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Le document adressé à la presse ce lundi 11 janvier a reçu l’approbation d’une dizaine de personnalités très représentatives du sérail économique de l’Yonne. D’autres devraient les rejoindre très certainement ces prochains jours dans cette démarche volontariste faisant office de quête qui doit enfoncer le clou en faveur de la campagne de vaccination contre le coronavirus. Le seul et unique moyen de faire bouger les lignes positivement et de mettre un terme à cette cacophonie innommable…

AUXERRE : Existe-t-il un autre moyen pour sortir de l’ornière inextricable dans laquelle se situent la plupart des pays du globe en ce début d’année nouvelle ? Alors que plusieurs médecins craignent une probable aggravation de la crise sanitaire mi-janvier du fait des mauvais résultats obtenus au moment des fêtes, ce qui aurait pour conséquence de reproduire un nouveau confinement total (déjà évoqué par le Premier ministre Jean CASTEX) dans l’Hexagone, les milieux économiques de l’Yonne tentent de prendre le taureau par les cornes en invitant la population locale à se faire vacciner massivement contre le coronavirus.

La seule option envisageable pour mettre un terme à une situation dont la complexité semble insoluble. Une dizaine de ces acteurs, clés de voûte de la vie économique de notre territoire se sont ralliés à l’initiative prise par Didier MICHEL, le président de la Fédération du Bâtiment dans l’Yonne et lui-même à la tête de la SAS éponyme de rédiger un texte commun.

D’autres devraient se manifester dans les jours qui suivent pour encourager ce désir de faire fi de toutes ses peurs envers les antidotes pharmaceutiques concoctés par les laboratoires de la planète.

L’objectif n’étant plus de se poser des questions avec ses réticences habituelles autour du bien-fondé de cette campagne vaccinale qui a vu le jour en France depuis le début de l’année mais et bien de passer à l’acte. Dans l’intérêt de la vie de ces entreprises qui, pour certaines demeurent fermées depuis des mois et pourraient mourir à petit feu.

 

 

 

Pourquoi nous allons nous faire vacciner ?

 

Voici dans son intégralité ce texte fédérateur et sans équivoque sur la nécessité de recevoir les deux doses de vaccin dans les prochains jours :

« Comme beaucoup de nos compatriotes, nous avons une certaine appréhension, voire disons le mot, une certaine réticence devant ce nouveau vaccin contre la COVID.

Toutefois, une réflexion rationnelle sur le retour d’expériences pratiquées depuis plusieurs semaines à l’étranger démontre qu’il est bien moins dangereux de se faire vacciner que de faire les quelques centaines de kilomètres que la plupart d’entre nous est amenée à effectuer chaque mois dans le cadre de leur activité professionnelle.

Aujourd’hui, nous ne pouvons laisser nos entreprises en grandes difficultés dans l’exécution de leurs tâches quotidiennes, voire pour certains d’entres elles contraintes de rester fermées et mourir à petit feu.

Aujourd’hui, nous ne pouvons laisser nos salariés dans la souffrance de l’absence du lien social qu’apporte normalement l’entreprise. Force est de constater que le télétravail généralisé, l’absence du pot d’entreprise ou la sortie au bistrot avec les collègues le vendredi soir engendre un mal-être social allant jusqu’à conduire certains à la dépression.

 

 

Aujourd’hui, nous ne pouvons laisser les étudiants dans le niveau de déshérence qu’impose le virus. La transmission du savoir doit forcément s’effectuer au moins pour partie en présentiel.

Nous prenons chaque jour du retard dans l’instruction de celles et ceux qui seront nos futures forces vives.

Aujourd’hui, nous ne pouvons laisser s’accroître la dette de la Nation qui, par effet de ciseaux, voit ses dépenses d’aides augmenter alors que ses recettes baissent. C’est un héritage toxique que nous sommes en train de laisser à nos futures générations.

Le seul moyen à ce jour, à notre sens, de nous sortir de cette situation est de rompre les chaines de contamination par la vaccination massive.

C’est pourquoi nous, dirigeantes et dirigeants d’entreprise, estimons qu’il est du devoir du plus grand nombre de citoyens, de recourir à cette vaccination, à l’instar de nous-même, et ce dès que possible… ».

Cet appel qui vient du cœur et de la raison sera-t-il entendu auprès des plus réfractaires de nos concitoyens qui rejettent l’idée de se faire vacciner afin de juguler la circulation du virus ?

C’est tout le bien que l’on peut souhaiter à cette initiative groupée, mobilisatrice de bon nombre de responsables d’organisations syndicales et professionnelles…Il ne faut pas oublier de sauver aussi les entreprises…

 

 

La liste des premiers signataires :

 

Didier MICHEL, président de la Fédération française du Bâtiment de l’Yonne,

Jean-Dominique DAGREGORIO, président de l’Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie de l’Yonne (UIMM),

Olivier TRICON, président de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises de l’Yonne (CPME),

Patrick TUPHE, président de PRISME EMPLOIS Bourgogne Franche-Comté,

Christophe DESMEDT, président de la Confédération nationale des métiers des services et de la fabrication de l’Yonne

David MARTIN, président de l’Union nationale des Entreprises de Proximité (U2P) de l’Yonne

Jean-Pierre RICHARD, président de la Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment de l’Yonne (CAPEB),

Jean-François LEMAITRE, président de la Confédération générale de l’Alimentation en détail de l’Yonne (CGAD) et président de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de l’Yonne.

Éric MOUTARD, président de l’Union des Métiers de l’Industrie Hôtelière de l’Yonne (UMIH),

Emmanuèle BONNEAU, présidente du Mouvement des Entreprises de France de l’Yonne (MEDEF).

 

Thierry BRET

 

 

 


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Un lauréat d’origine franco-colombienne résidant en Belgique après s’être immergé en Suisse, en Espagne et en Hongrie pour y faire des études européennes, qui travaille de surcroît pour le compte de l’Agence allemande de la coopération internationale : on ne pouvait rêver d’un meilleur profil pour décerner l’un des seize prix du Concours concocté par le Réseau international des Maisons des Francophonies, « Ma minute francophone » ! Brillant vainqueur, Chani DECROUX, auteur d’une œuvre filmée remarquable, a été plébiscité par l’antenne régionale de Bourgogne…

AUXERRE : Il y a une certaine de forme de musicalité qui résonne avec flamboyance dans le timbre de voix si expressif du jeune garçon.

Posée, réfléchie, la diction de Chani DECROUX retentit de manière presque suave et harmonieuse dans la pièce où se pressent avec grand intérêt le comité restreint de la Maison de la Francophonie en Bourgogne.

Par écran interposé (vive la magie de la visioconférence !), ces derniers peuvent faire connaissance et discuter à bâton rompu dans les conditions du direct avec l’un des seize lauréats de ce premier concours conçu par le Réseau international des Maisons des Francophonies (RIMF), récemment porté sur les fonts baptismaux.

Intitulée « Ma minute francophone », l’épreuve aura permis depuis le 15 septembre dernier de promouvoir une francophonie plurielle et inclusive ainsi que la valorisation de la langue française de par le monde.

Proposant un concours ludique s’adressant à tous les francophones et francophiles de tout âge, le RIMF exigeait de ses participants (ils furent plus de 217 provenant de 42 pays) qu’ils évoquent à l’aide d’un court-métrage d’à peine deux minutes leur amour inconditionnel de la francophonie et de ses valeurs. En saupoudrant le tout d’un zeste d’originalité, de prouesses artistiques et pourquoi pas, de poésie !

Et à ce jeu-là, incontestablement, l’œuvre enregistrée par le Bruxellois d’adoption Chani DECROUX a su faire mouche !

 

 

 

Un lauréat soutenu par une société auxerroise sponsor de cette première édition…

 

Onirique, mêlant tendresse et beauté, le travail de ce jeune prodige du multilinguisme a ravi ses premiers supporters dont le chef d’entreprise auxerrois Gaël ROCHON, partenaire local de la manifestation. Son protégé recevra de la part de sa société CORAIL Patrimoine une bourse d’encouragement de 500 euros.      

Quant à la vidéo, « Ma réalité francophone », elle se découvre sans modération sur la page Facebook de l’organisme régional présidé par Marité CATHERIN.

Universaliste dans l’âme, le jeune homme à la tête bien remplie envisage à l’avenir de développer des projets artistiques autour de la danse, de la poésie et des langues, ses violons d’Ingres. Sans omettre de poser son empreinte dans le milieu de la coopération.  

 

 

 

 

D’ailleurs, il manquait une de ses langues à son répertoire personnel, celle de Goethe : ce sera chose faite prochainement puisqu’il suit à l’heure actuelle des cours afin de mieux la maîtriser !

Satisfaite de cette première édition si prometteuse car suivie dans une quarantaine de pays où la langue française demeure toujours la reine, Marité CATHERIN, figure emblématique de la promotion de la francophonie à travers le monde, a par ailleurs annoncé la réalisation d’un concours francophone où l’économie et la déclinaison de ses projets seraient le fil d’Ariane. Un concept pouvant être porté en 2021.

Un autre pan de la francophonie qui ne se limite pas aux seuls échanges culturels, sportifs et éducatifs, il est vrai…

 

Thierry BRET

 


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Depuis les saturnales romaines, que certains comparent au Noël chrétien, on fait la fête pour entrer dans une nouvelle année. Quelle bonne année se souhaiter aujourd’hui ? Au-delà d’une bonne santé, devenue très aléatoire, la réussite professionnelle, compromise par la sempiternelle épée de Damoclès du chômage, et des finances généreuses à la hauteur de ses besoins en font rêver plus d’un. Utopie quand tu nous tiens !  

TRIBUNE : L’année qui s’amorce est remplie de promesses des spécialistes qui nous prédisent, sur le plan sanitaire, social et financier une période qualifiée d’« apocalypse now » !

Il existe ceux qui croient en Dieu pour entrevoir quelque espoir, mais il y a aussi les athées et les agnostiques ! Alors il nous reste à croire en l’homme et sa capacité à relever tous les défis de notre monde. Cet homme capable de toutes les adaptations depuis sa venue sur Terre, cet homme capable d’une indéfectible solidarité.

« Liberté, égalité, fraternité » : cela est gravé sur le marbre des édifices publics et dans le sang des hommes pour défendre ces valeurs ! 

Nous devons aller vers davantage de solidarité et de fraternité aujourd’hui et demain. Les crises sanitaires et économiques démontrent que les Français sont naturellement solidaires et fraternels !

Par exemple, lors du Téléthon nos concitoyens donnent bien plus, par habitant, que les Etats-Unis. Là où est née l’œuvre sociale. Téléthon a permis, en France, de réaliser la carte du génome humain. Cette « trouvaille », fut partagée gratuitement à tous les scientifiques de la planète !

Générosité toujours, souvenons-nous encore de l’hiver 54 et des dons offerts aux plus pauvres, des Restos du Cœur, des soupes populaires et de toutes les associations qui œuvrent aujourd’hui pour une fraternité active. Par essence, les religions doivent respecter le principe du partage, encore appelé solidarité, fraternité ou charité.

 

La charité et ses variantes sous le prisme des religions…

 

Le concept judaïque de « Tsedaka »  est un commandement donné par Dieu à tous les juifs, indépendamment de leur statut financier ou de leur désir de donner. Si en français on peut traduire « Tsedaka » par charité, la racine hébraïque donne le mot « justice ». Le Deutéronome et le Lévitique (livres de l’Ancien Testament ou de la Thora) donnent des indications précises sur le partage. Le Lévitique va plus loin encore.

Lors d’une année sabbatique, tous les prêts doivent être annulés et donc l’égalité sociale rétablie ! Si votre banquier est de religion juive, vous pouvez toujours lui demander l’annulation de vos crédits en cours… A mon avis, il répondra qu’il existe des exceptions à la non-application du texte sacré !

Chez les musulmans, « Sadaqa » ou « Zakat » se traduit par charité. Le sens donné est très large : don de soi envers l’autre, don d’argent, une aide physique, un dialogue avec un ami en détresse…

La charité constitue le troisième pilier de l’Islam. La « Zakat » devient donc une charité « obligatoire » pour tout musulman qui est financièrement stable. Dans l’esprit, la Zakat purifie le cœur de toute avarice. La Zakat est calculée selon la valeur des biens détenus par le donateur. Un pourcentage différent est calculé selon la nature dudit bien : or, argent, bétail, constructions, bourse,…

Toute richesse étant un cadeau de Dieu, une part est réservée par Dieu (le Coran) aux pauvres. Dans les pays où l’Islam est religion d’Etat, les banquiers appliquent le Coran à la lettre : la prise d’intérêts est interdite.

L’épargne n’est pas rémunérée et les crédits sont gratuits ! Afin de payer les frais de gestion des banques, il faut payer une redevance appelée aussi « Zakat » !

Cette aumône remise à la banque est calculée sur le même principe que précédemment (un pourcentage des biens possédés). Attention : si vous demandez à votre banquier musulman de vous accorder un prêt sans intérêts, il vous indiquera sûrement que dans votre cas c’est impossible ! Enfin, certainement…

Un musulman pratiquant interrogé sur le ramadan tient à rappeler que cette période est propice au partage de la nourriture avec les plus pauvres, quel que soit leur religion !

 

Le partage avec les plus pauvres suppose fraternité et solidarité toute l’année…

 

Notons que le principe du « ne prends pas d’intérêts à un frère » est commun aux trois religions monothéistes. Les chrétiens ont vite traduit par « donc à un non-frère musulman » on doit pouvoir et nos amis juifs par « donc à un goï (un non-juif ») on peut le faire ».

Les traductions et les détournements de sens sont pléthoriques. Chez les chrétiens, l’apôtre Paul déclare « entre l’espérance, la foi et la charité, la plus grande des trois vertus théologales, c’est la charité » !

Ici encore, au cours de l’histoire les chrétiens furent sélectifs, en matière de charité. Les Lombards accordent des prêts à 40 % et 70 % avec la complicité de Rome…

Aujourd’hui, en France, l’Eglise gère des dizaines de chapelles, d’églises, de monastères et autres prieurés, des presbytères  souvent vides… La majorité de ces bâtiments sont propriétés de l’Etat et cédé momentanément à l’Eglise de France, sous forme de bail emphytéotique (99 ans le plus souvent).

 

 

 

Avec le concours de l’Etat, tous ces bâtiments pourraient ou devraient au nom de la charité chrétienne accueillir des pauvres sans toit ! Hébergement et nourriture : c’est la vocation première des congrégations ! Que nos prêtres et religieux s’intéressent de manière croissante aux plus démunis. Si on compte un pauvre pour un religieux catholique, cela donne 42 000 pauvres accueillis (6 000 prêtres à l’heure actuelle en France) !

La trêve des confiseurs est propice au partage avec les plus pauvres. Cela ne suffit plus : c’est toute l’année qu’il faut être solidaire et fraternel.

Lors d’un repas de fin de stage, le groupe autour de l’animateur organise une fondue chinoise. Le « prof » se penche vers son voisin, de confession juive et lui dit en aparté : « c’est comme chez les chrétiens, je vois qu’il y a des jours de relâche ! ». Il venait de s’apercevoir que le stagiaire faisait frire un morceau de porc ! Le « pris en faute » déclara : « absolument pas, il existe dans la Thora un article qui précise que « si tu es à table avec un roi, mange ce qu’il mange et ne te fait pas remarquer », vous êtes le roi de la soirée… ».

 

Croire en l’homme pour affronter la prochaine crise économique…

 

Oui, nous avons encore la possibilité de croire en l’homme ! Il existe dans chaque religion ces « articles » qui permettent de préserver la charité pour les plus miséreux de nos sociétés.

La pauvreté va encore progresser cette année. Les perspectives du redressement économiques s’échelonnent, selon les secteurs, de 2022 à 2030 ! Les faillites d’entreprises, évitées artificiellement pour l’instant, vont faire florès dès le premier trimestre. Les conséquences sont claires : chômage, précarité, trottoir et soupe populaire…

Nous devons nous préparer à affronter ces crises afin de les dépasser et de permettre à tous de relever la tête.

Nous pouvons croire en l’homme : il existe dans chaque être un principe universel, la capacité du cœur à fraterniser avec son prochain, la possibilité d’être fraternel avec chacun, sans s’arrêter à la couleur de sa peau, sa religion, son genre ou ses convictions politiques !

« Une démocratie doit être une fraternité, si non, c’est une imposture » écrivait Antoine de Saint-Exupéry. Méditons ces propos en se souhaitant une bonne année 2021…

 

Jean-Paul ALLOU

 


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Le préfet de l’Yonne Henri PREVOST a décidé de ne pas abaisser l’horaire du couvre-feu de 20 heures à 18 heures. L’annonce a été faite lors d’une conférence de presse tenue ce samedi après-midi. La mesure aurait dû être applicable dès ce dimanche 10 janvier. L’Yonne devient l’unique département de Bourgogne Franche-Comté à ne pas subir ces contraintes supplémentaires...

AUXERRE: Communiquée aux alentours de 15h30 ce samedi, la décision du représentant de l’Etat de ne pas modifier l’horaire du couvre-feu en le ramenant à 18 heures plutôt qu’à 20 heures peut être vécu comme un « ouf » de soulagement pour celles et ceux de nos concitoyens qui ont à souffrir d’ordinaire de ces restrictions limitant leurs libertés.

Henri PREVOST n’a donc pas voulu pratiquer de surenchère en modifiant les règles de cette mesure, déjà très limitative dans nos déplacements. Son choix de maintenir le couvre-feu à 20 heures repose sur la connaissance des ultimes indicateurs fournis par l’Agence Régionale de Santé (ARS) et de ses appréciations.

Ainsi, le taux d’incidence global de référence s’établit à 195 cas pour cent mille habitants sur le territoire septentrional de la région ; a contrario celui de la Bourgogne Franche-Comté s’élève à 245 cas pour cent mille habitants.

Une donnée chiffrée légèrement en deçà du seuil fatidique de 200 qui, en cas de dépassement, aurait déclenché la mise en exergue quasi immédiate de ce changement d’horaire inhérent au nouveau couvre-feu.

Toutefois, force est de constater que l’indice se rapportant aux personnes âgées de plus de 65 ans se situe plutôt au-dessus de cette barre référentielle.

 

Un virus toujours très actif dans sa circulation…

  

Moyennant quoi, le représentant de l’Etat avait pris soin de consulter l’avis de plusieurs élus locaux avant de faire connaître sa décision. Globalement, une majorité d’entre eux n’était guère favorable à cette réduction d’horaire au nom de l’intérêt économique et général.

Après avoir tutoyé les sommets au niveau du nombre de contaminations il y a encore quelques semaines, l’Yonne est désormais le seul département de la région à adopter un profil plutôt favorable. Et ce, depuis bientôt huit jours.

Pour autant, la vigilance reste de mise. La situation peut en effet évoluer à tout moment selon le représentant des pouvoirs publics.

 

 

 

 

Un nouveau point d’étape sera d’ailleurs effectué au cours de la semaine prochaine pour analyser la pertinence évolutive de ces chiffres. Une chose est sûre : la circulation du coronavirus reste très active.

Quant à la stabilité constatée depuis le début de janvier, elle est observée, certes, mais à un niveau élevé. Les statistiques se rapportant aux patients victimes de la pathologie ne sont pas flamboyantes. Deux cent-six personnes fréquentent toujours les  hôpitaux du département. Une vingtaine d’entre elles occupe les lits des services de réanimation. Quant aux décès, ils s’élèvent à 288 depuis la recrudescence de la seconde vague.

 

 

 

La situation évoluerait dans le mauvais sens en cas d’indicateurs en hausse…

 

Quant aux effets préventifs d’entre les fêtes, ils ne seront réellement connus et appréciés qu’aux alentours de la mi-janvier. D’ici là, le préfet demande à la population de ne pas baisser le degré de vigilance. Rappelant au passage que les cercles familiaux et amicaux favorisent la prolifération du virus de manière la plus exacerbée.

« Il est nécessaire de limiter toutes les occasions de se regrouper, devait-il ajouter, c’est le meilleur moyen de juguler les effets dévastateurs de cette pandémie... ».

Hypothèse où au beau milieu de la semaine prochaine les indicateurs vireraient au rouge, le préfet de l’Yonne ne tarderait pas alors à réagir en avançant l’horaire du couvre-feu.

Dernier point : le haut-fonctionnaire n’a pas eu vent de la présence de la contagieuse variante britannique de la COVID ni dans l’Yonne, ni en Bourgogne Franche-Comté.

Lors de son intervention audiovisuelle de jeudi, Jean CASTEX avait annoncé la présence d’une vingtaine de cas dans l’Hexagone.

La Bretagne, l’Ile-de-France ainsi que les Hauts-de-France ont été signalés comme secteurs à risque. Maigre consolation pour la Bourgogne Franche-Comté, d’autres territoires sont encore plus mal lotis que nous !

 

Thierry BRET

 


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A eux deux, ils affichent 160 années d’existence. L’Office public de l’habitat du département de l’Yonne (DOMANYS) a soufflé l’année dernière ses soixante-dix bougies ce qui ne l’a pas empêché de rejoindre IDELIANS, une société de coordination régionale. L’Office Auxerrois de l’Habitat (OAH) reste, lui, un fringuant acteur du logement social sur la place malgré ses quatre-vingt-dix ans ! Il était grand temps que les deux bailleurs se rapprochent enfin pour renforcer leur coopération !

AUXERRE : Si d’évidence, de bonnes relations existaient jusque-là entre ces deux acteurs du logement social dans l’Yonne, rien n’avait été encore entériné de manière officielle pour en favoriser leur application optimale. C’est désormais chose faite après la signature d’une convention de partenariat, porteuse de partage des compétences et de meilleure coordination.

Devant un parterre de personnalités réduit à la portion congrue du fait des mesures sanitaires en vigueur, l’acte de naissance de ces relations novatrices a donc été paraphé à plusieurs mains ce vendredi 08 janvier.

Celles des présidents des deux organismes : Patrick GENDRAUD pour le compte de DOMANYS et de Vincent VALLE, le nouveau responsable de l’Office public de l’habitat de la Communauté de l’Auxerrois qui a succédé le 10 septembre dernier à Jacques HOJLO. Des signatures supplémentaires sont venues s’ajouter au bas du document : celles de Karine LASCOLS, directrice de DOMANYS, et celle de son homologue de l’OAH, Eric CAMPOY.

C’est la contrainte économique inhérente à la loi ELAN qui a su créer cette heureuse opportunité souhaitable par les deux parties. Certes, il n’est nullement question d’altérer l’indépendance de chaque organisme. Chacun intervenant dans un cadre bien particulier.

Toutefois, ce partenariat permettra de répondre de manière optimale aux besoins des habitants et des territoires. Sachant que DOMANYS gère à l’heure actuelle 8 880 logements répartis sur 190 communes et que l’Office Auxerrois de l’Habitat loge près d’un tiers de la population de la capitale de l’Yonne dans l’un des 6 200 logements répertoriés dans son portefeuille.

 

 

 

 

Mener des projets en commun au service des habitants…

 

Si chacun des signataires s’est dit satisfait de la concrétisation de cet acte, en revanche, comme devait le confirmer Vincent VALLE, tout est à construire en matière de contenu. Ce que le président de l’OAH qualifie de « texte de fraternité » suppose à court terme un partage de compétences, de coordination et de partenariat d’innovation.

La première étape passe donc par la concertation. Un comité de pilotage sera chargé d’harmoniser les actions, la définition et l’adaptation des moyens.

« Nous allons renforcer nos forces en nous parlant avec régularité, explique le successeur de Jacques HOJLO, nous serons unis tout en conservant nos identités propres… ».

Un souhait corroboré à son tour par Patrick GENDRAUD. « Notre autonomie et notre indépendance seront préservés, explique-t-il, mais nous allons construire notre avenir ensemble selon l’adage habituel que l’union fait la force… ».

 

 

 

Parmi les sujets de convergence,  citons la transition énergétique, l’innovation, les questions sociales et environnementales. Mais aussi, le patrimoine et son entretien.

La mutualisation de certains services s’inscrit de facto dans cette nouvelle ligne stratégique pour un souci d’efficience et d’économie. On peut décemment penser à la maîtrise d’ouvrage ou à la régie des travaux…

D’autre part, s’accorder sur les investissements, en termes de création et de réhabilitation, intègre les priorités de cet accord. Comme devaient le souligner en chœur Karine LASCOLS et Eric CAMPOY.

« DOMANYS et l’OAH s’engagent à harmoniser leurs actions en faveur des familles dans la mesure où celles-ci sont déjà locataires dans le parc de l’un d’eux vers un objectif de priorisation et d’efficacité dans le traitement des demandeurs figurant dans le fichier partagé national… ».

Bref, même si le concept démarre à partir d’une feuille encore vierge, celle-ci devrait très vite se noircir de propositions profitables aux deux partenaires. Et à leurs locataires.

 

Thierry BRET

 

 


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