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Investie par le préfet de l’Yonne, la sous-préfète de l’Avallonnais et du Tonnerrois Cécile RACKETTE a présidé vendredi dernier la première séance de travail du Comité de relance du tourisme et de la culture dans l’Yonne. Une réunion qui avait le particularisme d’accueillir en présentiel et par les moyens audiovisuels adéquats tous les acteurs clés de notre département. Autour d’une méthodologie axée sur la mobilisation, l’accompagnement et la mutualisation, les conditions pour une reprise de l’activité ont été examinées avec beaucoup de discernement en étudiant les obstacles rencontrés afin de mieux les contourner…

AVALLON : Le retour au premier plan des activités touristiques et culturelles sur notre territoire est essentiel. Plus qu’un vœu pieu, c’est une nécessité vitale absolue pour les acteurs professionnels et institutionnels de ces filières mises à mal depuis plus de deux mois par le confinement imputable au coronavirus.

Le sauvetage de ce double secteur est devenu une priorité nationale pour le gouvernement. Mais, cette amorce progressive vers la normalisation ne doit souffrir d’aucune contradiction : elle devra s’exécuter dans le cadre du respect optimal des conditions sanitaires requises afin d’éviter le rebond de l’épidémie. Ce que craignent déjà beaucoup de scientifiques avec ce qu’ils nomment la « deuxième vague ».

Réunis à la fois en présentiel et par le biais des supports techniques de l’audiovisuel, une quinzaine de spécialistes de la sphère institutionnelle et économique de l’Yonne ont pu disserter longuement à l’invitation de Cécile RACKETTE, la représentante de l’Etat qui gère la présidence de ce comité, sur les préoccupations de l’instant.

Premier constat, il apparaît légitime de relancer au plus vite les activités de ces deux secteurs qui ont été profondément impactés par les conséquences de la crise. Un intérêt à cette reprise qui doit rappeler que derrière les images touristiques positives habituelles s’articulent un certain nombre de choses relatives au développement des résidences secondaires, à l’installation de retraités, à l’arrivée d’internes en médecine, au développement de la vie économique y compris par le prisme du télétravail…

Bref : autant d’éléments factuels qui permettent le développement du territoire et la pérennité des services publics. D’où l’idée sous-jacente qui se dégage de ces échanges de travailler à une offre culturelle et touristique sûre et labellisée à l’avenir. Une opportunité à laquelle les différents acteurs de ce rendez-vous se sont ralliés unanimes.  

 

Libre concertation et retour à la notion de confiance…

 

Mais, au-delà de l’attractivité du territoire qui doit s’affirmer coûte que coûte, la priorité de l’instant est de rétablir très vite la notion de confiance auprès des consommateurs mais aussi des professionnels de ces filières.

Un facteur déterminant pour réenclencher la pompe de la fréquentation. Mais qui aura d’ores et déjà des répercussions évidentes sur la rentabilité économique des structures d’accueil. Celles-ci devant vraisemblablement fonctionner dans des conditions différentes désormais.

Cette prise de contact qui aura eu le mérite de poser les jalons initiaux de la réflexion ne nécessite pas d’élargissement du groupe de travail dans l’immédiat. Evidemment, les choses ne sont pas figées.

D’autant que des instructions générales émanant de la gouvernance sont attendues aux alentours du 25 mai.

 

 

 

 

Dès à présent, le Comité de relance a choisi d’abattre la carte de la libre concertation entre ses composantes (CCI, UMIH, Yonne Tourisme, Région,…) par l’intermédiaire de la sous-préfète qui fera office d’ambassadrice du tourisme et de la culture pour tout le département.

Quant aux difficultés, elles occupent avec insistance les esprits des professionnels. Par exemple : comment pourront-ils appliquer les mesures sanitaires requises au vu des coûts supplémentaires engendrés (fréquence en hausse pour le ménage, mise en place de divers équipements de protection…) ?

Autre interrogation qui est revenue dans le vif des débats : est-ce que le modèle économique actuel va permettre d’ouvrir, voire de survivre ?

Certains entrepreneurs ont déjà fait savoir qu’ils ne rouvriront pas leurs établissements à l’heure actuelle car ils ne pourraient assurer l’équilibre de leurs comptes…

 

Des incertitudes persistantes…

 

Mais, d’autres incertitudes plus globales persistent. Nul ne pouvant y répondre avec exactitude. Quid de la baisse du pouvoir d’achat consacré au budget des vacances cette année par les Français ? En ricochet, la présence de la clientèle international est-elle envisageable cette saison ?

Si la levée de ces doutes apparaît d’ores et déjà comme un prérequis obligatoire au lancement de toute stratégie de communication efficiente pour optimiser les atouts de notre territoire, il est clair que le moindre retard pris à l’allumage serait fatal vis-à-vis d’autres départements plus affûtés à la réactivité.

En ce sens, le rôle du Comité devient un atout pour ne pas perdre de vue les réels enjeux de demain.


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Après deux mois de fermeture, les dix-sept artistes aux styles si éclectiques (céramiste, peinture, photographie, stylisme, création de bijoux, sculpture sur bois…) reprennent du service : ils prolongeront leur exposition jusqu’à mi-juin. Suivra cet été, une présentation sur le thème animalier, mêlant sculpture et peinture. Le confinement deviendra le thème opportun et fédérateur de l’animation de fin d’année prévue en novembre…

SAINT-SAUVEUR-EN-PUISAYE : Fermée au lendemain du vernissage de la nouvelle exposition le 14 mars, la galerie d’art de la localité de Puisaye est opérationnelle depuis le 13 mai.

En y recevant les dix-sept artistes, membres de l’association présidée par Xavier LAUPRETRE, « Les Créacteurs de Puisaye », qui n’avaient pu profiter durablement des lieux pour assurer leur promotion artistique, confinement oblige.

Apparue à la suite d’une exposition de douze artistes de Puisaye à Paris en 2006, cette structure s’est fait connaître par l’organisation du festival « Art dans les cours et jardins » dès l’année suivante. En 2010, les artistes intègrent une ancienne épicerie qui se transformera quelques mois plus tard en galerie d’art.

Intégralement rénové par la commune, le nouveau site culturel de Saint-Sauveur-en-Puisaye a été inauguré l’année dernière.

Outre le rafraîchissement des lieux, un appartement situé à l’étage peut accueillir quatre internes en médecine. Il existe également sur le côté un logement destiné à la réception d’une personne à mobilité réduite.

Aujourd’hui, le site propose sept expositions par an. Six d’entre elles sont réalisées sous la forme de duo. Une exposition collective clôt la saison en novembre autour d’une thématique spécifique.

 

 

Une palette de talents à découvrir…

 

Les visiteurs découvriront parmi l’ensemble des œuvres dévoilées, les pièces de la plasticienne Pascale GARCIN. L’artiste présente une série de toiles qui couvre plusieurs périodes autour de l’humain dans sa forme figurative, voire narrative. Sa source d’inspiration : ses amis et relations !

Installée depuis 2019 à la Poéterie de Saint-Sauveur, l’artiste polyvalente pratique la photographie, la vidéo ou la peinture  avec éclat. Elle a fait ses gammes avec Philippe LEJEUNE dans une approche plutôt classique et académique avant de s’initier aux facettes techniques enseignées par l’école des Beaux-Arts de Versailles.

Après l’exposition, Pascale GARCIN souhaite se faire connaître dans la région en réalisant un projet dont le thème sera Colette.

Sur les cubes, on découvrira aussi les sculptures de Fréderic BULLY, autodidacte en peinture et céramique. L’artiste s’est d’abord adonné à l’illustration de journaux locaux. Avant son retour en Puisaye à Saint-Fargeau  où il s’est installé après un passage à Lyon. Il devrait exposer à La Charité-sur-Loire lors des Journées européennes des Métiers d'art en avril 2021…

 

 

En savoir plus :

La galerie d’art est ouverte les mercredis et dimanche matin (10h-12h30) et les vendredis et samedis (10h-12h30 et 15h00-18h30).

Suivre l’actualité des Créacteurs : https://www.facebook.com/Creacteurs/ ou http://creacteurs.com/Bienvenue.html

Maryline GANDON

 


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D’une durée de trois ans, ce partenariat entre l’établissement financier régional de Bourgogne Franche-Comté et des Pays de l’Ain et la structure associative qui accompagne la levée de fonds des porteurs de projets ne répond qu’à un seul et unique objectif : développer l’activité économique de notre territoire…

AUXERRE: C’est à distance et par le biais d’un jeu d’écritures électroniques que les deux signataires ont reconduit cette convention de partenariat il y a quelques jours dans l’Yonne.

L’expérience entamée en 2017 entre l’organisme financier dont 80 % de l’activité repose sur l’accompagnement et le suivi d’activité des projets entrepreneuriaux, et l’association INITIACTIVE 89 a été jugée comme très satisfaisante par les deux parties. Puisque le renouvellement dudit contrat a été prorogé sans l’ombre d’une difficulté en milieu de semaine dernière.

En seront les bénéficiaires les porteurs de projets, c’est-à-dire les futurs créateurs et repreneurs d’entreprise suivis au quotidien par les conseillers de la structure icaunaise qui aide à l’obtention de prêts d’honneur.   

Mais aussi, la clientèle professionnelle de la banque mutualiste qui éprouverait des difficultés au niveau de leur trésorerie. Au vu du contexte actuel, y répondre grâce à cette convention est approprié.

Le paraphe de cette convention nouvelle mouture (elle a subi une légère retouche de son contenu) a été déposé par la présidente de l’association, Malikha OUNES (elle siège également au Conseil départemental de l’Yonne) et sa directrice, Angélique COEURDOUX.

C’est le directeur régional pour l’Yonne Yann NUNES qui aura validé le renouvellement de ladite convention pour le compte de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté et des Pays de l’Ain.

 

 


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La réouverture des quatre agences que compte la société de l’Yonne est effective depuis ce lundi 11 mai. Si la clientèle peut y découvrir plus de deux cents biens mis en vente ainsi que des offres locatives, elle sera sans doute surprise de voir un nouveau caducée à l’effigie d’une déesse de la Rome antique, Vesta, accroché à la devanture de ces vitrines commerciales adhérentes de la FNAIM…

AUXERRE: Après une longue période d’atermoiements imputable à la suspension de l’accueil de sa clientèle, c’est la réouverture au sein du groupe 123 Immobilier. Les quatre agences commerciales (Appoigny, Auxerre Rue de Paris, Auxerre Gambetta et Migennes) ont en effet procédé au lever de rideau ce lundi matin. Permettant ainsi d’assurer sa palette de services habituels : mandats de vente, avenants, offres d’achat, baux, état des lieux et compromis de vente.  

Pourtant, quelque chose diffère dans ces points de vente. La présence inédite d’un caducée, placé sur la devanture de ces agences, en témoigne.

A l’effigie de la déesse de la Rome antique Vesta, l’objet symbolise le professionnalisme et le savoir-faire de la société. La différenciant des mandataires. On peut y lire une brève locution latine : « lucere defendere ». Une devise qui résonne à l’esprit des membres de la FNAIM (Fédération nationale de l’immobilier) : éclairer et défendre. En filigrane, il faut comprendre l’intérêt de la clientèle. Mais aussi celui des adhérents de la puissante fédération nationale…

 

 

L’identité de la profession immobilière pour la FNAIM…

 

Une fois obtenue la reconnaissance nationale du titre d’agent immobilier pour ses adhérents (la loi ELAN du 23 novembre 2018), la filière souhaitait disposer d’une distinction officielle lui permettant de se distinguer au nom de l’appartenance et du professionnalisme auprès du public à l’instar des notaires, des huissiers, des médecins ou des pharmaciens.

Qui d’autre que la déesse romaine Vesta qui représente la protection du foyer, de la maison et de la famille pouvait incarner ce symbole ?    

Arborant une lance dans une main et une torche dans l’autre, le personnage de la mythologie romaine inspire chaleur, réconfort, protection.

L’ensemble des titulaires de la carte professionnelle d’agent immobilier, d’administrateur de biens ou de syndics de copropriété pouvait se reconnaître en leur nouvelle protectrice.

La FNAIM voulait également adresser un message fort aux agents commerciaux qui exercent dans un réseau de mandataires et qui ne doivent plus se revendiquer en qualité d’agents immobiliers. Ces derniers doivent dorénavant se présenter sous l’étiquette d’agent commercial immobilier, négociateur, conseiller ou consultant.

La plus importante des fédérations professionnelles de France pour la caste immobilière attendait donc avec impatience que tombe un décret permettant d’officialiser le nouveau symbole. Celui qui clarifie les aptitudes des différents acteurs de l’immobilier et protège au mieux les intérêts des consommateurs.

En début d’année, la chose fut enfin obtenue puisque le ministre du Logement Julien DENORMANDIE approuva la création de ce caducée à la représentation divine si particulière. Un caducée qui trône désormais en bonne place sur les façades des agences du groupe 123 Immobilier !

 

 


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L’exercice de la représentativité étatique dans un territoire peut se révéler parfois fort complexe. Tant la physionomie de la situation actuelle se veut inédite dans ses conséquences sur le bon fonctionnement d’une société quasi à l’arrêt depuis bientôt près de deux mois. Le représentant de l’Etat doit faire front et tenir fermement la barre afin de trouver les solutions adéquates. Face à la moindre remontée informative sanitaire, alarmiste ou pas, en provenance du terrain. Face à la moindre doléance qui émane d’une filière professionnelle engluée dans de réelles problématiques de trésorerie. Et lui, Henri PREVOST, comment anticipe-t-il tout cela ?   

INTERVIEW : La date butoir du 11 mai est un synonyme de retour progressif vers une normalisation de l’existence. Comment voyez-vous dans les faits sa mise en pratique dans le département de l’Yonne ?

L’étape de cette sortie progressive du confinement est délicate. Nous passons d’un état de fait où la plupart des structures entrepreneuriales et institutionnelles sont fermées, à la reprise de l’existence.

C’est très compliqué d’assurer la mise en route des activités pour les professionnels et les particuliers d’autant que quelques-unes d’entre elles demeurent restreintes.

En outre, il nous faudra apprendre à cohabiter aux côtés de ce coronavirus et trouver les moyens de vivre avec ce fléau. Du moins pour quelques temps encore. La vigilance reste de règle même si la vie professionnelle doit reprendre dans l’intérêt de tous…

Quels enseignements tirez-vous de ces huit semaines de confinement selon votre analyse des faits ?

Dans sa grande majorité, la population de l’Yonne a géré cette crise sanitaire avec prudence en étant très impliquée. Même si quelques réfractaires ont pu prendre des risques pour eux-mêmes et pour les autres, mais cela reste marginal.

Il est vrai que limiter les contacts et les relations humaines ne sont pas si faciles. Je mesure l’importance de ces efforts et je tiens à remercier nos concitoyens pour leur engagement à les avoir respectés.

 

 

 

Pourquoi notre département n’a pas basculé dans le vert au soir du 07 mai alors que nous avons recensé moins de cas qu’ailleurs dans l’Est de la France ?

Cela est lié à une circulation encore bien présente de l’infection dans notre département. Et puis, il y a ces données ayant trait aux capacités de réanimation toujours tendue dans l’Yonne. La saturation de nos capacités à tester représente un autre facteur. L’ARS pense que nous devrions changer de coloris (le vert) d’ici quelques jours si les gestes barrières et les mesures de protection sont bien respectées…

Le manque de moyens sanitaires avérés (nombre de places en réanimation dans les centres hospitaliers) explique en effet cet état de fait. Faudra-t-il revoir cela une fois la crise derrière nous ?

Il est beaucoup trop tôt pour tirer les enseignements de cette crise sans précédent. Une chose est sûre : la mobilisation des soignants a été très importante sur notre territoire et on ne peut que les féliciter pour leur travail. La solidarité a été remarquable avec les autres partenaires de la région Bourgogne Franche-Comté. Nous avons disposé de plus de trente lits d’accueil pour la réanimation dans les hôpitaux, ce qui est une très forte mobilisation…

Dans les EHPAD, la situation s’est nettement améliorée avec la présence des tests pour les soignants et les résidents. L’épidémie a été enrayée dans ces structures d’accueil des personnes âgées. Beaucoup de nos seniors ont été guéris, on oublie parfois de le mentionner…

On le constate à la lecture des sondages journaliers, beaucoup de parents (une large majorité d’entre eux) ne souhaitent pas le retour de leurs enfants dans les établissements scolaires. Que répondez-vous à cela ?

Ils sont soucieux de l’état de santé de leurs enfants et ce n’est pas critiquable. Je constate cependant que de nombreuses écoles vont rouvrir leurs portes de manière progressive et ce dès le 14 mai. Les élèves doivent retourner dans les salles de classe pour y suivre l’enseignement. C’est aussi utile pour les parents qui doivent retrouver leur travail.

Ce retour à la scolarité se gère aussi en bonne intelligence avec les maires et l’Education nationale.

Quant aux transports collectifs encadrés par la Région, ils vont faciliter cette reprise de l’école. Même si peu d’enfants vont fréquenter les bus dans un premier temps…

 

 

Le risque d’une seconde vague est-il l’une de vos principales craintes à l’heure actuelle ?

C’est envisageable en effet. Surtout si l’on ne respecte pas les gestes barrières et les mesures de protection sanitaires. Mais, tout est fait pour que cette deuxième vague ne vienne pas altérer notre retour à une vie plus en phase avec la normalité…

Il faut avoir confiance dans nos capacités à gérer cette crise. Des signes positifs nous proviennent de l’international. Prenons l’exemple de la Scandinavie où il n’y a pas pour l’heure d’explosion de nouveaux cas parce que les habitants de ces contrées sont très respectueux des mesures barrières…

Les forces de l’ordre (gendarmerie, police nationale, police municipale) ont travaillé en étroite complémentarité. Par contre, de nombreux témoins affirment n’avoir jamais été contrôlés. C’est paradoxal ?

L’objectif principal n’est pas de verbaliser mais de faire respecter les fameuses mesures de protection. La présence des forces de l’ordre était importante : je peux vous le garantir durant ces semaines de confinement. Partout, à la campagne comme en zones urbaines ; de jour comme de nuit ; sur les axes autoroutiers comme sur les départementales.

Ces forces resteront mobilisées avec le même degré d’implication après le 11 mai. Les contrôles de dépassement du rayon de cent kilomètres autour de son lieu d’habitation seront accentués. De même, il est interdit de se rassembler à plus de dix personnes.

La crise sanitaire aura eu néanmoins deux effets positifs sur notre quotidien : la baisse de la délinquance et les aspects bénéfiques sur l’environnement et la pollution. Votre avis sur ces sujets ?

C’est vrai que la délinquance a subi une nette décrue depuis plusieurs semaines. Les forces de l’ordre ont même pu procéder à quelques arrestations d’individus qui étaient sous contrôle.

Pour l’environnement, nous avons observé le retour de présences animalières inhabituelles dans certains secteurs, preuve que la nature sait aussi reprendre ses droits. Quant à changer nos comportements consuméristes pour éradiquer la pollution et les risques inhérents au changement climatique, il est encore trop tôt pour en tirer de véritables conclusions. Mais une chose est sûre : le confinement n’est pas une solution durable pour résoudre cela..

En revanche, les violences conjugales ont fait un boom incroyable dans les statistiques : veillez-vous avec attention à cette situation complexe pour certaines cellules familiales ?

C’est vrai que le nombre de cas de violences conjugales a progressé de manière exponentielle durant cette période difficile à vivre chez certaines familles du fait de la promiscuité.

Outre la prévention, nous avons opéré à un certain nombre de gardes à vue dans certains cas. Je tenais à saluer le travail de l’ADAVIRS, une structure associative qui est intervenue à maintes reprises.

Ainsi que la prise d’initiatives de plusieurs enseignes de la grande distribution comme LECLERC et le groupe SCHIEVER qui ont mis en place des outils de soutien pour aider ces personnes en proie à de réelles difficultés.

Je n’oublierai pas non plus le travail des officines de pharmacie qui ont collaboré à ce projet de détection de ces violences…

 

 

Un mot sur l’économie, autre point noir de cette actualité en berne : le tourisme, les métiers de la culture mais aussi les commerces, les artisans et les filières de services vivent des moments difficiles. Plusieurs cellules de crise ont été montées à votre initiative. Pour quelles missions précises ?

Il était nécessaire de réunir toutes les parties prenantes. Et surtout de trouver des solutions concrètes pour faire face aux difficultés. En faisant connaître, notamment, l’ensemble du dispositif d’aides définies par l’Etat.

Le comité du BTP a œuvré à la reprise des chantiers interrompus par l’émergence du COVID 19 sur notre territoire. Un comité spécifique sur la filière du tourisme sera opérationnel d’ici peu avec les différents acteurs de la corporation.

Certes, il est encore trop tôt pour savoir ce qui va se passer réellement dans les semaines à venir mais le gouvernement a pris ses dispositions pour mettre en œuvre des aides spécifiques afin d’accompagner les entreprises qui en ont le plus besoin…

Vos déplacements sur des sites de production de masques protecteurs est un signe fort de votre encouragement aux chefs d’entreprise ?

C’est une manière appropriée de saluer ces bonnes initiatives. Ces structures n’ont pas hésité à orienter leurs activités vers l’intérêt général en produisant des équipements de protection. C’est le cas de GEOCHANVRE, de JPJ MOUSSE, de la Compagnie DUMAS.

Mais, il y en a d’autres sur le département. Je vais continuer à leur rendre visite au cours de ces prochaines semaines. Quand on parle de réindustrialiser le pays, on observe qu’il existe des établissements et des salariés qui sont suffisamment motivés pour pouvoir le faire en agissant de la sorte. C’est se mettre en ordre de bataille pour gagner ce combat contre le virus…

Question récurrente dans l’esprit des Icaunais : trouverons-nous des masques partout et suffisamment après le 11 mai ?

Des millions de masques issus de l’importation mais aussi de la fabrication dans l’Hexagone circulent désormais dans le pays. Les circuits de distribution se sont organisés pour en fournir suffisamment auprès des entreprises et des particuliers. Des communes vont en distribuer gracieusement à leurs administrés. Je pense que la population de l’Yonne est bien équipée en la matière. Même s’il y a encore quelques réglages à faire cette semaine.

Une seule vigilance s’impose : il ne faudrait pas que certaines personnes se constituent des stocks qui dépasseraient les besoins ordinaires.

A ce titre, comment vont reprendre les activités de la préfecture ?

Le télétravail est maintenu jusqu’à nouvel ordre. Notamment pour les personnes fragiles ou pouvant présenter des risques face à la pathologie. Le nombre de visite en préfecture et sous-préfecture se fera uniquement sur rendez-vous. Quant aux audioconférences et visioconférences, même si certaines choses sont à améliorer au plan technique, elles ont encore de beaux lendemains devant elles…

Rester en zone rouge ne permettra pas de se rendre dans les jardins et les espaces extérieurs publics. Mais, les facteurs de risque ne sont-ils pas plus élevés si on déambule dans les rues d’une ville ?

Le but de l’opération en prenant ces arrêtés était de limiter le risque d’une trop grande affluence dans ces espaces publics. Surtout par temps d’ensoleillement. J’ai pleinement conscience que ces mesures ont pu être incompréhensibles, voire difficiles pour certaines personnes. Mais, les appliquer aura permis d’être davantage concentré sur l’objet premier de ce dispositif : la vigilance et rien que la vigilance…

D’autres dossiers, d’avant crise, étaient en examen sur votre bureau : qu’en est-il de leur gestion immédiate ?

Certains de ces dossiers ont pu progresser naturellement. D’autres, en revanche, ont été reportés du fait du contexte si particulier. Les agents en charge de ces mêmes dossiers étant absents, il était impossible de les poursuivre. Mais, je suis très attaché à une reprise rapide de ces dossiers en cours.

C’est votre premier poste dans le corps préfectoral. Comme entrée en matière, il y a mieux, convenons-en ! Sur un plan personnel, comment vivez-vous cette période de remise en cause de nos principes les plus chers : ceux de la liberté et de l’initiative…

J’ai eu la chance d’avoir effectué deux mois de vie normale dans l’Yonne et d’avoir pu rencontrer la plupart des acteurs décisionnaires entre janvier et février. Cela m’a énormément aidé par la suite dans la gestion de cette crise exceptionnelle.

Mais, il est vrai que la situation est très difficile. Personne ne l’a jamais vécue auparavant. Il a fallu trouver un temps d’adaptation. L’Yonne dispose aussi d’un tissu d’élus, d’institutionnels et de décideurs économiques très engagés dans la vie quotidienne : l’Etat a pu conforter son rôle et ses services en s’appuyant fortement sur ce tissu de compétences et d’expertises locales.

En guise de conclusion, quels messages forts adresseriez-vous à vos concitoyens de l’Yonne ?

Qu’ils reprennent confiance en retournant sur leur lieu de travail en se préservant des risques grâce aux gestes barrières et aux mesures de distanciation physique. C’est de cette manière que nous retrouverons la vie normale qui nous fait tant défaut à l’heure actuelle…  

 

Propos recueillis par Thierry BRET

 

 


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