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Aux grands hommes, la patrie reconnaissante ! L'homme en tant qu'être humain, comme de bien entendu, mesdames ! Commençons par les précautions qui s'imposent en 2023. Originellement une église édifiée au XVIIème siècle - avant de devenir le temple de la Renommée - eut comme architecte, sûrement le plus célèbre des Irancycois. Bienvenue dans l'un des villages vineux icaunais les plus attachants, comme blotti ou enserré par son vignoble (AOC depuis 1998) qui en 2016 eut l'honneur d'accueillir la grande Saint-Vincent bourguignonne, organisée de bien jolie manière par Thierry R. et toute sa bande !

 

IRANCY : Comme tant de nos villages, Irancy (autour de 300 habitants) compta moult commerces. Un jour du temps passé, le truculent et regretté vigneron René CHARIAT m'en fit faire le tour : là antan un boucher, ici deux épiceries. Seul boutique de centre village désormais, « Le Soufflot », avec sa rougeoyante façade, se voit de loin.

On ne peut évoquer cet établissement, sans un mot sur son lointain fondateur : Fabien ESPANA. Ce dynamique petit-fils de vigneron - désormais chablisien -  imprima une belle âme à ce comptoir  bistrotier qui connut vite un succès aussi mérité que convivial.

Désormais, qu'on se le dise, « Le Soufflot », c'est un restaurant. Adieu joli comptoir ! L'ambiance de la salle et de ses imposantes tables, revêt - quoi de plus normal - un parfum vineux, et un rien de vigne parcourt la lumineuse verrière. Ne quittons pas Noé et Bacchus pour signaler la très jolie carte des vins des plus éclectiques.

 

 

Ah, cet œuf en meurette et son jaune étincelant dans l’assiette…


A l'accueil, sieur LAMELOISE - patronyme culinaire de choix s’il en est ! - est à son affaire. La gougère accompagnant l'apéritif est particulièrement onctueuse. En entrée, l'œuf meurette au ratafia est plutôt goûteux et son jaune qui coule étincelant. On se demande parfois, quel est le plat emblématique de notre Bourgogne. La réponse est là, me semble-t-il !

La carte par ce midi frisquet de février proposait un « Mont d'Or » chaud. Ce plat hivernal est délicieux, accompagné ici d'impeccables pommes de terre sautées et d'une salade verte bien assaisonnée (bravo, car cela devient rare). Mention bien aussi pour le délicieux pain qui est fabriqué par une jeune boulangère locale.

 

 

Notre maître d'hôtel propose alors de nous choisir le vin qu'il met en chaussette, en obturant l'étiquette. Je goûte et regoûte encore, les deux autres convives aussi. Je me hasarde : est-ce un cru du Beaujolais ? Notre sommelier rigole et pour cause !

Après la boulangère, la vigneronne Raphaëlle GUYOT (retenez bien son nom svp !). Il s'agit d'un vin de pays de l'Yonne, « Les Robinettes », du terroir de Puisaye-Forterre (commune de Treigny). Que Saint-Vincent se joigne à moi pour applaudir cette jeune passionnée, ancienne stagiaire du réputé domaine VERRET.

 

 

 

 

Un baba qui laisse pantois par sa qualité…

 

Le dessert devait conclure ce bon déjeuner : un original baba - pâte Savarin, ici faite maison -, ce qui se sent au palais. L'on échappe ainsi à l'aspect industriel et spongieux, avec du « Cointreau », alcool angevin fin et délicat, quelque peu oublié de nos jours. Ce n’est pas assez « in », ni « start-uper »…bref, trop franchouillard sûrement !

Ne quittons pas le domaine des spiritueux en trempant nos lèvres dans le gin onirique distillé dans le Tonnerrois par « VALOUR-LEMAIRE », nous y décelâmes un fort joli produit estampillé made in Yonne !

Dans ce bel estaminet, vineux et villageois, le jeune chef Romain - ancien élève du réputé lycée hôtelier Vauban - délivre une cuisine soignée et goûteuse. Faisons vivre ces commerces ruraux car désormais en France, 62 % des villages n'ont plus aucun commerce (ce chiffre n'était que de 25 %  voici quarante ans...). C’est triste mais hélas imparable. Raison de plus pour les défendre, lorsqu'ils sont là au quotidien. Car demain, il sera trop tard…

 

 

En savoir plus :

 

Les - : snif-snif, la disparition de l'usage de l'imposant comptoir !

Les + : l’atmosphère est plaisante. Une entrée, un plat et un dessert sont servis autour de 32 euros.

 

 

 

Contact :


Restaurant « Le Soufflot »

Irancy

Tel : 03.86.42.39.00.

Fermeture : dimanche soir, lundi


Gauthier PAJONA

 

 

 

 

 


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L’heure du bilan - déjà ? - a sonné pour les élus de gauche, réunis sous le vocable du collectif « Vivre l’Auxerrois ». Une revue d’effectif réalisée deux ans et demi après l’accession au pouvoir de l’équipe en place, pilotée par le premier des élus, le président-maire Crescent MARAULT, afin d’en tirer de substantifiques éléments d’analyses. Autant dire que les chefs de file contestataires de la politique locale que sont Isabelle POIFOL-FERREIRA, Sophie FEVRE et Mani CAMBEFORT n’ont pas été tendres avec la gouvernance actuelle dans leurs ressentis.

 

AUXERRE : C’est un inventaire à la Prévert qui a été proposé là. Une sorte de catalogue à charge, façon « La Redoute », abondamment fourni et illustré de nombreux exemples autour de cinq thèmes majeurs, qui récapitule dans les faits tout ce que l’opposition – du moins la partie représentative de la soirée - reproche à l’actuelle gouvernance dans son mode de gestion et d’action. Le temps du bilan, en somme, même si le mandat de l’édile de la Ville d’Auxerre et président de l’Agglomération de l’Auxerrois est bien loin d’être terminé. La prochaine échéance électorale municipale étant prévue, comme chacun le sait, au printemps 2026.

Pourtant, le trio d’élus de l’opposition, porte-étendard de la structure associative « Vivre l’Auxerrois » - celle-ci a pour principe de proposer des rendez-vous réguliers à base d’échanges avec les citoyens en quête d’informations – n’aura pas attendu le terme de la mandature pour pointer d’un index rageur les points d’achoppement de la politique actuelle à ses yeux. Un index se voulant être également interrogateur quant à la direction décisionnelle voulue par le maire et appliquée par ses équipes sur le devenir de la cité et sa proche périphérie.

« On ne sait pas où nous mène réellement Crescent MARAULT…, souligne tout de go l’élue socialiste, Sophie FEVRE, en ouvreuse de bal de cette rencontre bilan, à partager avec les représentants de la presse. Avec en sus, cette petite phrase qui prononcée dans la bouche de la militante socialiste auxerroise n’a rien d’anodine évidemment : « désormais, il ne peut plus se réfugier derrière son prédécesseur ! ». L’ombre de Guy FEREZ plane le temps d’un long silence au-dessus des têtes.

 

Une hausse des impôts et une explosion de la dette à prévoir ?

 

Une fois l’introduction amorcée, ce fut à trois voix et à tour de rôle que s’égrena la liste non exhaustive, visiblement, des réprobations faites à l’endroit de la majorité communautaire/municipale. Via un Mani CAMBEFORT, au meilleur de sa forme oratoire – on sait que le garçon potasse patiemment ses dossiers ! -, qui aborda la situation financière de l’exécutif.

« Lorsque que cette majorité est arrivée aux affaires, précise-t-il, les finances de la Ville et de l’Agglomération étaient saines. Avec des comptes équilibrés et une dette nulle… ».

Or, poursuit le premier fédéral du Part Socialiste de l’Yonne, les choses ont bien changé depuis. Il relève au niveau du fonctionnement que les finances dérapent sur certains postes (missions, réceptions, cérémonies…). Dans le même temps, du côté de l’Agglomération, Mani CAMBEFORT observe que la dette communautaire augmente en flèche (de zéro en 2019 à plus de dix millions d’euros en 2022), en comptant l’EPF (établissement public foncier). Une dette qui impacte la Ville à hauteur de 60 millions d’euros (en comptant l’EPF). « Soit le niveau de 2017, ajoute le trentenaire incarnant le renouveau du socialisme dans le département.

« Sur l’investissement, renchérit-il, on a d’abord eu deux années d’immobilisme en 2020 et 2021, avec plusieurs conséquences notoires : nous sommes passés à côté de l’essentiel du plan de relance ; plusieurs projets qui avaient été budgétés à l’époque ont été abandonnés et certains financements à l’instar de celui se rapportant  au projet de l’Arquebuse ont été perdus. On est donc passé depuis 2022 d’un extrême à l’autre avec une frénésie d’investissements affichés et des achats à tout-va sans objectif clairement défini. Ce qui n’est pas le rôle d’une collectivité… ».

Pour compenser ce manque à gagner, des suppressions de postes ont été constatées. Elles ont eu pour effet de réduire, voire de faire disparaître de l’organigramme certains services.

« Cela a engendré une mauvaise ambiance parmi ceux-ci, affirme Mani CAMBEFORT, ils sont moins performants qu’auparavant… ». A date, soixante-dix postes seraient même vacants.

Mais, ce qui alerte le plus le représentant de « Vivre l’Auxerrois », c’est la potentielle hausse des impôts sur l’agglomération.

« Alors que l’on nous a réitéré il y a deux mois que les charges fiscales n’augmenteraient pas, il risque d’y avoir de nouvelles progressions des impôts dans les prochaines années, estime le conseiller d’opposition. La dette va exploser et se rapprocher des seuils d’alerte. Si c’est le cas, Crescent MARAULT qui se présente comme un bon gestionnaire, deviendrait alors le président-maire de l’augmentation des impôts et de l’explosion de la dette… ».

 

 

 

Des postes supprimés et non remplacés ainsi que des dysfonctionnements…

 

Jusque-là demeurée silencieuse mais très attentive aux propos tenus par ses deux coreligionnaires, Isabelle POIFOL-FERREIRA intervint à son tour en mettant l’accent sur le volet social. Et plus spécifiquement « sur le manque de considération des agents municipaux qui ont souffert à cause de multiples mouvements de grèves (éboueurs, ATSEM) ».

« On supprime des postes et on ne remplace pas les départs, or la masse salariale augmente. Cherchez l’erreur, ironise-t-elle ».

Un questionnement qui lui permet ensuite d’énumérer ce qu’elle considère comme des dysfonctionnements flagrants : l’état civil ouvert seulement par demi-journées pendant plusieurs mois – un comble selon elle car Auxerre avait obtenu le label « Qualiville » qui salue la qualité du service de l’accueil en mairie en 2017 ! Voire le baromètre AFNOR l’année suivante pour l’accueil des villes de moins de 50 000 habitants – ; les équipements de territoire (celui du centre-ville a été supprimé et quid de la Maison de quartier des Rosoirs ?) ; la fermeture de la bibliothèque ou de la piscine pendant les vacances ; la diminution du nombre de tournées de ramassage des déchets ; l’absence de dialogue avec les milieux associatifs et les habitants des quartiers ; la suppression des vœux, etc.

Le chapitre développement économique offrit l’opportunité à Mani CAMBEFORT de reprendre la main sur la présentation. Le jugement de l’élu socialiste est sans appel : « cela pourrait se résumer en une phrase, le président-maire vit sur les acquis de la précédente majorité quand il ne les dénature pas… ».

 

 

Et l’interlocuteur de citer la zone industrielle de Venoy (« un cadeau fait au maire de cette commune »), la zone d’activité Aux R Parc (« on est passé complétement à côté de l’objectif initial avec des études d’implantation d’entreprises franciliennes qui permettaient d’accueillir 1 500 nouveaux emplois… »), le désintérêt de vouloir promouvoir de nouvelle filière innovante afin de favoriser le bassin en manque de compétitivité et les doutes autour de l’hydrogène.

Selon Sophie FEVRE, « l’absence de démocratie de proximité nuit aux échanges avec les Auxerrois. Le citoyen n’est pas concerté et les conseils de quartier n’existent plus alors que la collectivité est tenue d’en assurer l’organisation… ».

Reste pour clore ce panégyrique peu flatteur les aspects concernant la transition écologique. Sur ce sujet, Mani CAMBEFORT n’y va pas quatre chemins dans ses commentaires : « c’est raté ! ».

« Les zones d’activité vont avoir un lourd impact environnemental et vont peser lourd dans nos objectifs de ZAN (Zéro Artificialisation Nette), de 100 sur 190 ha. En outre, il y aura une recrudescence de la circulation des camions sur les routes, avec davantage de pollution de l’air. De même, on n’entend plus parler de nouveaux réseaux de chaleur. Quant à la circulation avec des cycles, l’idée est bonne mais son développement est bien trop coûteux avec des problématiques d’infrastructures cyclables… ».

Mais, au fait, y aurait-il au terme de ce bilan de mi-mandat de l’opposition auxerroise des points positifs à mettre au crédit de l’équipe en place ?!

« Oui, plaisante Mani CAMBEFORT, sur la végétalisation où nous partageons les objectifs généraux… ».

Oui, c’est bien sûr ? Ou plutôt oui mais ?!

La chute ne se fait pas attendre de la part de l’intéressé ! « Mais, on n’en voit pas la couleur et ça ne doit pas se faire au détriment des habitants. La crise climatique et biologique doit nous obliger à changer radicalement de braquet et à rendre notre ville résiliente au changement climatique et proactive en termes de développement durable… ».

Incorrigible, Mani CAMBEFORT, il aura donc eu le mot de la fin !

 

Thierry BRET

 

 

 


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« Nous n’avons pas peur de nous opposer aux idées reçues… ». Ainsi s’exprime Emmanuel BERTHELIN, délégué départemental de « VIA ». « VIA » ? Traduisez l’acronyme par « La Voie du Peuple ». Anciennement connu sous le vocable du « PCD » (Parti Chrétien-Démocrate), le mouvement présidé par Jean-Frédéric POISSON possède aussi ses partisans dans l’Yonne. Ces derniers se sont retrouvés lors d’une conférence sur l’euthanasie et le suicide assisté…

 

ROUVRAY: Même pas peur de mourir chez les fervents supporters de l’ex-Parti des Chrétiens-démocrates de l’Yonne ? En tout cas, c’est une épreuve ultime à vivre dans le respect et la dignité, en faisant abstraction de manière catégorique de l’un des thèmes d’actualité, cher au Président de la République Emmanuel MACRON, à savoir l’euthanasie.

Un item, parmi tant d’autres, au centre des sujets de préoccupation de la gouvernance étatique, entre crise économique, réforme des retraites et conflit à portée de fusil à l’est de l’Europe.

Il y a quelques jours, l’antenne départementale de « VIA La Voie du Peuple » – la nouvelle incarnation sémantique du PCD – a donc proposé une rencontre des plus enrichissantes sur cette thématique, guère souriante à vrai dire, à la salle des fêtes de Rouvray.

Une première conférence publique qui en appellera d’autres, conformément à la volonté du représentant de ce mouvement politique conservateur et d’influence chrétienne – rappelons que son chef de file hexagonal n’est autre que Jean-Frédéric POISSON qui s’était porté candidat à la primaire de la droite lors des Présidentielles 2017, lui-même ayant succédé à Christine BOUTIN – sur le territoire de l’Yonne, Emmanuel BERTHELIN.

 

 

Replacer le mot « dignité » - trop souvent galvaudé – dans le contexte…

 

Pour se faire, associé au Mouvement Conservateur de l’Yonne représenté par la Sénonaise Laurence TROCHU, le patron de VIA 89 avait choisi comme premier thème de ces retrouvailles publiques en ce début de Carême un sujet brûlant de l’actualité : l’euthanasie et le suicide assisté. Une trentaine de personnes devaient se manifester positivement en assistant à la causerie menée par Philippe DESMOULINS-LEBEAULT, personnalité reconnue au sein de l’ONG « Europe for Family ».

Ancien administrateur de l’UDAF Val-de-Marne, le conférencier compte parmi son panégyrique quelques références sur le sujet en sa qualité d’intervenant régulier, entre 2014 et 2019, au Parlement européen afin d’y promouvoir la défense des droits de la famille et comme membre militant de la « Manif pour tous ».

 

 

Il s’agissait lors de ces échanges interactifs de procéder à quelques mises au point, notamment sur les différenciations existantes entre l’euthanasie et le suicide assisté, à travers des exemples parfois durs à entendre. Les soins palliatifs furent aussi au centre des discussions. Le terme « dignité » - trop souvent galvaudé par les temps qui courent selon Emmanuel BERTHELIN- eut droit lui aussi à ses explications de texte détaillé. L’amour de l’autre et la souffrance complétèrent ce tableau pédagogique.

 

 

Le fonctionnement de l’Europe, une autre thématique à aborder…

 

Précisons que « VIA La Voie du Peuple », à l’instar du « Mouvement Conservateur », sont hostiles à la pratique de l’euthanasie en France et s’opposent à toute initiative politique pouvant la légiférer et l’autoriser.

D’autres conférences devraient ponctuer l’année 2023 dans l’Yonne. Une réflexion sur le fonctionnement de l’Europe et ses institutions est précisément à l’étude et servira de tremplin à l’échelle départementale pour promouvoir les idées et actions de ce mouvement politique, jusque-là très confidentiel et à l’ombre des projecteurs médiatiques, de sortir désormais de sa réserve…

 

Thierry BRET

 


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Faire connaître les représentantes de la gent féminine de notre territoire, celles qui entreprennent des actions extraordinaires, est le judicieux principe de cette cérémonie des « Engagées de l’Yonne », apparue en 2022. Saint-Sauveur-en-Puisaye, fief de l’une de plus ardentes défenseuses du concept en la personne de la sénatrice Dominique VERIEN, accueillera cet évènement au beau milieu de l’après-midi…

 

SAINT-SAUVEUR-EN-PUISAYE : En règle générale, lorsque l’on évoque le droit des femmes en France, c’est toujours sous l’angle du mal avec sa cohorte de chiffres calamiteux et désolants qui traduisent les pires fléaux s’abattant sur leurs têtes. Des chiffres qui noircissent les pages des faits divers de bon nombre de médias et perturbent les consciences.

Cependant, de nombreuses femmes démontrent dans leur quotidien qu’elles peuvent être fortes et agir en conséquence, en faveur de l’égalité et à travers une multitude d’actions citoyennes, entrepreneuriales ou sociétales.

Pour récompenser ces initiatives dignes et les encourager à se développer davantage aux quatre coins de notre département, plusieurs acteurs de l’Yonne se sont portés volontaires à l’organisation d’une cérémonie bien particulière, « Les Engagées de l’Yonne », devant précisément mettre sous le feu des projecteurs celles de ces femmes méritantes et courageuses qui agissent dans leur quotidien.

Une manifestation faisant presque référence, pour son nom de baptême, à l’ouvrage rédigé par Jean-Eric FRAY, en 2020 (« Les Enjouées ») sur la question : l’auteur icaunais y réalisait alors une trentaine de portraits de plusieurs de ces femmes qui auront su faire rayonner notre département mais aussi la contrée régionale dans leurs actes et engagements.

 

Un jury très institutionnel pour départager les différents dossiers de candidature…

 

Au cours de ce rendez-vous, accueilli à l’Orangerie, dans le parc du château local, il sera question de remise de prix. Deux seront ainsi décernés. L’un récompensera la « structure engagée » dans le droit des femmes par ses actions ou son discours. L’autre auréolera « l’icône icaunaise » 2023, c’est-à-dire la femme ayant été placée sous le feu des projecteurs grâce à son investissement en faveur de l’égalité et de la défense des droits au féminin.

Un jury spécial a été constitué à cet effet pour sélectionner et départager les différents candidats. Il est composé de sénateurs (Jean-Baptiste LEMOYNE, Dominique VERIEN), de représentants d’associations d'élus (Mahfoud AOMAR, Dominique CHAPPUIT), du président du Conseil départemental Patrick GENDRAUD, de Yohann CORDE, maire de Saint-Sauveur-en-Puisaye, de Juliette ROME, déléguée aux droits des femmes auprès du préfet de l'Yonne, de représentants de L'Yonne Républicaine et de France Bleu Auxerre ainsi que de Frédéric MAGET, président de la Société des Amis de Colette, la structure avait reçu l’année dernière la première « icône icaunaise ».

Le verdict pour découvrir les heureux gagnants est attendu en fin d’après-midi ce samedi…

 

 

En savoir plus

Les « Engagées de l’Yonne »,

Une animation organisée samedi 04 mars à 15 heures à la salle de l'Orangerie de Saint-Sauveur-en-Puisaye en faveur de l’égalité et des droits aux femmes.

 

Thierry BRET

 

 


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Avant de mesurer les pistes d’une saine capitalisation pour financer notre retraite, nous sommes en droit de nous interroger sur l’état de la ressource fondamentale de la retraite par répartition et sur ce qui peut justifier une modification de l’âge de départ en retraite.

TRIBUNE : Les débats à l’Assemblée nationale ne brillent pas par leur sérénité. On s’invective, on bloque la réforme par tous les moyens, et nous sommes en droit de supposer que la NUPES souhaite par toutes ses actions, pousser le gouvernement à trancher avec le fameux « 49.3 ». Ils pourront ainsi s’offusquer et affirmer que la Première ministre Elisabeth BORNE ne joue pas le jeu du débat parlementaire démocratique.

Parlons-en. Si, à cause de la pression de la rue (67 % des Français sont contre la réforme), le gouvernement venait à la retirer ; cela reviendrait à consacrer les bases d’une future révolution : improbable ! Les députés et le président sont élus au suffrage universel, de manière démocratique. Alors, pourquoi râle-t-on ?

Depuis François MITTERRAND, nos présidents ne sont plus élus pour leurs idées, mais contre un adversaire. Pour Emmanuel MACRON, c’était contre Marine LE PEN. La NUPES appelle à voter pour MACRON et les électeurs sont perdus. Aujourd’hui, les syndicats adressent une lettre à tous les partis présents à l’Assemblée nationale, sauf au Rassemblement National !

Où est la démocratie quand tout ce joli monde veut ignorer le premier parti de l’opposition parlementaire, et afficher leur mépris pour les millions de Français  qui ont voté pour la candidate bleu marine ? On s’engage vers la révolte de tous celles et ceux qui ne se sentent plus représentés dans leurs aspirations.  Ajoutons à cela, le mépris du locataire de l’Elysée, pour ceux qui défilent. Non, il ne s’agit pas de « c’est toujours les mêmes », dans les manifestations ; on rencontre des personnes défilant pour la première fois de leur vie. Et si les marcheurs contestataires défilent en nombre, le pouvoir pourrait s’interroger sur le pourquoi…La sérénité est dans la rue et le désordre au Parlement…

 

La réforme des retraites : la manipulation des chiffres…

 

Actuellement, le budget des retraites est excédentaire (3,2 milliards en 2022) mais il sera très prochainement déficitaire. Il ne retrouvera son équilibre que dans dix ans ! Quel crédit accordé alors à une prédiction, pardon, une prévision financière sur une décennie ? Ces prévisions gardent un caractère aléatoire. Elles sont susceptibles d’être modifiées. Car, selon l’évolution de la démographie, de l’espérance de vie, de la croissance économique, du taux de chômage ou d’un événement imprévisible (crise financière, pandémie, guerre…), les projections d’équilibre financier pourraient être bouleversées, dans le positif comme dans le négatif.

Le déficit des retraites reste bien limité au regard de la dette globale de l'Etat. Il peut être facilement comblé ou compensé, à moindres frais selon les stratégies du pouvoir. Selon les préférences politiques, il est parfaitement légitime de défendre l’idée qu’une réforme des retraites n’est pas indispensable…

Le Conseil d’Orientation des Retraites (COR) informe qu’il n’y a pas d’urgence à la réforme. De plus, le Haut Conseil des Finances Publiques juge plutôt optimistes certaines prévisions de l’Etat pour 2023 : 4,2 % d’inflation et 1 % de croissance…

Notre système de retraite ne pourra pas être excédentaire en 2030, ni même en 2040 ! Compte tenu des modifications du projet, afin de séduire les Républicains, Elisabeth BORNE accepte de passer l’âge de la retraite à 64 ans au lieu des 65 ans et d’accorder ainsi quelques avantages supplémentaires, non prévus dans le budget initial.

 

 

Dans la réalité, la situation est bien plus dégradée. Le calcul du COR oublie une trentaine de milliards d'euros de déficits liés à la fonction publique. L'organisme se focalise en effet sur les régimes par répartition, et ne tient pas compte des retraites versées par l'État aux anciens fonctionnaires.

Lors de la publication de son premier rapport, en 2001, le COR a posé, par « convention », que les retraites versées par l'État sont toujours à l'équilibre au motif qu'elles sont financées par le budget. Les excédents prévus dans le budget initial du financement des retraites s’amenuisent au fur et à mesure des concessions accordées par Elisabeth BORNE. Quels crédits accorder aux chiffres présentés ? On peut donner raison à Winston CHURCHILL lorsqu’il annonçait : « Je ne crois aux statistiques que lorsque je les ai moi-même falsifiées ! ».

Les dés sont pipés, et notre président répond au diktat de la finance : la réforme des retraites en France répond aux pressions de l’Europe, des marchés de capitaux et des entreprises du CAC 40 ! On peut en déduire que notre président fera de la retraite son cheval de bataille pour son dernier quinquennat. Pourquoi ne pas dire la vérité aux Français ? Pourquoi manipuler les informations statistiques, pour affirmer faussement, que si nous n’allongeons pas la durée du travail, notre retraite par répartition sera en faillite dès 2023 ? La réalité est plus simple et nous avons la capacité de comprendre !

 

 

Plus de 3 000 milliards de dettes : quel impact pour la réforme des retraites ?

 

Nous dépassons les 3 000 milliards de dettes pour un PIB de 2 800 milliards d’euros. Le fameux « ça coûtera ce que ça coûtera » a été très bien accepté par les citoyens mais n’est plus audible par les marchés et par l’Europe ! Les taux d’emprunts sont repassés positifs. François HOLLANDE et Emmanuel MACRON, lors du  premier quinquennat, ont largement profité des taux négatifs : plus je m’endette et plus je gagne…

Alors qu’au 01er janvier, on empruntait à 0,1 %, en 2023 nous devrons emprunter 270 milliards, mais au taux record de 2,71 %. Le poids des intérêts dans le budget représente le deuxième poste le plus important, après l’Education nationale avec 60,1 milliards) : soit 60 milliards. En fait, pour rembourser nos dettes et payer nos intérêts, nous devons emprunter…

Les prévisions concernant les taux d’intérêts que nous devrons subir en 2023, peuvent atteindre très rapidement les 3 %. L’Europe fait pression sur l’état français pour que l’âge de la retraite passe à 65 ans, les marchés financiers affirment que si nous augmentons la durée du travail, nous serons moins contraints sur les taux de nos emprunts. Les grandes entreprises du CAC 40 souhaitent ardemment passer la retraite à 65 ans, pour deux raisons. D’abord un chantage à l’investissement mais surtout, si la confiance des marchés est établie, les investisseurs internationaux apporteront des financements aux efforts de croissance.

Une augmentation des taux et une dette de plus en plus importante peuvent nous conduire à une faillite similaire à la Grèce ! Alors que faire ? Ce que le pouvoir ne souhaite pas avouer, c’est sa soumission aux diktats de l’Europe, des marchés de capitaux et des grandes entreprises. Il n’y à rien de honteux à reconnaître que notre survie passe par une retraite à 64 ou 65 ans, compte tenu de notre situation financière et budgétaire. Notre survie financière et budgétaire en dépend ! A nous de trouver les moyens de donner du travail aux seniors. De 62 à 64 ans, si rien ne bouge, ils seront au chômage ! L’emploi des seniors constitue le point nodal de toute réforme concernant les retraites.

Autres menaces concernant la réforme des retraites : Laurent FABIUS admet en coulisse que certains articles du projet de réforme pourraient être anticonstitutionnels. Le Conseil d’Etat, concernant le projet de loi de finance de la Sécurité Sociale (impacté par les retraites) a émis des réserves… Le projet de loi, dès son retour du Sénat, fera l’objet d’une demande au Conseil Constitutionnel si on croit le Parti Socialiste.

Dernièrement, députés et sénateurs ont refusé de renoncer à leur régime particulier de retraite. Parmi les sacro-saintes vertus quasi théologales, de notre République, nous trouvons la Liberté, l’Egalité et la Fraternité. La plus grande des trois est sans nul doute la Fraternité. Alors Mesdames et Messieurs les député(e)s et sénatrices/sénateurs, quand on veut assurer la promotion d’une valeur, il est préférable d’avoir un échantillon sur soi !

Jean-Paul ALLOU

 

 


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