes et vertueux. Démontrant ligne après ligne que le handicap, s’il est un sujet toujours très délicat à traiter, peut être abordé de manière amusante où l’espoir est encore permis.

Bulle d’oxygène à réserver à tous les aigris du quotidien et les râleurs patentés du moindre bobo, « Moi, JIMBA, une golden Handi’Chiens », dévoile un univers que peu de nos concitoyens connaissent réellement.

Grâce à l’empathie et l’amour que l’on peut accorder à bien plus qu’un simple animal de compagnie. Plus qu’une déclaration d’amour déclarée à son chien guide, c’est une ode à la vie dans toute sa plénitude et sa splendeur qui nous est proposée là, avec ce livre, publié à compte d’auteur.

Pour la cure de jouvence intellectuelle qu’il procure, ce livre est à mettre entre toutes les pattes ! Que dis-je, dans toutes les mains…

« Moi, JIMBA, une golden Handi’Chiens » de Margaux LENORMAND.

A commander au 26 rue Molière, 14110 CONDE EN NORMANDIE.

Prix : 15 euros TTC.

Sur la plateforme AMAZON.

 


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LEVINAS, KANT, MACRON…Emmanuel, prénom qui évoque le fils d’Isaïe, est porté par les hommes depuis vingt-huit siècles. Il se trouve que je m’appelle ainsi. Emmanuel, comme notre président. Ce prénom était tombé en pleine désuétude : il est revenu à la mode. En ce qui concerne le président, « être à la mode », cela veut dire scruter les sondages afin d’en apprécier les courbes ascendantes et descendantes. Or, depuis quelque temps, « sa mode » ou plutôt sa cote de popularité est singulièrement remontée à la hausse. Elle est passée de 18 % en décembre pour caracoler à 30 % à la fin du mois de janvier. Conclusion : tout va donc pour le mieux en France...Quoi qu’on en dise !

TRIBUNE : Pourquoi m’a-t-on appelé ainsi ? Parce que c’était le prénom du frère de ma grand-mère, mort au champ d’honneur en septembre 1914. Le même jour que Charles PEGUY, lors de la contre-attaque lancée par les généraux JOFFRE et GALLIENI, au cours de la bataille emblématique qui est devenue la grande victoire de la Marne.

De Bouvines à la Marne, en passant par Marignan (1515) et Austerlitz (1805), notre histoire est constellée de victoires éclatantes. Elles faisaient vibrer les petits écoliers français d’autrefois. Tandis que leur cœur se serrait à l’énoncé des défaites telles que Crécy, Azincourt, Waterloo, Sedan et j’en passe. Des défaites et des victoires successives qui ont forgé la Nation à travers le temps...

Mort au champ d’honneur ! Voilà une expression qui nous rendait muets d’admiration. Emmanuel ROZAN et Charles PEGUY ont perdu la vie au champ d’honneur : « Heureux ceux qui sont morts dans une juste guerre … » avait écrit le lieutenant PEGUY quelques années auparavant, avant d’avoir dit à ses hommes, comme Emmanuel ROZAN : « Baïonnette au canon, et en avant ! ».

Un prénom aux lointaines origines hébraïques…

À qui doit-on la victoire de la Marne ? Aux Russes qui, avançant sur Berlin, ont contraint l’état-major germanique à dégarnir le front occidental pour protéger leur capitale. Mais aussi, à l’arrogance du chef de l’armée allemande : le général Von KLUCK. Sûr de sa victoire, l’officier teuton avait trop détendu ses lignes. Cette victoire glorifia les généraux JOFFRE et GALLIENI qui virent l’erreur allemande et décidèrent de lancer une contre-attaque massive. Et, puis surtout, il y eu la bravoure et le courage des soldats français.

Après avoir reculé en ordre dispersé pendant des semaines face à l’armée d’Outre-Rhin, qui les avait surpris en violant la neutralité de la Belgique, ils se sont arrêtés et sont repartis avec fougue contre l’envahisseur du sol national.

Un membre de l’état-major allemand fit alors cette réflexion : « Que des soldats qui marchaient en retraite pendant des semaines soient encore capables de repartir à l’assaut avec une telle fureur et de culbuter les troupes ennemies, cela nous ne l’avions jamais appris à l’école militaire… ». Un vibrant hommage à ces Français de 1914, les fameux « Poilus ».

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Mais, cessons cette digression aux références historiques et revenons à la signification sémantique du prénom Emmanuel. D’où vient-il ? Des Hébreux. Il signifie : « Dieu est avec nous ». Son origine remonte au siège de Jérusalem par les Assyriens en 701 avant J.C.

En bon conseiller du roi de Juda Ezéchias, le prophète Isaïe lui dit : « Avant que mon fils ne soit né, les Assyriens auront levé le siège de Jérusalem. Je l’appellerai Emmanuel car « Dieu est avec nous »… ».

Se sentir investi pour relever les défis…

Les Allemands arboraient sur leur ceinturon les mots suivants, « Gott mit uns », soit une traduction littérale de cette même expression, exhumée de la nuit des temps.  

Comme l’a dit avec ironie VOLTAIRE, après un « te deum » à Notre-Dame de Paris pour remercier le divin Créateur d’une victoire : « En général, Dieu est avec les gros bataillons contre les petits… ».

En fait, il semblerait que Dieu n’a rien à voir avec nos misérables instincts génocidaires. Les batailles sont gagnées par les armées dont les chefs ont le coup d’œil. Dont les officiers font montre d’exemplarité. Dont les hommes font preuve de courage et d’abnégation.

Comme exprimé dans la précédente tribune, nous menons aujourd’hui la Troisième guerre mondiale en ces périodes troubles. Le conflit est d’un genre nouveau : c’est une guerre économique et technologique. Allons-nous avoir enfin un sursaut comme les soldats de la Marne pour y faire face ?

Encore faut-il que les « officiers » du pouvoir qui se sentent investis d’une mission où l’implication est reine, ne désarment pas dans les semaines et mois à venir.

Sinon, les « hommes du rang », au lieu de mettre baïonnette au canon, continueront à revêtir des gilets jaunes afin de protester inlassablement. Même si, notre président de la République porte fièrement un prénom qui lui rappelle chaque jour que « Dieu est avec lui… ».

Emmanuel RACINE


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Elle se refuse à toute concession intellectuelle face à l’envahissement chronique du « global english » dans notre société. Un sabir, le « globish », dont elle est réfute, avec une pointe d’ironie, l’utilisation abondante à toute les sauces, y compris dans la sphère économique. Invitée de l’animation culturelle, « Le Cercle Condorcet fait son printemps ! », ce jeudi 07 mars au Théâtre , la philologue, philosophe et académicienne, fervente admiratrice des œuvres du poète grec Homère, nous réserve sans aucun doute de belles surprises orales au cours de l’entretien public qu’elle accordera à la rédactrice en chef de « Sciences Humaines », Héloïse LHETERE. Une discussion à bâtons rompus autour du réel pouvoir des mots et de la sémantique dans notre environnement actuel…  

AUXERRE : Rare représentante de la gent féminine à occuper un fauteuil d’immortel à l’Académie française, Barbara CASSIN, si elle est une esthète en la matière pour évoquer le sens des mots et leur utilisation, n’en n’est pas pour autant une ardente défenseuse de la langue de Molière. Elle qui s’accommode fort bien des textes homériques de l’Antiquité grecque !

Auteur de moult ouvrages consacrés à la philosophie (le sophisme, notamment), la directrice de recherches au CNRS (Centre national de la recherche scientifique) fera une halte remarquée, jeudi prochain, à Auxerre dans le cadre d’une manifestation culturelle siglée par le Cercle Condorcet local.

Conviée à venir sur la scène du théâtre auxerrois pour s’y exprimer sur les dangers de l’anglicisme à tout crin, cette spécialiste de la traduction aura à cœur de s’opposer farouchement à ce « global english » qui inonde nos consciences année après année. Avec, comme il se doit, de nouveaux termes à ajouter à notre vocabulaire à chaque saison.

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Il n’y a pas un langage, mais des langues…

Interrogée par la journaliste Héloïse LHETERE, rédactrice en chef de la revue « Sciences Humaines », l’helléniste devrait nous conseiller de ne pas céder à la tentation de véhiculer ces mots à connotation anglaise à trop forte dose. Leurs valeurs sont contestables à bien des égards.

Se préservant de tout protectionnisme de la langue, la philosophe souhaite par-dessus tout défendre la diversité linguistique et lutter bec et ongle contre ce formatage de la pensée. Et comme elle aime à le préciser au détour de ces interventions : « Il n’y a pas un langage, mais des langues… ».

Face à l’uniformisation de cette pensée unique vers laquelle on veut nous modeler, il existe une arme noble et efficace : la traduction. N’a-t-elle pas, par ailleurs, produit un imposant « Dictionnaire des Intraduisibles » dans lequel elle examinera plus de 1 500 mots du langage philosophique confrontés à la difficulté de pouvoir les expliquer dans une quinzaine de langues ?

D’ouvrage en ouvrage, Barbara CASSIN, faite Chevalier de la Légion d’honneur et détentrice de la médaille d’or du CNRS en 2018 (la plus prestigieuse des distinctions à la recherche nationale), décortiquera lors de cet entretien public la construction du langage, ses codes politiques mais aussi le pouvoir des mots. Et par extension, combien la diversité linguistique nous enrichit si nous faisons l’effort de construire des passerelles…

« Ce que peuvent les mots », entretien avec Barbara CASSIN.

Théâtre d’Auxerre, grande salle.

Jeudi 07 mars à 18h30. Entrée libre.


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