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Aller à l’essentiel ? Pourquoi pas ! Ne serait-ce pas la meilleure des formules pour véhiculer un message à destination de ses cibles touristiques ? C’est en tout cas ce qu’a choisi l’Agence de développement touristique et Relais territorial des Offices de Tourisme de l’Yonne dans sa stratégie de communication. Un concept qui s’appuie une nouvelle identité visuelle et surtout un logo retravaillé, que l’on a découvert au bas du magazine estival…

 

AUXERRE : Sérieux coup de lifting pour la communication de l’agence Yonne Tourisme ! Avec un logo qui a été redessiné dans une veine identique à celui ayant fleuri cet été au Conseil départemental. Une identité visuelle qui s’inspire d’une galerie d’artistes. Une typographie manuscrite choisit au cordeau. Elle n’est pas sans évoquer un effet « signature » à la main. L’agence de développement touristique de l’Yonne se distingue donc pour donner du tonus et du « peps » à sa nouvelle griffe communicante.

Certains l’auront sans doute déjà remarqué, mais la couverture du magazine « Je passe l’été dans l’Yonne en Bourgogne » a bénéficié dès cet été de ce relookage inédit du plus bel effet. La plupart des gammes d’éditions et des supports numériques déclinent dès à présent cette palette de nouveautés.

Quant au slogan, résumant cette nouvelle stratégie, il ne se perd pas en conjectures : « L’Yonne en Bourgogne, révélez l’essentiel ».

Dans les faits, côté réflexion, c’est l’agence de communication « Signe des Temps », originaire de Paris et de Bordeaux, positionnée dans le marketing touristique territorial, qui a fait phosphorer l’ensemble de ses équipes. Objectif : associer les termes identitaires de l’« Yonne » et de la « Bourgogne » qui faisaient figure d’évidence. Une connotation à la fois, intimiste et inspirante. Réussie au vu du résultat !

 

Thierry BRET

 

 

 

 

 

 

 


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Ce furent des retrouvailles très attendues pour les membres de la communauté des « Positives Entreprises ». Frustrés de ne pas en avoir vécu beaucoup lors de ces vingt-quatre derniers mois, du fait de la pandémie. Les entrepreneurs et cadres constituant l’ossature de ce club spécifique porté par la CCI de l’Yonne n’ont donc pas raté l’occasion de s’immerger au cœur d’une belle PME du Sénonais, lieu d’accueil de cette rentrée de découverte : la société LEBHAR…

 

GRON : Tout l’état-major de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne était là ! Il n’avait pas hésité à effectuer le déplacement depuis Auxerre jusqu’en terre sénonaise pour renouer avec la tradition et l’esprit de ces « brunchs » de plus en plus appréciés par les décideurs économiques du territoire. Une initiative labellisée sous le vocable de « Positives Entreprises » et que gère avec son perfectionnisme coutumier l’une des pierres angulaires de cet édifice consulaire icaunais, acteur de l’essor économique départemental, Christine JAN, la spécialiste des « RIDY » ! Dont, par ailleurs, elle peaufine déjà la future édition qui sera accueillie à l’automne 2023 au parc des expositions d’Auxerre. Une animation qui exige près de douze mois de préparatifs en amont…

 

Une visite que les dirigeants de la CCI de l’Yonne ne voulaient manquer…

 

Sous cette bannière enthousiasmante de « Positives Entreprises » se retrouvent à raison d’un rendez-vous proposé tous les mois des chefs d’entreprises et des cadres supérieurs qui expriment le besoin d’être à l’écoute et au contact avec la réalité de la vie économique du sérail. Un club business grandeur nature qui ne cesse d’ailleurs de s’étoffer au gré de rencontres mensuelles consistant à découvrir une structure professionnelle dans son jus, avec la visite d’ateliers et des échanges nourris avec les patrons de ces unités de production, faisant office d’hôtes.

Fleuron de l’emballage alimentaire, développant une stratégie RSE très pertinente, le groupe LEBHAR ouvrait le bal de ce nouveau cycle d’immersions que ne souhaitaient nullement manquer ni le président de la CCI Thierry CADEVILLE, ni le directeur de l’organisme consulaire, Jérôme MAYEL. On notait aussi la présence de Tessa CHARVET, figure de proue de la partie communication de l’institution, entre autres.

 

 

 

« Fiers d’accueillir une telle structure dans le paysage icaunais »…

 

Salariant plus de trois cents collaborateurs sur le site implanté en périphérie de Sens depuis 1988, LEBHAR ne cesse de diversifier son activité afin de conquérir de nouvelles parts de marché. La structure pèse à date cinquante millions d’euros de chiffre d’affaires et possède de belles perspectives de développement selon les explicatifs détaillés de son dirigeant, Jean-Pascal SALAUN, président du directoire.

A ce propos, Thierry CADEVILLE qui devait remercier au terme de cette rencontre les dirigeants du groupe dont le président fondateur et aujourd’hui président du Conseil de surveillance, Jean-Marc LEBAHR – il reste l’actionnaire majoritaire de l’entreprise -, tressa quelques lauriers sympathiques lors de sa prise de parole aux acteurs de la société, « une entreprise dont nous sommes tous très fiers et satisfaits qu’elle soit installée dans l’Yonne ».

Le prochain rendez-vous, le trentième déjà de ce copieux programme de visites en entreprise, se déroulera le 11 octobre toujours dans le Sénonais, à Savigny-sur-Clairis, chez ICOA, filiale du groupe européen VITA. L’entité élabore des mousses souples de polyuréthane destinées à l’ameublement. Un tout autre sujet, certes, qui devrait trouver là aussi son public de suiveurs !

 

Thierry BRET

 

 


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L’affaire aurait pu en rester là. Une « dénonciation calomnieuse » à l’encontre du conseiller municipal d’opposition d’Auxerre, Rémi PROU-MELINE, qui a été jugée sans suite par le tribunal pour le motif suivant : « poursuite non proportionnée ou inadaptée ». A l’origine de ce dépôt de plainte : l’accusation d’un autre élu, un sympathisant Républicain de la majorité auxerroise, Julien JOUVET. Ce dernier parlant de « diffamation envers un dépositaire de l’autorité publique ». Or, depuis le 24 août, le parquet a été saisi d’une nouvelle action en justice de la part de l’incriminé DVG qui se porte partie civile. Contacté, Julien JOUVET nous éclaire sur le feuilleton juridique de cette rentrée…

 

AUXERRE: « L’honneur est un sujet sur lequel je transige relativement peu… ». Calme, détendu, mais visiblement affecté voire blessé par toute cette affaire, tout se faisant pédagogue dans l’explication de ses arguments, Julien JOUVET prend soin de bien s’expliquer sur ce qui l’a amené en juin dernier à déposer une plainte contre l’un de ses collègues du conseil municipal auxerrois.

Lui revendique son appartenance à la majorité municipale. Celle que pilote depuis un peu plus de deux ans le représentant des Républicains et du centre droit, Crescent MARAULT.

En face, se trouve une personnalité issue de la gauche qui n’a pas sa langue dans sa poche et aime titiller la gouvernance, Rémi PROU-MELINE. L’affaire entre ces deux-là – c’est sûr, ils ne partiront pas ensemble aux prochaines vacances de Noël ! – remonte au lendemain du premier tour des élections présidentielles.

A cette occasion, l’élu DVG publie de manière publique des « allégations » sur son blog qui étaient une prise de position, qualifiée par Julien JOUVET de « mensongère ».

 

Un dépôt de plainte contre l’avis même de la municipalité…

 

Des écrits ayant eu directement un impact sur l’existence quotidienne de l’élu sympathisant LR, y compris dans son environnement professionnel où il exerce des responsabilités dans le domaine de la communication.

« Ces accusations qu'il portait à mon égard m'ont valu des remarques désobligeantes dans le cadre de mon travail et de ma vie privée, ajoute Julien JOUVET, clairement, ça remettait en cause mon intégrité et mon honnêteté. Or, vu le travail que j’exerce, avoir une remise en question de mon honnêteté risquait de m’occasionner de gros problèmes. En ce sens, j'ai considéré que j'étais diffamé, c'est à dire qu'il y avait une atteinte à mon honneur… ».

Conséquence, l’accusé se  rend à l’hôtel de police pour y déposer en juin une plainte à titre personnel. Contre l’avis même de la municipalité, contrairement à ce qui aura été répandu sur les réseaux sociaux.

 

Pas de combat idéologique, ni politique…

 

Pourquoi un tel geste ? « Je considère qu'un élu n'est pas une personne sacrée, mais qu'un élu n'a pas moins de droits qu'un citoyen. Et là, en tant que citoyen, je me suis vu attaqué. Donc, je suis allé au commissariat de police déposer une plainte pour diffamation… ».

Bien loin d’un « combat idéologique et politique » mené contre Rémi PROU-MELINE. Avec cette action en justice, Julien JOUVET estime que « ce dernier a tout simplement dépassé les bornes de la loi ».  

Puis, de poursuivre : « C'est un rappel à l'ordre, ajoute l’interviewé, car on ne peut pas dire tout et n'importe quoi dans la vie ! Il y a un cadre et celui-ci est défini par la loi. Je n'ai absolument pas contesté et je ne conteste toujours pas aujourd'hui le droit de Rémi PROU-MELINE à mener un débat politique, à avancer des idées, à critiquer l’action de la majorité. Bien au contraire, c'est de là que naît la démocratie. Maintenant, cela fait deux ans que cet élu par le biais de ses interventions, qu'elles soient sur les réseaux sociaux, en conseil d'agglomération ou au conseil municipal, sont à 90 % des attaques personnelles, des insinuations qui sortent du débat idéologique… ».

 

Trop de « bad buzz » et de polémiques dans cette histoire ?

 

Puis, un brin ironique, Julien JOUVET lance une banderille pertinente : «  Je mettrais presque au défi de trouver une seule idée positive pour le bien-être des Auxerrois que Rémi PROU-MELINE aurait avancé depuis deux ans ! »

Si le torchon brûle à l’heure actuelle entre ces deux élus, ce ne fut pas toujours le cas. Notamment au début de la mise en route de la nouvelle gouvernance.

« J’ai eu, dans un premier temps, une bonne appréciation de Rémi PROU-MELINE, concède le conseiller municipal de la majorité, je lui ai trouvé un dynamisme et un côté entier, une volonté d'équité, de traitement des citoyens et des entreprises auxquelles j'ai adhéré complètement et progressivement.

Mais, je ne sais pas. Peut-être est-il mal conseillé ou influencé, aujourd’hui ? On est sur l'invective, on est sur le personnel à chacune de ses interventions. Il s'en est pris à chacun des adjoints et rarement sur leurs positions en qualité d’élus. Mais, plutôt sur ce qu'ils font et vivent en dehors du conseil municipal… ».

Alors, y aurait-il trop de « bad buzz » et de polémiques dans les propos de l’élu de gauche ?

Réponse de Julien JOUVET : « On a l'impression qu'il n'existe qu'à travers cela ! Aujourd'hui, j’ai pris acte des décisions du procureur de la République de ne pas donner suite à ma plainte. J’en ai déduit que les éléments que j'avais amenés dans ma plainte n'étaient pas suffisamment caractérisés. Mais, je sais aussi que les parquets et la justice, d'une manière générale, sont débordés et que si le procureur juge que la plainte n'était pas recevable, il n'y a pas matière à la contester… ».

 

 

Une nouvelle plainte est déposée : stop ou encore ?

 

Pourtant, une nouvelle plainte émise par Rémi PROU-MELINE a été déposée le 24 août auprès de la justice pour « dénonciations calomnieuses ».

« Cela aurait dû s’arrêter là, souligne Julien JOUVET, ce que je vois, c'est du calcul, du calcul en permanence. Cet élu a besoin de se mettre en avant pour exister politiquement. Initialement, je voulais signifier un stop catégorique avec ma propre plainte. Un stop au tout et au n’importe quoi, sans remettre en cause l’honneur et l’intégrité des individus. Le message aurait pu être entendu. Personnellement, je n’ai pas de problèmes avec d’autres membres de l’opposition. Certains m’ont même adressé des mots d’encouragement et de soutien, voire de compréhension dans mon positionnement. Mais que faire face à un élu qui est dans la haine dès que l’on ne pense pas comme lui ? ».

Alors, le débat public se situe-t-il dans le « caniveau » comme le pense l’élu auxerrois de la majorité, plutôt  que de s’intéresser à l’intérêt général des citoyens ?

Et Julien JOUVET de conclure : « On oublie ce qu’est l'adversité politique, même quand on en arrive à se détester. On ne doit pas s'attaquer pas aux personnes ni glisser vers un débat, qui nous amène collectivement dans la fange et qui donne une mauvaise image de ce qui se passe à Auxerre.

Toutes ces polémiques stériles n'apportent rien au débat et n'apportent rien aux Auxerrois. Il est dommageable que Rémi PROU-MELINE rêve d’être un jour Jean JAURES alors qu'il n'arrive pas aujourd’hui à la cheville de Cyril HANOUNA ! ».

Une fin de non-recevoir verbale pour réconcilier les deux parties ?

 

Thierry BRET

 

 


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Cinq buts à zéro ! Une claque retentissante que devront très vite oublier les protégés de Jean-Marc FURLAN s’ils ne veulent pas connaître la même désillusion, vendredi soir, face à l’équipe fulgurante de ce début de saison, le FC Lorient. Un autre club breton, décidément. Et si la Bretagne ne réussissait pas aux Bourguignons ?!

 

AUXERRE : Après Rennes, place à Lorient ! La grande révélation de ce début de championnat de Ligue 1 qui après sept journées de compétition caracole au sommet du classement, figurant à la quatrième position. Le FC Lorient, sur sa lancée, ne fera pas de la figuration, vendredi soir, à l’Abbé Deschamps. L’objectif est simple : continuer sur l’excellente série et engranger des points afin de jouer les trouble-fête dans le haut du panier.

On peut supposer que Jean-Marc FURLAN, pas à la noce la semaine dernière à Rennes, aura su trouver les mots justes depuis pour remettre son équipe en ordre de bataille car celle qui arrive semble terriblement importante après la rouste subie avec une défense inexistante qui a encaissé pas moins de cinq buts au fond des filets. Des erreurs de placement de jeunesse pour certains, une incompréhension après les matchs honorables disputés face aux « olympiques ».

Le public sera au rendez-vous. Il ne demande qu’une seule chose : de l’envie et de la motivation de la part de ses « chouchous ». C’est la moindre des choses quand on veut évoluer parmi l’élite…

 

Thierry BRET

 

 


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Forcément, il s’attendait à une réunion quelque peu conflictuelle, voire houleuse avec les élus de l’Yonne. Le président de la Commission transports et mobilité de la Région BFC Michel NEUGNOT le sait très bien : dès que l’on aborde le délicat problème de la mobilité – surtout quand celle-ci se décline sous son aspect ferroviaire ! -, on touche du doigt le nerf à vif du problème. « C’est comme si on s’attaquait à la montagne mais avec des points de vue différents, confiait-il au terme d’un long exposé à Auxerre. Une montagne qui a accouché d’une souris selon ses opposants ?

 

AUXERRE : Il n’aura cessé de le marteler durant toute son intervention face à une assistance parfois hostile, à l’écoute patiente dans l’hémicycle de l’hôtel du Département où il proposait cette rencontre informative sur le nouveau cadencement des trains dans l’Yonne : la Région Bourgogne Franche-Comté traite de manière globale le sujet des mobilités. L’un de ses nombreux domaines de compétences, par ailleurs.

Effectuant le déplacement depuis Dijon, le vice-président de l’organe institutionnel régional et président de la Commission des transports et des mobilités n’est donc pas venu en terre icaunaise pour y rencontrer les édiles concernés par le devenir des liaisons ferroviaires les mains vides.

« Nous avons une réponse à apporter sur le territoire septentrional de la Bourgogne parce que la desserte nord de l’Yonne n’est pas satisfaisante dans son mode de fonctionnement actuel. C’est d’ailleurs la seule que l’on n’ait pas encore travaillé sur notre territoire, non pas par manque de volonté mais parce qu’elle est en lien direct avec l’Ile-de-France… ».

 

 

Un accord historique avec l’Ile-de-France et voté unanimement à la Région…

 

 

Une desserte spécifique et plus complexe qui représente bon an mal an dix mille voyages (l’équivalent de cinq mille usagers effectuant des allers/retours entre l’Yonne et la capitale) alors que la région francilienne traite dix millions de passagers.

En avril 2021, le Conseil régional statuait par un scrutin l’accord historique porté par Marie-Guite DUFAY, présidente de l’exécutif BFC, et son homologue, Valérie PECRESSE, à la tête de l’Ile-de-France.

« Un vote qui est revenu unanime de la part des élus de l’assemblée régionale, souligne avec malice Michel NEUGNOT, même si certains contestent aujourd’hui le contenu de cet accord alors qu’ils l’ont voté ! »

De quoi provoquer quelques éruptions cutanées et verbales lors de la séance explicative où Michel NEUGNOT ne se sera pas privé de tancer le président du groupe régional du Rassemblement National, Julien ODOUL, opposé au projet évoqué par l’élu socialiste.

Pédagogue, prenant le temps de dérouler tout le cheminement de la mobilité nécessaire à sa compréhension en l’expliquant, Michel NEUGNOT et l’équipe de techniciens qui l’accompagnaient se seront parfois heurtés à l’impatience manifeste de certains élus icaunais, pressés d’en savoir davantage sur les phases évolutives et concrètes de cet épineux dossier.

 

Des budgets conséquents pour améliorer les dessertes…

 

« Il était nécessaire de dévoiler les différentes étapes qui ont mené à ce processus depuis quatre ans, renchérit Michel NEUGNOT, un travail réalisé en concertation avec les services de SNCF Réseau et d’Ile-de-France Mobilités, des structures qui ont œuvré d’arrache-pied pour arriver au dispositif qui a été présenté ce jour… ».

Et le vice-président de la Région d’ajouter sur ce qu’il considère comme un travail « colossal » : « aucune région qui jouxte l’Ile-de-France n’a essayé de travailler le sujet comme nous le faisons ! »

Partant du simple postulat que la régularité des trains – du matériel à la limite de la vétusté – est mauvaise et peu adaptée aux flux actuels, la Région a donc décidé de mettre les pieds dans le plat en rectifiant tout cela. Injectant au passage une enveloppe de 300 millions d’euros à l’achat de matériel roulant de nouvelle génération. Dont un train six caisses qui sera doublé en deux unités et qui offrira une capacité optimale pour accueillir davantage de passagers pour treize millions d’euros.

 

 

Pas de perte de temps malgré les ruptures de charge…

 

L’idée d’accroître le nombre de trains sur cette desserte est devenue une évidence pour les services techniques de la Région. Un bénéfice pour le nord de l’Yonne, c’est-à-dire le Sénonais, mais pas que puisque la capitale départementale, Auxerre, sera impactée par cette stratégie. Légitime pour Michel NEUGNOT qui tresse des lauriers à la nouvelle cité de l’hydrogène…

S’inspirant du modèle suisse – Michel NEUGNOT participait encore à une réunion à Neufchâtel il y a quarante-huit heures -, l’élu régional en a tiré les enseignements nécessaires en se référant à la méthode des ruptures de charge.

Concrètement, les voyageurs passent d’un moyen de transport à un autre. C’est ce qui va être proposé dans la nouvelle configuration ferroviaire déclinée dans l’Yonne avec des nœuds d’interconnexion entre plusieurs trains depuis les gares de Sens et de Laroche-Migennes.

Des changements pour les usagers qui ne grèveraient pas trop leur timing parfois serré – cinq minutes de battement pour embarquer dans le nouveau train après l’échange – et qui permettrait in fine de se rendre avec plus de rapidité vers Dijon et Lyon pour la partie sud.

Un travail lent et de fourmi qui commence, selon Michel NEUGNOT. Un travail où toute la lumière n’avait pu se faire jusque-là faute d’avoir réuni l’ensemble des éléments informatifs. Du pur réalisme, aux yeux de l’élu régional, qui évoquera ensuite les transports par car – et non par « bus » puisque ce terme ne s’emploie uniquement pour le transport collectif urbain ! – en version interurbaine, faisant office en parallèle de transport scolaire.

« Nous nous sommes aperçus que sur les trois lignes qui étaient soumises à la nouvelle concurrence, il n’y avait que des scolaires dedans, hormis deux à trois passagers supplémentaires. On s’est dit qu’il valait mieux privilégier le tout scolaire dans ces cars et que l’on remette uniquement du car en correspondance avec les gares, notamment sur Sens, sur Avallon et sur Tonnerre. Pour faire en sorte que des voyageurs puissent prendre le car, ensuite le train le matin et le soir. Chose qui n’était pas possible auparavant… ».

En effet, les temps de parcours de ces lignes adaptées aux circuits scolaires étaient très consommatrices en temps. A titre d’exemple, pour effectuer un trajet de 55 kilomètres, il fallait compter près de deux heures de transport ! Pas étonnant qu’il n’y avait plus un passager à bord de ces cars serpentant la contrée icaunaise !

 

 

L’élu régional n’est pas venu annoncer la suppression de trains…

 

Puis, s’intéressant à la fréquentation actuelle, les équipes techniques de la Région se sont penchées sur la question. Qu’ont-ils constaté ? Réponse de Michel NEUGNOT :

« On a des trains qui sont omnibus sur l’Ile-de-France où l’essentiel des utilisateurs à 90 % voyagent dans la région francilienne. Ca semblait intelligent de les laisser en Ile-de-France et de procéder à une rupture de charge à Montereau (Seine-et-Marne), dans un temps maîtrisé et avec du nouveau matériel aux capacités de vitesse plus performantes pour les autres… ».

Evidemment, l’aspect financier fut abordé par le représentant de l’exécutif régional.

« Quand on parle de tarifs, cela permettra avec ce nouveau système que les usagers aient des avantages financiers, ajoute l’orateur, parce qu’ils auront un temps très court de frais de transport sur la partie Bourgogne Franche-Comté, avec le Pass Navigo qu’ils ont déjà en possession, et cela réduira d’environ 150 euros la facture ! ».

Tout reposera sur le degré de temps que l’on souhaitera consacrer à son transport. Un vrai compromis au niveau du choix, comme l’a qualifié Michel NEUGNOT.

« Ceux qui veulent aller plus vite bénéficieront de davantage de trains mais ils auront un coût supplémentaire, le coût actuel. Et puis, ceux qui veulent bien prendre dix minutes et changer de train en pratiquant cette rupture de charge, pourront économiser de 150 ou 180 euros suivant la distance qu'ils parcourent…. ».

Jamais à court de pirouettes humoristiques – « Quand Michel NEUGNOT vient dans l’Yonne, c’est pour annoncer la suppression des trains ! » -, l’élu régional aura au contraire confirmé le maintien des dessertes de l’Avallonnais, celles de Clamecy ou de Corbigny. Un vrai soulagement pour certains élus de ce secteur présents dans la salle du Conseil départemental.

« Nous ne demandons pas aux élus que nous rencontrons d’être d’accord ou pas sur ces prises de décision, on demande simplement aux élus qu’ils nous comprennent ! On expliquera, on innovera, on se trompera et on rectifiera ! C’est ça le projet démocratique que nous portons, Marie-Guite DUFAY et moi-même par délégation. L’essentiel est d’expliquer comment on doit travailler ensemble… ».

Au vu des réactions des élus de l’opposition régionale (à découvrir dans un prochain article) au terme de cette explication de texte, il n’est pas si sûr que ces représentants politiques aient envie de le faire et suivre les décisions à la lettre de la Région sur ce très lourd dossier. Une « montagne à multiples facettes », en somme, qui aurait seulement accouché d’une souris après cette rencontre côté conviction ?

 

Thierry BRET

 

 


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