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Le serpent de mer n’est plus. Disparu dans la mer des Sargasses des turpitudes et de l’oubli. Exit cette arlésienne qui aura occupé tant d’esprits chafouins et désolés de ne voir aboutir un jour ce projet imaginé il y a près de trois décennies. Un sujet mêlant période de doutes et d’espérance quant à sa réalisation finale. Juste avant Noël – un cadeau adressé du ciel par l’aura d’une Marie-Louise FORT bienveillante de là-haut qui y croyait dur comme fer -, ces sept kilomètres de bitume, inaugurés ce 14 décembre, vont transformer radicalement l’existence des Sénonais qui n’en pouvaient plus de subir le trafic incessant des poids lourds dans leur périphérie ouest…Le terme d’un projet ayant coûté 30 millions d’euros, synonyme de fierté pour ses auteurs.

 

COLLEMIERS : Priorité à la qualité de la vie. A l’amélioration des transports et à la circulation des automobilistes, aussi, en substance afin de rendre plus fluides et sécurisés les déplacements. Voilà un chantier à la limite des travaux d’Hercule, au vu de leur importance – ce qui n’est pas si commun sur notre territoire puisqu’il se sera échelonné sur près de trois ans - qui aura suscité tant de passions, de controverses, de palabres, de discussions, d’enthousiasme, d’espoir qui trouve enfin son épilogue. Rideau !

Comme ce bitume si brillant et immaculé se présentant face à nous, légèrement recouvert d’une fine couche de verglas qui attend d’être emprunté pour la première fois par un cortège motorisé. Et pas, par n’importe quel cortège, s’il vous plaît ! Celui constitué par le flot de vieilles mécaniques et guimbardes dont certaines sont toujours aussi rutilantes à l’estampille des « Vieilles Coquilles ». Un florilège de voitures d’antan « à la papa » qui nous remémore à l’esprit l’excellente chanson de Charles TRENET, « Nationale 7 ». L’odeur salvatrice des congés payés, des hordes de caravanes formant un si long sillon recouvrant la route et la présence des gendarmes, bienveillants mais tellement observateurs, aux abords des routes !

Tiens, en parlant de gendarme, on aura beau questionné amicalement le colonel Christophe PLOURIN, présent sur cet évènement, sur les positions stratégiques des futurs radars qui habilleront ce ruban supplémentaire de route ouvert à la circulation, nous n’en saurons pas davantage in fine sur l’implantation précise de ces fameux appareils flashant les contrevenants, avides de vitesse et de sensations !

 

 

Une patience enfin récompensée après tant d’années d’attente…

 

Il sera aussi question de joie et de bonheur en ce moment si mémorable. Patrick GENDRAUD, l’un des premiers interlocuteurs à prendre la parole, ne cachera pas sa satisfaction devant l’ouvrage accompli. La patience est une vertu qui se cultive, chacun le sait.

« Ce projet était tant attendu et le voilà enfin concrétisé… ». Le président du Conseil départemental de l’Yonne le rappellera avec philosophie à la tribune devant un auditoire d’élus et de représentants institutionnels des plus éclectiques : « un projet d’aménagement du territoire demande du temps, de la constance, de la rigueur dans les prises de décision ; celui-ci aura donc nécessité près de vingt-cinq ans de réflexions…».

Une broutille, en somme, à l’échelle du monde qui nous entoure. Puis de poursuivre sur ce même satisfécit : « votre patience est dignement récompensée aujourd’hui après une décennie d’attente ! ».

Dans les faits, cette déviation sud de l’agglomération sénonaise s’inscrit dans le cadre de la poursuite de l’aménagement ambitieux et harmonieux du territoire. Ouvrant ainsi une nouvelle voie favorable à l’essor de l’attractivité économique de ce secteur septentrional de l’Yonne, proche de l’Ile-de-France.

 « C’est également la voie vers la prospérité partagée, insista le patron de l’exécutif départemental. Nous répondons aux enjeux de fluidité du trafic routier sur le bassin du Sénonais tout en réduisant les nuisances subies par les riverains des communes traversées par ces axes routiers importants… ».

Pédagogue et transparent dans ses explicatifs, Patrick GENDRAUD ne manqua pas d’aborder le coût et le montage financier d’un tel projet. « Il a fallu s’entendre entre les différents acteurs liés à ce chantier, se répartir les rôles et travailler de concert y compris au niveau budgétaire, ajouta l’ancien maire de Chablis, il faut partager les frais dans la meilleure des manières… ».

 

 

 

 

Un budget de trente millions d’euros répartis entre quatre financeurs…

 

Une déviation, longue de 7,2 kilomètres avec en sus la construction de cinq ouvrages d’art (des ponts), ayant nécessité une grosse enveloppe de trente millions d’euros pour arriver à ce résultat.

Parmi les financeurs, citons le Conseil régional, le Département, la Communauté d’agglomération du Grand Sénonais et, naturellement l’Etat qui a injecté huit millions d’euros dans cet ambitieux ouvrage.

Un montage financier pertinent qui permettra à Patrick GENDRAUD de « saluer la qualité du partenariat qui unit toutes ces composantes ». Logique en somme dans la bouche du responsable de cet organe qu’est le Département, qualifié par ses soins, de « grand équipementier » de l’Yonne.

« Nous savons fédérer nos équipes et nos compétences au service des grandes réalisations d’utilité publique, affirmera-t-il, comme nous l’avons fait à Pont-sur-Yonne récemment avec l’inauguration de l’ouvrage d’art enjambant la rivière ou avec l’arrivée de la fibre optique partout sur le territoire d’ici la fin 2023… ».

Concluant par cette formule gratifiante envers ses services et collaborateurs, « quand le travail est bien fait, il faut le reconnaître et le faire savoir… ».

 

 

 

Une pensée émue à Marie-Louise FORT…

 

Puis, ému, avec une pointe de tristesse dans le timbre de la voix, le président du Conseil départemental eut une pensée affectueuse et légitime pour la regrettée édile de Sens et ancienne présidente du Grand Sénonais, Marie-Louise FORT. La grande absente de ces retrouvailles inaugurales festives.

« Elle nous manque, en ce jour de grande réalisation infrastructurelle dans le Sénonais, énonça Patrick GENDRAUD, tu as tant fait pour ce territoire, pour l’Yonne et ses habitants, ta place était parmi nous en ce jour et quelque part, tu es là… ».

Tonnerre d’applaudissements pour clore cette introduction oratoire avant que le vice-président de la Région en charge des transports, Michel NEUGNOT ne prenne la parole. Il fut précédé par le président du Grand Sénonais Marc BOTTIN. Le préfet de l’Yonne Pascal JAN devant apporter ses conclusions en vertu du protocole cérémonial. Une brève allocution prometteuse où il fut question du tant attendu projet de contournement sud de la ville d’Auxerre…Là-aussi, la patience est de mise !

On notera aussi les interventions de la conseillère départementale Delphine GREMY et de l’ancien ministre en charge du Tourisme et des PME, Jean-Baptiste LEMOYNE pour qui ce projet est un investissement utile au développement du territoire.

Avec un flux estimé à plus de trois cents poids lourds au quotidien – une fourchette prévisionnelle englobant les activités industrielles de ce secteur compris entre Gron et Subligny table sur une fréquence de 500 à 600 véhicules à moyen terme -, les riverains des quatre communes concernées (on peut rajouter Collemiers et Paron) éprouvaient de plus en plus de difficultés à supporter ce trafic incessant, occasionnant risques sécuritaires et nuisances diverses.

Gageons que l’apport de la déviation sud devrait leur redonner le sourire. Sinon, la tranquillité !

 

Thierry BRET

 

 

 


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Ils se sont bien prêtés au jeu. Par petits groupes – des cellules de quatre à cinq élèves plutôt attentifs, celles et ceux des classes de seconde, première et terminale de l’option STMG accueillies au lycée JANOT de Sens -, les jeunes gens sont devenus le temps d’une matinée des apprentis « entrepreneurs ». L’occasion leur en a été donnée par l’Education nationale, en partenariat avec l’Ordre des Experts Comptables et la Compagnie des Commissaires aux Comptes de la région…

 

SENS : Ce n’est pas dans la peau de John MALKOVITCH (titre du fameux opus cinématographique éponyme à succès) auquel les lycéens des classes option management et gestion du complexe scolaire JANOT/CURIE ont dû se référer pour aborder ce neuvième « Business Challenge », concocté par l’académie de Dijon. Mais, bel et bien dans la posture de chefs d’entreprise, travaillant de manière collégiale – façon directoire – pour s’immerger dans le milieu des affaires, des investissements et de la rentabilité promis à tout entrepreneur digne de ce nom !

A l’initiative de l’Education nationale, soutenue par l’Ordre régional des Experts Comptables de Bourgogne Franche-Comté et la Compagnie des Commissaires aux comptes de la même contrée, cette édition a pu se dérouler lors de sa première phase de jeu dans le plus important complexe scolaire implanté dans l’Yonne. A l’instar d’autres établissements répartis dans les huit départements de la région. Au total, plus de 1 650 élèves étaient préalablement inscrits pour prendre part à ces joutes, opposant ces équipes de lycéens entre elle afin de devenir la meilleure des entreprises en version virtuelle.

 

 

Découvrir toutes les ficelles pour devenir entrepreneur…

 

Rappelons les objectifs de ce jeu à pure vocation pédagogique : ils nous sont rappelés par la responsable du pôle communication de la Chambre professionnelle des experts comptables et des commissaires aux comptes de l’Yonne, Sophie PANIER.

« Ce challenge prend appui sur un jeu d’entreprise qui permet de découvrir et d’utiliser concrètement des savoirs liés à l’entreprise de façon ludique et interactive. Ce jeu fonctionne avec un logiciel modélisant une situation fictive dans laquelle des entreprises pilotées par des élèves s’affrontent dans un contexte concurrentiel. Chaque entreprise doit réaliser des choix managériaux les plus judicieux pour conduire son entreprise vers le succès concurrentiel et le succès de rentabilité… ».

Ambre COSSUTTA, du cabinet ETC Sens, intervenait lors de ce challenge pour aider les jeunes gens à gérer leur entreprise virtuelle tout en leur donnant des informations utiles sur l’ordre des experts comptables.

Entre théorie et pratique, les lycéens obtinrent ces renseignements sur la gestion, sur les masses salariales, les notions de chiffre d’affaires ainsi que la concurrence. Une mise en pratique presque réaliste de la vie entrepreneuriale. Beaucoup de questions furent posées pour mettre en place les bonnes stratégies dans la cohérence en matière de profitabilité.

Les lauréats de cette phase qualificative départementale auront l’opportunité de passer un cap supérieur en affrontant d’ici peu les meilleures équipes régionales lors d’un nouveau round sans doute très créatif et stimulant !

Ce que devait confirmer Cécile NOIROT, professeur d’économie et de gestion au lycée JANOT qui avait engagé une classe de première à ce challenge spécifique.

Dix-sept équipes étaient engagées sur la ligne de départ de cette étape icaunaise, sorte de grande étude de cas au service de l’entreprise. Pouvant susciter, peut-être des vocations…

 

Thierry BRET

 

 

 


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L’exercice n’est pas ordinaire. D’ailleurs, l’orateur le reconnaît volontiers : « je ne suis pas un hyper communiquant ! ». Un, voire deux rendez-vous au maximum à l’année, histoire de faire le point sur les dossiers en cours. Evitant les effets d’annonce parce qu’il privilégie les prises de parole quand il y a des choses concrètes à dire, le président-maire de l’Auxerrois Crescent MARAULT s’est donc fendu d’une très longue présentation orale du projet « Transformons l’Auxerrois ». Un acte 2, où l’élu, prolixe dans ses propos, a rappelé avec moult détails les priorités en matière d’investissements pour 2023…

 

AUXERRE : « Je ne suis pas souvent en relation avec vous – ndlr : les représentants de la presse – mais lorsque je réponds à vos sollicitations dans une conférence spécifique comme celle d’aujourd’hui, c’est pour vous donner de l’information et non faire de la communication… ».

D’entrée de jeu, il remet les pendules à l’heure, Crescent MARAULT ! En guise de préambule, face aux représentants des médias départementaux – on notera même la présence de la correspondante de l’AFP en Bourgogne septentrionale, c’est dire l’importance médiatique de l’évènement du jour ! -, le patron de la majorité de l’agglomération de l’Auxerrois assène l’auditoire de quelques vérités inhabituelles tenues dans la bouche d’un élu.

« Je ne me considère ni comme un politique, encore moins comme un communiquant… ».

Et de rajouter tout de go : « j’essaie simplement de porter des projets dans l’intérêt de la collectivité… En politique, faire de la mousse en communiquant pour faire du bruit donne l’impression de travailler beaucoup, et tout le temps que l’on passe à communiquer, on ne prend pas le temps pour travailler. Moi, c’est tout l’inverse ! Je préfère me réserver quelques petites séquences de ce style comme celles-ci pour expliquer le travail que l’on fait avec les équipes… ».

 

Un programme de plus de 31 millions d’euros d’investissements…

 

Un long préambule qui aura permis d’expliciter en le clarifiant le pourquoi de cette conférence de presse très matinale, accueillie dans les salons de l’hôtel Ribière.   

Il est vrai qu’en investissant plus de 31 millions d’euros sur la seule année 2023, les deux collectivités que sont l’Agglomération de l’Auxerrois et la Ville d’Auxerre ont décidé de montrer leurs ambitions pour améliorer la qualité de vie des habitants.

Des montants budgétaires qualifiés « d’historiques » par Crescent MARAULT, puisque la ville prendra à son compte la coquette somme de 22,1 millions d’euros. Le reliquat, soit 9,4 millions, incombant à l’Auxerrois.

Ce programme d’investissements entériné lors du vote du budget de l’Agglomération et de la Ville, ce jeudi 15 décembre – un vote proposé à une date plutôt inhabituelle en cette période de fin d’année mais exigé par le président-maire sur un plan stratégique quitte à déroger quelque peu avec les vieilles habitudes administratives -, va donc accentuer le véritable début de la transformation du territoire menée par le nouvel exécutif des deux organes institutionnels concernés.

Bien maîtrisées, les dépenses de fonctionnement, via l’application du Plan de sobriété énergétique, s’inscrivent parmi les priorités de la gouvernance actuelle de l’Auxerrois. Objectif avoué par Crescent MARAULT : « il faut dégager un maximum d’autofinancement afin de financer l’investissement… devait-il marteler durant son monologue.

Si l’an passé, ce poste se résumait à un peu plus d’un million d’euros, il n’en est pas de même cette année avec plus de 31 millions d’euros injectés auprès des collectivités de l’Auxerrois concernées par ce copieux programme d’investissements.

Du jamais vu jusqu’alors sur ce bassin de l’Yonne ! Une ambition qui avait été évoquée lors de la présentation initiale du Projet de Territoires en 2021. Un projet qui court sur la décennie jusqu’en 2031 et qui priorise le volet ô combien stratégique du développement économique.

 

 

Un acte II de la transformation de l’Auxerrois, synonyme de vitesse supérieure…

 

« L’enjeu économique, c’est ce qui fait qu’un territoire est dynamique ou pas, souligne pédagogue un Crescent MARAULT, favorable à l’installation de nouvelles entreprises, synonymes de fiscalité renforcée pour l’Auxerrois, et surtout d’emplois supplémentaires avec de nouveaux habitants qui nourrissent l’artisanat et le commerce de proximité.

Un volet sur lequel l’élu insistera lourdement, se référant aux filières actuelles, façon tendance, que sont la transition écologique avec en pointe l’hydrogène dans le domaine de l’énergie ou la mobilité douce.

Parlant du réchauffement climatique et de ses conséquences analysées sous le prisme de la géopolitique, Crescent MARAULT estime que les scenarii actuels sont pour le moins improbables. Citant à titre d’exemple les répercussions sanitaires, l’inflation, la crise des matières premières et énergétiques ou le conflit en Ukraine, autant d’items aux caractéristiques anxiogènes et incertaines.

« Avoir une vision globale, un peu plus élargie, permet de mieux comprendre la gouvernance stratégique d’entreprise actuelle que nous appliquons à notre collectivité, argumente le président-maire de l’Auxerrois, quand on se situe dans une gouvernance très politique, on ne se concentre que sur le territoire, à contrario, quand on est sur une gouvernance plutôt stratégique, on regarde naturellement le territoire en y ajoutant les éléments extérieurs, l’environnement législatif, des univers toujours difficiles à maîtriser mais tellement importants quand on prend le temps de les étudier… ».

 

 

Avoir une vision sur le long terme vis-à-vis de son programme d’investissements constitue l’ADN même de la politique déclinée par l’élu de l’Yonne.

« C’est grosso modo trois ans de boulot en amont pour arriver à construire un projet fiable et efficient, confie-t-il, entre le moment où on va prendre la décision politique, ensuite, l’administration va commencer à construire le projet, puis viendra le temps du plan de financement, avant in fine de budgéter le projet pour mieux le lancer. On est quasiment à mi-mandat et on commence seulement à réaliser les projets pour le territoire en les hiérarchisant selon leurs degrés de priorités… ».

Des explications didactiques et détaillées fournies aux journalistes sur les méandres de cette stratégie de gouvernance qui pouvaient correspondre à la réponse du berger à la bergère dans la bouche de Crescent MARAULT. Afin de renvoyer d’une pichenette les critiques acerbes à ce propos…   

« Beaucoup nous m’ont reproché de faire de la communication, voire de ne rien faire du tout, s’amuse goguenard l’élu, soit de ne pas avoir de projets, soit d’en avoir de trop ou trop d’ambitions mais tout ce qui a été fait était mûrement réfléchi et stratégique. Et surtout, c’était cohérent. Avec ce programme « Transformons l’Auxerrois, acte II », validé collectivement par les vingt-neuf maires de l’Agglomération et la majorité municipale, nous passons désormais à la vitesse supérieure… ».

 

Un arbitrage judicieux entre le politique et l’administratif en amont…

 

Sachant que tous les services des deux collectivités ont pesé le pour et le contre, inscrivant l’investissement de projets devant se concrétiser à leurs programmes. Un gros travail a été réalisé en amont pour que ces lignes d’investissements ne soient ni factices ni esthétiques mais qu’elles correspondent réellement à des projets planifiés avec leur réalité opérationnelle. Et, en privilégiant les projets suffisamment aboutis pour qu’ils apparaissent dans le programme de 2023. Un judicieux arbitrage entre le politique et l’administratif pour que les priorités soient clairement identifiées et figurent dans ce vaste chantier.

Comme devait le préciser le président-maire lors de sa conclusion sur ce chapitre relatif à la pertinence de sa stratégie globale, ce programme d’investissements se déclinera en 2023 autour des quatre axes majeurs composant le Projet de Territoires. A savoir l’attractivité, la mobilité, l’innovation et l’expérimentation, et surtout la fierté d’être Auxerrois. Un acte II qui, comme dans toutes les bonnes pièces théâtrales qui se respectent en appellera nécessairement d’autres…

 

En savoir plus :

La capacité d’investissement sur l’Auxerrois est de 31,5 millions d’euros en 2023 dont 22,1 millions d’euros investis par la Ville d’Auxerre, 9,4 millions investis par la communauté de l’Auxerrois.

L’évolution de l’investissement de la Ville d’Auxerre passe de 15,7 millions d’euros en 2022 à 22,1 millions d’euros en 2023.

Les 29 communes sont engagées pour le territoire avec 870 000 euros correspondant à une autorisation de programme pour un soutien de 30 000 euros par commune de la communauté.

L’enveloppe annuelle inscrite pour soutenir les communes qui s’engagent dans un projet communautaire est de plus de 100 000 euros.

La présentation des 16 projets phare du programme 2023 sera proposée lors d’un prochain article à paraître dans nos colonnes…

 

Thierry BRET

 

 


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Pas si simple de manipuler les simulateurs qui sont accueillis depuis le mois d’octobre par l’EPL des Terres de l’Yonne ! A l’occasion de la réception officielle de ces précieux appareils, conçus par la pépite hexagonale ACREOS, plusieurs personnalités s’y sont essayées avec plus ou moins de bonheur sous le regard attentif du fabricant et des responsables de l’établissement pédagogique à vocation agricole. Et à ce jeu-là, Nicolas SORET et Gilles DEMERSSEMAN, élus de la Région, se sont très bien débrouillés !

 

VENOY: La fiche se révèle aux yeux de tous sur le double grand écran. La vitesse d’exécution de l’exercice accompli par le tracteur-enjambeur dans sa version virtuelle est correcte. Pas de dégâts observés au niveau des plants de vigne fictifs qui ne sont pas arrachés pour autant par une malencontreuse et inexpérimentée manœuvre du pilote.

La conduite de l’engin de simulation s’affiche au vert. La note, enfin, traduit la parfaite dextérité de l’apprenant, soit un 16 sur 20 du plus bel effet. D’ailleurs, c’est simple ! Satisfait de son résultat, le vice-président de la Région en charge des Finances, de l’Economie et de l’Emploi, Nicolas SORET, sortira de sa poche son portable afin d’immortaliser le bon résultat obtenu en le photographiant !

Commentaire à chaud de l’intéressé : « j’ai déjà conduit des tracteurs ! ». Bref, on aura constaté que le président de la Communauté de communes du Jovinien n’a pas perdu la main, visiblement, au volant de cet ersatz de « jeu vidéo » qui n’en est pas un.

 

 

L’ultra modernisme au service de la pédagogie…

 

Huit de ces simulateurs de dernier cri occupent la toute petite salle dédiée à les recevoir dans le complexe des Terres de l’Yonne. Un investissement de plus de 673 000 euros obtenus avec la Région et la manne utile des Fonds européens de développement régional (FEDER)  – une première en France – qui rappelle que cette présence n’est pas ludique mais bel et bien pédagogique. Contrairement à ce que l’on aurait pensé en voyant les élus tester ces machines.

Autre élu régional à se retrouver au volant du même tracteur-enjambeur numérique : Gilles DEMERSSEMAN. Son approche rapide de l’engin démontre indéniablement des capacités à le dompter en réalisant des manœuvres lui permettant de progresser dans un rang de vigne sans l’abîmer.

Un peu plus loin, Christophe BONNEFOND, vice-président du Conseil départemental, se passionne par ce qu’il voit. Des jeunes gens qui proposent une démonstration aboutie de cette technologie utile à l’apprentissage des métiers de la filière agricole et viticole. La secrétaire générale de la préfecture de l’Yonne, Pauline GIRARDOT, observe attentive et avec intérêt les gestes pleins de maîtrise de ces apprenants, relève de la corporation, en compagnie du DASEN (directeur des services départementaux de l’Education Nationale), Vincent AUBER.

Bluffant et incroyable ! Economique et vertueux, aussi, car ces systèmes d’apprentissage au maniement des engins agricoles en toute sécurité ne nécessitent nullement le besoin de rejeter du Co2 et de polluer l’environnement !

Une initiative stratégique étonnante qui mérite d’attribuer la note de vingt sur vingt à l’EPL des Terres de l’Yonne et à ses acteurs qui ont opté pour la voie de l’ultra modernisme au service de la pédagogie ! Mention très bien !

 

Thierry BRET

 

 

 


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Un investisseur, Alain GEHIN ? La question ne se pose même pas. Aux commandes de l’IBIS Auxerre Centre et de l’IBIS Budget, apparu dans l’offre touristique il y a quatre ans à peine et situé à quelques encablures de l’établissement historique que compte le groupe ACCOR en centre-ville de la capitale de l’Yonne, l’entrepreneur a remis à neuf ou presque le vaisseau amiral de sa flotte hôtelière. Un projet où il aura injecté près de deux millions d’euros de ses propres deniers, avec l’aide de la banque, satisfaite du bilan de la société…

 

AUXERRE : Il les voulait pour le mois d’avril, anticipant ainsi sur les futurs résultats de la Ligue 2 et de ses barrages prometteurs pour l’AJ Auxerre ; il ne les recevra véritablement terminées qu’au mois…d’octobre ! Une fois que le club de l’Yonne eut validé de la meilleure des manières son ticket pour l’élite !

Inconditionnel supporter de l’emblématique club de football local, Alain GEHIN a pu enfin proposer la quinzaine de chambres supplémentaires que compte désormais son établissement implanté au cœur de ville à sa clientèle attitrée, celle entre autres qui fédèrent les aficionados de la discipline et de son palpitant championnat footballistique.

Car la Ligue 1 ne possède pas le même morphotype de supporters que la division inférieure dans laquelle évoluait, il y a peu, le club auxerrois depuis une dizaine d’années. Ceux-ci passent volontiers deux nuitées en hôtellerie lors de leurs déplacements en suivant leurs équipes fétiches, aiment se faire une bonne table gourmande et se rendre vers Chablis et ses villages viticoles alentours pour s’y procurer de menus plaisirs en version liquide et de garde, si possible !

 

 

Une ouverture des chambres vers un agréable jardin…

 

L’impact de cette remontée sportive parmi l’élite se fait sentir positivement pour le chiffre d’affaires des week-ends, voire de la semaine, pour l’entrepreneur. Une aubaine pour Alain GEHIN, qui a procédé à un sérieux lifting de son vaisseau amiral, l’IBIS Auxerre Centre où il avait déjà procédé il y a une décennie de cela à un agrandissement notoire d’une dizaine de chambres supplémentaires.  

Aujourd’hui, l’hôtel le mieux situé du centre-ville, près du port de plaisance, avec une vue remarquable sur l’Yonne, ses édifices patrimoniaux et religieux, presque en vis-à-vis de la préfecture mais la distance est là, s’ouvre côté jardin sur la rive droite.

Conçue selon les codes chromatiques et harmonieux, y compris le décorum plutôt surprenant avec les plafonds des chambres aux motifs lunaires voulus par le groupe ACCOR, la nouvelle aile de l’établissement hôtelier se veut ergonomique, esthétique, accessible, fonctionnelle.

 

 

In fine, l’hôtel propose 65 chambres, permettant à l’offre de couchage du centre-ville de gagner en puissance. Et surtout en praticité. Signalons que ces chambres s’ouvrent vers un patio intérieur qui se muera en un agréable jardin dès le printemps prochain, les paysagistes interviendront pour y façonner des espaces de verdure où la clientèle pourra y prendre à loisir son petit déjeuner.

Lorsqu’il évoque la configuration de l’ensemble, Alain GEHIN n’a qu’un mot : waouh ! « C’est ce que devront se dire les clients lorsqu’ils feront une halte chez nous ! ».

 

 

Deux millions d’euros pour agrandir et rénover l’Ibis Auxerre Centre…

 

Les habitués de cet établissement trois étoiles proviennent également des milieux professionnels, des VRP et technico-commerciaux en mission ou des cadres qui aiment s’y reposer après une harassante journée de travail.

Alain GEHIN revendique de son côté l’exigence et le travail implicatif de ses équipes pour parvenir à ces résultats.

« Notre credo, précise-t-il, c’est la qualité. IBIS Auxerre Centre a toujours été classé parmi les meilleurs établissements de la chaîne sur l’Hexagone depuis son lancement. Quant à l’IBIS Budget, il est régulièrement référent dans le quart Grand-Est de la France pour la qualité de son accueil… ».

Au total, ce sont près de deux millions d’euros qui ont été injectés pour redonner sa cure de jouvence amplement méritée à cet établissement qui possède un taux d’occupation très élevé à l’année, même si le mois de décembre est plus synonyme de relâche avec les fêtes familiales où les gens se déplacent peu dans l’Yonne pour y faire du tourisme.

Lorsqu’il se projette en 2023, Alain GEHIN espère de tout son cœur le maintien en division supérieure de son club de prédilection, l’AJA. « L’impact sur la vie hôtelière auxerroise n’est plus à démontrer, souligne-t-il.

Quant à l’opportunité de reprendre une nouvelle affaire – mais pas nécessairement un IBIS de plus d’autant qu’un nouveau Budget est annoncé sur Auxerre à l’orée de 2025 par le prisme d’un autre investisseur -, on sent que cela le titille aux entournures, notre charismatique personnage.

« Nous, les GEHIN, sommes issus d’une famille d'investisseurs, conclut-il, donc s'il y avait quelque part une opportunité à saisir, ma foi, pourquoi pas ? Mais, c'est beaucoup trop tôt pour en parler… ».

On n’en sera guère plus sur les réelles intentions de croissance extérieure de notre entrepreneur. Qui aurait pu clore cette rencontre par un traditionnel, « Allez l’AJA », comme d’autres disent « bonne année » !

 

Thierry BRET

 

 

 


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