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Bon ! Soyons clairs et ne versons pas dans une forme de modestie aussi vaine que fausse ! La REF, soit la « Rencontre des Entrepreneurs de France » millésime 2022, aura une fois encore été l’évènement majeur de cette rentrée. Outre le succès « populaire » qu’elle aura rencontré avec plus de 10 000 participants sur les deux journées, elle aura vu se succéder aux différentes tribunes ouvertes sur les pelouses de l’hippodrome de Longchamp, une pléiade de personnalités de tous horizons, de tous bords et de tous pays !

 

TRIBUNE : Rien que du beau monde, garanti « authentique et sincère » - on n’est pas naïfs non plus ! - avec des chefs d’Etats, des chefs de gouvernements, des ministres (presque tous !), des parlementaires, des universitaires, des scientifiques, des philosophes, des sportifs, des gens qui ont des choses à dire et même d’autres parfois qui n’ont rien à dire du tout mais qui le disent quand même ! Bref, tous les ingrédients nécessaires à faire de ce rendez-vous un incontournable que beaucoup, disais-je, n’auront pas contourné ! Et moi le premier !

Vous me direz que j’y étais pour faire le job et qu’à ce titre je n’ai pas vraiment de mérite ! Pas tout à fait faux, en soi. Mais, permettez-moi tout de même de vous dire que, bien que j’y fut pour participer à la représentation de notre cher MEDEF Yonne, ce n’est pas pour autant que je me suis interdit d’ouvrir mes yeux et mes oreilles en grand et de demander à ma cervelle, un minimum d’effort de compréhension et d’analyse.

Car si le lieu est vraiment très agréable, que les gens ont bonne mine au retour des vacances et que tout ceci fleure bon l’envie de flâner de stand en stand à un rythme de sénateur, les échanges et débats sont d’un niveau exceptionnel et ils font du bien à l’intellect ! Allez, on plonge dans la REF 22 pour quelques morceaux choisis, avec pour commencer la séquence émotion !

 

 

Une ouverture de poids avec le discours de Volodymir ZELENSKI…

 

 

Avant même l’ouverture officielle par Geoffroy ROUX DE BEZIEUX, la première journée a vu apparaître sur les écrans géants, le Président de la République d’Ukraine, Volodymir ZELENSKY himself, en direct de Kiev !

Dès le début des réjouissances, c’était donc du très lourd ! Bien sûr, il n’aura pas manqué de rappeler combien la situation de son pays est dramatique et combien il en appelle aux démocraties de l’Occident et d’ailleurs, de lui venir en aide, voire d’œuvrer pour que cesse cette guerre d’un autre temps, aussi stupide qu’injuste.

Mais le message qu’il souhaitait avant tout faire passer aux patrons Français, c’est bien celui des perspectives d’une reconstruction de son pays, qui finira bien par arriver et dont il souhaite qu’ils soient des acteurs majeurs ! Et si jamais ses accents de sincérité ne suffisaient pas à les convaincre, il n’aura pas manqué l’occasion de rappeler que l’évaluation faite aujourd’hui du coût de cette reconstruction, atteint des niveaux astronomiques de l’ordre de 600 à 800 milliards de dollars !

 

 

De l’anxiogène, de la sobriété et du superfétatoire : bonjour, l’angoisse !

 

Et puis, il y eut le grand discours d’ouverture du Président du MEDEF. Lancé tous haut-parleurs hurlants sur les accords et les paroles de la chanson du groupe Téléphone «  Un autre monde », tout un symbole, Geoffroy ROUX DE BEZIEUX s’est livré à l’exercice consistant à dresser le panorama quasi exhaustif d’une actualité pour le moins riche, tout autant que complexe et dramatique à bien des égards.

Et dans le domaine, il faut noter qu’il aura réussi le tour de force de ne jamais verser dans quelque forme de pessimisme, de défaitisme ou d’abattement que ce soit. Il y aurait pourtant eu de quoi, lorsque l’on songe que parmi les sujets abordés, on trouve pêle-mêle : la sobriété énergétique, la souveraineté énergétique et industrielle, la sobriété budgétaire (rien que du « sobre » !).

Mais aussi, la guerre en Ukraine, le coût de l’énergie, l’inflation, la situation économique de la France, la décarbonation (rien que de l’anxiogène !).

Sans oublier : assurance chômage, retraites et fiscalité, (rien que du qui fâche !). Et puis, comme s’il en fallait encore un peu : les superprofits, les jets privés et même le barbecue (rien que du symbole superfétatoire !).

Chapeau l’artiste ! De la belle ouvrage en somme et il faut bien le souligner, un talent certain d’orateur qui aura considérablement contrasté avec la performance, disons moins flamboyante, en tout cas sur la forme, de celle qu’il l’aura suivi à la tribune, je veux bien sûr parler d’Elisabeth BORNE, notre Première Ministre.

 

La sobriété des entreprises : de la menace ou de l’incitation ?

 

Alors évacuons tout de suite la question de la prouesse oratoire. Pour paraphraser une réplique célèbre, disons qu’elle n’a pas intérêt à tout miser dessus !

Mais, occupons-nous plutôt du fond, parce que là, on relève des sujets qui nous intéressent et nous touchent bigrement. Des sujets qu’elle aura abordés en prenant bien soin de ne pas uniquement caresser le patronat dans le sens du poil !

Car après avoir salué tout le monde, remercier aimablement le Président du MEDEF pour son invitation et rappelé le soutien indéfectible de la France envers l’Ukraine, elle n’aura pas mis longtemps à mettre sur la table la question ultrasensible de l’énergie et des perspectives de pénurie qui guettent notre pays.

Et là, soyons clairs, les entreprises ont intérêt à se mettre en coupe rangée, derrière le plan de sobriété énergétique préparé par le gouvernement, sinon gare à elles ! Et difficile de dire si tout ceci a été prononcé sur le ton de la menace, ou bien sur celui de l’incitation forte, le phrasé monocorde omniprésent permettant difficilement de trancher !

 

 

« En cas de coupures, les entreprises seraient les premières touchées ! »…

 

Frissons et émoi dans les gradins ! Les nuques se sont raidies et les poils se sont dressés sur les échines lorsque la maîtresse d’école a parlé !

Car certes, si elle a bien pris le soin de faire la démonstration avec force pédagogie des raisons multifactorielles qui pourraient nous amener à une situation de pénurie de gaz et d’électricité cet hiver, la phrase a claqué comme une porte dans un courant d’air : « si on devait arriver aux coupures, les entreprises seraient les premières touchées ! ».

Et puis, un peu plus tard, après avoir expliqué que les entreprises devaient faire le maximum d’économies : « il faut préférer les économies choisies plutôt que les coupures subies ! ».

Menace ou incitation forte, vous disais-je ? « That is the question » et chacun se fera son idée. Mais quoi qu’il en soit tout ceci nous interpelle. Alors bien sûr, Bruno LE MAIRE, dès le lendemain, aura tenu des propos beaucoup plus nuancés sur le sujet. Mais, nous le savons bien. Il n’y a pas de fumée sans feu et nous devons rester sur nos gardes. Prenons juste ici un peu de temps pour décortiquer tout ça.

 

 

Un recyclage évident avec les « ambassadeurs de la sobriété en entreprise »…

 

Tout d’abord, les chefs d’entreprises n’ont pas attendu Madame BORNE pour faire des économies ! Et oui, ils prendront toute leur part dans le plan de sobriété voulu par le Président de la République.

Reste encore à en connaître toutes les modalités et pour ça, il faudra sans doute attendre le 01er octobre. Tout bon patron qui se respecte regarde son compte d’exploitation et sait bien sur quels leviers il doit et peut agir lorsqu’il constate de la dérive budgétaire !

En matière de coût de l’énergie, nous avons atteint de tels niveaux au cours de ces derniers mois (et ce n’est pas fini, hélas !), que des mesures drastiques ont déjà été mises en place partout où c’était possible afin de réduire les consommations, faute de pouvoir jouer sur les prix.

Mais, il reste cependant bien évident que lorsque qu’il s’agit de faire fonctionner l’outil de production, il est rarement possible d’imaginer, du jour au lendemain, une situation alternative au gaz ou à l’électricité. Et ce n’est pas la création des « ambassadeurs de la sobriété en entreprise », forme de recyclage, des ambassadeurs COVID (et même si le recyclage, c’est dans l’air du temps !) qui changera fondamentalement la donne, aussi généreuse que soit l’idée.

Soyons lucides ! La Première Ministre l’a d’ailleurs rappelé : « nous avons besoin d’une transition énergétique radicale pour sortir des énergies fossiles ». Mais, une telle transformation, pour ne pas dire révolution, va demander des moyens considérables et une temporalité incompatible avec le court terme !

En outre, une récente analyse montre que pour faire aboutir la décarbonation de l’économie, nous aurons un besoin massif de capital. D’ici à 2030, les entreprises devront investir au bas mot 40 milliards d’euros par an pour réduire les émissions de CO2 de moitié. Cela représente 20 % d’investissements supplémentaires par an. C’est dire si nous avons besoin qu’elles soient performantes et profitables pour atteindre de tels niveaux.

Alors de grâce, Madame BORNE, ne commençons pas par leur couper les pattes en leur coupant le gaz et l’électricité !

 

Il faudra compter sur les entrepreneurs de France qui ne sont pas des parasites !

 

Il est cependant rassurant de constater que dans son esprit, «  radical » ne veut pas dire violent, subi ou décroissant, car dixit : « la décroissance n’est pas la solution. Elle attaquerait notre niveau de vie, elle mettrait en péril le financement de notre modèle social, elle braquerait nos concitoyens et nous empêcherait d’avancer ».

Et d’ajouter que : « la solution viendra d’une croissance nouvelle, réorientée, car la transition écologique est une opportunité qui permettra d’innover, de transformer les filières existantes, d’en créer des nouvelles, de renforcer notre souveraineté et de créer de nouveaux emplois ».

Alors là, nous disons chiche, Madame BORNE ! Et si quelqu’un en doute encore, tout ceci ne pourra se faire qu’avec les entrepreneurs de France qui ne sont pas, malgré les thèses de certains, que des parasites, n’est-ce pas ?!

Bien au contraire, ils sont la solution et ils détiennent, notamment par leur capacité d’innovation, leur prise de risque et leur engagement, les clés qui permettront au pays d’aller vers cette transition dont nous savons qu’elle est incontournable !

C’est aussi de cela dont on parle dans les allées de la REF ! Quiconque s’y est rendu l’aura constaté et en sera ressorti convaincu. Car le MEDEF est un formidable catalyseur qui sait comme personne donner l’élan nécessaire et mettre en ordre de marche les énergies et les bonnes volontés indispensables à une telle ambition.

Alors pour conclure, Geoffroy ROUX DE BEZIEUX a indiqué qu’il regrettait que notre monde, en cette rentrée 2022, « ne soit pas au regard des circonstances, celui dont nous avions pu rêver en 1984 avec le groupe Téléphone ».

Et force est de constater que, si tous ignorent si c’est la fin de l’insouciance, les patrons n’ont jamais vraiment été insouciants. En tout cas, ils savent que ceci les oblige et ils ont bien conscience qu’ils devront apporter des réponses et trouver des solutions.

C’est aussi pour ça qu’ils étaient à la REF et c’est pour ça qu’ils y seront de nouveau en 2023 et au-delà ! Alors à l’année prochaine pour la REF 23 ! Et vive le MEDEF et vive les entrepreneurs de France !

 

Claude VAUCOULOUX

 

Délégué général du MEDEF de l’Yonne 

 


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Elle peut prendre la pose avec le sourire le temps d’être immortalisée sur la photo, la « Dream Team » de la municipalité sénonaise ! En obtenant quatre lauriers – soit la distinction suprême de ce label ayant attrait à l’attractivité sportive d’une ville – Sens rejoint le cercle très hermétique des vingt-quatre agglomérations de l’Hexagone, déjà pourvues de ce précieux sésame.

 

SENS: Assimilée dans les esprits des observateurs comme étant le « poumon économique » du territoire septentrional de Bourgogne, munie de ses quatre couronnes évoquant la qualité de son fleurissement et de ses espaces verts, la ville de Sens ajoute un nouveau trophée de chasse dans sa besace bien garnie : celui, à titre honorifique, de « Ville Active et Sportive ».

Un cocorico retentissant qui a été décerné fin août à la collectivité de l’Yonne pour sa politique sportive, qualifiée d’exemplaire. La remise du diplôme s’est déroulée à Limoges le 25 août en présence, notamment de Romain CROCCO, adjoint en charge des sports et de la jeunesse. Ce dernier a pu prendre dans la cité de la porcelaine pleinement conscience de l’importance d’une telle récompense.

 

Sens, la ville la plus sportive du département ?

 

Deux cents communes devaient recevoir le label ce jour-là dans la capitale du Limousin lors d’une cérémonie orchestrée à l’Opéra Théâtre. Créée en 2017, la labellisation « Ville Active et Sportive » a presque immédiatement souri à l’ancienne capitale des Sénons, et ce dès 2018 avec l’obtention des trois premiers lauriers sous l’ère pugnace de Jean-Pierre CROST, à l’époque en charge du dossier.

Comment en aurait-il pu être autrement surtout lorsque l’agglomération icaunaise accueille soixante-trois clubs sportifs, représentant quarante-cinq disciplines, et plus de neuf mille licenciés ?!

Outre les aspects purement sportifs faisant la gloriole de ces structures associatives et de ses champions, la ville de Sens est pourvue de nombreux équipements et complexes de très belle facture, modernes et très fonctionnels.

 

Un label national attribué pour une durée de trois ans…

 

Ce résultat correspond tout bonnement à une addition de compétences et de bonne volonté, dixit Marie-Louise FORT, édile de la commune et présidente du Grand Sénonais, qui savoure l’instant.

C’est le fruit de la bonne entente et de la cohésion entre les élus selon elle. Sans omettre le rôle expert des professionnels des services de la collectivité, celui du sport en tête !

Décerné pour une durée de trois ans par le ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, l’ANDES (Association nationale des élus en charge du Sport) et l’Union Sport et Cycle, ce label a déjà été attribué par le passé à 607 localités de l’Hexagone.

Comportant quatre niveaux de valeurs, ses critères d’attribution reposent sur la politique sportive de la collectivité, la motivation des élus à l’appliquer, la qualité des équipements, l’accueil et l’organisation d’évènements sportifs, les initiatives populaires permettant de faire rayonner la pratique des disciplines auprès du plus grand nombre (enfants, seniors, handicapés, malades…), etc.

 

Intégrer la « cour des grands » comme Nice, Grenoble, Nancy ou Dijon…

 

Pas étonnant que Sens ait depuis rejoint le programme « Terre de Jeux », à l’approche des Jeux Olympiques de Paris 2024. Et que son infrastructure sportive fasse l’objet de convoitises appréciables auprès de délégations internationales soucieuses de choisir ce cadre de villégiature salvateur pour y faire séjourner ses athlètes avant les épreuves.

Au-delà du futur rendez-vous olympique – Sens devrait sans doute se plier au cérémonial du passage de la flamme dans ses rues au printemps 2024 -, la cité des Sénons accueille de nombreuses compétitions à la notoriété nationale, parfois internationale.

C’est le cas du triathlon, du trail, du fameux tournoi de football Sans Frontières, du National de pétanque ou encore de l’Open de tennis.

Quant aux évènementiels issus du service des sports, ils sont pléthoriques pour optimiser la cohésion sociale et intergénérationnelle que procure la pratique de ces disciplines, avec « Sports à Sens », « Cité Sport », les écoles de sport,…

Naturellement, les enjeux du développement durable ne sont jamais très loin pour encourager les efforts physiques. Et cela compte, forcément, pour convaincre le jury du label du bien-fondé de ses choix !

A l’instar de Grenoble, Nancy, Nice ou Limoges – des villes d’une toute autre dimension et aux budgets conséquents -, Sens peut s’enorgueillir de posséder désormais ses quatre lauriers comme les deux autres villes de Bourgogne Franche-Comté à les avoir décrochés : Dijon et Besançon.

C’est-à-dire la cour des grands !

 

Thierry BRET

 


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Jusqu'au début du siècle, Saint-Florentin compta une table réputée, et même étoilée au Michelin. On venait de loin pour s'attabler à « La Grande Chaumière » où le chef BONVALOT et sa brigade régalaient leurs convives de soufflé de brochet au Chablis, de ris d'agneau au Soumaintrain et autres noisettes d'agneau en meurette. Oui mais ça, c'était avant !

 

SAINT-FLORENTIN : Retour en 2022, le long de l'Armance ! L'endroit fut longtemps fermé. Cette guinguette lui a redonné vie voici quelques années. Poussons-en la porte, et attablons-nous ! La salle est lumineuse. Elle domine le cours d'eau vaguement à sec en cette période estivale, ainsi qu'un verdoyant verger qui aurait bien besoin d'être fauché !

J'arrive laborieusement à me faire expliquer l'apéritif : va pour le punch planteur, rafraîchissant et assaisonné.

 

 

Le tarama truffé est remplacé par de l’avocat !

 

En entrée, je choisis cinq escargots de la ferme de Vosnon, le saumon fumé du « Borvo » et le tarama à la truffe. L'entrée arrive sans le pain, ni le vin, pourtant commandé. 

Une fois que tout est remis en ordre, je constate que le tarama truffé a été remplacé par de l'avocat ! Point de pic à escargot, je me débrouille donc avec le manche de ma petite cuillère pour extraire de la coquille le gastéropode ! Quant au saumon, il est quelconque : j'ai connu meilleur au  « Borvo » ! Là, on dirait un « machin » de premier prix, sorti tout droit de sa pochette en plastoc…

 

 

 

Un étonnant vin blanc du Bugey…

 

 

Le tarama arrive enfin, après l'avoir là aussi réclamé. Il sera d'ailleurs oublié aussi à la table voisine. L’entrée est décevante, indigne d'un menu à 35 euros. Heureusement, le pain est bon ainsi que le vin, un étonnant blanc du Bugey (domaine de la Ferme de Jeanne à Flaxieu dans l'Ain - très jolis périples que sont la vallée de l'Ain, les Monts du Bugey vers Seillonnaz puis Belley...).

A la table d’à côté, une dame narre amusée à ses amis le débarquement de matériel inhérent aux petits enfants désormais par le fait de jeunes parents semblant très vite débordés !

 

 

 

 

Le bœuf carotte à la bourguignonne : dans la plus pure des traditions…

 

La suite sera meilleure avec le bœuf carotte à la bourguignonne, lard et champignons, pâtes bio du coin « 89440 » (pourquoi ne pas avoir plutôt indiqué la commune ?!). La viande est bonne. La sauce nappe l’ensemble. Les champignons sont variés. Quant aux grosses carottes, elles sont coupées en sifflet et sont fondantes. Les délicieuses pâtes « 89440 » pourraient bien provenir de l'Isle-sur-Serein, après vérifications postales !

Bref, c’est un fort bon plat qui dénote : les cuisiniers connaissent donc leurs gammes. Dommage de ne pas l'avoir démontré dès l'entrée. Surtout, dans un restaurant qui s’affiche comme « bistronomique » !

 

 

 

 

C’est parfait pour le dessert !

 

 

Le dessert est classique et frais, avec un moelleux au chocolat. Il est accompagné d'une délicieuse tuile aux amandes. En traversant la D 905 pour retrouver ma moto, je suis tombé sur cette enseigne d'un autre temps, à la peinture largement défraîchie mais toujours là : « Hôtel de Bourgogne, bière Gangloff ».

Quant aux plaques « Bergers blancs » rouillées, y'a bien longtemps qu'elles n'ont pas vu un glaçon !

 


En savoir plus :

 

Les - : un service gentiment débordé (trois serveuses pour quinze couverts ce midi-là). Un minimum de formation semble nécessaire pour ces deux débutantes, car la gentillesse est là...Le menu n’est pas toujours très simple à comprendre.

Les + : le cadre est lumineux avec sa jolie vue vers l’extérieur.

 

 

Contact :

 

La Guinguette de l'Armance

17, rue du Faubourg du Pont

89600 Saint-Florentin

Téléphone : 09.82.38.26.46.

Première formule proposée à partir de 17 euros.


Gauthier PAJONA

 

 

 

 


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Halte aux supputations diverses et variées qui alimentent les réseaux sociaux depuis plusieurs semaines, décrivant le long conflit social entamé par les éboueurs de l’Auxerrois le 07 juillet dernier. Elles n’ont plus raison d’être et deviennent de facto obsolètes à la lecture du préambule de ce communiqué de deux pages, reçu sur les boîtes mail des journalistes, en cette fin d’après-midi du 31 août ! Cette fois, c’est sûr : les choses ont le mérite d’être claires : aucune revendication des grévistes ne sera acceptée par le président-maire de l’Agglomération, Crescent MARAULT...

 

AUXERRE : Circulez, il n’y a plus rien à voir dans le long feuilleton estival qui oppose désormais depuis deux mois les autorités de la collectivité auxerroise aux grévistes du service public de collecte des déchets. La très longue note explicative du président-maire Crescent MARAULT – deux feuillets d’informations denses et détaillés où s’ajoutent également pléthore de données chiffrées – suffit pour refroidir définitivement les ardeurs velléitaires de celles et ceux qui pensaient in fine obtenir encore quelque chose au bout du compte.

En cela, la phrase introductive du premier paragraphe de ce communiqué, sorti tout droit de derrière les fagots avant la fameuse date butoir du 05 septembre synonyme de conseil des maires, et dont se fait écho depuis sa réception ce mercredi la presse régionale, est sans appel.

Tel un couperet qui tombe sur la tête d’un condamné : le président-maire va droit au but, sans circonvolution aucune, appuyant à la vitesse grand « V » sur l’accélérateur de la communication tous azimuts (interviews audiovisuelles en cascade), voie inhabituelle dans laquelle il a choisi délibérément de s’engager et de s’exprimer pour couper court aux rumeurs et surtout aux initiatives.

Un courrier dans lequel il confirme ce qu’il n’a jamais cessé de laisser entendre autour de lui depuis le début de la crise, qu’il ne s’engagerait pas à répondre favorablement aux revendications des grévistes.

 

Ne pas accroître la pression fiscale sur les administrés…

 

Motif de ce refus catégorique : des éléments financiers et organisationnels qui ne permettent pas de concéder quoi que soit aux éboueurs ayant choisi de ne pas travailler et d’appliquer le droit de grève.

Or, selon les écrits du maire, les cinq années qui se présentent devant nous vont nécessiter de la part de la collectivité de lourds investissements – la fourchette oscille entre 15 et 20 millions d’euros – pour pourvoir mieux répondre aux enjeux du tri et de la valorisation des déchets. Comme une mauvaise nouvelle ne tombe jamais seule dans la besace, la hausse de la taxe générale sur les activités polluantes – elle passera de 225 000 euros en 2017 à près d’un million d’euros par an dès 2026 – grèvera un peu plus le budget de la collectivité auxerroise. A cela, s’ajoutent à l’instar d’un inventaire à la Prévert d’autres besoins en investissements : l’amélioration de l’amplitude horaire des déchèteries, l’interdiction de circuler pour les véhicules fonctionnant au gasoil (horizon 2030), la collecte des déchets et les enjeux de l’économie circulaire.

En outre, Crescent MARAULT s’inquiète du déficit qui se traduirait par une très forte progression des impôts – une centaine d’euros par an pour une famille – s’il donnait raison aux grévistes. Précision complémentaire de l’intéressé : « Je ne souhaite pas accroître la pression fiscale sur nos concitoyens qui doivent faire face à une baisse de leur pouvoir d’achat… ».

 

Un effort annuel d’1,5 million d’euros au profit des 1 100 agents de la collectivité…

 

Mais, ce n’est pas tout, côté argumentations, pour rejeter en bloc les revendications des grévistes. Le président-maire souligne dans un autre alinéa de cette lettre que le « statut des agents de la collecte est déjà plus favorable que celui des autres agents techniques de la collectivité ».

Pour corroborer ses écrits, il cite un exemple : celui de la rémunération médiane d’un agent de la collecte, comprise entre 1 800 et 2 000 euros net par mois, primes annuelles incluses. Ce qui représente environ 1 200 euros net de plus sur une année que les autres salariés des services techniques.

Pédagogue car il s’explique ensuite avec des détails précis, l’élu de la droite et du centre droit rappelle que depuis l’été 2020 la collectivité qu’il préside n’a eu de cesse d’harmoniser les conditions de rémunération des 1 100 agents. Tout cela en concertation et en accord avec les organisations syndicales et les représentants du personnel : soit in fine un effort annuel équivalent à 1,5 million d’euros consenti par l’agglomération auxerroise. Des mesures prises en 2020 pour une durée de trois ans et qui s’appliquent à l’alignement des régimes indemnitaires, l’avancement des grades, l’augmentation des points d’indice, le forfait mobilité durable ou encore l’indemnité télétravail.

« En parallèle, écrit Crescent MARAULT, plus d’un million d’euros ont été consentis en 2021 pour équiper les services en matériel moderne, contre à peine 270 000 euros en 2019… ».

 

 

"Pas de sous-effectifs dans le service contrairement à ce qui a été dit…"

 

 

Cultivant le sens du détail, le président-maire de l’Auxerrois en remet par ailleurs une nouvelle couche épistolaire, façon « ripolinage » sans nuance, sur les agents de la collecte des déchets et leurs avantages. Ainsi, 79 % des personnes affectées à ce service sont sur un grade d’avancement contre seulement 62 % dans les autres services techniques.     

Quant à l’organisation du temps de travail, elle leur permet de bénéficier de 8,5 jours de RTT de plus que les autres agents de la collectivité. Reste la pénibilité du travail, qu’en est-il exactement ?

Réponse de l’auteur de la missive : « un ripeur peut partir à la retraite cinq ans plus tôt que les autres agents », et ce à partir de 17 ans d’ancienneté.

Enfin, Crescent MARAULT jette un pavé dans la marre, évoquant les effectifs.  « Contrairement à ce qui a été répété par les grévistes au cours de l’été, les agents de la collecte des déchets ne sont pas en sous-effectifs. Alors qu’il faut 39 équivalents temps plein (ETP) pour assurer onze tournées quotidiennes avec trois agents par camion, le budget de la collecte des déchets représente l’équivalent de 44 ETP hors encadrement… ».

 

La reprise de la collecte normale est garantie aux premiers jours de la rentrée…

 

Se voulant toutefois rassurant auprès des habitants de l’Auxerrois impactés par cette grève qui persiste depuis le 07 juillet, Crescent MARAULT leur garantit un service de collecte normale, comprenant aussi le tri sélectif, mis en œuvre dès les premiers jours de la rentrée. Avec en substance cette petite remarque qui n’est en rien anodine en soi, en guise de conclusion, « quoi qu’il arrive » ! Dont acte !

Enfin, regrettant la politisation et la manipulation politique de ce conflit social par certains – Crescent MARAULT omet bien évidemment de citer les noms de ces « agitateurs » ! –, il déplore aussi les difficultés engendrées par cette crise pour les citoyens et la dureté du dialogue social.

Ultime facette de ce communiqué, le président-maire conclut qu’il maintient bien à la date initialement prévue, soit le lundi 05 septembre, le conseil des maires à Auxerre où l’ensemble des édiles de l’agglomération sera convié.

« Ils auront entre leurs mains les éléments financiers et humains nécessaires à la réflexion et à la prise de décision ». Un dossier qui est encore loin d’être achevé…

 

Thierry BRET

 

 


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L’Association pour la Sauvegarde de l’Environnement (ASEF) propose ce jeudi soir à la salle des fêtes de Fleury-la-Vallée une projection débat permettant aux neurones d’être en effervescence. La thématique, fort logiquement, concerne un sujet ô combien préoccupant au sortir de cette période estivale, synonyme de sécheresse et d’absence de pluie : l’eau. Un court-métrage, signé du réalisateur icaunais Pascal DELAGNEAU, illustrera l’ensemble…

 

FLEURY-LA-VALLEE : Une chose est évidente après les épisodes caniculaires successifs que le continent européen (et une majeure partie de la planète) vient de vivre : l’eau est devenue un enjeu incontournable dans la lutte contre les effets du réchauffement climatique.

Notre contrée n’aura malheureusement pas été épargnée par ces incidences à répétition, à grand renfort de phénomènes de sécheresse qui inquiètent désormais au plus haut point tant les pouvoirs publics que les professionnels des milieux agricoles.

Pour évoquer ces problématiques environnementales, l’ASEF invite le public à s’informer et à débattre en projetant le documentaire conçu par le réalisateur icaunais, Pascal DELAGNEAU, ce jeudi en début de soirée à la salle des fêtes locale. Un Pascal DELAGNEAU que l’on sait très investi à la cause écologique qui avait diffusé en mars dernier à Auxerre ce moyen métrage, intitulé « Chemins de Terre et d’eau : la bio naturellement ».

Précisons que le film a été produit par l’ADENY et Yonne Nature Environnement dont leurs représentants animeront le débat à l’issue de cette diffusion.

En parallèle, sera présentée également la nouvelle grainothèque qui sera installée d’ici peu dans le hall d’entrée de la mairie de Fleury-la-Vallée. Une excellente idée pour déposer ses graines bio de légumes et de fleurs, de manière libre et gracieuse…

 

En savoir plus :

 

Projection débat du film de Pascal DELAGNEAU, « Chemins de terre et d’eau : la bio naturellement » à la salle des fêtes de Fleury-la-Vallée, à 20 heures ce jeudi 01er septembre.

Entrée gratuite et dons de graines bio.

  

Thierry BRET

 


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