Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
ordre-des-experts-comptables-de-bourgogne-franche-comte.jpg
Région Bourgogne France-Comté
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Lycée Saint-Joseph de la Salle
chambre des métiers et de l'artisanat
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
Criquet Magazine
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Ordre des experts comptables de Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

Une indicible peur se lit au fond des yeux de la personne malade. Alité, le matériel de ventilation placé sur le nez et la bouche pour lui procurer le maximum d’oxygène, le patient scrute avec intérêt en direction du petit groupe qui s’immisce dans l’intimité de cette unité un peu spéciale du centre hospitalier d’Auxerre. Un sursaut salvateur pour mieux se raccrocher à l’existence ? Etrange sensation que de visiter cette unité qui accueille les personnes atteintes de l’infection virale du moment : le tristement célèbre coronavirus, COVID-19…

AUXERRE : L’effervescence se conjugue à l’humilité. La crainte, aussi qui s’affiche dans les regards des profanes de ce service hospitalier qui nous ouvrira grandement ses portes dans un court laps de temps.

Les professionnels de santé, réunis dans le hall d’accueil, discutent, échangent, patientent, plaisantent avant la venue de la délégation officielle. Un temps de latence qui leur permet de faire un break. Une respiration appréciable où quelques-unes de ces blouses blanches en profitent pour se griller une cigarette salvatrice afin de mieux maîtriser leur tension nerveuse. Compréhensible avec la recrudescence accrue de la pandémie à laquelle ils doivent faire face…

Devant nous se dresse la double porte battante barrée d’une énorme signalétique interdisant tout accès aux visiteurs. Un accès qui donne d’ordinaire sur le service de cardiologie. C’est ici, en cet endroit stratégique du centre hospitalier d’Auxerre que l’unité COVID-19 a été installée. Son prolongement se situe à l’étage supérieur : le service de réanimation où une dizaine de patients reçoivent des soins plus lourds.

Quelques lits sont encore disponibles à cet instant « t ». Ce ne sera que de courte durée. Les praticiens attendent l’arrivée imminente de quatre malades en provenance de Mâcon. La préfecture de Saône-et-Loire est saturée de patients. Plutôt graves. Ses services sanitaires ne savent plus comment juguler la propagation de l’épidémie. Alors, on déleste vers les autres centres hospitaliers de la région. Là où il reste encore quelques possibilités d’accueil, à l’instar de l’établissement auxerrois.

 

 

 

Les services de la Ville à l’écoute des soignants…

 

Il faut relever le défi. Accueillir des malades afin de pouvoir leur prodiguer les premiers soins. Un challenge qui requiert pugnacité et abnégation. Un défi constant. Qui ne manquera pas de sensibiliser les officiels qui viennent de pénétrer dans l’enceinte névralgique de cet hôpital à l’atmosphère si étrange où se relaient aux côtés de patients en proie à des difficultés respiratoires les spécialistes de plusieurs disciplines : cardiologie, réanimation, chirurgie, neurologie, etc.

Le préfet de l’Yonne Henri PREVOST rappellera les responsabilités de chaque citoyen dans cette « guerre » menée contre ce virus qui aura profondément chamboulé notre existence.

Le respect des gestes barrières ? « Les pratiquer au quotidien, c’est aussi respecter le personnel soignant… » soulignera avec justesse le représentant de l’Etat lors d’une brève intervention.

L’accompagnent le maire d’Auxerre et président de la Communauté de l’agglomération Crescent MARAULT, et l’un des vice-présidents du Département Christophe BONNEFOND. L’édile d’Auxerre en profitera pour adresser un message à la direction du centre hospitalier représenté par Pascal GOUIN et aux médecins :

« Les services de la Ville sont à l’écoute des besoins du corps médical et du personnel soignant pour les aspects de logistique … ».

Il faut aussi penser nécessairement à la gestion et à l’accueil des enfants des couples de praticiens ou d’infirmiers qui tentent l’impossible pour sauver des vies. En crèche ou à l’école.  

 

 

 

Le service de réanimation, cœur névralgique de la lutte…

 

Pénétrer dans l’espace qui accueille le service de réanimation où se distinguent derrière les vitres opaques de ces chambres très surveillées des silhouettes allongées dans leur lit fait froid dans le dos.

Chacune et chacun tente de ne pas trop y penser en visitant subrepticement une pièce encore vacante de tout malade. On nous explique alors le principe de la ventilation respiratoire, l’absence de soins par intubation pour le moment (peut-être un signe mais ce n’est qu’une hypothèse que la seconde vague de ce maudit virus soit moins virulente que celle qui nous a frappées au printemps).

Une chose est sûre : à les écouter attentivement, les praticiens avancent avec une grande prudence sur ce territoire inconnu bordé par la COVID-19.

Dans une petite salle, aire de détente pour de courageuses infirmières et soignantes, quatre d’entre elles s’offrent une légère pose autour d’un thé agrémenté d’une mandarine. Une image de retour à la vie plaisante pour ce petit groupe qui ne baisse pas les bras dans sa lutte au jour le jour contre cet inéluctable virus au centre de toutes les préoccupations actuelles.

Ouf ! Qu’il fait bon de respirer dehors à l’air pur, même sous son masque chirurgical, dès que l’on s’éloigne de cet endroit où des fidèles au serment d’Hippocrate font usage de leur savoir et de leur volonté pour bouter loin de nous cet ennemi invisible…

Thierry BRET

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Le paysage sociétal, économique et émotionnel qui environne notre quotidien depuis plusieurs mois est de nature à bien nous armer psychologiquement pour éviter tout type de projectiles démoralisateurs. D’un lest de peur à une grenaille de caractère poussant vers l'angoisse. « Nous sommes en guerre » le formulait dernièrement notre Président de la République Emmanuel MACRON. Et si, la fleur au fusil, on se prémunissait de munitions d'espoir...

TRIBUNE : La promesse d'une vie à l'inspiration plus généreuse et apaisante est-elle un mythe, une mouvance ou une réalité à envisager et à concrétiser ? Une énigme à l’allégorie bénigne qui s'affranchit de tout risque : l'espoir. Ce sentiment n'est pas une option. Mais, bel et bien une solution pour poser enfin les armes et les larmes de la dualité en l'invitant pour une paix intérieure, source de bonheur.

Cet état d'être à croire au « tout est possible » est la plus belle des valeurs à porter comme un drapeau de la liberté posé avec fierté à la force de confiance et d'audace.

 

Tout est possible...

 

Oui, toutes nos victoires personnelles ont un dénominateur commun comme l'exprime Christopher REEVE : « Une fois que tu choisis l'espoir, tout est possible… ».

L'espoir est un état d'être qui exempte toute vision défaitiste car il temporise les doutes. Il se conditionne donc au superlatif d'un positivisme au détriment d'un négatif trop intrusif et abusif.

L'espoir est un acte de bravoure envers son âme et sa conscience face à tous les duels de la vie. Il combat avec foi de magnifiques projets personnels et professionnels où le seul adage est la volonté et la pugnacité car l'espoir se revendique dans une perspective et une dynamique de gagnant.

 

Un allié de taille...

 

L'espoir est l'allié parfait de la confiance et de la tempérance. Il est le guerrier sur qui l'on peut compter pour gagner toutes les batailles. Il se galvanise d'optimisme et de certitude à la réussite car il est le conquérant de toutes ses aspirations et inspirations. Il est le meilleur bouclier face à des détracteurs qui pourraient essayer de l'entraver.

 

Dans une ambiance culturelle...

 

S'il arrive que le vague à l'âme survienne pour « masquer » une vérité, l'espoir se note également à la clé d'une partition musicale à écouter. A l’instar de la ballade du groupe AEROSMITH sur « Dream on » ou d'un film d'animation humoristique aux multiples paraboles : « Kung Fu Panda » qui anoblit toutes les peurs par la puissance du croire.

Dans une approche littéraire, Norman COUSINS, biographe d'Albert SCHWEITZER, prix Nobel de la paix en 1952, est l'auteur d'un livre à succès, « Une passion de vie ». Il y partage sa vision de la maladie. Atteint d'une pathologie grave où le pronostic le prédisposait, à court terme, à rester dans une chaise roulante, sa force intérieure va changer la donne.

Avec l'appui de son médecin et la compréhension de l'impact émotionnel de l'esprit sur le corps, il a recourt à une influence très subjective : le rire. Alors, il se nourrit émotionnellement de livres et de films comiques. Sa guérison a suscité de multiples questions. Comme quoi...

Bien sûr, son rétablissement est le vecteur de plusieurs facteurs mais l'espoir en est le meilleur remède.

Norman COUSINS le sublime par ces mots : « L'espoir est la chose la plus importante de la vie. Elle procure aux êtres humains le sentiment d'avoir un but et leur donne l'énergie d'aller de l'avant… ».

L'espoir est donc un réconfort pour le corps, l'âme et l'esprit. Il les nourrit d'un baume de bienveillance et de douceur pour la promesse d'un meilleur. A méditer…

Lyvia ROBERT

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Dans l’instant « t », Bercy reste campé sur son inflexibilité. Les concessions automobiles doivent rester portes closes durant la nouvelle période de confinement. Se privant ainsi de la manne physique de la clientèle. Même si l’option du « click and collect » est autorisée, on voit mal comment les consommateurs seraient tentés par l’achat de leur nouveau véhicule au budget conséquent sans l’avoir vu et essayé au préalable ! Les ventes, quant à elles, s’effondrent. Sombres perspectives…

PARIS : Pour l’heure, il n’est pas prévu que les concessionnaires automobiles puissent exercer leur activité dans les règles de l’art. Leurs établissements ont dû fermer leurs portes dès l’application de la seconde période de confinement imputable à la recrudescence de la pandémie en France.

Un dilemme kafkaïen pour les professionnels de la filière qui avaient déjà dû supporter les conséquences néfastes de la première vague au printemps. Les premières tendances chiffrées ne plaident pas en faveur d’un optimisme béat. Surtout celles qui émanent du CNPA (Conseil National des Professionnels de l’Automobile) qui annoncent une diminution de 70 % des ventes de véhicules neufs depuis une semaine. Une statistique alarmiste qui inquiète fortement les professionnels du secteur.

 

 

La réouverture des concessions conditionnée à l’évolution de la crise…

 

D’autant que la réouverture des concessions n’est pas programmée pour demain. Une rencontre des acteurs de la filière à Bercy, ce vendredi 06 novembre, est restée lettre morte dans ses résultats. Tout dépendra de l’évolution de la crise sanitaire. Force est de constater que la hausse exponentielle du nombre de cas de personnes contaminées dans l’Hexagone, plus de 60 000 cas avérés à date, ne conditionne pas à une quelconque embellie.

Président de la PFA (Plateforme Automobile), l’ancien ministre Luc CHATEL exige la réouverture des vitrines commerciales. « Ne pas les rouvrir serait synonyme d’un nouvel effondrement du marché qui n’a pas besoin de cela », précise-t-il dans un communiqué de presse. Dans le même temps, les constructeurs et les équipementiers maintiennent leurs activités industrielles.

Du côté des voitures de seconde main, la chute des ventes est encore plus drastique avec des pertes s’élevant à 90 % en un laps de temps record. Les interventions en entretien/réparation reculent de 30 %. Il en va de même pour la carrosserie qui avoisine avec 50 % de baisse.

Bref, le désastre n’est pas loin pour le secteur qui emploie 400 000 personnes dont 60 000 pourraient être menacés à brève échéance si la situation devait perdurer. Au terme de l’année 2020, la baisse des ventes de véhicules neufs en France pourrait correspondre à 30 % ! Le nombre de nouvelles immatriculations serait le plus faible enregistré depuis près de cinquante ans. A peine 1,5 million d’unités, ce qui est fort peu…

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Tout n’est qu’histoire de pédagogie dans le dossier sanitaire du moment. La prévention est d’usage. Y compris chez les forces de l’ordre qui multiplient depuis le début de la seconde vague épidémiologique les contrôles sur les axes fréquentés de notre département. Objectif : s’assurer que les Icaunais soumis au respect du plan de confinement soient en possession de leur attestation de déplacement dérogatoire dûment remplie qui motive leur sortie…

AUXERRE : L’un après l’autre, les automobilistes stoppés net dans leur élan de progression sur la route par les forces de l’ordre obtempèrent et se rangent en file indienne sur la petite zone qui est dévolue aux contrôles.

Une fois n’est pas coutume, il ne s’agit pas de vérifier si le taux d’alcoolémie vire au rouge pour les conducteurs indociles ou si l’état de leur véhicule est trop vétuste pour pouvoir rouler.

Non, les contrôles du moment se concentrent plus spécifiquement sur la présence du précieux sésame dans l’une des poches de leur manteau : la fameuse attestation de déplacement dérogatoire autorisant les sorties. Car, il ne faut pas l’oublier depuis bientôt une semaine : l’Hexagone est à l’heure du second confinement.

Avec les incontournables obligations à respecter derechef pour demeurer en règle, notamment dès que l’on pose les pieds à l’extérieur de son domicile. Celles-ci se matérialisant par l’attestation dérogatoire. Dont il existe trois variantes comme chacun le sait ou ne le sait pas d’ailleurs.

Depuis que les contrôles ciblant plus particulièrement ce particularisme ont été mis en place, soit l’affaire de quelques jours sur notre territoire, ce sont une cinquantaine de personnes qui sont venus de facto grossir le rang des contrevenants. De bonne ou de mauvaise foi, les bénéficiaires des procès-verbaux ne possédaient pas sur eux le document idoine.

Une cinquantaine de nos compatriotes seulement sur les trois cent trente mille qui se meuvent dans notre département, c’est une goutte d’eau dans un océan !

 

 

Faire évoluer les consciences sur la gravité de la situation…

 

Un chiffre que commenta le directeur de cabinet du préfet de l’Yonne Tristan RIQUELME, présent lors de la dernière opération en date réalisée par la police nationale et la brigade motorisée de la gendarmerie nationale ce jeudi 05 novembre au sortir d’Auxerre, avenue du Maréchal Juin, entre 18 et 19 heures. Aux côtés du directeur départemental de la Sécurité publique et commissaire divisionnaire Raphaël JUGE.

« Les Icaunais ont pris pleine conscience de la dangerosité de la situation, explique-t-il, ils prennent leur responsabilité en respectant les mesures barrières et le port du masque, tout en ayant sur eux l’attestation obligatoire… ».

Il est vrai que le contexte sanitaire du moment n’autorise aucun relâchement du fait de son aspect anxiogène. Interrogé sur le sujet, le directeur de cabinet de la préfecture évoque les ultimes chiffres se rapportant aux hospitalisations. Rien de réjouissant, en vérité, avec 72 personnes qui ont été admises dans les centres de soin du département ces derniers jours dont treize ont été conduites dans les services de réanimation.

« Le taux de positivité s’envole, renchérit Tristan RIQUELME, cela occasionne beaucoup d’inquiétude car la prolifération de l’épidémie est bien palpable autour de nous… ».

Insistant à maintes reprises sur côté non-répressif des choses (« ces contrôles inopinés ne correspondent pas à une histoire de chiffres… »), l’ex-sous-préfet de d’Yssingeaux ne voit au travers de ces phases de contrôle qu’un mode opératoire répétitif pour faire évoluer les consciences. En faveur du civisme pour tous et de la protection de chacun, portée à son paroxysme.

De facto, c’est surtout la minorité de la population, la plus réfractaire aux mesures barrières qui est donc visée par la présence des forces de l’ordre aux abords des routes.  

Au vu du nombre de contraventions distribuées ce jeudi soir sur les deux points de contrôle de l’Auxerrois, il semblerait que le message soit reçu cinq sur cinq par les Icaunais devant s’extérioriser de chez eux.

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Il y va des principes fondamentaux de la démocratie. Un gage inaliénable selon les deux élus de l’opposition à la gouvernance actuelle, le duo écologiste Florence LOURY et Denis ROYCOURT. Dans une missive adressée à l’édile d’Auxerre Crescent MARAULT, les leaders d’Auxerre Ecologie demandent que le prochain conseil municipal se déroule le jeudi 12 novembre en présentiel. Afin que les décisions puissent y être débattues en public…

AUXERRE : Initialement programmée le jeudi 05 novembre en séance physique, la prochaine session du conseil municipal d’Auxerre a été décalée à la date du lundi 16 novembre à 18 heures. De manière numérique puisque devant s’appuyer sur la technologie offerte par la visioconférence.   

Les raisons à ce report de dernière minute se justifient avec la recrudescence du nombre de cas de COVID-19 dans la capitale de l’Yonne. Même si les arrêtés organisant la tenue des différentes instances devaient encore en préciser la nature pratico-pratique ce vendredi 06 novembre.

Cependant, l’idée d’un conseil municipal à distance ne satisfait pas deux des élus de l’opposition, les écologistes Florence LOURY et Denis ROYCOURT.

Outre les contraintes techniques imposées par l’emploi de la visioconférence, notamment au niveau de la fiabilité des connexions, voire de la vétusté de certains appareillages informatiques à domicile, c’est surtout le recul de la démocratie que représente la dématérialisation d’une assemblée délibérante qui est aujourd’hui pointée du doigt par les porte-étendards d’Auxerre Ecologie.

« Il est très important que dans cette période aussi troublée, les décisions puissent être débattues en public afin que la démocratie continue à s’exercer… ».

 

 

Pas de garantie possible au niveau de la qualité des connexions…

 

Arguant que l’édile Crescent MARAULT ne pourra garantir que les 39 élus du conseil municipal puissent participer de manière démocratique et convenable aux débats via ce processus numérique, du fait de connexion insatisfaisante ou de matériels peu fiables, les élus écologistes souhaitent le report de la séance au jeudi 12 novembre de manière présentielle.

Le lieu de ce rendez-vous est déjà tout indiqué : il s’agirait de l’enceinte principale du parc AUXERREXPO qui peut en garantir le respect des mesures sanitaires obligatoires.

Parmi leur argumentation, le tandem écologique rappelle que « le principe de réunion en présentiel est conforme à l’orientation du gouvernement et aux consignes données sur le maintien des services publics et le maintien des lieux de travail ».  

Des éléments explicatifs qui étayent la missive qui a été adressée au maire d’Auxerre et président de l’Agglo.

Certes, les deux élus réfractaires à l’utilisation du numérique comprennent le besoin de restrictions imputables à la pandémie de coronavirus. Toutefois, ils font la distinction entre deux types de réunions : les commissions dites « non-décisionnaires » qui peuvent se réaliser par le biais de la visioconférence et la séance plénière qui doit, elle, se faire en présentiel.

D’autant, que le choix d’organiser ce conseil municipal devant son écran d’ordinateur aurait été pris à la hâte et sans concertation avec les élus, dénoncent Florence LOURY et Denis ROYCOURT.

Pour l’heure, à défaut du jeudi 12 novembre, le conseil municipal est toujours maintenu au lundi 16 novembre pour les élus qui y participeront. Sans doute, ces derniers seront-ils confortablement installés pour y prendre part depuis leur bureau à domicile…  

Thierry BRET

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil