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Une décennie pour réduire l’empreinte carbone de sa production industrielle : c’est l’objectif ambitieux que s’est fixé le groupe scandinave. Un combat mené en faveur de la cause environnementale depuis 2015, date à laquelle le spécialiste des roulements à billes a déjà éradiqué 36 % d’émissions de carbone de ses usines. Deux d’entre elles, très vertueuses, sont neutres à 100 % !

PARIS : Nouveau défi, et de taille, pour l’un des leaders mondiaux de la fabrication des roulements à billes : l’ensemble de la production sera dépourvu de tout rejet de carbone d’ici 2030. La direction du groupe suédois vient de confirmer cet objectif ambitieux à atteindre avant le terme de la présente décennie.

Depuis cinq ans, la sauvegarde de l’environnement a été priorisée chez ce ténor de l’industrie métallurgique qui possède, rappelons-le, l’une de ses unités de fabrication dans l’Yonne à Avallon.

Dans l’absolu, l’objectif 2030 concerne les propres opérations de production de SKF, plus précisément celles liées aux émissions de portée 1 (la somme des émissions directes induites par la combustion d’énergie fossiles contrôlées par l’entreprise) et de portée 2 (la somme des émissions indirectes induites par l’achat ou la production d’électricité).

Pour obtenir ce résultat, SKF envisage de meilleurs processus de fabrication, d’investir dans des machines à haut rendement énergétique et d’acquérir de l’énergie renouvelable.

 

 

Des solutions et des produits favorables à cette réduction…

 

L’industriel scandinave est déjà positionné sur un certain nombre de solutions et de produits qui contribuent au développement de l’économie circulaire. Ainsi, l’offre pour la performance des équipements tournants, pilotée par l’intelligence artificielle, participe à la réduction des déchets en assurant un fonctionnement efficace, dans la durée des équipements.

L’entreprise privilégie aussi, chaque fois que possible, la réparation des roulements afin de réduire dans la phase de production les émissions de 90 % par rapport à un roulement neuf.

Récemment, le système innovant de régénération de l’huile « SKF RecondOil » a permis de recycler l’huile à l’infini pour réduire les déchets et améliorer les performances environnementales.

 

 

Comme l’a stipulé le PDG du groupe, Alrik DANIELSON lors d’une conférence de presse, « en tant qu’entreprise internationale, il est important que nous montrions l’exemple en ouvrant la voie. Nous nous efforçons de réduire notre impact sur l'environnement et l'ensemble de la chaîne de valeur, depuis le choix des matières premières jusqu’à l’utilisation de nos produits par les clients et au-delà. Le pouvoir et la responsabilité d’agir commence dans nos propres opérations et nous allons agir de manière rapide et ciblée pour atteindre cet objectif. La neutralité carbone va encore améliorer notre compétitivité et soutenir les intérêts de SKF, de nos clients tout en protégeant l’environnement ».

Le changement climatique soulève d’immenses défis pour SKF qui demeure parmi les premiers fournisseurs mondiaux de roulements, joints, composants, mécatroniques, systèmes de lubrification et services incluant l’assistance technique, les services de maintenance et de fiabilité, le conseil technique et la formation. 

Bref, l’entreprise qui est représentée dans plus de cent trente pays, dispose d’un réseau d'environ 17 000 distributeurs à travers le monde.

En 2018, SKF réalisait dans l’Hexagone un chiffre d’affaires d’un milliard d’euros avec un effectif de près de 3 000 collaborateurs.

 

 


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Les sélections régionales des Olympiades des Métiers réservées à la filière bijouterie-joaillerie se sont disputées ce mardi 23 juin au lycée Edgar-Faure à Morteau (Doubs). Y prenaient part trois jeunes filles pugnaces et déterminées. Objectif pour l’une d’elles : décrocher le billet qualificatif à la finale nationale. En espérant obtenir le précieux sésame pour le rendez-vous mondial disputé en Chine en 2021…

MORTEAU (Doubs) : Elles se nomment Aurore FLEUET, Laureline MULLER et Marie-Caroline PAL. L’une d’elle obtiendra gain de cause au terme de cette longue épreuve qualificative pour représenter la région Bourgogne Franche-Comté lors de la finale nationale prévue en décembre à Lyon.

Concourant dans la catégorie réservée à la filière bijouterie-joaillerie, ces jeunes filles participaient à leur première sélection régionale des Olympiades des Métiers. Une compétition pouvant s’apparenter à des Jeux olympiques professionnels dans le sérail de l’artisanat.

Perturbées à causes des mesures sanitaires liées à la crise de la COVID-19, ces sélections se sont tenues dans des conditions très particulières : chacune des candidates devant se munir d’un masque protecteur durant les épreuves.  

 

 

 

Précisons que ces jeunes candidats se disputant la finale peuvent être étudiants, apprentis, salariés ou créateurs d’entreprise. Conditions importantes : ils doivent tous être âgés de moins de 23 ans l’année de la compétition.

être âgés de moins de 23 ans l’année de la compétition. 

Le jury rendra son verdict sous quarante-huit heures : d’ici là, ces jeunes filles auront le temps de trembler et d’espérer !

 

 

 


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Alors que l’univers footballistique peine à sortir la tête hors de l’eau après la délicate période de confinement, l’une des fédérations nationale européennes qui aurait dû briller à l’Euro 2020 a reçu une nouvelle lui donnant un peu de baume au cœur. Le soutien inconditionnel de l’un de ses sponsors pour la prochaine saison qui s’amorce…

BRUXELLES (Belgique): Chez nos voisins belges, le football même s’il n’a pas encore repris ses droits sur la pelouse du fait de la présence persistante du coronavirus, reste dans tous les esprits. Y compris ceux de ses sponsors !

Ainsi, ce 23 juin, la fédération nationale s’est vue confirmer l’engagement de huit années effectives d’un partenariat mené par l’un des fleurons de l’automobile, BMW.  

Le constructeur allemand via sa filiale belge et luxembourgeoise (BMW Group Belux) a choisi de poursuivre ce soutien de quatre années supplémentaires tout en étendant ce partenariat à l’équipe féminine. Cette dernière participera aux éliminatoires de la Coupe d’Europe 2022 et à ceux de la Coupe du Monde 2023.

L’enseigne automobile apporte sa contribution aux équipes nationales du royaume depuis 2012. Cette année-là, les Diables Rouges n’occupaient qu’une modeste 41ème place au classement FIFA. Depuis, ils trustent la première position du classement mondial depuis 92 semaines !

 


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Les affrontements entre ces deux communautés annoncent des lendemains encore plus inquiétants pour notre société. L’Etat a une fois encore démontré son impuissance. A l’issue de ces violences inouïes, seules de rares interpellations ont été enregistrées. Logique : sur les deux cents tchétchènes ayant pris part à ces méfaits, la majorité venait d’Allemagne ou de Belgique. Une Europe de la violence qui s’exporte avec aisance ?

TRIBUNE : Le plus incroyable dans cette histoire, c’est  l’échange entre une délégation de tchétchènes avec la police pour leur dire : « Nous allons manifester notre colère, n’intervenez pas, on n’a rien contre vous, on règle nos comptes et on s’en va… ! ».

La police n’avait alors plus qu’à regarder et éventuellement comptabiliser les blessés, voire pire ! Car, parmi les manifestants, certains étaient fortement armés : couteaux, battes, revolvers, petits mortiers…et demain des chars ?

De plus, les forces de police, tous corps confondus, étaient deux à trois fois moins importantes que les belligérants…

Ajoutons que leur Ministre de tutelle ne les soutient guère, que le chef de la police est hostile aux préconisations de son ministre et que le président de la République, inspiré par de bonnes intentions, entretient le flou artistique, quant aux techniques utilisables lors des interpellations.

Qu’on se rassure, à Paris, lors de la dernière manifestation du personnel soignant, quatre policiers ont eu raison d’une petite infirmière qui avait jeté des cailloux gros comme des confettis… Dans ce cas précis, comme le disait Coluche : « Les gardiens de la paix, au lieu de la garder, ils feraient mieux de nous la foutre… ».  

Tout cela est extrêmement grave pour les atteintes permanentes à l’Etat de droit. La loi n’est toujours pas appliquée et démontre aussi l’inculture et l’incurie de nos dirigeants.

Le dernier discours du chef de l’Etat, truffé de poncifs et de lieux communs, semble démontrer l’utilisation du « Big data » pour préparer le discours de juillet prochain. Théoriquement, la prochaine intervention présidentielle doit contenir les modalités pratiques des décisions suggérées comme la fin des communautarismes et un quelconque remaniement ministériel.

 

Une haine exacerbée contre les autres musulmans d’Europe…

 

La Tchétchénie est davantage une région placée sous le contrôle de la Russie qu’un territoire autonome. C’est en 1999 que les Russes prennent possession de cette contrée provoquant ainsi la mort de centaines de milliers de civils.

Ramzan KADYROV en devient le président adoubé par Vladimir POUTINE.

Il s’approprie et manipule le Coran afin de mieux s’imposer tout en contrôlant la société. Il rétablit les crimes d’honneur, la polygamie et torture les gays et les lesbiennes.

Ce régime de terreur impose la crainte de la population qui préfère se taire. Les révoltes contre Moscou ont montré la violence et le jusqu’auboutisme des tchétchènes !

Après le soutien de millions de personnes dans le monde, devant le meurtre des journalistes de « Charlie-Hebdo », 800 000 tchétchènes défilent à Grozny pour apporter leur haine à tous ceux qui caricaturent ou offensent le prophète Mahomet…KADYROV en tête !

La Tchétchénie, peuplée de musulmans sunnites, lance une « fatwa » contre les salafistes et wahhabites. Une justification pour entretenir les haines contre les autres musulmans d’Europe.

 

 

Des trafics en tout genre : un outrage à la démocratie…

 

Les Tchétchènes, ce sont plus de 30 000 personnes en France (150 000 en Europe) et pour beaucoup un statut de réfugié politique : ils sont donc intouchables !

Beaucoup se radicalisent dans un Islam plus dur et sans concession. Selon le magazine « Le Point » en 2018, 10 % des Français se trouvant en zone de conflit irako-syrienne seraient d’origine tchétchène !

A Dijon, on désigne l’affrontement comme une guérilla urbaine d’une violence extrême entre tchétchènes et dealers. Le conseiller municipal de la ville, Hamid El HASSOUNI a accusé l'État d'avoir abandonné le quartier des Grésilles : "J'accuse le préfet d'avoir abandonné les habitants des Grésilles ! Oui, j'assume cet écrit. [...] Ces trois derniers jours, 8 000 habitants ont vécu l'enfer. Écoutez leur témoignage ! Édifiant ! Le préfet a une part de responsabilité en n'ayant rien anticipé ! Incompétence ou acte délibéré… conclut l'élu, membre de la majorité. 

Le maire, François REBSAMEN, le préfet de Côte d’Or et les responsables de la police ont tenté de faire bonne figure en appelant au calme, en demandant des renforts, qu’une enquête soit ouverte… Trop tard : les principaux acteurs de ces violences sont retournés à Paris, en Belgique et en Allemagne.

Ces faits, graves et funestes pour la République, ouvrent une voie dangereuse. Face à l’impossibilité de l’Etat de rétablir l’ordre, doit-on craindre une levée d’insurrections des insoumis en tout genre, depuis les « Gilets Jaunes » repartant au combat, au réveil d’autres communautés (africaines, maghrébines…). Sans parler des « blacks blocs »…

Cette impuissance récurrente de la République donne la possibilité aux racistes et aux populistes de distiller  des discours  de haine. Et de réveiller les xénophobies.

Pire : les tchétchènes avaient averti les autorités de leur arrivée à Dijon. Ils ont « signé » la paix avec les Maghrébins dans une mosquée de Quetigny, dans la banlieue de Dijon. Une sorte d’entente cordiale. Or, depuis des lustres, l’Etat permet aux dealers d’exercer leur commerce afin de ne pas créer trop de tension entre les communautés de la Seine Saint-Denis. Un peu de drogue contre la paix dans les cités…un drôle de deal !

« Si seulement les sages et les savants du temps présent laissaient l'humanité respirer le parfum de l'amour et de la fraternité, tout cœur doué d'entendement comprendrait ce que « vraie liberté » veut dire, et découvriraient le secret de la paix inaltérable et de l'absolue tranquillité. » Mirza Husayn Ali Nuri : fondateur de la religion Baha’ie en Iran au XIXème siècle. A méditer !

 

Jean-Paul ALLOU  

 


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Les milliards d’euros vont donc tomber comme à Gravelotte ! Bien conscient du péril qui menace le secteur ô combien stratégique qu’est l’aéronautique, tout comme celui de la défense d’ailleurs, le gouvernement n’a donc lésiné ni sur les moyens, ni sur les effets d’annonces afin de lui venir en aide et nous n’allons surtout pas bouder notre plaisir. Quinze milliards d’euros !

TRIBUNE: Chacun comprend bien qu’il s’agit là d’une somme assurément colossale. Mais dont la représentation n’est pas si aisée pour qui n’a pas l’habitude de manipuler de tels chiffres. Ils restent l’apanage d’un tout petit noyau de personnes.

Alors pour aider à s’en faire une idée plus précise, rien de tel que de le comparer à quelques données générales du secteur, ce qui, comme on pourra le constater, en relativise quelque peu la portée.

Entrons donc sans plus attendre dans le domaine des nombres avec beaucoup de zéros, comme dans celui du lexique des superlatifs et tâchons d’y voir un peu plus clair, dans des valeurs qui peuvent donner le tournis.

Tout d’abord, il convient de rappeler qu’au niveau mondial, la valeur totale annuelle de l’activité économique soutenue par le transport aérien représente environ 2 400 milliards d’euros. Soit à peu de choses près, le poids économique d’un pays comme la Suisse.

Rappelons aussi, que près de 4,9 milliards de passagers auront effectué un déplacement en avion au cours de l’année 2019. Fréquentation dont Airbus prévoyait, il n’y a pas longtemps encore, le doublement d’ici les vingt prochaines années !

Ceci devait donc s’accompagner d’une progression du trafic aérien de l’ordre de 4,3 % l’an sur la même période et d’une demande mondiale d’avions neufs estimée à plus de 39 000 appareils d’ici à 2038.

« Stratosphérique ! » titraient encore au début de l’automne dernier les éditorialistes spécialisés qui étayaient leurs démonstrations en soulignant, à juste titre d’ailleurs, que le trafic ­aérien avait su résister aux ­aléas géopolitiques, aux crises économiques, aux guerres et à la menace terroriste. Rien alors, ne semblait être capable de couper l’appétence du monde pour les voyages en avion !

 

 

Certains Cassandre souhaitaient la chute de Boeing !

 

En juin 2019, à l’occasion du salon du Bourget, le secteur industriel aéronautique français se portait donc au mieux, avec près de 55 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel (environ 3 points de PIB). Cela constituait un, sinon « LE » fleuron de l’économie nationale.

Pour autant, si l’on considère qu’Airbus représentait à lui seul plus de la moitié de ce score (28,3 milliards d’euros), on mesurait le degré de dépendance de la filière vis-à-vis de son leader. Ce qui, dans tous les bons manuels de stratégie et de sciences de gestion, est décrit comme une situation de danger potentiel imminent.

Au même moment, Boeing s’empêtrait dans les ennuis de son 737 MAX, après deux crashs qui révélaient des failles dans la conception, puis dans la certification de son produit « vache à lait ».

Tout le monde y voyait le signe d’un véritable boulevard pour notre champion national, lequel d’ailleurs ne se privait pas de communiquer des chiffres surclassant nettement ceux son concurrent américain.

 

 

Avec 1 139 commandes enregistrées dont 768 nettes et 863 appareils livrés, 2019 devenait sa nouvelle année référence, en affichant les totaux les plus élevés de son histoire !

L’orgueil national était alors au plus haut sur l’échelle de l’autosatisfaction et d’aucuns, sans doute grisés et/ou bien peu avisés, se réjouissaient à demi-mot d’une faillite presque espérée du géant américain, sans même mesurer les conséquences désastreuses qu’une telle catastrophe économico-industrielle, pourrait avoir sur les nombreuses entreprises françaises de la filière qui fournissent Boeing.

Le malheur de l’un semblait donc pouvoir faire le bonheur de l’autre, mais entre nous, Airbus savait bien que ses capacités industrielles déjà proches de la saturation, ne lui permettaient guère d’aller bien au-delà de ce qu’il était capable de produire. 

Et puis surtout, sachant que la nature a horreur du vide, il redoutait que le concurrent chinois COMAC s’engouffre dans une brèche du marché d’où il serait bien difficile ensuite de le déloger.

 

 

Pourvu qu’il n’y ait pas de perdants à la fin de l’histoire

 

Mais c’était aussi sans compter sur le fait que le malheur, ça vole souvent en escadrille ! Et patatras ! Voici qu’un tout petit grain de sable est venu se loger dans les rouages de la belle mécanique du secteur aéronautique et que tout s’est arrêté du jour au lendemain, à la fin de cet hiver.

Ainsi, ce qui avait résisté à tous les périls, tombait sous les coups sournois d’un virus dont la taille ne dépasse pas 5 millionièmes de mètres, pour rester dans les chiffres avec beaucoup de zéros. Mais cette fois tournés vers l’infiniment petit.

Plus un avion dans le ciel. Plus un passager dans les aéroports. Plus un avion qui sort de chaîne. Des commandes qui s’annulent et voici des centaines d’entreprises françaises, notamment des PME sous-traitantes, stoppées plus ou moins complètement dans leur course, alors que certaines d’entre elles subissaient déjà parfois durement, l’arrêt complet de la fabrication du 737 MAX. Arrêt auquel Boeing avait finalement dû se résigner. Et pour elles d’ailleurs, le « pansement » Airbus ne suffisait pas toujours à couvrir la plaie !

Dans le département de l’Yonne, les adhérents du Groupement GISAéro n’échappent pas au marasme, et, à des degrés divers, ils sont impactés par cette crise aussi violente qu’inattendue.

Quel retournement ! Alors qu’il y a peu de temps encore, leur préoccupation majeure restait souvent celle de la recherche des compétences dont ils avaient absolument besoin pour assurer la production de carnets de commandes bien garnis, ils se retrouvent aujourd’hui face au problème de la sous-charge et de son corolaire sur les finances et le social.

Il ne fait aucun doute que le secteur redémarrera et que nos « champions icaunais » de la filière retrouveront de la charge. Mais bien-sûr, reste-t-il à savoir dans quel volume et puis surtout à quel horizon.

Sur ce point, le concours des pronostics est ouvert et bien entendu, étant donné que personne n’en sait rien, tout et son contraire se dit et s’écrit.

Ceci étant, une telle machinerie, qui s’est effondrée sur elle-même en quelques jours, possède-t-elle en son sein les capacités de résilience lui permettant de se redresser aussi vite qu’elle est tombée ?

On peut bien-sûr l’espérer, mais aussi en douter. Les pouvoirs publics l’ont bien compris, en décidant sans attendre le plan sauvetage de la filière qui a été présenté avec d’autres mesures économiques dans le cadre du troisième projet de loi de finances rectificative (PLFR 3) pour 2020, lors du Conseil des ministres du 10 juin dernier.

L’urgence est donc bien d’éviter un trop grand nombre de crashs et d’accompagner ces entreprises (et pas que les plus grosses), afin de leur permettre de passer cet épisode de trou d’air sans trop de casse.

Et puis surtout, il faut préserver au maximum leurs capacités, afin qu’elles soient encore en état de fonctionner au moment du redémarrage. C’est donc pour cela que les milliards vont tomber comme à Gravelotte !

Mais espérons que toute analogie avec la bataille qui a donné son nom à l’expression s’arrêtera-là. Car, Gravelotte reste aussi dans l’histoire, comme une bataille particulièrement meurtrière où il n’y aura pas eu de gagnant !

Alors ce que nous pouvons tous espérer à minima, c’est qu’à la fin de cette histoire, il n’y aura pas de perdant !

Claude VAUCOULOUX

 

 


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