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L’initiative aura été vaine, au vu des résultats définitifs du scrutin. Pourtant, le parlementaire de l’Yonne a plaidé durant une douzaine de minutes en faveur du maintien du collège de Bléneau, tout en demandant l’ajournement de la décision officielle et le vote à bulletins secrets de l’assemblée. L’ex-président du Conseil départemental, avec véhémence et certitude, a, en revanche, déclenché les applaudissements nourris des membres du collectif pour sauver l’établissement scolaire de Bléneau qui assistaient à une séance suspendue après des interpellations orales…

 

AUXERRE : Trois élus de l’hémicycle de l’Yonne se seront donc prononcés de manière négative par le biais du vote à main levée sur l’épineux dossier de fermeture du site scolaire de Bléneau, rattaché au collège de Puisaye, ce vendredi lors de la séance plénière matinale.

Deux de l’opposition – jusque-là rien d’anormal dans la logique de la décision contestataire – et un de la majorité départementale, en l’occurrence l’ancien président de la vénérable institution, le député Horizons André VILLIERS, l’un des poids lourds incontournable de l’assistance !

La foudre se serait abattue sur le toit de la Pyramide, bâtiment qui accueille les séances de travail du Département dans la capitale icaunaise, en faisant trembler ses fondations qu’il n’en aurait été autrement au niveau de la stupéfaction !

Le vote réprobateur de l’ancien patron de l’exécutif, pourtant très proche de Patrick GENDRAUD, actuel président, et membre de la majorité départementale en aura surpris plus d’un dans le cénacle.

André VILLIERS votant contre une décision prise par la gouvernance actuelle est un évènement rarissime à vivre dans le landerneau politique. Un fait qui restera gravé dans les annales de l’institution.

 

André VILLIERS en porte-étendard de la ruralité et de ses intérêts…

 

C’est au nom de la ruralité et de la défense de ses intérêts que le député de la seconde circonscription a justifié son geste.

« On constate une baisse de la démographie dans les zones rurales, argumentera-t-il, on le déplore, on le subit mais on ne fait pas grand choses pour y remédier ! ».

Même s’il devait rappeler à l’égard de Patrick GENDRAUD, dans une posture d’écoute très attentive de son interlocuteur, que « ce n’est pas une voix de discorde mais une autre approche de la ruralité qui nous différencie », André VILLIERS enfonça le clou. Notamment sur ce dossier de Bléneau qui « coche toutes les cases de cette ruralité différentielle ».

Un sujet, la présence de la scolarité dans les campagnes, qui est majeur aux yeux du parlementaire. Même s’il est à l’origine de la fermeture du collège auxerrois Bienvenu-Martin il y a quelques années lorsque que ce dernier officiait encore au perchoir de l’assemblée départementale.

« Si c’était à faire, je le referais car je ne regrette pas ma décision où cette fermeture reposait sur le bon sens et la raison… ».

Au cours de sa prise de parole, André VILLIERS pointa un autre signe négatif pour le département et son attractivité, notamment sur le volet pédagogique, avec l’épisode douloureux pour la localité de Champignelles d’avoir perdu le site éducatif de l’école vétérinaire de Maisons-Alfort.

« Cette affaire aura été un scandale organisé, soulignera l’orateur, et le Conseil départemental aura été le théâtre de cette situation… ».

Ne devant ni être le procureur, ni l’avocat de l’Education nationale,  le Conseil départemental de l’Yonne se doit de rester à sa place sur ce dossier, selon André VILLIERS.

« Mais, j’entends bien le souci de défendre l’intérêt de l’enfant, renchérira l’élu de l’Yonne, sur son siège, et je partage évidemment cette prise de position à vos côtés. Mais, lorsque j’analyse le résultat du brevet des collèges à Bléneau, le taux de réussite s’élève à 95 % ! Avec 84 % de mentions obtenues ! Donc, l’enseignement qui y est prodigué est de bonne qualité… ».

 

 

Pourquoi la Nièvre ne menace pas de fermer ses collèges qui accueillent une centaine d’élèves ?

 

Puis, l’élu passa symboliquement la frontière de la Nièvre pour expliquer à ses collègues ce qu’il en résultait dans les orientations de l’appareil départemental en charge de ces mêmes établissements.

« La volonté politique du Département voisin est de maintenir des collèges où les effectifs d’élèves ne dépassent parfois pas la centaine de personnes… ».

Et André VILLIERS, volubile comme à son habitude, d’énumérer quelques exemples bien choisis à l’instar de Corbigny avec 122 élèves, de Lormes avec 99 élèves, de Saint-Amand-en-Puisaye avec 108 élèves.

« Curieusement, je n’entends pas les autorités de l’Education Nationale de la Nièvre menacer de fermeture ces établissements malgré ces faibles effectifs, ajouta un André VILLIERS pédagogue dans ses explications, puis un tantinet ironique, j’ai proposé au DASEN (directeur académique des services de l’Education nationale) de l’Yonne d’aller dans la Nièvre et de s’en inspirer pour ses choix ! ».

La fameuse « dotation horaire globale » est l’alpha et l’oméga du DASEN : « il se lève le matin, il pense DHG, il se couche le soir, il pense DHG, il fonctionne comme cela ! ».

Les mêmes causes ne produiraient donc pas les mêmes effets selon un André VILLIERS remonté tel un coucou suisse à qui on ne la fait pas !

« Je regrette et je le déplore que ce sujet de la défense de notre système éducatif dans les milieux ruraux n’ait pas pu faire l’unanimité parmi cette assemblée. On aurait tous dû se resserrer autour de ce sujet… ».

Ancy-le-Franc, Courson-les-Carrières, Brienon-sur-Armançon, Noyers-sur-Serein : des similitudes troublantes dans ces collèges avec ce que vit aujourd’hui Bléneau ?

C’est ce qu’affirme le député du centre droit. Avant de clore son intervention, il haranguera prophétique ses collègues : « Faites des propositions en matière de sectorisation, vous obtiendrez des résultats financiers au bénéfice de notre institution départementale mais vous aurez surtout des conséquences humaines catastrophiques à déplorer pour la démographie dans l’Yonne… ».

Un ultime tour de piste verbal avant que ne se produisent les votes. On connaît les résultats et leurs approbations à une écrasante majorité et trois abstentions en faveur de la fermeture du site de Bléneau.

Rideau sur ce chapitre ! André VILLIERS aura tout de même essayé de faire entendre sa voix contraire. Pas sûr que cela ait contenté la dizaine de représentants du collectif pour sauver le collège de Bléneau qui tentèrent vainement de s’exprimer après le scrutin et avant la suspension légitime de la séance…

 

Thierry BRET

 

 


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Le choix est responsable. Il émane de manière consensuelle des élus siégeant au conseil municipal. Suite à leur dernière séance de travail cette semaine, ils ont pris la décision, dans un climat qualifié d’harmonieux par le premier d’entre eux Magloire SIOPATHIS, de ne pas accroître la fiscalité et de pénaliser ainsi les habitants cette année malgré un contexte conjoncturel particulièrement sensible…

 

APPOIGNY : C’est un ouf de soulagement que peuvent pousser depuis vingt-quatre heures les habitantes et habitants de la commune de l’Auxerrois. La fiscalité n’augmentera pas cette année même si les incertitudes inhérentes à la crise économique et énergétique planent au-dessus des têtes des élus de la collectivité et de leurs administrés.

Réuni jeudi soir, le Conseil municipal a donc tranché en son âme et conscience – et surtout dans un climat consensuel harmonieux – pour ne pas revoir à la hausse les taxes qui auraient pu interférer avec les orientations budgétaires 2023, examinées durant la séance.

 

 

Le maire, Magloire SIOPATHIS devait le rappeler durant son analyse de la situation – et malgré le contexte inflationniste qui perturbe l’environnement des collectivités -, « nous sommes en mesure de dégager un résultat plus que correct en 2022 ».

Conséquence immédiate, le choix de ne pas faire progresser les impôts lors de ce nouvel exercice s’imposait donc comme une évidence.

Une heureuse nouvelle accueillie avec satisfaction par le Conseil qui en  profitera ensuite pour célébrer comme il se devait le départ de l’ancienne directrice générale des services et l’assistante du maire, parties sous d’autres cieux professionnels.

 

Thierry BRET

 

 


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Sous l’égide du ministère de l’Agriculture, le camion de « L’Aventure du Vivant » multiplie les escales à travers la France depuis deux ans. Objectif : faire découvrir la diversité des métiers et formations proposés par la sphère agricole à de jeunes collégiens ou lycéens ainsi qu’à des personnes en reconversion professionnelle. Il a jeté l’ancre quatre jours durant à Auxerre et Avallon, embarquant à son bord plus de 300 jeunes et nombre d’adultes, loin jusque-là d’imaginer tout le champ des possibles et les clés d’avenir qu’offrent les différents secteurs présentés.

 

AUXERRE: Avec ses 18 mètres de long et sa robe orange façon « Casimir et l’Ile aux Enfants », solidement ancré sur le parking auxerrois de la Porte de Paris, le camion de « l’Aventure du Vivant » tranche sur le paysage urbain.

A l’intérieur, une flopée d’équipements high-tech : un simulateur de conduite d’engin agricole, des tablettes connectées, des lunettes de réalité virtuelle, des écrans interactifs, tous destinés à promouvoir les richesses de l’enseignement agricole et ses multiples facettes. Avec pour objectif affirmé, de chasser les aprioris encore trop présents aujourd’hui sur les métiers liés à l’agriculture, notamment auprès des plus jeunes. Si la brouette a encore sa place dans les cours de ferme, il y a longtemps qu’elle se conjugue avec l’informatique et le numérique.

« Il y a urgence, rappelle France LAHUTTE, animatrice à l’antenne icaunaise de l’ANEFA, l’organisme gérant l’emploi et la formation en milieu agricole : « rien qu’en viticulture, sur le département plus de 200 postes de tous niveaux restent à pourvoir. Le secteur souffre notamment de l’absence de tractoristes où là, le déficit est immense… ».

Pas faute de communiquer pourtant, auprès des personnes en recherche d’emploi : « dans l’Yonne, l’on ne peut que se féliciter des passerelles existantes avec Pôle Emploi, une super équipe avec qui l’on travaille très bien, en un véritable partenariat… ».

Mais, les préjugés et clichés préconçus sont encore légion et difficiles à faire tomber, reconnaît Jean-Baptiste THIBAUT, vice-président de la Chambre d’Agriculture de l’Yonne et administrateur à l’ANEFA 89 : « sur tout un tas de corps de métiers, nous sommes en déficit de recrutement. Une dynamique existait mais la COVID est passée par là, cassant depuis deux ans ce qui avait été mis en place… ».

 

 

Une palette de plus de deux cents métiers dans la filière…

 

Reconnaissant toute l’importance d’une manifestation de ce type : « en fait, la plupart des gamins n’ont aucune idée en arrivant, du nombre de métiers gravitant autour de celui d’agriculteur. Là où avant il y avait cinq personnes sur une ferme, la mécanisation a fait qu’il n’y en a plus qu’une, mais sans compter tout le savoir-faire extérieur dont nous avons besoin pour nous aider à exercer notre métier. Beaucoup de jeunes pensent que l’activité se résume à conduire un tracteur, sans imaginer toute l’importance d’un électro mécanicien pour le réparer en cas de besoin. Même chose en ce qui concerne l’informatique embarquée dans le tracteur… ».

Il y a longtemps que les formations de l’enseignement agricole vont bien au-delà du seul domaine de la filière. Aujourd’hui, existent plus de 150 formations générales, techniques ou professionnelles pour plus de 200 métiers dans les domaines les plus divers, comme le rappellent à leur jeune public, Amélie et Charlotte, les deux animatrices accompagnant le camion de « l’Aventure du Vivant » à travers la France : « de l’agroalimentaire avec la transformation des produits agricoles à la protection de l’environnement, en passant par la gestion des forêts ou de l’eau, les nouvelles technologies robotiques, le transport, l’aménagement des espaces, le service à la personne dans les territoires, ou encore, les métiers de l’enseignement… ».

Pour autant, la sphère agricole semble encore souffrir d’un déficit de notoriété chez les jeunes, à l’image de cette collégienne dont se souvient Amélie, « revenue le soir avec sa maman, avec tout un tas de questions car très intéressée, mais n’osant pas les formuler devant les autres élèves de sa classe… ».

 

 

Un enjeu majeur : le renouvellement des générations d’agriculteurs…

 

L’intérêt porté au simulateur de conduite d’engin agricole semble lui bien réel à en juger par le nombre d’élèves de cette classe de 3ème du lycée Vauban se pressant autour, mais pas facile de manœuvrer un tracteur et sa remorque de six mètres : « tu as renversé les bidons et maintenant tu roules sur les pots de fleurs ! ».

Pas certain qu’à l’issue de sa courte expérience, le jeune Marceau se tourne vers l’agriculture ! A contrario de son camarade Augustin qui lui a déjà choisi : « mon oncle et mes grands-parents le sont déjà et ça me plaît depuis que je suis tout petit, c’est mon truc depuis longtemps… ».

Un truc et une passion qui devraient tout naturellement le conduire à exploiter une ferme un jour. Et lui aussi aura besoin demain, de tous ces corps de métiers intermédiaires pour l’accompagner au quotidien dans l’exercice du sien. Si le renouvellement des générations d’agriculteurs est un défi majeur, celui des professions gravitant autour l’est tout autant.

A noter pour les personnes n’ayant pu profiter de l’arrêt dans le département du bus de « l’Aventure du Vivant », que celui-ci sera présent Porte de Versailles à Paris, tout le temps du Salon de l’Agriculture, du 25 février au 05 mars prochains.

 

Dominique BERNERD

 

 


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On la disait légèrement stressée, un peu soumise au trac avant qu’elle ne prenne la parole et officialise ainsi sa nouvelle fonction, celle de présidente du mouvement des « incubateurs citoyens », soit la Jeune Chambre Economique d’Auxerre. Force est de constater que l’oratrice d’un soir, Maud DUSSOL qui a succédé au président en chair, Jean-Baptiste HORTON, a produit une prestation de belle facture, lors de la passation de pouvoir, cérémonie orchestrée dans la parfaite des traditions…

 

MONETEAU : Elle est à l’aise dans ses baskets, la nouvelle présidente de la structure associative. Faisant démentir avec le plus bel effet celles et ceux de ses camarades qui avaient laissé courir le bruit – une blague de potache sympathique ! - quelques minutes avant qu’elle ne débute la cérémonie de passation de pouvoir que le trac l’a gagnait !

Certes, même si les membres de la JCE sont rompus à ce genre d’exercice, multipliant les colloques, séminaires, conférences et autres commissions tout au long de l’année – si, si, il existe aussi des ateliers de prise de parole en public, - il n’est jamais aisé de s’exprimer devant un parterre d’invités, lorsque l’interlocuteur devient l’astre diurne de la manifestation.

En l’occurrence, dans le cas présent, la nouvelle responsable d’une Jeune Chambre Economique auxerroise, située la saison dernière tout en haut de l’affiche comme le clamait un Charles AZNAVOUR au meilleur de sa forme et de sa plume avec « Je me voyais déjà » ! Une JCE sur le toit du monde, le temps d’une convention nationale épique et populaire – plus de six cents visiteurs – accueillie dans la capitale de l’Yonne…

 

 

Alors, c’est sûr, il en fallait davantage pour déstabiliser la manager de commerce exerçant ses activités professionnelles au sein de l’Agglomération de l’Auxerrois et vice-présidente de ce club en charge des actions – et dieu sait qu’il y en a qui ponctue le calendrier de cette entité ! - : Maud DUSSOL au pupitre, c’était un sans-faute assuré !

Impliquée, motivée, souriante, dynamique : la jeune femme a déroulé son laïus explicatif, mettant en exergue son bureau et annonçant la feuille de route à tenir au cours de ces prochains mois, sans que rien ne vienne la perturber d’un iota. La parfaite maîtrise de soi-même, en vérité !  

Mais qui a dit que la nouvelle capitaine de ce navire dont le cap est bien solide était sujette au stress ?! Une bonne blague, en résumé…

 

Thierry BRET

 

 

 


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Il n’hésite pas à mouiller la chemise sur le terrain, le président de la Chambre départementale des Métiers et de l’Artisanat de l’Yonne Jean-Pierre RICHARD. Suivant consciencieusement l’itinéraire du jour qu’il s’est fixé dans la tête. Avec un seul objectif : la rencontre de chaque artisan dont la boutique est ouverte sur la commune pour y prêcher la bonne parole. Celle faisant l’apologie des dispositifs déclinés depuis plusieurs semaines par l’Etat pour faire face à la hausse des tarifs de l’énergie…

 

APPOIGNY : Il s’en émeut ou presque le patron des artisans de l’Yonne ! Près de 50 % des TPE et PME de l’Hexagone n’ont pas sollicité les services de l’Etat afin de bénéficier des aides fournies par les dispositifs existants pour mieux lutter contre l’inflation galopante imputable à la hausse des tarifs de l’énergie. Jean-Pierre RICHARD ne comprend pas cette négligence. Pourtant, il n’a de cesse de sillonner les quatre coins de notre territoire depuis le début de l’année afin d’y porter la bonne parole en faveur de ces opportunités financières.

« Trop peu d’entreprises se manifestent pour obtenir ces subsides mis en place par l’Etat, explique-t-il un peu désabusé, je pense que les artisans n’ont pas vraiment pris conscience de la réalité des choses et s’en apercevront à réception des premières factures… ».

Moyennant en quoi, répète-t-il, il faut agir vite. Car une fois les « douloureuses » perçues, plus dure sera la claque dans le porte-monnaie si l’on n’y prend garde !

En parallèle de son métier, Jean-Pierre RICHARD se mobilise au quotidien pour visiter dans les communes les artisans affiliés à la chambre consulaire dont il est le porte-flambeau dans le seul souci de mieux leur apporter l’information. Celle éditée par les services de la préfecture de l’Yonne qui explique dans le moindre détail la nature de ces différentes aides. Rappelons que le territoire de l’Yonne, suffisamment vaste au niveau sectoriel, accueille plus de 8 000 artisans !

Certes, le président de la Chambre Economique de l’Yonne ne pourra échanger individuellement avec chacun des entrepreneurs répertoriés sur les registres officiels ! La boîte mail de l’organisme consulaire aura fait le reste en expédiant à leurs destinataires les messages de rappel pour que les choses bougent vraiment.

D’ailleurs, dans un récent entretien qu’il a eu avec le préfet de l’Yonne Pascal JAN, Jean-Pierre RICHARD en a convenu qu’il était nécessaire de refaire du battage en termes de communication autour de ces aides et cet accompagnement en faveur des entrepreneurs. Une information qui ne doit pas rester lettre morte auprès des artisans qui doivent coûte que coûte sauver et pérenniser leur outil de travail en profitant de ces moyens étatiques…

 

 

En savoir plus :

Rappel des différentes aides auprès des entreprises artisanales :

L’État apporte une réponse forte pour les accompagner et soutenir notamment les plus petites d’entre elles, à travers plusieurs dispositifs d’aides. Ceux-ci sont adaptés à la taille des entreprises et aux difficultés rencontrées.

Le bouclier tarifaire protège les TPE (entreprises de moins de dix salariés avec un chiffre d’affaires annuel inférieur à 2 M€) ayant un compteur électrique d’une puissance inférieure à 36 kVA en tarif réglementé de l’électricité, en limitant la hausse des tarifs de gaz et d’électricité à 15 %. Aucune démarche particulière n’est à réaliser en ce cas.

Pour les TPE en offre de marché, le prix « électricité » est limité à 280€/MWH sur l’année 2023 lorsque les entreprises ont renouvelé leur contrat de fourniture d’électricité en 2022.

Une attestation sur l’honneur d’éligibilité doit être obligatoirement envoyée à leur fournisseur d’électricité pour pouvoir bénéficier du bouclier tarifaire dans ce cas précis.

L’amortisseur d’électricité, quant à lui, s’ajoute aux dispositifs précités ; il est destiné aux TPE non éligibles au bouclier tarifaire et aux PME de moins de 250 salariés dès lors qu’elles paient un prix de l’énergie supérieur à 180€/MWH.

Pour bénéficier de ces aides, l’entreprise doit impérativement se rapprocher de son fournisseur d’énergie et lui transmettre l’attestation d’éligibilité unique précitée le plus tôt possible et en tout état de cause avant le 31 mars 2023 dernier délai.

Enfin, le guichet d’aide au paiement des factures d’électricité et de gaz, déjà existant en 2022 et qui est prolongé pour 2023, est cumulable avec le dispositif de l’amortisseur électricité. Les entreprises peuvent déposer une demande d’aide dans la mesure où, après prise en compte du bénéfice de l’amortisseur, elles remplissent les critères d’éligibilité au guichet.

Des simulateurs sont aussi à disposition des entreprises sur le site www.impots.gouv.fr, afin qu’elles puissent connaître les aides auxquelles elles peuvent prétendre.

 

 

Les différents niveaux d’accompagnement restent joignables et accessibles :

Un point d’entrée principal au niveau local permet de répondre aux questions : la conseillère départementale de sortie de crise (Mme CORNET-LEMEE) au sein de la DDFIP de l’Yonne, joignable  par téléphone (06.09.23.81.88. ou 03.86.72.36.05).

La conseillère départementale à la sortie de crise peut orienter et accompagner les entreprises dans leurs démarches, notamment l’accès aux aides énergie.

Le numéro national 0 806 000 245 (appel non surtaxé) est aussi mis à disposition de toutes les entreprises, afin de répondre à leurs questions générales et les orienter sur les dispositifs adaptés.

Pour les questions spécifiques à la situation de l’entreprise concernée, la possibilité est offerte de contacter les services instructeurs de la DGFIP, joignables via la messagerie sécurisée de l’espace professionnel sur le site impôts.gouv.fr, en sélectionnant « je pose une autre question / j’ai une autre demande ». Ce message devra débuter par « Aide gaz électricité » pour en permettre un traitement rapide.

L’ensemble des acteurs pleinement mobilisés, pour un accompagnement optimal des entreprises

Les services de la préfecture et la Direction Départementale des Finances Publiques de l’Yonne sont fortement mobilisées pour répondre aux besoins des entreprises, notamment pour présenter et préciser les différents dispositifs.

Il en va ainsi de la nécessité à ce jour de rappeler aux entreprises l’importance notamment de l’envoi de l’attestation sur l’honneur d’éligibilité.

A leurs côtés, les partenaires habituels des entreprises, chambres consulaires et experts-comptables, participent activement à cet appui au plus proche des besoins des entreprises, pour qu’elles puissent bénéficier de toutes les aides auxquelles elles peuvent avoir droit.

Les chambres consulaires :

Il est rappelé que les chambres consulaires ont mis en place des actions directes auprès des entreprises, notamment les TPE, ainsi que des dispositifs d’information dédiés consultables en ligne :

Pour la Chambre des Métiers (CMA) :

Pour plus d’information, la CMA de l’Yonne peut être saisie à l’adresse suivante :

Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Pour la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) :

https://www.cci.fr/crise-energetique

Le référent identifié pour la CCI est :

Edouard PHILIPPE

Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

03.86.49.40.33.

 

Les élus :

 

Les élus sont également pleinement mobilisés aux côtés des entreprises de leur territoire et sont invités à porter à la connaissance des services de l’État toute situation particulière dont ils pourraient avoir connaissance.

En parallèle, le réseau des espaces France services est également mobilisé. Les services de la DDFIP ont assuré l’information des animateurs de ces espaces afin qu’ils puissent renseigner les entreprises qui se manifesteraient.

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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