Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
110 Bourgogne
Région Bourgogne France-Comté
Criquet Magazine
Lycée Saint-Joseph de la Salle
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
chambre des métiers et de l'artisanat
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat
logo-110-bourgogne-ok.png

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

Jusqu'au début du siècle, Saint-Florentin compta une table réputée, et même étoilée au Michelin. On venait de loin pour s'attabler à « La Grande Chaumière » où le chef BONVALOT et sa brigade régalaient leurs convives de soufflé de brochet au Chablis, de ris d'agneau au Soumaintrain et autres noisettes d'agneau en meurette. Oui mais ça, c'était avant !

 

SAINT-FLORENTIN : Retour en 2022, le long de l'Armance ! L'endroit fut longtemps fermé. Cette guinguette lui a redonné vie voici quelques années. Poussons-en la porte, et attablons-nous ! La salle est lumineuse. Elle domine le cours d'eau vaguement à sec en cette période estivale, ainsi qu'un verdoyant verger qui aurait bien besoin d'être fauché !

J'arrive laborieusement à me faire expliquer l'apéritif : va pour le punch planteur, rafraîchissant et assaisonné.

 

 

Le tarama truffé est remplacé par de l’avocat !

 

En entrée, je choisis cinq escargots de la ferme de Vosnon, le saumon fumé du « Borvo » et le tarama à la truffe. L'entrée arrive sans le pain, ni le vin, pourtant commandé. 

Une fois que tout est remis en ordre, je constate que le tarama truffé a été remplacé par de l'avocat ! Point de pic à escargot, je me débrouille donc avec le manche de ma petite cuillère pour extraire de la coquille le gastéropode ! Quant au saumon, il est quelconque : j'ai connu meilleur au  « Borvo » ! Là, on dirait un « machin » de premier prix, sorti tout droit de sa pochette en plastoc…

 

 

 

Un étonnant vin blanc du Bugey…

 

 

Le tarama arrive enfin, après l'avoir là aussi réclamé. Il sera d'ailleurs oublié aussi à la table voisine. L’entrée est décevante, indigne d'un menu à 35 euros. Heureusement, le pain est bon ainsi que le vin, un étonnant blanc du Bugey (domaine de la Ferme de Jeanne à Flaxieu dans l'Ain - très jolis périples que sont la vallée de l'Ain, les Monts du Bugey vers Seillonnaz puis Belley...).

A la table d’à côté, une dame narre amusée à ses amis le débarquement de matériel inhérent aux petits enfants désormais par le fait de jeunes parents semblant très vite débordés !

 

 

 

 

Le bœuf carotte à la bourguignonne : dans la plus pure des traditions…

 

La suite sera meilleure avec le bœuf carotte à la bourguignonne, lard et champignons, pâtes bio du coin « 89440 » (pourquoi ne pas avoir plutôt indiqué la commune ?!). La viande est bonne. La sauce nappe l’ensemble. Les champignons sont variés. Quant aux grosses carottes, elles sont coupées en sifflet et sont fondantes. Les délicieuses pâtes « 89440 » pourraient bien provenir de l'Isle-sur-Serein, après vérifications postales !

Bref, c’est un fort bon plat qui dénote : les cuisiniers connaissent donc leurs gammes. Dommage de ne pas l'avoir démontré dès l'entrée. Surtout, dans un restaurant qui s’affiche comme « bistronomique » !

 

 

 

 

C’est parfait pour le dessert !

 

 

Le dessert est classique et frais, avec un moelleux au chocolat. Il est accompagné d'une délicieuse tuile aux amandes. En traversant la D 905 pour retrouver ma moto, je suis tombé sur cette enseigne d'un autre temps, à la peinture largement défraîchie mais toujours là : « Hôtel de Bourgogne, bière Gangloff ».

Quant aux plaques « Bergers blancs » rouillées, y'a bien longtemps qu'elles n'ont pas vu un glaçon !

 


En savoir plus :

 

Les - : un service gentiment débordé (trois serveuses pour quinze couverts ce midi-là). Un minimum de formation semble nécessaire pour ces deux débutantes, car la gentillesse est là...Le menu n’est pas toujours très simple à comprendre.

Les + : le cadre est lumineux avec sa jolie vue vers l’extérieur.

 

 

Contact :

 

La Guinguette de l'Armance

17, rue du Faubourg du Pont

89600 Saint-Florentin

Téléphone : 09.82.38.26.46.

Première formule proposée à partir de 17 euros.


Gauthier PAJONA

 

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Halte aux supputations diverses et variées qui alimentent les réseaux sociaux depuis plusieurs semaines, décrivant le long conflit social entamé par les éboueurs de l’Auxerrois le 07 juillet dernier. Elles n’ont plus raison d’être et deviennent de facto obsolètes à la lecture du préambule de ce communiqué de deux pages, reçu sur les boîtes mail des journalistes, en cette fin d’après-midi du 31 août ! Cette fois, c’est sûr : les choses ont le mérite d’être claires : aucune revendication des grévistes ne sera acceptée par le président-maire de l’Agglomération, Crescent MARAULT...

 

AUXERRE : Circulez, il n’y a plus rien à voir dans le long feuilleton estival qui oppose désormais depuis deux mois les autorités de la collectivité auxerroise aux grévistes du service public de collecte des déchets. La très longue note explicative du président-maire Crescent MARAULT – deux feuillets d’informations denses et détaillés où s’ajoutent également pléthore de données chiffrées – suffit pour refroidir définitivement les ardeurs velléitaires de celles et ceux qui pensaient in fine obtenir encore quelque chose au bout du compte.

En cela, la phrase introductive du premier paragraphe de ce communiqué, sorti tout droit de derrière les fagots avant la fameuse date butoir du 05 septembre synonyme de conseil des maires, et dont se fait écho depuis sa réception ce mercredi la presse régionale, est sans appel.

Tel un couperet qui tombe sur la tête d’un condamné : le président-maire va droit au but, sans circonvolution aucune, appuyant à la vitesse grand « V » sur l’accélérateur de la communication tous azimuts (interviews audiovisuelles en cascade), voie inhabituelle dans laquelle il a choisi délibérément de s’engager et de s’exprimer pour couper court aux rumeurs et surtout aux initiatives.

Un courrier dans lequel il confirme ce qu’il n’a jamais cessé de laisser entendre autour de lui depuis le début de la crise, qu’il ne s’engagerait pas à répondre favorablement aux revendications des grévistes.

 

Ne pas accroître la pression fiscale sur les administrés…

 

Motif de ce refus catégorique : des éléments financiers et organisationnels qui ne permettent pas de concéder quoi que soit aux éboueurs ayant choisi de ne pas travailler et d’appliquer le droit de grève.

Or, selon les écrits du maire, les cinq années qui se présentent devant nous vont nécessiter de la part de la collectivité de lourds investissements – la fourchette oscille entre 15 et 20 millions d’euros – pour pourvoir mieux répondre aux enjeux du tri et de la valorisation des déchets. Comme une mauvaise nouvelle ne tombe jamais seule dans la besace, la hausse de la taxe générale sur les activités polluantes – elle passera de 225 000 euros en 2017 à près d’un million d’euros par an dès 2026 – grèvera un peu plus le budget de la collectivité auxerroise. A cela, s’ajoutent à l’instar d’un inventaire à la Prévert d’autres besoins en investissements : l’amélioration de l’amplitude horaire des déchèteries, l’interdiction de circuler pour les véhicules fonctionnant au gasoil (horizon 2030), la collecte des déchets et les enjeux de l’économie circulaire.

En outre, Crescent MARAULT s’inquiète du déficit qui se traduirait par une très forte progression des impôts – une centaine d’euros par an pour une famille – s’il donnait raison aux grévistes. Précision complémentaire de l’intéressé : « Je ne souhaite pas accroître la pression fiscale sur nos concitoyens qui doivent faire face à une baisse de leur pouvoir d’achat… ».

 

Un effort annuel d’1,5 million d’euros au profit des 1 100 agents de la collectivité…

 

Mais, ce n’est pas tout, côté argumentations, pour rejeter en bloc les revendications des grévistes. Le président-maire souligne dans un autre alinéa de cette lettre que le « statut des agents de la collecte est déjà plus favorable que celui des autres agents techniques de la collectivité ».

Pour corroborer ses écrits, il cite un exemple : celui de la rémunération médiane d’un agent de la collecte, comprise entre 1 800 et 2 000 euros net par mois, primes annuelles incluses. Ce qui représente environ 1 200 euros net de plus sur une année que les autres salariés des services techniques.

Pédagogue car il s’explique ensuite avec des détails précis, l’élu de la droite et du centre droit rappelle que depuis l’été 2020 la collectivité qu’il préside n’a eu de cesse d’harmoniser les conditions de rémunération des 1 100 agents. Tout cela en concertation et en accord avec les organisations syndicales et les représentants du personnel : soit in fine un effort annuel équivalent à 1,5 million d’euros consenti par l’agglomération auxerroise. Des mesures prises en 2020 pour une durée de trois ans et qui s’appliquent à l’alignement des régimes indemnitaires, l’avancement des grades, l’augmentation des points d’indice, le forfait mobilité durable ou encore l’indemnité télétravail.

« En parallèle, écrit Crescent MARAULT, plus d’un million d’euros ont été consentis en 2021 pour équiper les services en matériel moderne, contre à peine 270 000 euros en 2019… ».

 

 

"Pas de sous-effectifs dans le service contrairement à ce qui a été dit…"

 

 

Cultivant le sens du détail, le président-maire de l’Auxerrois en remet par ailleurs une nouvelle couche épistolaire, façon « ripolinage » sans nuance, sur les agents de la collecte des déchets et leurs avantages. Ainsi, 79 % des personnes affectées à ce service sont sur un grade d’avancement contre seulement 62 % dans les autres services techniques.     

Quant à l’organisation du temps de travail, elle leur permet de bénéficier de 8,5 jours de RTT de plus que les autres agents de la collectivité. Reste la pénibilité du travail, qu’en est-il exactement ?

Réponse de l’auteur de la missive : « un ripeur peut partir à la retraite cinq ans plus tôt que les autres agents », et ce à partir de 17 ans d’ancienneté.

Enfin, Crescent MARAULT jette un pavé dans la marre, évoquant les effectifs.  « Contrairement à ce qui a été répété par les grévistes au cours de l’été, les agents de la collecte des déchets ne sont pas en sous-effectifs. Alors qu’il faut 39 équivalents temps plein (ETP) pour assurer onze tournées quotidiennes avec trois agents par camion, le budget de la collecte des déchets représente l’équivalent de 44 ETP hors encadrement… ».

 

La reprise de la collecte normale est garantie aux premiers jours de la rentrée…

 

Se voulant toutefois rassurant auprès des habitants de l’Auxerrois impactés par cette grève qui persiste depuis le 07 juillet, Crescent MARAULT leur garantit un service de collecte normale, comprenant aussi le tri sélectif, mis en œuvre dès les premiers jours de la rentrée. Avec en substance cette petite remarque qui n’est en rien anodine en soi, en guise de conclusion, « quoi qu’il arrive » ! Dont acte !

Enfin, regrettant la politisation et la manipulation politique de ce conflit social par certains – Crescent MARAULT omet bien évidemment de citer les noms de ces « agitateurs » ! –, il déplore aussi les difficultés engendrées par cette crise pour les citoyens et la dureté du dialogue social.

Ultime facette de ce communiqué, le président-maire conclut qu’il maintient bien à la date initialement prévue, soit le lundi 05 septembre, le conseil des maires à Auxerre où l’ensemble des édiles de l’agglomération sera convié.

« Ils auront entre leurs mains les éléments financiers et humains nécessaires à la réflexion et à la prise de décision ». Un dossier qui est encore loin d’être achevé…

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

L’Association pour la Sauvegarde de l’Environnement (ASEF) propose ce jeudi soir à la salle des fêtes de Fleury-la-Vallée une projection débat permettant aux neurones d’être en effervescence. La thématique, fort logiquement, concerne un sujet ô combien préoccupant au sortir de cette période estivale, synonyme de sécheresse et d’absence de pluie : l’eau. Un court-métrage, signé du réalisateur icaunais Pascal DELAGNEAU, illustrera l’ensemble…

 

FLEURY-LA-VALLEE : Une chose est évidente après les épisodes caniculaires successifs que le continent européen (et une majeure partie de la planète) vient de vivre : l’eau est devenue un enjeu incontournable dans la lutte contre les effets du réchauffement climatique.

Notre contrée n’aura malheureusement pas été épargnée par ces incidences à répétition, à grand renfort de phénomènes de sécheresse qui inquiètent désormais au plus haut point tant les pouvoirs publics que les professionnels des milieux agricoles.

Pour évoquer ces problématiques environnementales, l’ASEF invite le public à s’informer et à débattre en projetant le documentaire conçu par le réalisateur icaunais, Pascal DELAGNEAU, ce jeudi en début de soirée à la salle des fêtes locale. Un Pascal DELAGNEAU que l’on sait très investi à la cause écologique qui avait diffusé en mars dernier à Auxerre ce moyen métrage, intitulé « Chemins de Terre et d’eau : la bio naturellement ».

Précisons que le film a été produit par l’ADENY et Yonne Nature Environnement dont leurs représentants animeront le débat à l’issue de cette diffusion.

En parallèle, sera présentée également la nouvelle grainothèque qui sera installée d’ici peu dans le hall d’entrée de la mairie de Fleury-la-Vallée. Une excellente idée pour déposer ses graines bio de légumes et de fleurs, de manière libre et gracieuse…

 

En savoir plus :

 

Projection débat du film de Pascal DELAGNEAU, « Chemins de terre et d’eau : la bio naturellement » à la salle des fêtes de Fleury-la-Vallée, à 20 heures ce jeudi 01er septembre.

Entrée gratuite et dons de graines bio.

  

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

L’enthousiasme de la présidente de la Région Marie-Guite DUFAY à l’égard du concept ULTERIA n’est pas retombé d’un iota après sa visite en terre de l’Yonne en milieu de semaine dernière. Elle s’en est fait longuement écho lors de sa conférence de presse à Dijon, vendredi, où pourtant la thématique portait sur un tout autre sujet que le monde économique, la rentrée scolaire dans les lycées. A croire que la responsable de l’exécutif régional a été bluffée parce qu’elle a vu en découvrant le projet avant-gardiste de Saint-Bris-le-Vineux…

 

SAINT-BRIS-LE-VINEUX : « Cela fait du bien de voir cela ! ». La présidente de l’exécutif de Bourgogne Franche-Comté ne tarit pas d’éloges sur ce qu’elle a découvert lors de sa venue il y a peu dans le département de l’Yonne. Une plongée passionnante dans le milieu de l’industrie à Saint-Bris-le-Vineux. Il s’agissait d’une visite dans les moindres détails de la société MOBIL WOOD, spécialiste de l’agencement de structures commerçantes en bois, et du concept ULTERIA qui comprend en outre la chèvrerie de Claire GENET et la future école Montessori, en compagnie de l’un des codirigeants de la structure, Alexis NOLLET.   

Une entité professionnelle atypique, ultra moderniste dans ses modes de fonctionnement, financement et management, qu’elle a par ailleurs qualifiée de « belle graine qui va germer », quelques jours plus tard lors de sa traditionnelle conférence de presse.

Celle-ci était consacrée en majeure partie à la reprise des activités scolaires des établissements du secondaire dont a en charge la Région. Devant les journalistes de la presse régionale, Marie-Guite DUFAY a livré ses impressions – excellentes - sur ce séjour icaunais, résolument orienté vers le développement économique et l’économie circulaire.

 

 

« Deux jeunes entrepreneurs ayant su anticiper le monde d’aujourd’hui… »…

 

Soucieuse de « toucher du doigt » les projets quasi révolutionnaires de cette structure anticipatrice dans le domaine de la transition écologique dont elle avait entendue maintes fois parler en amont de son déplacement, l’élue de Bourgogne Franche-Comté, accompagnée du préfet Pascal JAN et de Nicolas SORET, vice-président en charge de l’économie et des finances, a eu tout le loisir d’apprécier l’unité de production de MOBIL WOOD, vaisseau amiral de ce navire pour le moins original de l’océan « ULTERIA ».

Admirative au passage du parcours peu ordinaire et exemplaire de ses deux cogérants que sont Alexis NOLLET et Sébastien BECKER.

« Ce sont deux jeunes entrepreneurs qui sont en parfaite anticipation avec le monde d’aujourd’hui, a-t-elle confié lors de son préambule oratoire face à la presse, des jeunes gens qui se sont posés les bonnes questions en jetant leur dévolu sur la société MOBIL WOOD en la reprenant… ».

 

 

 

Une visite qui a su porter ses fruits…

 

Deux extra-terrestres égarés sur la planète Terre de l’entrepreneuriat, en quelque sorte, surtout quand le binôme de dirigeants a refusé la proposition mirobolante d’investisseurs américains prêts à débourser la coquette enveloppe financière de 5 millions d’euros pour acquérir leur outil de travail !

Epatée par la réaction peu académique des deux chefs d’entreprise de l’Yonne devant une telle offre, Marie-Guite DUFAY n’en est toujours pas revenue !

« Ils ont décidé de diversifier leurs activités sur le registre de la transition écologique et de mobiliser l’ensemble de leurs collaborateurs qui les ont suivi… poursuit la présidente de la Région se faisant l’ambassadrice de l’enseigne. Je pense qu’elles sont peu nombreuses les entreprises en Bourgogne Franche-Comté, voire en France à raisonner de la sorte … ».

ULTERIA représenterait-elle la vision palpable de l’entrepreneuriat de demain qui se construit dès aujourd’hui à partir de notre territoire ? Sans aucun doute ! En tout cas, cette découverte de l’autorité régionale aura porté ses fruits : la Région Bourgogne Franche-Comté s’engage désormais à suivre de près l’évolution des projets émanant de la structure icaunaise et surtout de les accompagner !

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Après deux années d’absence, le festival des Rues Barrées a fait son grand retour dans les rues d’Auxerre. Une cinquième édition marquée par un soleil généreux et un public record qui n’a pas boudé son plaisir à savourer le menu proposé, mêlant acrobaties, jonglage, danse ou spectacles burlesques.

 

AUXERRE : Pas moins de quinze compagnies et collectifs au programme, pour un total de 43 représentations données en treize lieux répartis dans tout le centre-ville. Autant dire que tout festivalier désireux d’en faire le tour se devait d’avoir l’esprit marathonien !

Sans oublier dans ses bagages trois accessoires précieux : un siège pliant où poser son délicat postérieur, un couvre-chef pour se protéger du soleil ainsi que le guide détaillé avec plan et horaires des spectacles. Petit florilège de choses vues et entendues…

Direction l’Abbaye Saint-Germain, pour une première étape matinale à la rencontre d’Yldor LLACH, qui a trimbalé son petit vélo rouge dans toute l’Europe et le Canada. Une bicyclette qui, entre les mains de l’artiste catalan natif de Barcelone, se fait danseuse ou acrobate, en un spectacle mêlant performance, humour et poésie. A peine le temps de déjeuner, il faut déjà repartir du côté de la Place des Veens à la découverte du « Human Juke box » pour une exploration revisitée de l’histoire musicale à travers les siècles. Perchés en haut de leur castelet en forme de juke-box, Orfey et Chris The Odian, deux vocalistes passés maîtres dans l’art du « beatboxing », une pratique née dans les années 80 à New-York consistant à imiter des instruments de musique avec la bouche.

 

 

Attention à la parade gourmande des « dodos » !

 

Vous prendrez bien un peu de « Street Coffee » ? A la baguette, Claudio MUTAZZI, pour un solo burlesque sans paroles, place de l’Hôtel de Ville. Ses victimes ? Les passants entrant par mégarde dans son aire de jeux, pour autant de gags improvisés portés par une musique appropriée à chaque situation et une boîte à « claps » déclenchant les applaudissements. Un humour que n’aurait pas désavoué le grand Charlie CHAPLIN lui-même, salué de belle manière par un public sous le charme. Effet cumulé de la braderie et du festival, la circulation piétonne s’intensifie dans les rues du centre-ville, l’heure pour les « Dodos » d’entrer en scène. On croyait l’animal emblématique de l’Ile Maurice disparu depuis plus de trois siècles, il n’en est rien ! Deux gros « dindons » ventrus, chevauchés par d’audacieux explorateurs à l’accent germanique prononcé, ont investi la rue du Temple pour un safari urbain sans pareil. Une caresse en passant, mais gare au coup de bec, le « dodo » est gourmand ! Curieux et maladroits, rien ne leur résiste, pas plus l’entrée d’une boutique que le cornet glacé d’un passant ou le verre d’un consommateur en terrasse, broutant au passage quelques jardinières fleuries… Monsieur le maire ne va pas être content ! Une déambulation burlesque qui a provoqué beaucoup de rires mais aussi quelques frayeurs chez les plus jeunes et les chiens en laisse. Le « dodo » est farceur !

 

Bienvenue en Moldavie équatoriale !

 

La « Moldavie équatoriale », vous connaissez… ? Fraîchement débarqués de leur pays « natal », Drago POPOVITCH et Piota KATCHIEV, avaient donné rendez-vous aux curieux sur les quais de l’Yonne. Acrobates hors pair, mêlant jeu et performances physiques, les deux compères ont embarqué le public dans un voyage onirique brossant l’univers de la « Mère patrie », sur fond de gags, de musiques slaves et de dégustation de « jus d’patate », une boisson locale couleur vodka !

Une prestation bien décalée et sans retenue aucune, qui là encore a fait le plein de spectateurs. Le doute est permis… Faux slaves ou vrais Moldaves ? Vraie Delphine ou fausse Natacha ? Qu’importe ! A la fin de la prestation c’est gagné, tout le monde semble comprendre la langue moldave… L’effet « jus d’patate » sans doute !

 

 

On rit, on pleure, on se souvient et puis… on gagne avec l’AJA !


Comment en cette veille de rentrée scolaire, ne pas terminer en évoquant le spectacle « Cartable » et Madame TAPIS, une enseignante débordante de bonne volonté à la découverte de sa nouvelle classe de CE1 ?

Il y avait foule en cette fin d’après-midi sur la pelouse bordant l’abbaye Saint-Germain pour écouter la comédienne Gloria DA QUEIJA qui, une heure durant, a emmené le public à la rencontre de ses multiples personnages. On rit, on pleure, on ouvre la boîte à souvenirs… Un mélange unique et magique d’humour et de tendresse. Il se fait tard, le rideau va bientôt tomber. Au loin, quelques klaxons se font entendre…

Au soir de cette seconde journée des « Rues Barrées », peut débuter le festival des « Buts gardés ». La fête décidément est complète en ce samedi 27 août, elle envahit tout Auxerre, l’AJA a gagné !

 

Dominique BERNERD

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil