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Rendre l’habitat plus humaniste qu’il n’est ne représente pas une gageure en soi. Surtout à l’époque où des milliers de familles sont confrontées à la précarité et à la perte du pouvoir d’achat. Apparue au printemps 2017 à Auxerre, Habitat et Humanisme qui a essaimé depuis à Sens accueille une dizaine de bénévoles particulièrement actifs sur les valeurs de l’engagement. L’antenne inaugurait il y a peu de nouveaux locaux au rez-de-chaussée d’un immeuble, baptisé la Maison des Familles. Cela ne s’invente pas…

 

AUXERRE: Auparavant, c’était une praticienne de l’allergologie qui vous ouvrait la porte une fois avoir pénétré le hall d’entrée de ce petit immeuble coquet, idéalement bien situé sur la place auxerroise. Aujourd’hui, dans cet édifice baptisé « la Maison des Familles », au 19 de l’avenue Saint-Georges, ce sont les bénévoles de l’association Habitat et Humanisme qui affichent un large sourire (même derrière leurs masques !) vous invitant à entrer !  

La structure associative vient de se doter (elle en est le propriétaire) d’un très bel espace de travail pour y accueillir bénévoles et public afin de remplir convenablement ses missions régaliennes à vocation altruiste.

Différentes pièces accueillent des bureaux et réfectoires, utiles pour se retrouver lors d’une pause salvatrice. La principale faisant office de grande salle de réunion.

A l’extérieur, une plaque dorée des plus officielles, façon médecin, signale aux visiteurs qu’ils sont au bon endroit. L’association d’insertion par le logement use d’une formule sémantique des plus agréables (et tellement vraie) pour se présenter aux personnes qui ne connaissent pas encore l’organisme et qui n’oseraient pousser la porte. « Bâtisseur de liens… ». Voilà, tout est dit ou presque !

 

 

Des propriétaires qui font montre de solidarité…

 

Si l’en est un du sérail institutionnel qui suit avec beaucoup d’intérêt les phases évolutives (en constante progression) de cette association, c’est bien Henri PREVOST ! Le préfet de l’Yonne s’est rendu à la séance inaugurale de cet « appartement témoin » qui traduit la bonne santé d’un organe ayant fait sien les principes vertueux de la solidarité et de l’entraide.

Habitat et Humanisme développe aujourd’hui son action en faveur du logement et de l’insertion via le dispositif très astucieux des « Propriétaires Solidaires ». De quoi s’agit-il avec exactitude ?

Bon nombre de propriétaires éprouvent de la difficulté à mettre en location et en gestion un bien immobilier, fruit d’un héritage ou d’un investissement. Parfois, après avoir connu les affres de mauvaises expériences, ils le laissent tout bonnement vacant ! Parallèlement, beaucoup de ménages modestes qui ont du mal à joindre les deux bouts, peinent à pouvoir se loger décemment, condamnés à vivre dans des locaux insalubres, frisant parfois la correctionnelle. Pas eux, bien sûr, mais les possesseurs de ces biens qui osent proposer leurs taudis sur le marché !

 

 

Les oubliés de la vie cœur de cible de l’association…

 

C’est là que la structure associative pilotée au plan national par son président-fondateur Bernard DEVERT (il aura l’opportunité de s’exprimer quelques instants par écran interposé), intervient.

Le bien étant confié à Habitat et Humanisme, c’est elle qui offre selon les modalités du dispositif retenu une tranquillité de gestion, une fiscalité avantageuse et même des aides à la rénovation, selon des critères très précis, aux propriétaires éloignées de ces obligations. Une manière quasi chevaleresque de lutter contre le mal-logement et de renforcer le degré de satisfaction de ce procédé gagnant/gagnant.

A date, l’antenne départementale conduite par Roger ROUSSEL et Anne AZALBERT assure la gestion locative de vingt-deux logements, répartis pour la plupart à Auxerre et à Sens où plusieurs projets d’importance sont à venir. Vingt-six ménages bénéficient actuellement de ce système très généreux. En quatre ans, ils sont plus du double à avoir pu profiter des avantages mis à leur disposition par Habitat et Humanisme. Des jeunes, des migrants, des personnes en marge de la société, des oubliés de la vie. Quant à l’idée de s’étendre aux zones rurales, elle n’est pas exclue. Preuve que l’organe fourmille d’idées.

 

 

Habitat et Humanisme, un vecteur de cohésion sociale…

 

Dans l’Hexagone, où l’entité poursuit son maillage, ce sont plus de 25 000 personnes qui se sont engagées sur l’un des produits d’épargne solidaire déclinés par Habitat et Humanisme. Comment ? C’est très simple, en acceptant de partager une partie du revenu du placement afin de soutenir les actions de solidarité de l’association. Sous le sceau de l’épargne « utile », il fallait y penser !

En juillet dernier, celui qui a posé la première pierre de cet ingénieux système d’économie sociale et solidaire bien avant l’heure (il y a quatre décennies), Bernard DEVERT était nommé président du Haut Comité pour le logement des personnes défavorisées en France. Une nomination publiée au Journal Officiel. C’est dire de la place prépondérante qu’occupe cet auguste personnage dans le domaine de l’habitat.

Lors de son intervention par webcam, depuis son bureau de Lyon, le fondateur d’Habitat et Humanisme rappela la genèse de ce mouvement associatif né en 1985, devenu depuis un vecteur de mixité sociale.

Très attentif, le préfet de l’Yonne écouta les propos de manière studieuse. Notamment les chiffres que devaient énumérer le président national sur cet organisme, composé aujourd’hui d’une fédération reconnue d’utilité publique regroupant 56 associations présentes dans 83 départements de France, avec deux sociétés foncières, 8 agences immobilières à vocation sociale, un pôle d’accueil et d’intégration de réfugiés et la filiale associative, Habitat et Humanisme Soin, réseau d’établissement de retraite et de soins.

Ce fut ensuite au tour de Jean GUILLAUMOND, responsable du staff national présent physiquement parmi l’assistance, de prendre la parole et de saluer le remarquable travail réalisé dans l’Yonne par les équipes.

Avant que ne soit dévoilée la plaque où le nom de ces « bâtisseurs de liens » ne figure sur un fond doré…

 

Thierry BRET

 

 

 


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Mais qu’est-ce donc que la Société des Membres de la Légion d’Honneur ? L’illustre association qui commémorait son centième anniversaire ce week-end à Joigny fédère plus de deux cents adhérents sur le seul territoire de l’Yonne. L’occasion de vous présenter la structure nous est donnée avec la rencontre du président de l’antenne départementale Baudouin DELFORGE. Explication de texte en quelques questions et autant de réponses…

 

INTERVIEW : Pourquoi vous être engagé dans le comité départemental ?

Baudouin DELFORGE : Il y a eu un flottement au moment de la succession du président défunt, avec quelques personnes qui se déchiraient et j’ai dit non, pas de ça ! La Légion d’honneur mérite mieux. Alors j’ai souhaité reprendre les choses en main, avec l’idée première de rassembler tout le monde.

Par définition, c’est un devoir de recevoir cette distinction, mais cela oblige-t-il le récipiendaire à des devoirs ?

Naturellement, je dirai même des devoirs multiples, à la fois d’exemplarité, de probité et d’entraide.

Pensez-vous que la Légion d’honneur soit quelque peu galvaudée de nos jours, éloignée de son sens premier, à l’image de ce récipiendaire, célèbre pâtissier présent sur les réseaux sociaux ?

Je n’ai rien contre le fait qu’un gars comme Christophe MICHALAK, un artisan lunettier ou un ferronnier d’art la reçoive. Ils participent aussi à leur manière, à faire la promotion de l’excellence française. Je suis beaucoup plus réservé quand il s’agit d’un footballeur qui touche des millions et n’est même pas capable pour le moins, d’entonner « La Marseillaise »…

Vous avez été fait chevalier de la Légion d’honneur en 2007, à qui ou à quoi pense-t-on à cet instant précis ?

J’ai beaucoup pensé à ma fille, naturellement, mais aussi à tous ceux des miens, morts pour la France. Avec une pensée particulière pour cet aïeul, premier légionnaire de la famille, qui fut décoré par Napoléon lors de la retraite de Russie.

 

Propos recueillis par Dominique BERNERD

 


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Ils ont pris un réel plaisir à tester ce cycle des temps modernes, les élus de l’Yonne ! Un vélo à hydrogène, soyons dans l’air du temps, qui n’est ni un phénomène de mode ni un gadget à exposer au concours Lépine. Plutôt un appareil pouvant être qualifié de révolutionnaire du fait de son mode de motricité très original. Alors, l’emploi de gaz faisant fonctionner un moteur électrique sur un cycle est concevable. Nos élus peuvent en témoigner !

 

AUXERRE : Se sont-ils amusés comme des gamins nos élus en marge de l’inauguration de la première station hydrogène implantée en France ? A certains moments de la journée, on peut répondre par l’affirmative.

Rassurons-les ! Ils n’étaient pas les seuls à vouloir s’installer sur la selle de ces rutilantes machines, des cycles, peu ordinaires puisque se mouvant avec le concours de l’hydrogène.

Industriels, élus, journalistes, institutionnels, PDG d’entreprises et même le préfet y ont été de leur petit tour à bicyclette comme le chantait si bien le regretté BOURVIL ! Quelques hectomètres avalés à vive allure en étant installés confortablement sur ce petit engin de conception hexagonale, puisque produit dans les Pyrénées-Atlantiques du côté de Biarritz.

Il n’y a donc pas que le surf, la halle Saint-Charles et son marché si typique, son goûteux gâteau à la griotte et la statue de la Vierge accrochée sur les rochers qui font la renommée de cette ville universelle. Il y a surtout en matière d’innovation industrielle la société PRAGMA qui depuis 2013 permet à la cité basque de rayonner bien au-delà des frontières de l’Hexagone. En ayant créé le futur du cycle à assistance électrique : un modèle dont l’énergie est produite à partir d’une pile à combustible à hydrogène.

 

 

 

Un cycle d’une autonomie de 120 kilomètres…

 

Plusieurs de ces appareils étaient exposés à Auxerre lors de la journée inaugurale de la première station hydrogène construite en France. Nécessairement, il était possible de se saisir de l’opportunité d’en faire un petit tour, histoire de se jauger sur ce type d’engin à la vitesse appréciable. Sans trop forcer sur les jarrets et le coup de pédale.

A ce petit jeu-là, parmi les personnalités les plus véloces (sans jeu de mot), on aura pu voir l’envolée de Patrick GENDRAUD qui fendait l’air à très belle vitesse ou un petit peloton de VIP se détachant du côté de la station hydrogène, avec un tiercé gagnant composé du numéro trois de la Région BFC Nicolas SORET, suivi de peu par le préfet Henri PREVOST devançant d’une roue le PDG de TRANSDEV, Edouard HENAUT.

Un trio qui il est vrai arrivait juste après Crescent MARAULT, président de l’Auxerrois, qui avait pris quelques longueurs d’avance sur ses poursuivants.

Un peu plus tard, ce sera au tour du conseiller municipal d’Auxerre Souleymane KONE de poser pour la postérité sur son cycle d’une autonomie de 120 kilomètres. Un élu radieux qui eut du mal à descendre de ce cycle futuriste tant l’expérience lui a plu ! Et lui a donné des ailes !

 

Thierry BRET

 


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C’est dans les salons feutrés de la mairie de Joigny que la délégation icaunaise de la Société des Membres de la Légion d’Honneur a fêté les cent ans de l’institution sous l’égide du président de la section départementale, Baudouin DELFORGE. Une cérémonie qui s’est déroulée en présence de nombreux invités parmi lesquels le préfet de l’Yonne Henri PREVOST, le président du Conseil départemental Patrick GENDRAUD et le maire de la ville Nicolas SORET.

JOIGNY : La SMLH est souvent présentée comme le bras armé de l’Ordre de la Légion d’honneur. Née au lendemain de la Première guerre mondiale, en septembre 1921 sous le nom de « Société de la Légion d’honneur », elle s’était alors donnée pour vocation, de lutter contre le dénuement qui frappait nombre de ses membres, décorés de cet ordre pour leur courage au front.

Parmi lesquels, comme l’a rappelé Baudouin DELFORGE dans son discours d’introduction, beaucoup de « gens issus de milieu modeste, du monde de la terre, en 1914, la France était un pays de paysans ». Un dénuement qui n’était pas seulement matériel mais s’accompagnait le plus souvent d’un isolement total. Et c’est pour y remédier que fut créée par le général DUBAIL, alors Grand Chancelier, cette société d’entraide qui en 2012, fut rebaptisée de son nom actuel. 

 

 

Ses missions au fil des années se sont élargies et la SMLH, outre de concourir au prestige de l’ordre national de la Légion d’honneur, tant sur le sol national qu’à l’étranger, s’efforce de promouvoir au sein de la société les valeurs incarnées par cette distinction suprême, notamment par des actions éducatives auprès des jeunes générations. Tout en poursuivant bien sûr sa mission première de mener des actions de solidarité et d’entraide entre ses membres, mais aussi auprès de plus jeunes, afin de les aider à tracer le chemin de vie qu’ils se sont choisis. D’où cette requête du maire de Joigny, Nicolas SORET : « il y a dans notre ville des jeunes qui s’engagent et je serais heureux qu’un certain nombre d’entre vous accepte de venir parrainer ces jeunes Joviniennes et Joviniens pour qui l’horizon n’est pas forcément très éclairci, qui passent parfois entre les mailles des filets de protection sociale et d’accompagnement de la puissance publique. Des marraines et des parrains qui accepteraient de les prendre sous leur aile et leur dire que l’engagement, c’est aussi ce qui fait parfois la noblesse d’une vie ».

Un défi que le président DELFORGE a bien sûr relevé positivement, dans la droite ligne des valeurs et de la devise de la SMLH : « Honneur-Patrie-Solidarité ». Une devise partagée par les 150 personnes réunies ce dimanche à Joigny.

 

 

En savoir plus

Née le 19 mai 1802 de la volonté de Napoléon Bonaparte, alors Premier consul, la Légion d’honneur vise à récompenser depuis lors, les militaires comme les civils ayant rendu des « services éminents » à la Nation.

On estime qu’environ 1 million de personnes ont été ainsi récompensées depuis sa création. Elle compte aujourd’hui 92 000 membres, sachant qu’un maximum de 2 800 personnes peut être distingué chaque année, dont 1 500 à titre civil et 1 300 à titre militaire.

Les chevaliers représentent un peu plus de 80 % des membres, les officiers 16 % et les commandeurs, 3 %. La promotion dans la hiérarchie s’exerçant par la preuve de nouveaux mérites. C’est aujourd’hui la plus haute distinction française et l’une des plus connues de par le monde.

 

Dominique BERNERD

 

 


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Des élus de l’opposition à Auxerre veulent davantage de concertation citoyenne avec les habitants. D’autant que les conseils de quartier sont passés de vie à trépas. Pour se faire, « Vivre l’Auxerrois » souhaite devenir une vitrine d’expression apolitique ouverte à toutes celles et à tous ceux qui ont des propositions pour l’intérêt général du bassin de vie…

 

AUXERRE : Première chose à retenir dans la présentation de cette nouvelle structure associative qui vient de déposer ses statuts en préfecture depuis peu, sa signalétique. Si l’appellation au plan sémantique s’intitule sobrement « Vivre l’Auxerrois » (en cela ce n’est guère original mais cela permet au moins d’identifier le lieu géographique et ce de quoi on parle dès la première lecture !), le graphisme du logotype est pour le moins curieux.

Il s’agit d’un double « R » accentuant de manière très visible les deux consonnes des mots « vivre » et « Auxerrois », fait de rouge et de vert.

Faut-il y voir au plan du choix chromatique une indication un tantinet politique ?!

Auquel cas, il aurait été plus judicieux d’opter pour le rose, symbole du socialisme, à la place du rouge pour évoquer cette entité dont la genèse repose sur le rassemblement de plusieurs élus de l’opposition à l’estampille du PS de l’Auxerrois !

Charte graphique mise à part (!), saluons donc dans le landerneau, cette dernière native du milieu associatif qui a désormais pour vocation de devenir un terreau de la parole et de la construction de projets.

Sous l’égide de la citoyenneté et de l’intérêt général de ce bassin géographique qui souffre selon leurs auteurs d’un manque cruel de concertation. Une banderille lancée au cordeau en direction de l’actuelle municipalité et communauté d’agglo !

Partant de ce postulat, nulle autre manière que de se faire entendre par la voix démocratique et républicaine via un outil qui s’y prête à merveille. L’association, ce petit joyau né de la loi de 1901 !

Facile à créer, s’animant avec souplesse et fonctionnant selon le rythme d’un calendrier clairement établi, l’association peut aussi servir de vitrine efficace à la propagation de ses idées.

Et dans ce registre, les fondateurs de ce nouvel organe, espace d’expression et de créativité au demeurant politique sur ses valeurs puisqu’ouvert à tous, n’en manquent visiblement pas. Comme l’ont démontré ses porte-paroles lors d’une conférence de presse explicative sur les attendus de la démarche. Qui n’est pas attribuée au groupe d’opposition à la Ville d’Auxerre.

 

Privilégier la rencontre avec les citoyens…

 

« Vivre l’Auxerrois » a donc fermement l’intention d’intégrer le paysage de la communication publique locale en multipliant les initiatives, les rencontres et les rendez-vous avec celles et ceux qui veulent réfléchir au futur de leur territoire. Les items s’accumulent déjà en nombre dans la besace avant même de lancer la machine !

Solidarité, écologie, citoyenneté, le mieux vivre dans la société et dans sa ville, humaniser les relations à l’autre…bref, ce vaste patchwork d’intelligence partagée où les cellules grises phosphoreront à tout va s’appuiera aussi sur la venue de conférenciers, de spécialistes, de référents, de conseillers, tous exégètes selon la matière intellectuelle abordée le jour J.

Ce sera un grand cabinet de réflexion où chacun pourra y apporter sa pierre à l’édifice moyennant un modeste pécule de 5 euros, somme dérisoire pour y adhérer de manière annuelle.

 

 

En un mot comme en cent, la vocation de cet organe de libre expression n’aura d’autre but que d’aller à la rencontre des citoyens. De ses administrés de la chose publique qui ont des propositions à faire, des suggestions à souffler, des envies de projets à soutenir, des doléances aussi à transmettre. Des femmes et des hommes qui aimeraient le dire mais qui ne le peuvent pas aujourd’hui, faute d’espaces ad hoc. Et peut-être d’oreilles attentives ?

D’autant que les conseils de quartier développés çà et là dans la capitale de l’Yonne durant la mandature de Guy FEREZ n’existent plus, passant de vie à trépas, et annihilant toute possibilité de faire remonter ses desiderata.

Favoriser la démocratie participative est l’un des axes essentiels qui aura justifié la création de cette illustration palpable d’une société en proie à la non-prise de parole au quotidien.

En privilégiant la relation humaine et l’échange avec autrui au détriment de la concertation binaire, ramenée au seul prisme de la froideur immatérielle grâce aux réseaux sociaux et au numérique.

 

 

Il n’y a pas de calcul pour 2026 !

 

« Vivre l’Auxerrois » souhaite donc replacer l’humain au cœur de la société avec ce qu’elle a de plus enthousiasmant dans l’agir et non pas le subir. Tâtant le pouls d’un terrain parfois désorienté et en totale déshérence.

Le concept mérite d’exister. D’autres s’y sont essayés dans un récent passé pour véhiculer d’utiles réflexions à l’image de l’élu Mathieu DEBAIN et de son outil de référence, « S’Engager pour l’Auxerrois ». La vocation initiale était-elle si différente ? Pas si sûr !

Aujourd’hui, ce projet made 2021 est porté par Mani CAMBEFORT. On ne présente plus le trentenaire trublion de la gauche socialiste, conseiller municipal d’opposition. Intelligent, le garçon possède le sens de la rhétorique et du verbe, talents qu’il exprime dès qu’il en a l’opportunité au premier conseil communautaire et municipal venus. Il a été réélu à l’unanimité en qualité de premier fédéral du Parti socialiste dans l’Yonne le mois dernier.

Chantre de la concertation citoyenne, il n’est pas le seul chef de bord à piloter l’avion. Sa coreligionnaire n’est autre que la conseillère régionale et élue d’Auxerre PRG, Isabelle POIFOL-FERREIRA, ex-adjointe aux affaires culturelles sous l’ère FEREZ. Le débat d’idées, elle entend bien le mener à bon port avec cette structure qu’elle va animée.

Parmi les autres « têtes d’affiche » politiques alors que la volonté de leurs auteurs est également d’ouvrir largement vers la société civile, on retrouve l’élue de PS Sophie FEVRE et le Vert Rémi PROU-MELINE.

Cela ressemblerait presque à la saveur et à la couleur d’une association fédérant les membres de l’opposition, voire d’une formation politique naissante travaillant déjà sur les bases des échéances municipales 2026 !

Démenti formel de Mani CAMBEFORT : « Il n’y a pas de calcul ! Ce n’est qu’une simple association démocratique ouverte à toutes et à tous pour évoquer des grands sujets de la cité autour de propositions concrètes ! ».

Bon admettons ! Même si cela ressemble à s’y méprendre à la lente construction d’un cahier des charges mûrement abouti faisant office de programme de campagne !

D’ailleurs, même les journalistes présents à cette conférence sont d’ores et déjà invités à y prendre part, c’est tout dire !

Quant aux autres élus de l’opposition (on pense à Maud NAVARRE, Farah ZIANI, Florence LOURY ou Denis ROYCOURT, Mathieu DEBAIN), si leurs patronymes n’ont pas été cités en tant que fondateurs officiels de la structure, cela ne signifie pas pour autant qu’ils en soient honnis. Si le cœur leur en dit, ils sont toujours les bienvenus pour apporter de l’eau au moulin de la réflexion…

 

En savoir plus :

 

Association Vivre l’Auxerrois

Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Tel : 06.95.82.55.22.

Adhésion : 5 euros.

 

Thierry BRET

 

 

 


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