Elle se prénomme Anna. Blonde comme les blés des plaines de l’Est, avec un petit sourire triste au coin des lèvres. Originaire de Biélorussie, la jeune femme exerce le métier de journaliste. Une antinomie absolue avec le pays dont elle est native où ne règne plus, depuis fort longtemps, la liberté de la presse et le droit à l’expression. Pourtant, Anna rencontre la relève générationnelle de notre société dans le cadre d’un programme pédagogique concocté par la Maison des Journalistes et le CLEMI. Etape auxerroise convaincante au lycée de Saint-Joseph…
AUXERRE : Pense-t-elle encore à Minsk souvent ? Y-a-t-elle des attaches familiales ? Obtient-elle des nouvelles de ses amis, restés là-bas, dans ce pays totalitaire à la solde aveugle de Moscou ?
Depuis le 24 février, Anna S. (la jeune femme, par crainte, ne souhaite pas communiquer son patronyme) suit l’évolution des évènements ukrainiens avec le plus grand intérêt. Logique, lorsque l’on sait qu’autrefois, juste avant son exil de Russie en 2014, elle exerçait la profession de directrice de photographie pour le compte de l’agence de presse, « RIA Novosti » à Moscou. Une enseigne qui allait bientôt se transformer en « Russia Today ». Le canal préféré des propagandistes les plus exacerbés agissant pour le Kremlin.
Il y a bientôt un an, lors de l’éclatement de la guerre – la fameuse « opération militaire spéciale » -, Anna couvrait les évènements depuis Moscou pour le compte de la chaîne britannique, « Sky News ». Quelques jours plus tard, sa présence sur le sol russe se mua en qualité de persona non grata et l’obligea à quitter précipitamment la capitale moscovite, au vu de son passé et de sa position journalistique. N’avait-elle pas couvert des sujets « indésirables » à charge contre les autorités russes ?
Une intervention déployée dans le cadre du concept « Renvoyé Spécial »…
Traversant la frontière avec la Lettonie à pied, Anna, après moult péripéties, parvint après quelques semaines de repos dans ce pays balte et dès la réception de son visa, à arriver en France.
Un périple dont elle a apporté les brûlants souvenirs émotionnels aux élèves d’une classe de seconde du groupe scolaire Saint-Joseph-la-Salle à Auxerre. Dans le cadre de leur projet éducatif, consacré à l’international, et profitant des rencontres organisées chaque année par la Maison des Journalistes et le CLEMI, l’établissement privé a pu accueillir la photographe reporter lors d’un atelier de deux heures des plus passionnantes.
L’objectif de ce dispositif, appelé « Renvoyé spécial » - un clin d’œil à la fameuse émission investigatrice de France Télévisions - est de sensibiliser les lycéens à la liberté d’expression et au pluralisme dans les médias par la rencontre avec des journalistes réfugiés politique en France. Cette rencontre a été organisée par leur professeure-documentaliste, Isabelle POISSON.
En début d’année scolaire, les élèves ont également pu voir et travaillé avec Mme CARO, leur professeure d’histoire-géographie, sur l’exposition « Tous Migrants » au CDI. Celle-ci retrace le parcours complexe des migrants à travers des dessins de presse du monde entier, des raisons du départ au processus d’intégration dans un nouveau pays, en passant par les obstacles rencontrés durant leur voyage.
Un soutien collectif qui fait chaud au cœur…
Ce travail s’est donc poursuivi avec l’intervention d’Anna S. qui a évoqué son expérience de journaliste en tant que productrice, et de son travail sur le terrain. Elle devait insister sur le rôle des médias, la manipulation des informations et la liberté d’expression.
Au terme de cette présentation de belle facture, les élèves ont vivement applaudi l’intervention faite en français, langue que la jeune femme apprend depuis le mois de juin, remerciant l’oratrice pour son « discours très intéressant et enrichissant », et « lui souhaitant du courage, et de retrouver une vie normale ». De quoi lui redonner un peu de baume au cœur dans sa vie de réfugiée politique…
Thierry BRET
Ils se sont réunis en fin de semaine dernière les membres du bureau de l’Association des Jeunes Elus de France (AJEF) afin de désigner quatre nouveaux délégués régionaux qui incarneront les valeurs de la structure dans leurs fédérations. Parmi ces quatre nominés, et avant l’assemblée générale hexagonale qui se déroulera le 01er février, Julien JACQUET. Conseiller municipal de Dixmont le jeune homme de 24 ans endosse la vêture de responsable régional de l’organisme en Bourgogne Franche-Comté…
AUXERRE : Leurs patronymes ne sont pas encore connus des médias et des observateurs de la sphère politique mais pourtant ils agissent sans relâche et avec abnégation à leurs tâches citoyennes depuis la prise de leurs fonctions. « Ils », ce sont les jeunes élus de France qui, fédérés au sein d’une association (AJEF), entendent bien s’engager davantage au service de leurs territoires et de leurs administrés. Parmi ceux-ci, il y a Julien JACQUET.
Agé de vingt-quatre ans, le garçon vient d’être désigné par le bureau national de l’AJEF (Association des Jeunes Elus de France) en qualité de délégué régional de la Bourgogne Franche-Comté. A l’instar de trois autres de ses camarades, Manon DELIOT pour le Grand-Est, Alex GERBAUD pour la Nouvelle-Aquitaine et Rémi CAPEAU qui officie dans le Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Feuille de route de Julien JACQUET : animer localement l’association à l’aide de référents départementaux. Celui de l’Yonne jouit déjà d’une certaine notoriété dans le landerneau puisqu’il s’agit du premier fédéral du Parti Socialiste dans l’Yonne et conseiller d’opposition d’Auxerre et sur l’Auxerrois, Mani CAMBEFORT.
Promouvoir l’engagement citoyen auprès des plus jeunes…
Présidée par un élu des Républicains, adjoint d’une commune des Alpes-Maritimes, Florent ROSSI – le particularisme de l’AJEF est de rassembler ces jeunes élus de tout horizon politique de manière « trans-partisane » -, la structure aide les jeunes pousses à se former, à échanger, à visiter les institutions, à rencontre les têtes de réseaux politiques (voire les autres), et à promouvoir, surtout, l’engagement citoyen. La condition sine qua non pour en être membre est de ne pas dépasser l’âge rédhibitoire de 35 ans.
Parmi les axes de réflexion de l’AJEF, signalons la mise en place d’un atelier de travail au Sénat et une journée à la rencontre des professionnels de l’univers de la presse. Sans omettre l’idée de créer un campus « trans-partisan » autour de débats et de conférences qui seraient animés par de jeunes élus. L’AJEF désire également renforcer ses liens avec l’Association des maires de France (AMF).
Venu à la politique lors des municipales de 2020, Julien JACQUET ne supportait plus d’entendre les critiques des uns et des autres sur la vie politique sans que ces mêmes donneurs de leçons ne s’investissent réellement au service des citoyens.
« Je me suis présenté sciemment dans ma commune car je préférai être dans le camp de celles et ceux que l’on critique ! ».
Collaborateur de groupe d’élus à la Région pour l’aspect professionnel, ce jeune homme d’obédience intellectuelle « divers gauche » entend montrer la voie à toutes celles et ceux de sa génération qui ne croient plus en la chose politique, en s’abstenant d’aller aux urnes.
Un travail de titan, certes, mais que le garçon souhaite rondement mener dans le territoire de prédilection qui est désormais le sien !
Thierry BRET
A l’honneur dans nombre de villages viticoles du département, Saint-Vincent ne savait plus où donner de la fête ce week-end ! Après Courgis, samedi matin, comme à Senan dans le Jovinien ou à Tharoiseau en pays vézelien, c’était au tour des vignerons de Chitry de fêter leur saint patron deux jours durant, avec au programme, notamment le traditionnel défilé dans les rues du village…
CHITRY : La bise glaciale venue du nord piquait les joues et meurtrissait les mains en cette fin d’après-midi à Chitry. Mais, il en aurait fallu bien plus pour décourager la centaine de personnes venues défiler derrière Saint-Vincent.
Ici, pas de grand baroud médiatique ni de festivités tentaculaires. La manifestation est à l’image du village, modeste et intimiste, faisant la part belle aux habitants et amis du voisinage. Il est 16 heures passées, le défilé commence, sous les accents martiaux de « l’Eveil musical de Senan ».
Sur les dos des porteurs, une paire de saints (sic !). A la statue du « Vincent » de Chitry se conjugue celle du vignoble du Grand Auxerrois. Deux saints pour le prix d’un, les visiteurs sont comblés !
« Auprès de ma blonde », qu’il fait bon marcher… Et tant pis si, le froid aidant, quelques notes semblent rester coincées au fond des instruments ! Derrière sa fenêtre, une vieille dame salue d’un sourire le cortège, se remémorant peut-être avec un brin de nostalgie le temps où, portée par la musique, elle aussi suivait d’un pas alerte la fanfare…
Un salut au passage au retraité Jean-Marie RIGOLLET…
Très attendue, la traditionnelle étape dite du « reposoir » se profile au bout de la rue du Ruisseau, avec pour hôte du jour, le Domaine Edmond CHALMEAU et à la manœuvre ses deux fils, Franck et Sébastien.
Le soleil semble avoir pris possession des verres à la robe dorée et Christian MORIN, autre figure emblématique du village, en est convaincu : « ça va nous réchauffer, c’est anti COVID, c’est anti tout ce machin là… ». Parole de vigneron : croix de cep, croix de fer, si j’mens, j’en « r’prends » un verre !
Une petite aubade aux accents des « Chevaliers de la table ronde » et déjà l’heure de repartir, direction l’église toute proche, où patiente l’archevêque du diocèse, Mgr Hervé GIRAUD, bien connu des fidèles de la paroisse, qu’il administre depuis le départ en retraite de son curé en 2021. L’occasion d’un salut en passant au désormais retraité Jean-Marie RIGOLLET, figure charismatique au verbe parfois « musclé » et dérangeant pour certains, mais resté dans la mémoire et le cœur de nombre d’habitants du secteur.
Vincent et ses origines, saint patron des potiers et de la vigne…
Et dire que Saint-Vincent était… espagnol ! En préambule de la messe consacrée au héros du jour, l’historien du cru, Patrice WAHLEN, a fourni quelques éléments sur ce que l’on raconte de sa vie : né à Valence ou Saragosse à la fin du IIIème siècle, on ne sait pas trop, il fut diacre avant d’être arrêté par les autorités romaines et de mourir en martyr, « écorché et brûlé vif sur le grill » !
On dit même que c’est en souvenir des tessons de poteries utilisés pour écorcher son corps, qu’il devint parallèlement saint-patron des potiers ! Tout en étant reconnu aussi à ce titre par le Portugal. Un saint « multi cartes » en quelque sorte !
Peu d’explications en revanche sur ce qui le rattache au monde du vin et de la vigne : « la plupart des historiens aujourd’hui s’accorde sur le fait que c’est probablement dû à un jeu de mots entre « vin » et « sang » ». Comme quoi l’humour est de toute éternité… !
Dominique BERNERD
L’histoire est un éternel recommencement. Nous avons du mal à en tirer les leçons. Connaître l’histoire, c’est éviter les pièges de l’avenir. A la fin de la Seconde Guerre mondiale, le Général de GAULLE serre la main à nos alliés soviétiques, au grand dam de l’opinion internationale. Dans son discours à Strasbourg en 1959, le même général évoqua « l'Europe, de l'Atlantique à l'Oural », dans une formule marquante visant à briser le duopole de la « Guerre froide » entre Washington et Moscou… Le sens des invasions a toujours été de l’Oural à l’Atlantique (suivez mon regard) !
TRIBUNE: Je laisse au lecteur le soin de mesurer les analogies possibles entre Louis XVI – Versailles – Marie-Antoinette – la représentation nationale et Emmanuel MACRON - l’Elysée – Brigitte – l’Assemblée Nationale ! C’est criant de vérité…
Sous Louis XVI, la représentation du pouvoir se joue à Versailles. De là, partent les rumeurs, les éloges et les calomnies. De plus, on retient beaucoup plus les anecdotes concernant le goût du roi pour la serrurerie et les soit-disantes frasques de Marie-Antoinette ! Dans l'historiographie, la monarchie de la fin de l'Ancien Régime est soumise à un préjugé défavorable car on la mesure à l'aune de son échec. Désacralisée, vilipendée, la monarchie de Louis XVI aurait été à bout de souffle et ne pouvait qu'échouer dans tout désir de réformes.
Un peuple assommé par les taxes en tout genre…
La France est dans une situation de crise économique et la royauté est confrontée à une crise financière importante : les dépenses pour la guerre d'Amérique ont pesé très lourd dans le budget du royaume. Les dépenses de la cour à Versailles sont très importantes et de plus en plus impopulaires. Pourquoi financer la guerre américaine ? La France adhère-t-elle aux idéaux du Nouveau Monde ? Pas plus qu’avec l’Ukraine aujourd’hui… On souhaite surtout contrarier et déstabiliser les Anglais (les Russes d’aujourd’hui), sous l’impulsion de deux idéalistes, La Fayette et de Rochambeau. N’oublions pas l’amitié légendaire de La Fayette et de Georges Washington, deux Francs-maçons notoires.
Pour la crise économique, les paysans sont assommés par les taxes en tout genre et doivent faire face, dans cette fin du XVIIIème siècle à de très mauvaises récoltes. Famine et pauvreté se répandent dans tout le royaume.
Louis XVI décide alors de faire un sondage, pardon de procéder à la récolte des cahiers de doléances : on demande au peuple d’indiquer leurs demandes. Résultats : moins d’impôts et de taxes, de quoi manger, moins de parties de la population nanties de privilèges… bref, avoir un toit, de quoi manger et se vêtir ! Le XXIème siècle a-t-il changé la nature des demandes du peuple ?!
Face aux crises et aux révoltes en province, Louis XVI convoque les Etats Généraux : les nobles, le clergé et le peuple, avec ses héros comme Robespierre et Mirabeau. Si le peuple est le plus représenté en nombre, il est minoritaire en nombre de voix. Louis XVI rejette toute idée de laisser le peuple donner son avis sur la conduite du pays. Cependant, il souhaite éviter une guerre civile qui se conjugue entre privilégiés (aristocrates et clergé contre le peuple). La guerre civile éclatera dans le grand ouest et particulièrement en Vendée.
D’étranges similitudes entre les deux périodes…
Qu’en est-il aujourd’hui ? Face à l’effondrement du Parti Communiste, à l’embourgeoisement des socialistes, le peuple est de moins en moins représenté dans l’hémicycle : moins de 4 % d’employés-ouvriers. Certains redoutent une guerre civile en France quand parfois ils affirment qu’elle a déjà commencé !
Louis XVI fit appel à deux conseillers marquants (Mc Kinsley n’existait pas) : Necker et Turgot. Des conseillers réformateurs, mais qui n’ont pas su apprendre au roi les bases de la politique. Louis XVI est un érudit mais il ignore tout de l’organisation du royaume et veut diriger dans l’absolutisme le plus intégriste ! Les réformes de modernisation proposées vont également conduire à sa perte. Les origines de la Révolution sont aujourd’hui très contrastées et sujet à polémiques. Michelet penche pour une pauvreté accrue qui pousse à la Révolution, alors que Jaurès tient l’importante richesse de la France au XVIIIème, son injuste répartition et la prospérité des nantis, pour tenants de la révolte.
Les fake news vont bon train au royaume de France : lors de son procès, Marie-Antoinette est accusée d’actes de pédophilie vis-à-vis de ses enfants. Et surtout, c’est une étrangère, être «Autrichienne » : un crime de lèse français ! Une foule mécontente et affamée marche sur Versailles. Confrontée à la souffrance des malheureux, et à ceux qui réclamaient du pain, la reine aurait alors suggéré cette proposition choquante : « Qu’ils mangent de la brioche ». C’est une légende avérée. Rien ne le prouve, mais admettons que cette phrase fut réellement prononcée. Il faut savoir qu’à cette époque la « brioche » est un surnom donné au pain cuit dans les fours communaux par les plus pauvres. Au XVIIIe siècle, pour les Français, le pain n’est pas seulement un aliment de base. Il symbolise le sacré, l’espoir, la justice, la stabilité… Il rassure quand il est blanc. Il inquiète quand il devient noir et vient à manquer.
Jean-Paul ALLOU
Entre Benoît COSTIL et l’AJ Auxerre, ce serait déjà de l’histoire ancienne dans leurs relations sportives ? En tout cas, bon nombre de confrères de la presse spécialisée annoncent ce samedi matin le départ du portier de l’équipe de Ligue 1 pour le nord de la France, avec comme point de chute le LOSC ! Si cela était avéré – le club n’a pas confirmé -, cela signifierait que le gardien de but de l’AJA n’en pouvait peut-être plus d’être l’ultime rempart de la défense la plus poreuse du championnat de l’élite hexagonale…
AUXERRE : « L’Equipe », « Foot Mercato » et même le journal local, « Le Petit Lillois » évoquent avec des titres très explicites ce samedi dans leurs colonnes l’arrivée probable du gardien de but de l’AJ Auxerre Benoît COSTIL dans la métropole de Lille.
Celui qui eut ses heures de gloire au Stade Rennais et aux Girondins de Bordeaux aurait décidé de quitter subitement le club bourguignon, actuel 19ème de la Ligue 1 et plus mauvaise défense du championnat avec 41 buts encaissés. Des informations que nos confrères de « France Bleu Auxerre » et « L’Yonne Républicaine » reprennent également à leur compte.
Libre de tout contrat à l’été 2022, l’ancien international (une quinzaine de sélections dans les différentes formations nationales depuis les moins de 17 ans jusqu’à l’équipe première) s’était engagé avec le club de l’Yonne qui retrouvait l’élite après une décennie de purgatoire en division inférieure. A 35 ans, c’était une excellente manière de relancer la carrière du joueur qui aura réalisé de belles prouesses techniques à maintes occasions dans ses cages, en dernier défenseur confronté à la ténacité des attaquants adverses.
Selon les médias de la presse footballistique, Benoît COSTIL suppléerait l’actuel gardien titulaire (Lucas CHEVALIER) de Lille en qualité de numéro deux. Un engagement de dix-huit mois, somme toute, avec le club nordiste, bien placé dans le classement à la sixième place et prétendant à l’Europe.
Ce départ, s’il devait se vérifier, serait un coup dur pour le club bourguignon déjà en mauvaise passe. Cela pourrait altérer le moral des troupes de Christophe PELISSIER qui joueront un important match face à Niort ce dimanche tantôt en 16ème de finale de la Coupe de France, la cage étant gardée par Donovan LEON.
Sur les réseaux sociaux, en revanche, c’est la désolation parmi les supporters qui commentent abondamment cette information qui n’a rien d’une fake apparemment. Ils n’avaient pas besoin de cette triste nouvelle pour plomber un peu plus leur week-end…
Thierry BRET