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Le 31 mai demeurera à jamais une date gravée dans le marbre pour Guy PARIS. Pierre angulaire d’AMIDON 89 dont il est le métronome en sa qualité de président, l’ancien élu de l’Auxerrois procédait à l’époque à l’installation de la structure associative dans ses nouveaux locaux à Chablis. Ceux mis à disposition avec altruisme par la municipalité dans un espace ergonomique et fonctionnel. Son inauguration, célébrée il y a peu, offre de belles perspectives…

 

CHABLIS : Il y tenait absolument Guy PARIS. Procéder à l’inauguration officielle de l’antenne newlook d’AMIDON 89 dans la localité du vignoble icaunais. Surtout après les longues périodes de doute et d’absence relationnelle, se succédant du fait de la crise sanitaire répétitive. Une commémoration très symbolique. Elle vient renforcer l’union sacrée établie selon les principes vertueux de la solidarité et de l’entraide envers l’association d’insertion entre la collectivité départementale de l’Yonne représentée par Patrick GENDRAUD et une municipalité plutôt accueillante dès lors que l’on s’investit dans le domaine du retour à l’emploi.

Et à ce jeu-là, Marie-Josée VAILLANT, édile de Chablis, a été auréolée de louanges de la part des orateurs du jour. Très active sur ce dossier, la première des élus de Chablis aura su déposer sur la table des tractations tous les atouts nécessaires dont elle disposait pour conserver dans sa commune cet atelier-chantier d’insertion modèle qu’est devenu AMIDON au fil des ans.

Grâce à des locaux plus adéquats aux tâches exécutives qui y sont réalisées par des professionnelles pugnaces et volontaristes, en gagnant sur l’espace et sur le confort.

« Nous sommes très heureux d’avoir intégré ces locaux, confie Guy PARIS. La physionomie du lieu, sur deux étages, va permettra à l’équipe de travailler en parfaite sérénité… ».

On est donc très loin de la vétusté qui gênait auparavant les salariées dans l’ancien local. L’humidité y était constante. Pas forcément l’idéal lorsque l’on exerce des prestations liées au repassage !

 

 

Un taux de sorties positives vers la vie active important…

 

L’espace plus conséquent de ce nouveau site, avec la présence d’un parking alentour, aura facilité la réorganisation du travail journalier. De deux tables à repasser, l’antenne de Chablis est donc passée à trois. Optimisant de facto le potentiel humain. La responsable d’atelier dispose de son propre bureau. Elle organise les tâches des trois collaboratrices, ravies de l’aubaine.  

Dans les cartons se préfigure déjà l’accroissement de l’équipe avec une quatrième employée destinée à l’animation de l’activité couture. Un segment de diversification qui sied très bien à AMIDON 89 au vu des bons résultats déjà observés par ailleurs, sur le site d’Auxerre par exemple.

Localement, la clientèle se montre de plus en plus fidèle. Un constat qui satisfait Guy PARIS au niveau de l’implantation de l’outil de travail sur ce bassin.

« Le taux de sortie de notre structure pour une intégration réussie dans la vie active progresse, ajoute le président, même si les effets de la pandémie ont quelque peu pénalisé cela… ».

 

 

En outre, le bassin d’emploi de Chablis demeure plus complexe dans son appréhension. Surtout lorsqu’il s’agit de trouver des jobs pérennes.

« Pour y remédier, explique Guy PARIS, cela nécessite un peu plus d’implication de la part de nos équipes. En particulier, de la part de notre accompagnatrice socio-professionnelle devant effectuer bon nombre d’opérations de démarchage auprès des entreprises du secteur… ».

Toutefois, malgré les aléas conjoncturels que beaucoup ont subis, l’association n’a pas à rougir de son bilan. L’année dernière, au plus fort de la crise sanitaire et de ses impacts très contraignants sur l’économie, AMIDON 89 enregistrait plus de 50 % de sorties positives au terme de la période de missions effectuées par ces personnes à réinsérer. Pas si mal, en vérité.

 

 

L’activité couture, ressource honorable au développement…

 

Avec Auxerre et Saint-Florentin, AMIDON possède avec sa troisième entité de Chablis un maillon important dans sa stratégie de maillage territorial. Cependant, la structure qui a compté jusqu’à cinq cellules (Tonnerre et une seconde antenne à Auxerre Rive droite) n’envisage pas, pour l’heure, d’autres projets d’ouverture.

« L’essentiel, résume Guy PARIS, c’est déjà de consolider l’existant, de le stabiliser du mieux possible… ».

Nonobstant, la montée en puissance de l’activité couture qui devrait démarrer à Chablis sous peu, engendre à l’optimisme.  

« Sans doute la développerons-nous également à Saint-Florentin, conclut Guy PARIS. Mais, cela ne peut être envisageable que si les locaux sont adaptés pour pouvoir le faire… ».

Gageons que les bonnes idées fourmillent déjà dans les esprits pour adopter les bonnes solutions !

 

Thierry BRET

 

 

 


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Pas facile d’être une candidate à la présidentielle ! Il faut se frayer un chemin à travers une horde de journalistes avant de pouvoir s’installer au pupitre officiel pour y distiller ses messages ! Valérie PECRESSE a pu tester de visu ce scénario chaotique autour de sa personne à VENOY. Quant à la pierre de l’abbaye Saint-Germain, elle révèle son lourd secret…

 

BILLET : 

Lundi

 

D’année en année, le Père Noël semble remplir de plus en plus tôt les rayons des grandes surfaces. Il y a quelques années encore, il fallait attendre les premiers frimas de novembre pour le voir vider sa hotte. Désormais, tout est en place début octobre, à peine l’été envolé. Encore un peu et il fera sa tournée en bermuda et en tongs ! Une course au profit qui bafoue les règles du temps et qui s’accommodera sans doute cette année de l’effet panique engendré par le risque de pénurie annoncée, conséquence d’une demande mondiale exponentielle et d’un manque de conteneurs, au prix décuplé en un an. Il ne faut jamais courir après le temps, il finit toujours par vous rattraper…

 

Mardi

L’aura et le crédit d’un personnage politique se mesurent-t-ils au nombre de médias qui le suivent dans tous ses déplacements ? Le baromètre semblait être à la hausse à Venoy pour Valérie PECRESSE. Si l’on en juge par le nombre de caméras et micros qui entouraient la candidate à la prochaine élection présidentielle, à l’issue de la présentation de son programme pour l’école. Pas facile pour la presse locale de trouver sa place !

 

Mercredi

 

L’on apprend dans la presse people, que Laetitia HALLYDAY a enfin pu réaliser un rêve d’enfance : prendre le métro ! La veuve de notre rocker national a le carrosse modeste et aime le rappeler, photo à l’appui sur les réseaux sociaux, où on peut la voir lunettes de soleil sur le nez, masquée et chapeautée, risquer l’aventure en famille sur les quais de la station Monceau. En 2013, la candidate UMP à la Mairie de Paris, Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET chantait déjà les louanges du métro parisien évoquant un « lieu de charme » et des « moments de grâce ». Quand on pense à tous ces usagers du quotidien, qui s’y entassent matin et soir, sans mesurer leur bonheur… Les ingrats !

 

 

Jeudi

 

L’histoire s’écrit parfois en lettres de pierre… Comme dans l’enceinte de l’Abbaye Saint-Germain où, sur l’un des piliers bordant le cloître, est gravé un message écrit de la main d’un natif de Villeneuve-la-Guyard. Il s’appelait LEMOINE, conscrit de son état, parti pour les guerres napoléoniennes le 16 octobre 1808, il y a 213 ans… En est-il revenu un jour ? A-t-il été blessé ? Tombé sur un champ de bataille à Eckmühl, Wagram ou Smolensk ? Mort pour la seule gloire d’un homme à l’ambition démesurée, mais vivant pour l’éternité grâce à la mémoire des pierres…

 

Vendredi

 

Une enquête IFOP est parue en septembre dernier, commandée par « Charlie Hebdo », sur l’état de l’opinion en matière de liberté d’expression, de blasphème et de caricatures. On y apprend que 47 % des moins de 25 ans, toutes religions confondues, jugent que les journaux ont tort de faire paraître ce type de dessins. Un jeune sur cinq ne condamnant pas explicitement les auteurs des attentats parisiens. A la veille du premier anniversaire de l’assassinat de Samuel PATY, ces chiffres interrogent et témoignent du long travail pédagogique restant à mener.

 

Samedi

 

On a pu lire dans les colonnes de « L’Yonne Républicaine », qu’un homme suicidaire a pu être sauvé in extremis par des policiers auxerrois. Après avoir réussi dans un premier temps à localiser l’appel et une fois rendus sur les lieux, l’un des fonctionnaires n’a pas hésité à mettre sa propre vie en danger pour empêcher l’individu de se jeter dans le vide une corde au cou. Un acte de bravoure qui rappelle le quotidien amer de ces femmes et de ces hommes souvent confrontés à la misère humaine et à la violence. Ils éclairent de lumière toute une profession.

 

Dimanche

Il y a juste soixante ans, une manifestation pacifique de ceux que l’on nommait alors « Français musulmans d’Algérie » était réprimée dans le sang à Paris. Un massacre devenu symbole d’une terreur étatique et du dévoiement de policiers chauffés à blancs par leurs supérieurs au premier rang desquels le préfet de police de l’époque, Maurice PAPON. Ils étaient peu nombreux alors à s’être opposés à la dérive totalitaire de leurs chefs, jetant un voile sombre sur la mémoire de la profession.

 

Dominique BERNERD

 

 


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Alors que le Congrès national de l’Union des Démocrates et des Indépendants (UDI) ne devrait livrer son verdict définitif sur la conduite à tenir à propos de la présidentielle 2022 qu’à la date du 27 novembre, l’antenne de l’Yonne de la formation du centre droit vient de faire connaître sa position. En révélant le nom de son candidat pour la course à l’Elysée. Sans surprise, il s’agit de la présidente de la région Ile-de-France Valérie PECRESSE…

 

AUXERRE : On appelle cela l’art de l’anticipation ! Un choix qui s’affirme bien avant de connaître les directives du national. Sans surprise aucune, certes, quant au résultat. Mais qui marque, il est vrai, la volonté bien ancrée de ses auteurs de consolider leur décision.

En résumé, pas la peine d’attendre l’issue des travaux du Congrès national du mouvement centriste (il aura lieu à Aubervilliers le 27 novembre prochain) pour ergoter et se livrer à d’inutiles conjectures quant à la position à adopter en matière de candidature pour la présidentielle.

L’UDI de l’Yonne prend les devants et tranche dans le vif du sujet, en annonçant par la voie d’un communiqué de presse, ses desiderata : un soutien inconditionnel à celle de ses candidats à droite qui peuvent se qualifier et peut-être l’emporter au second tour, la présidente de « Soyons Libres », la Républicaine Valérie PECRESSE. « Elle sera la présidente qui fera avancer demain l’Yonne et la France ! » explique le document adressé aux rédactions.

 

 

Une double option possible : une candidature de l’UDI ou le ralliement à un candidat des Républicains…

 

Signé par la sénatrice Dominique VERIEN, présidente de l’antenne départementale de l’UDI Yonne et du président de la section UDI Jeunes, Kevin LEGENDRE-BONIFACE, le texte précise clairement que leurs signataires apportent après réflexion (et surtout avant le Congrès national de l’UDI) leur soutien dès aujourd’hui à la présidente de la région francilienne.

« Nous voulons pour notre pays une personnalité courageuse, ambitieuse, pour mener les réformes nécessaires dont nous avons besoin… ».

Le 27 novembre, en périphérie de la capitale, les ténors de l’UDI se réuniront lors du congrès annuel afin de déterminer les choix du parti de centre droit. Une option possible entre une candidature autonome qui représenterait les couleurs de la formation (on ne peut penser qu’à l’investiture de Jean-Christophe LAGARDE, patron de l’UDI) ou à un ralliement à l’un des candidats du Congrès des Républicains qui se déroulera le 04 décembre prochain. Un choix cornélien dans la famille de droite entre Xavier BERTRAND, Michel BARNIER et Valérie PECRESSE pour ne citer que les ténors.

Dans l’Yonne, on brûle les étapes et on gagne ainsi beaucoup du temps : c’est Valérie PECRESSE qui, à ce petit jeu, sort victorieuse de cette première étape !

 

Thierry BRET

 


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Trois questions posées au chansonnier qui était de passage sur la scène de Saint-Georges-sur-Baulche il y a encore quelques jours. A 80 ans, Pierre DOUGLAS qui fut aussi l’un des trublions cathodiques de « Incroyable mais vrai » du regretté Jacques MARTIN fait des envieux parmi celles et ceux qui veulent conserver la pêche !

INTERVIEW : Avez-vous une pensée quotidienne pour celui sans qui vous n’auriez peut-être jamais quitté le journalisme politique ?

Pierre DOUGLAS : J’ai débuté en 1977 et à l’époque, je remerciais Georges MARCHAIS tous les matins en me levant ! Maintenant, cela m’est passé, disons que c’est tous les mois (rires).

Mais je n’oublie pas que j’ai démarré grâce à l’imitation que j’ai faite de lui. Je l’ai rencontré un jour, peu après mes débuts et il m’a dit que cela lui faisait plaisir car ses collègues à l’Assemblée nationale le félicitaient d’avoir lui aussi « son » imitateur. Le temps a passé et quand avec Thierry LE LURON, on lui faisait dire sur scène des choses plus en rapport avec l’actualité politique, ça passait moins bien, on ne s’est plus revu !

Par contre, un qui riait bien de m’entendre l’imiter, c’était François MITTERRAND, qui n’était pas toujours très drôle dans la vie, mais savait se marrer ! Sauf la première fois, lors de son meeting de campagne à Strasbourg en 1981, où il est resté de marbre. Un sphinx ! Il s’en est excusé après, m’avouant qu’il avait besoin des voix communistes au second tour et ne pouvait rire ouvertement en public. Et c’est comme ça que j’ai fait élire le président MITTERRAND ! (rires)

 

 

Quel regard portez-vous aujourd’hui sur ce nouveau genre comique qu’est le « stand-up » et ses multiples acteurs ?

Ce n’est pas le style d’humour que l’on pratique à mon âge et je ne saurai pas écrire dessus. Ce que je trouve triste, c’est de voir que les jeunes ne se penchent plus sur l’humour politique, c’est fini ! Comme si les chansonniers étaient devenus désuets. Lorsque j’ai démarré, il y avait encore Robert ROCCA, Maurice HORGUES, Jean AMADOU, mon idole et le seul dont je puisse dire vraiment en 44 ans de métier qu’il était un ami… Aujourd’hui, nous ne sommes plus très nombreux à part Jacques MAILHOT, Michel GUIDONI et moi. C’est dommage.

Le monde politique continue-t-il à vous faire rire ?

Disons qu’il continue à me faire rire, pour ne pas passer mon temps à pleurer, comme disait BEAU MARCHAIS. En deux mots bien sûr ! (rires)

 

Propos recueillis par Dominique BERNERD

 

 

 

 


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Issu du plan « 1 Jeune 1 Solution », le Contrat Initiative Emploi (CIE) offre l’opportunité à un salarié de moins de 26 ans (ou à un travailleur handicapé de moins de 30 ans) de bénéficier d’une formation aux pratiques d’une entreprise évoluant sur le secteur non marchand. Le PEC (Parcours Emploi Compétence) repose un triple volet emploi-formation-accompagnement, avec l’inclusion durable vers l’emploi des personnes les plus éloignées du travail. Trois de ces contrats ont vu le jour à Avallon la semaine dernière.

 

AVALLON : Timide, la jeune femme s’exprime devant l’assistance. Prenant sur soi pour raconter dans les moindres détails un parcours plutôt erratique, semé d’embûches, au niveau professionnel. Son jeune âge, elle n’a que 17 ans, n’explique peut-être pas tout. En choisissant de s’orienter vers des formations ou métiers dominés pour l’essentiel par la gent masculine, nécessitant une bonne condition physique, ses tentatives de s’insérer dans le monde professionnel se sont soldées par des échecs répétitifs.

Cuisante réalité de l’existence pour cette jeune femme. Pourtant, Marie POUPEE n’a jamais perdu espoir. C’est en discutant avec une conseillère de la Mission Locale d’Avallon, à laquelle elle avait remis son cursus, que la lumière s’est faite au grand jour dans sa vie.

Cette dernière lui propose un emploi en maçonnerie du fait de son sérieux, son engagement et sa motivation observé tout au long du parcours. La jeune fille est en effet l’une des signataires de ce fameux Contrat Initiative Emploi (CIE). Son employeur témoigne. Faisant part de ses difficultés à recruter pour son entreprise, et plus globalement dans le secteur du bâtiment. Un segment de l’économie dont les carnets de commandes regorgent cependant. Mais, où la main d’œuvre peine à se manifester.

 

Accompagner, former, acquérir : un triptyque efficace…

 

Nonobstant, le dirigeant de la société PRESTIGE Construction (une entité spécialisée dans la construction et la rénovation dont le siège est situé à Montillot) M. FERREIRA exprime sa volonté à accueillir des jeunes gens très motivés par le travail, de les former, de les accompagner et de leur permettre d’acquérir les compétences requises en vue de s’insérer dans le monde professionnel.

Un témoignage qui fait chaud au cœur. Il prouve sans ambages du bien-fondé de ce dispositif qui a été au centre des intérêts, une fois le petit déjeuner des employeurs terminé.

Rappelons que cette agape matinale se veut être une réunion d’échanges constructifs avec des entreprises du territoire, des organismes de formation, des structures d’insertion, la Mission Locale et Pôle Emploi. Objectif de ces retrouvailles régulières : aborder les problématiques du territoire dans l’optique de pouvoir travailler ensemble avec les services de l’Etat afin de proposer des préconisations utiles.

Assistaient à cette réunion matinale la Mission Locale, la DDETSPP, mais aussi la sous-préfète de l’arrondissement d’Avallon, Cécile RACKETTE qui suit avec pugnacité les dossiers traitant de l’emploi et de l’insertion des jeunes. On notait aussi la présence de Jamilah HABSAOUI, maire d’Avallon.

 

 

La motivation de deux jeunes filles décidées !

 

Dans un second temps, la représentante de l’Etat s’intéresse à l’association ATOME. La structure a signé un contrat PEC (Parcours Emploi Compétence) en secteur non marchand avec une jeune fille âgée de 18 ans, Célia PAULA.

But de la manœuvre : privilégier le recrutement de néophytes dans la filière de l’aide à domicile, pan de l’économie qui ne trouve pas toujours aisément des salariés auprès des plus jeunes. Logique, il existe une noria de freins à l’emploi dont le permis de conduire, les conditions de travail, l’image du métier et la rémunération.

Célia explique avant de déposer sa griffe au bas du document qu’elle a toujours été attirée par le métier de l'aide à domicile. Elle a accompagné sa grand-mère dans une maison de retraite. Un déclic personnel qui s’est mué en une formation suivie au GRETA d’Avallon.

« J’ai obtenu mon diplôme d'auxiliaire de vie en juillet 2021, ajoute-t-elle ravie.

Un sésame qui lui aura permis d'être orientée par la Mission Locale auprès de l'association ATOME. Celle-ci lui ayant proposé un contrat de travail dans le cadre du PEC.

Au travers de ces deux parcours qui ont illustré cette cérémonie de signature, ce sont les motivations des deux jeunes filles qui demeurent. Malgré les difficultés, elles ont toujours continué à persévérer en cherchant des formations puis en cherchant un emploi par l'intermédiaire de la Mission Locale de Tonnerre-Avallon, qui a fait un travail remarquable d'accompagnement et de ciblage du besoin des entreprises. Présentant les profils adéquats de jeunes gens motivés aux employeurs.

« C’est également le pari et l'engagement d'entreprises ou association qui font confiance à des jeunes pour leur offrir une opportunité de s'insérer dans la vie professionnelle à travers des contrats aidés par l'Etat dans le cadre du Plan 1 Jeune 1 Solution, devait ajouter la sous-préfète Cécile RACKETTE.

 

 

En savoir plus :

Le Contrat Initiative Emploi (CIE) est un dispositif issu du plan « 1 Jeune 1 Solution » à destination du secteur non marchand dont l’objectif est de former un salarié aux méthodes pratiques, de lui transmettre un savoir faire et  de l’aider à s’insérer professionnellement. Il concerne les jeunes de moins de 26 ans ou un jeune reconnu travailleur handicapé de moins de 30 ans.
Chaque mois une aide à l’insertion professionnelle est versée par l’État de 47 % du Smic horaire brut, soit le maximum légal.
De plus, l’entreprise est exonérée des cotisations patronales (dans la limite du Smic), de la taxe sur les salaires, de la taxe d’apprentissage, des participations dues au titre de l’effort de construction,  des indemnités de fin de contrat pour un CDD.
Le contrat de travail peut être soit un CDD d’une durée minimale de 6 mois renouvelable dans la limite de 24 mois ou un CDI pour une durée hebdomadaire d’au moins 20 heures payées au Smic.)

Le PEC repose sur le triptyque emploi-formation-accompagnement: un emploi permettant de développer des compétences transférables, un accès facilité à la formation et un accompagnement tout au long du parcours tant par l’employeur que par le service public de l’emploi, avec pour objectif l’inclusion durable dans l’emploi des personnes les plus éloignées du marché du travail.

Dans le cadre du parcours emploi compétences, les employeurs peuvent bénéficier d’une aide mensuelle à l’insertion professionnelle versée par l’État d’un montant de 30 % du SMIC horaire brut. 
Pour ce qui est des PEC jeunes le montant de l’aide est de 60 % avec une majoration à 85 % en cas de recrutement d’un jeune issu d’un QPV (Quartier Politique de la Ville) ou d’une ZRR (Zone de Revitalisation Rurale).

Thierry BRET

 


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