Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
110 Bourgogne
Région Bourgogne France-Comté
Criquet Magazine
Lycée Saint-Joseph de la Salle
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
chambre des métiers et de l'artisanat
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat
logo-110-bourgogne-ok.png

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

Le gouvernement détricoterait-il le travail extraordinaire qui a été fait en faveur de l’apprentissage depuis des mois et initié par ses soins ? L’interrogation méritait d’être posée : elle émane donc de Christophe DORE, président de l’Union nationale des Entreprises de Coiffure (UNEC), de passage à Auxerre pour y inaugurer le nouveau centre de formation de la Maison de la Coiffure. Malgré les 800 000 apprentis en France, dont 20 000 pour le secteur de la coiffure, des questions demeurent en suspens quant à l’avenir de l’apprentissage...  

 

 

AUXERRE: Profitant de la tribune qui lui était offerte lors de l’inauguration des nouveaux locaux du CFA de la Coiffure, le président national de l’UNEC Christophe DORE a mis en garde le gouvernement. « Il faut qu’il fasse très attention ! ». Car, en matière d’apprentissage, les chiffres actuels traduisent une dégringolade dans les effectifs.

« On n’a pas su stabiliser l’aide aux entreprises, on n’a pas su stabiliser les fonds de la formation. Ni les aides aux cours contrats ! Et là, d’un seul coup, pourquoi vient-on détricoter un système qui se met à fonctionner ? ».

Les causes à tout cela ? L’orateur, un brin désabusé, en apporte lui-même la réponse. « Pourquoi ? Parce que le gouvernement doit faire des économies… ».

Amer et déçu, le président de l’Union nationale des Entreprises de Coiffure poursuit sur sa lancée son intervention qui l’éloigne de la simple cérémonie inaugurale, devant un parterre de choix, composé d’élus locaux dont l’ancien ministre Jean-Baptiste LEMOYNE, d’institutionnels et de représentants de la corporation.

Pourtant, observe-t-il, le bilan du gouvernement au sujet de l’apprentissage est loin d’être négatif : « jamais la France n’a mis en lumière l’apprentissage comme maintenant… ».

 

L’autoentrepreneur, le véritable sujet d’inquiétude…

 

Mais, à ses yeux, la situation lui semble incompréhensible à bien des égards. D’autant, que le secteur de la coiffure, soit 102 000 établissements en France, manque cruellement de collaborateurs. Il faut le savoir mais 60 % des propriétaires de salon exercent d’ailleurs leur métier en solo dans l’Hexagone. Si la COVID-19 a profondément chamboulé le paysage de la filière en l’espace de deux années, l’explosion de l’autoentreprise en aura aussi perturbé totalement l’éthique.

« On est juste en train de précariser une future génération d’artisans, ajoute sans fioritures Christophe DORE, qui dans quelques années sera dans l’obligation d’aller au-delà de ses 67 ans afin de percevoir sa retraite, ça c’est une évidence ; et puis surtout, on est en train de fragiliser tout un système économique avec ces autoentrepreneurs qui se pérennisent dans le temps alors que nous sommes tous attachés à notre système social… ».

Des interrogations et des doutes, parfaitement légitimés de l’aveu du président de l’UNEC, face à ces autoentrepreneurs qui ne seront pas formés dans les centres de formation tel que ce nouveau CFA Coiffure, accueilli désormais rue de Jemmapes à Auxerre.

 

 

 

Une filière de la coiffure en difficulté mais pas en crise…

 

Conséquence, en encourageant cette « dérive » du tremplin professionnel qui ne se transforme pas en bout de course, tous les métiers de l’artisanat – ils sont plus de 260 à être reconnus pour tel ! – vont être ainsi fragilisés.

Nonobstant, tel le roseau qui plie mais ne casse pas, la coiffure doit faire à ces nouvelles mutations.

« Notre filière est en difficulté mais elle n’est pas en crise, insiste Christophe DORE à la tribune, nous ne sommes pas en crise parce que nous avons encore des jeunes qui viennent vers nos métiers… ».

Reste la méconnaissance de la jeunesse, autour de la filière.

« On est en train d’y travailler avec les services de l’Etat, ajoute Christophe DORE, dois-je vous rappeler que nous avons été la première des professions à avoir publié le guide de la transition écologique, un élément porteur auprès des nouvelles recrues. Grand visionnaire déjà à son époque, Pierre MARTIN – il a été le président national de la Coiffure et président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de l’Yonne – avait sorti, « Mon coiffeur s’engage », un label sur le développement durable… ».

Un clin d’œil malicieux à ce professionnel de la coiffure qui lui donna en son temps ses heures de gloire et de noblesse bien au-delà de la France !

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Les paires de ciseaux devraient être remisées dans les tiroirs des salons : c’est une évidence chez les coiffeurs de l’Yonne qui exerçaient leurs activités ce lundi après-midi ! La réunion-débat, concoctée lors de l’inauguration du nouvel espace de l’UNEC (Union nationale des entreprises de coiffure) à Auxerre, accueillera le président national de la première organisation professionnelle du secteur, Christophe DORE. Il évoquera les enjeux d’une filière en pleine mutation économique…

 

AUXERRE: On ne coupera pas les cheveux en quatre mais ce n’est pas tous les jours que se déplace dans l’Yonne un haut représentant de la filière coiffure ! L’un des derniers à l’avoir fait n’était autre que le charismatique Franck PROVOST, à l’occasion d’une soirée débat économique organisée par les instances départementales de la CPME. Il y a déjà quelques années de cela : c’était en juin 2013…

Alors que ce secteur professionnel représente le second pôle de l’artisanat en France (la Bourgogne Franche-Comté recense à elle seule plus de 4 000 établissements !), il était important pour les responsables de l’UNEC (Union nationale des entreprises de coiffure) de notre contrée de profiter de la venue du « big boss » Christophe DORE à Auxerre pour y favoriser une rencontre. Un échange constructif avec les coiffeuses et coiffeurs du territoire icaunais, confrontés à la réalité économique d’aujourd’hui.

 

 

Le deuxième pôle de l’artisanat en France : la coiffure !

 

On imagine aisément que le président national de l’UNEC (l’organisme vieux de cent vingt ans compte plus de 6 000 adhérents et 114 antennes dans l’Hexagone) a des choses à dire tant sur l’actualité de la filière que sur ses enjeux et perspectives. Le volet de la formation devrait également au centre des débats.

Auparavant, Christophe DORE aura assisté à la cérémonie inaugurale des nouveaux locaux accueillant l’UNEC Yonne, à Auxerre au 6 de la rue de Jemmapes. Une visite d’une entreprise, « Passage Bleu », est également biffée à son agenda.

Rappelons que la coiffure représente plus de 100 100 établissements en France en 2022, employant près de 175 800 actifs dont 19 000 apprentis. Le chiffre d’affaires annuel du secteur dépasse les 6,1 milliards d’euros.

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Il est midi en cet estival jour ensoleillé (si, si !) le long de la rue du Plat d'Etain, sise derrière la jolie halle du marché. Bruno, le bistrotier, est établi ici depuis le début du siècle. Il termine la mise en place de sa terrasse, aidée activement par sa souriante fille, Marion. Bruno est l'un des dynamiques acteurs de la revitalisation commerçante de cette petite artère. Il s'apprête d'ailleurs  à accueillir le jeune édile de la ville qui vient accompagnée de sa grand-mère,  une délicate attention s’il en est !

 

SENS : Juste à côté de cette plaisante terrasse, l'Atelier Vintage vient d'ouvrir. Auparavant, ce fut le « Village Gourmand ». La déco y est un peu à l'unisson : au sol trône une antique moto indienne bleutée Royal Enfield  (j'en ai piloté une de 500cc 25 000 kms durant !) et au plafond les tuyaux d'évacuation, façon brasserie US. Cela donne à l'ensemble, un aspect aussi atypique que lumineux.
Le chef DUVAL est aux fourneaux. Antan, il fut pâtissier, puis chocolatier à Paris. Son père est le chef d'une bonne table locale (« Le Gâtinais » à Saint-Valérien). Quant à ses grands-parents, ils tinrent au siècle dernier une jolie épicerie fine, sise rue de la République. On y trouvait notamment le croustillant bonbon des buchettes sénonaises, indéniablement meilleur que les machins « Haribo ». Oui mais ça, c'était avant ! Lorsque Sens ressemblait encore à une petite ville provinciale plutôt qu'à une annexe de la grande banlieue parisienne. Ici, cette jeune toque entend se faire connaître par le biais d'une cuisine faite maison.

 

 

 

Des produits frais, goûteux et bien assaisonnés !

 


La carte tourne autour d'un triptyque très actuel : salade, tartine et burger, devenu depuis l'arrivée hexagonale de « Mc Do » en 1979 l'un des plats préférés de nos compatriotes. « L'hambourgeois » - comme le dénomment nos amis québécois - a hélas supplanté le fameux steak-frites, qui fut longtemps symbole de la cuisine ménagère familiale !

L'accueil est aimable. Bienvenue en terrasse, le long de cette belle petite artère citadine. La tartine végétarienne arrive alors : le pain est bon, l'assaisonnement aussi. Peut-être qu'aubergines et tomates de saison eussent méritées d'être un peu plus confites, un peu façon ratatouille ! Mais l'ensemble matche.

Et puisque, « miss tartine » est accompagnée d'une salade fraîchement épluchée. Félicitations pour l'excellente vinaigrette, aussi goûteuse que délicieuse ! Rien de tel que pareil assaisonnement, aussi simple à réaliser que réussi !

 

 

Ah, la croustillance des frites !

 

En plat du jour, arrive un bon steak tartare, un classique de la carte des brasseries. La viande a de la mâche et les frites sont croustillantes. On aurait apprécié une bouteille de Tabasco (ou autre) pour parfaire l'assaisonnement. Quant aux petites doses de Ketchup et autre mayo, elles ne paraissent pas des plus aisées à ouvrir. Elles se méritent, semblent-elles susurrer aux convives, fort nombreux ce jour-là. Un mot sur le Coulanges-rouge du sympathique vigneron Steeve LEMOULE - un incontournable personnage de la foire de Sens -, il convient parfaitement à ce plat.

 

 

 

 

Et pourquoi pas l’ouverture dominicale ?



L'impeccable dessert est un sablé breton citron/framboise : il laisse quelque peu à penser que le chef en a un peu sous le pied de son savoir culinaire et qu'un jour, il pourrait agrémenter sa gamme, en sus des tartines et autres hambourgeois.  !
Ce moment agréable a été ponctué par un bon café. Bienvenue à l'Atelier Vintage dans la cité de Brennus. S’il ouvrait le dimanche, cela pourrait cartonner, on peut en être certain !

 

 

 

En savoir plus :

 

Les - : le service est aimable mais une seule personne semble insuffisant. Certes, l'été n'est pas novembre ou février…

Les + : top à la vinaigrette ! Et, à quand la piétonisation de cette dynamique petite rue, hors marché comme de bien entendu !

 

 

 

Contact :

 

L’Atelier Vintage

23 Rue du Plat d'Etain

89100 SENS

Tel : 09.79.07.39.29.

Sauf dimanche et lundi

 

Gauthier PAJONA

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

« Elle cause plus, elle flingue… ! ». Mais qu’elle est donc la cible suggérée par la célèbre phrase cinématographique, à l’empreinte si caractéristique du regretté Michel AUDIARD, sortie en 1972 et qui pourrait être totalement en phase avec la réalité d’aujourd’hui dans le monde économique !? Je vous le donne en mille : l’entreprise, bien sûr ! La gente féminine n’hésite plus à passer à l’acte et à casser irrémédiablement les codes du travail, un système vieux comme le monde et patriarcal à souhait qu’il est ô combien nécessaire de dépoussiérer dès que possible, en oubliant même les canaux de la parité !

Désormais, les filles se muent en…de véritables patronnes ! Oui, Monsieur ! En tailleurs, jupes et pantalons, avec chemisiers froufroutants à l’appui et rouge à lèvre aux entournures, queues de cheval ou coupes à la garçonne !

On fait fi désormais du sexisme de bas étage qui sévit encore dans bien des bureaux de France et de Navarre et on ne rigole surtout plus : les « wineuses » osent enfin se montrer au grand jour, et évoquer leur irrésistible parcours qui les aura menés au firmament de la réussite !

 

 

Franchir le pas de la création…

 

Sans plaisanter, il était grand temps de montrer sous le soleil, à défaut sous le projecteur d’un amphithéâtre, ces femmes, mères ou grand-mères, coquettes et féminines jusqu’à la pointe des pieds qui entreprennent en véritables stratèges de l’économie qu’elles sont devenues !

La femme au foyer et le balai-brosse à la main, c’est terminé ! Le cliché d’Epinal aura duré assez longtemps dans l’esprit chafouin de quelques bonhommes au mode de fonctionnement archaïque qui hantent encore certains ateliers et bureaux ! Aujourd’hui, être femme des années 2020 – tiens, tiens, on dirait du SARDOU dans le texte ! -, c’est de reprendre sa destinée en main, de s’épanouir allègrement dans des postes à fortes responsabilités, y compris dans les domaines scientifiques ou ceux réputés très machistes comme le bâtiment ou l’industrie.

Pire pour les coincés du bulbe et autres misogynes de première main : c’est aussi l’opportunité pour la femme de créer son entreprise !

Désormais, elles osent franchir le Rubicon, en toute impunité et avec enthousiasme. Grand bien leur fasse ! Il y eut à l’origine quelques légers frémissements dans la stratosphère étatique – ce fut le cas avec la loi Copé Zimmermann il y a une dizaine d’années de cela – en instaurant des quotas de présence dans les conseils d’administration des directions d’entreprises. Certes, les femmes n’accédaient pas encore aux commandes de la boîte mais, un savant rééquilibrage leurs permettaient enfin de patienter et de ronger leur frein. Mais, cette avancée pour le moins spectaculaire ne concernait uniquement les CA mais pas les instances décisionnelles des directions ! D’où, la subtilité…

 

 

 

Peu de postes à responsabilité dans la stratosphère hexagonale

 

Aujourd’hui, elles osent le cap de l’entrepreneuriat et le proclament haut et fort. D’ailleurs, le MEDEF de l’Yonne ne s’y est point trompé en choisissant comme sujet de réflexion de la rentrée économique, ce focus sur l’entrepreneuriat au féminin ! Oui, mais ! Les inégalités sont encore très importantes entre les deux sexes, et pas uniquement sur le volet de la rémunération.

Souhaitez-vous des exemples concrets ? C’est simple : aucune femme n’est à ce jour parvenue à diriger le pays depuis son bureau élyséen. Bing, cela vous en jette un coin, non ? Mais, d’autres nous diraient : il y a déjà Elisabeth BORNE à Matignon !

Mais, raisonnons avec de pures entreprises, celles du CAC 40, les bien-nommées. Des poids lourds de l’économie qui se nomment BOUYGUES, L’OREAL, LAFARGE, LVMH, Saint-Gobain ou ACCOR. Trois femmes gèrent leur destinée avec le titre de…directrice générale, dépendantes évidemment d’un homme à qui échoit la fonction de président !

Et pensez-vous que les licornes, ces fameuses startups dont la valorisation dépasse le milliard d’euros soient mieux dotées en dirigeantes féminines ? Que nenni, ma « brave dame » ! C’est le zéro pointé à tous les étages au niveau responsabilité féminine sur les vingt-six d’entre elles !

 

 

Créer des instances réservées aux femmes entrepreneuses…

 

Il suffirait aussi de s’intéresser aux PME/TPE, aux groupes industriels, aux exploitations agricoles, au milieu du bâtiment et de l’automobile ; et le tour serait complet. Reste peut-être le seul domaine des services qui soit un peu épargné par cette hégémonie masculine qui n’a eu de cesse de se renforcer depuis des lustres.

Question : que manquerait-il donc aux femmes pour se propulser vers l’avant en matière d’entrepreneuriat ? Marie-Virginie KLEIN, auteure d’un ouvrage au titre évocateur « Femmes dirigeantes : comment elles ont osé ? » répond tout de go : de l’audace !

Le public féminin n’ose-t-il donc pas assez s’émanciper des sempiternels carcans patriarcaux de l’entreprise ? Possible, également. L’auto-censeure que les femmes se pratiquent à elles-mêmes parfois fait aussi office de postulat.

Il est donc grand temps que les femmes prennent leur envol et se propulsent vers les sommets en endossant la vêture de capitaine d’industrie, à l’image d’une Anne LAUVERGEON ! Et c’est un homme qui l’écrit !

Ce serait utile pour faire tomber les statistiques et les préjugés qui ne leur sont pas vraiment favorables : une femme sur trois dirige une société en France et 6 % des entreprises de typicité grosse PME, soit plus de 250 salariés, sont pilotées par une femme. C’est trop peu, on en convient.

Reste que la féminisation gagne aussi les instances patronales. La présidente des Femmes du MEDEF de France, Dominique CARLAC’H a insisté sur ce fait : son objectif est de vulgariser l’entrepreneuriat au féminin dans les cinq ans et passer de 5 % de femmes cheffes d’entreprises dans les rangs à 30 % ! Sachant qu’à date, elles sont 21 % à avoir rejoint les structures ad hoc réservées uniquement aux cheffes d’entreprises.

Vive le matriarcat dans l’entreprise !

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

« Baobab ». Réputé pour la circonférence de son tronc, le végétal africain est aujourd’hui, bien malgré lui, au centre de l’actualité politique dans le landerneau. C’est le terme peu commun qui aurait été utilisé par le premier vice-président de la Région Bourgogne Franche-Comté, le socialiste Michel NEUGNOT, à l’encontre de l’un des élus de la Ville de Nevers, Mahamadou SANGARE. Créant ainsi une polémique sur fond de racisme relaté par de nombreux médias hexagonaux. L’un confirme le propos. L’autre le dément. Conséquence immédiate : le bureau national du PS n’a pas ergoté pour suspendre à titre conservatoire le premier fédéral de Côte d’Or de ses fonctions…en attendant de faire toute la lumière.

 

DIJON (Côte d’Or) : Voilà un arbre évoluant d’ordinaire au beau milieu de la savane africaine qui est aujourd’hui la cause d’une nouvelle polémique au sein de la sphère politique nationale. Un végétal 100 % tropical, donc exotique ! Sauf que dans le cas présent, l’histoire ne se déroule pas sous les ors des édifices calfeutrés de la capitale mais bel et bien en Bourgogne Franche-Comté !

Elle met en scène une figure de la Région, son premier vice-président, le socialiste Michel NEUGNOT. Il est reproché à ce dernier d’avoir tenu des propos racistes à l’encontre d’un élu de la Ville de Nevers, Mahamadou SANGARE, lors d’une réunion de travail, organisée le 22 août à Imphy (Nièvre).

Des faits jugés suffisamment sérieux par le bureau national du PS qui a donc décidé de suspendre à titre conservatoire le premier secrétaire fédéral de la Côte d’Or, une décision entérinée le 12 septembre, à la suite d’une réunion organisée en région parisienne. Saisie par les instances nationales, la commission des conflits devrait livrer son verdict d’ici quelques jours après enquête.

 

Michel NEUGNOT prend acte pour se défendre en toute sérénité…

 

Or, Michel NEUGNOT, premier vice-président de la Région en charge de la modernisation de l’administration, des transports, des déplacements et de l’intermodalité depuis 2010 réfute ces allégations.

« Je prends acte de ma suspension à titre conservatoire de premier fédéral, décidé par le bureau national du Parti socialiste du 12 septembre 2023, explique-t-il dans un court communiqué de presse adressé aux rédactions. Cette décision me permettra de me défendre sereinement. J’affirme que je ne me suis jamais adressé à cet élu dans les termes qui me sont reprochés… ».

Puis, l’élu incriminé de rajouter : « Plusieurs témoignages de participants à la réunion du 22 août confirment cette version des faits. Ils seront versés au dossier. Je ne doute pas que le débat contradictoire annoncé par mon parti permettra de rétablir les faits réels. Je ne peux imaginer que mon parti balaie cinquante ans d’engagements en faveur des valeurs socialistes et humanistes sur la seule foi d’un témoignage d’un opposant politique… ».

 

 

L’élu de Nevers ira jusqu’au bout s’il le faut…

 

De son côté, l’élu de Nevers Mahamadou SANGARE ne l’entend pas de cette oreille et s’indigne de la posture du premier vice-président de la Région. « Un élu qui se dit de gauche, de surcroît ! ». Pour l’heure, le conseiller communautaire de Nevers Agglomération n’a déposé aucune plainte contre son homologue qui siège à Dijon. Même « s’il ira jusqu’au bout si nécessaire ». C’est-à-dire en justice si l’on comprend bien entre les lignes.

Du côté du Parti Socialiste, toute la lumière sera faite sur les accusations portées à l’égard de Michel NEUGNOT. Si les faits s’avéraient exacts, ils seraient graves, car contenant des propos racistes tenus à l’encontre d’un confrère représentant les citoyens. Si les faits étaient faux, ils le seraient tout autant pour tromperie et accusation à tort d’un élu.

Bref : le nouveau feuilleton automnal à vivre dans notre contrée sous le prisme politique s’annonce déjà kafkaïen pour se faire une véritable opinion…

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil