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A moto ou en voiture, il est toujours agréable de cheminer le long de la départementale 905, surnommée  l'ancienne route de Dijon. Son parcours continue ensuite vers l'est avec la Franche-Comté, puis, la Suisse. De mémoire, antan, sa dénomination nationale fut la RN5 ou 5 bis ! De jolis paysages variés y attendent toujours les voyageurs...

CHAMPLOST : Avant Cerisiers, on surplombe la LGV dont hélas l'Yonne ne profite absolument pas. Une triste occasion perdue avec la fameuse gare de Saint-Florentin TGV, si souvent évoquée, mais jamais commencée !

Dans Cerisiers, on passe devant une brigade de gendarmerie quasi fermée. Comme tant d'autres en France, à l'abandon désormais. Merci à Nicolas SARKOZY d'avoir sacrifié cette grande institution durant son mandat.

Puis, l'on arrive à Arces où une banderole annonce l'ouverture imminente d'un café-restaurant. Nous irons le moment venu.

En descente, voici Champlost (800 habitants). Quelques défuntes publicités, peintes sur les murs, dont le chocolat « Poulain » et son orange caractéristique, sans oublier la « Ripolin » express qui sèche en trois heures comme de bien entendu ! Au centre du village, un imposant parking prend place, rue de la Triperie. Nous sommes arrivés à « La Champlostine », café-restaurant-épicerie-presse, un véritable lien social villageois.

 

 

Un sol à la propreté immaculée…

 

En poussant la porte, l'imposant cliché de la « dame de fer » parisienne a disparu. Il a été remplacé par une carte de la Martinique : Fort de France, Saint-Pierre...Le comptoir en formica, lui, n'a pas bougé. Arrive alors Robert, un habitué des lieux qui demande des nouvelles de tout un chacun.

La salle du restaurant apparaît lumineuse. Quant au  sol, en carrelage, il est  d'une propreté immaculée. Il est midi. La clientèle commence à arriver. Bon appétit avec la première formule autour de deux plats, proposée à 13 euros.

 

 

 

La bonne surprise avec la tourte au poulet


En apéritif, le planteur semble le régional de l'étape. Sans les effluves du soleil caribéen en ce jour de mardi-gras ! En entrée, la tourte de poulet est accompagnée de carottes râpées maison. Elle constitue une bonne surprise dans la formule trois plats servie à 17 euros. L'assaisonnement est précis, un rien relevée et une bonne texture. Mention spéciale pour le cassoulet maison !

Certes, nous  ne sommes pas à Castelnaudary (sa capitale), mais il est bon dans sa simplicité : les haricots sont bien cuits et au goût de tomate (un brin trop peut-être ?) et l'accompagnement viandard honnête. C'est de plus fort copieux ce qui convient aussi aux tables voisines !

Pas question de saucer, car le pain industriel n'est vraiment pas terrible. Dommage.  Qu'on se le dise : boulanger, c'est un noble et vrai métier !

 

 

Des fruits frais pour une bonne salade maison !

 

En dessert, une salade de fruits faite maison avec oranges, pommes  et kiwis nous régale avec ce bon sirop. Elle conclue ce bon déjeuner. Rendons grâce à ces valeureuses petites auberges de route qui nous accueillent. Il n'en demeure plus guère. Raison de plus pour leur rendre hommage. Ce midi-là, nous étions une dizaine de clients. Trois à quatre en sus n'eussent pas été usurpés ! Et comme, c'est bon !

 

 

En savoir plus :

Les - : dommage que le pain industriel (patapain) soit à la limite du mangeable.

Les + : la propreté des locaux est parfaite. Le service aimable et appréciable avec ce bon rapport qualité/prix. 

 

Contact :

La Champlostine

23, Route de Paris

89210 CHAMPLOST

Tel : 03.86.73.76.69.

Ouverture du mardi au samedi, première formule à 13 euros.

Selon période : animations culinaires diverses.

 

Gauthier PAJONA

 

 


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A notre connaissance, il n'y a plus hélas de tables strictement poissonnières dans l'Yonne. Dans les années 80, se tenait à Pont-sur-Yonne, « Le Tire-Bouchon ». Leur sandre au beurre blanc était délicieux. De mémoire, les restaurateurs se fournissaient auprès d'un pêcheur pontois, pour sandres et autres brochets. Une époque aujourd’hui révolue...

 

PARIS : Comment oublier aussi à Auxerre la très bonne table « La Salamandre » du chef COLAS où l'on se régalait antan d'une délicieuse soupe de poissons, d'une belle sole meunière et pour terminer d’un impeccable baba au vieux rhum !

Direction Paris donc, avec ensuite la ligne de métro 14 qui nous emmène à Saint-Lazare. En juin, son terminus sud se fera à Orly ! A la fin du XIXème siècle, notre capitale était en pleine effervescence d'une modernisation effrénée : les trams devinrent électriques et on creusait ce nouveau métropolitain. Quant à la « dame de fer » du génial ingénieur polytechnicien Gustave EIFFEL (sans oublier l'équipe talentueuse à ses côtés), elle illuminait la ville lumière. Le chemin de fer devint peu à peu le quotidien de nos compatriotes d'alors…

 

 

Un admirable décor façon « Belle Epoque »…


C'est dans ce quartier qu'un couple entreprenant, les MOLLARD, ouvre d'abord un petit café charbon (les fameux bougnats) avant que, sentant le vent du changement de société venir, il ne décide de commencer d'importants travaux d'agrandissement, puis d'embellissement dans ce quartier bouillonnant d'activité.

Sur la rue Saint-Lazare, la façade en impose. L'étal huîtrier est là aussi. Nous sommes arrivés : bienvenue chez MOLLARD ! A l'entrée, une souriante serveuse, vêtue d'une jupe - si, si, ce vêtement féminin existe encore ! -  indique les tables nappées et correctement espacées. Levant les yeux au plafond, on ne peut qu'en admirer le décor « Belle Epoque ». Celui aussi des impeccables colonnes. Comme une ode à une certaine beauté architecturale, la carte fleure bon l'océan ! Les huîtres belon, à la fine bouche légèrement noisette,  accompagne parfaitement un blanc bordelais que l'on ne trouve plus guère : l'entre deux mers.

 

 

Le paradis de la dégustation de fruits de mer…

 

Mention spéciale au plateau de fruits de mer élégamment servi : huîtres de pleine mer, bigorneaux, bulots et autres praires y tiennent une place de choix, sans oublier d'impeccables oursins. Quel mets ! A la maison, son ouverture avec une paire de ciseaux est des plus faciles. Puis, après l'on goûte à la cuillère à café, ces langues délicates ! C'est un régal véritable. Quant au crabe, il a forcément droit de cité. Voilà bien longtemps que je n'avais pas vu un aussi joli assortiment de fruits de mer, digne de cette magnifique brasserie.

Après ?  Qualifions le homard à l'armoricaine, ainsi que l'entrecôte béarnaise – elle manquait de persillé  mais aussi de mâche : nous sommes  très loin  de la qualité de celle récemment  dégustée « Au Bistrot du Quai » du chef Frédéric DOUCET à Charolles -  de mets plus conventionnels.

 

 

 

Un moment dont on se souvient longtemps

 

Les tables voisines semblent comme capturées par l'envoûtant décor. A côté, un jeune couple, empressé, a le regard rivé sur un écran. Dans leur verre, coca zéro et eau minérale ! Ensuite, vint l'heure de la savoureuse crêpe flambée. Dommage que le flambage se fasse…en cuisine. 

Attablé chez MOLLARD, c’est un moment dont on se souvient forcément longtemps après.

 

 

En savoir plus :

 

Les - : on aurait préféré admirer le flambage du dessert à table.

Les + : l'élégance des lieux. Quant au ballet du personnel de salle, il est impeccable… 

 

 

Contact :

 

Restaurant MOLLARD

115 Rue Saint-Lazare

75008 PARIS

Tel : 01.43.87.50.22.

Ouvert tous les jours de midi à minuit. Formule à partir de 36 euros.

 

Gauthier PAJONA

 

 


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Sans ambages, il l’a annoncé dès les premières phrases de sa longue intervention de près d’un quart d’heure : la cérémonie des vœux, traditionnelle de surcroît, demeure un événement incontournable dans l’existence de la commune. L’un de ces rendez-vous fédérateurs et obligés dans la cohésion sociale assurée auprès de la population et du tissu associatif/entrepreneurial, venus en nombre écouter les propos de l’édile Jean-Michel RIGAULT. Entre bilan et perspectives…

 

DRUYES-LES-BELLES-FONTAINES : Le partage. La convivialité. Le respect mutuel entre la population et l’ensemble des élus du territoire (un vrai sujet aux connotations sociétales à l’heure actuelle !). L’exercice de la prise de parole sied à merveille à l’édile du « quatrième village préféré des Français », une commune plébiscitée par les aficionados cathodiques de la célèbre émission de Stéphane BERN en 2023 et qui en aura vu les fruits en termes de fréquentation touristique au fil de la saison estivale ! 

Sourire aux lèvres, détendu, face à un parterre de VIP habitués à ce genre de manifestations – Jean-Baptiste LEMOYNE, Dominique VERIEN, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, Yves VECTEN, Philippe VIGOUROUX, Jacques BALOUP ou encore Catherine CORDIER -, le maire de Druyes Jean-Michel RIGAULT déroule un discours concocté par ses soins aux petits oignons, levant de temps à autre le nez de ses feuilles posées sur le pupitre muni d’un micro.

Bien sûr, et à l’instar de tous ses collègues élus territoriaux, ayant procédé au même exercice en ce mois de janvier, le maire parle de crise, d’inflation, d’un contexte géopolitique pesant et anxiogène. Pour autant, il espère un retour au calme et à la fraternité. Utopie ?

Quant aux contraintes budgétaires et administratives qui grèvent le moral des maires ruraux, elles sont malheureusement omniprésentes dans les esprits.

« Je suis admiratif de tous ces élus ruraux, affirme Jean-Michel RIGAULT, qui doivent affronter un quotidien très compliqué… ».

 

Ca sent encore la peinture fraîche dans la salle des fêtes !

 

Côté bilan, 2023 demeurera indéniablement une référence à graver dans le marbre en ce qui concerne la dynamique touristique de la localité au célèbre château féodal, ayant appartenu à Mahaut de Courtenay et au plan d’eau, recevant les sources de la Druyes. La participation à l’émission audiovisuelle du « Village préféré des Français » - à la surprise de plus d’un qui n’y croyait guère alors que la localité icaunaise terminera in fine son brillant parcours au pied du podium ! – aura été un véritable coup de pouce providentiel du destin afin d’optimiser la notoriété de ladite commune !

Conséquence : le nombre de visiteurs de l’Hexagone (mais pas que !) est en augmentation constante. Soit près de 34 % de hausse, selon le bureau d’information touristique qui possède pignon sur rue directement dans le parc près des fameuses sources. Mais, un succès en appelle toujours un autre, c’est bien connu. La mise en place d’une application numérique « TRENDER » aura aussi contribué à la découverte du patrimoine local. Avec l’aide de l’Office de tourisme de Puisaye-Forterre.

Fait marquant de cette année écoulée : les travaux de rénovation de la salle des fêtes qui accueillait cette annuelle cérémonie. « Vous avez de la chance, plaisante l’orateur, les travaux se sont achevés depuis…hier soir ! ». Rires de l’assistance ! Mais, les odeurs de peinture fraîche, notamment dans le hall d’entrée de ladite salle recouverte d’une couleur mauve plutôt flashy sur les huisseries, corroboraient ainsi de manière olfactive avec les dires du maire ! Des travaux, espérés six mois avant qu’ils ne débutent et qui au final auront duré six mois au lieu des trois initialement prévus !

 

 

 

Pas mal de projets en 2024 à se mettre sous la dent !

 

Qu’importe ! L’essentiel était de pouvoir accueillir les nouveaux et anciens habitants de la commune, lors de ces premières retrouvailles de 2024 !

Une salle des fêtes, relookée à la sauce accessibilité – un ascenseur favorise l’accès à l’étage des personnes à mobilité réduite – dont le montant des travaux sera de 203 000 euros HT, travaux subventionnés à hauteur de 79 % par le Conseil département et l’Etat.

Quant à « l’Auberge des Sources » qui fut jadis une étape culinaire et hôtelière de bon aloi pour les épicuriens mais aussi pour tous les autres, la collectivité s’est portée acquéreuse de l’établissement, fermé depuis plus de deux ans, pour la coquette somme de 180 000 euros HT. L’Etablissement Public Foncier de Bourgogne Franche-Comté a pris part à cette transaction pour financer l’opération. Ainsi, la municipalité n’a pas investi sur ses fonds propres. Un loyer est ainsi remboursé sur une période d’amortissement de quatorze ans, loyer qui sera naturellement répercuté sur les charges du futur gérant devant reprendre la gestion de cette maison, placée près du plan d’eau lorsque celui-ci sera clairement identifié.

Toutefois, la situation se complexifie car l’installation de l’assainissement n’est pas aux normes : la municipalité sera dans l’obligation de revoir totalement sa conception avec, des frais supplémentaires à engager de l’ordre de 60 000 euros HT ! Une annonce, en mode mauvaise surprise, qui suscita un bruissement circonstancié de dépit parmi l’auditoire surpris !

La Maison France Service, ouverte à Ouannes, représente en marge un véritable plus administratif pour les citoyens de la Puisaye-Forterre. Le maire ne manquera pas d’y faire allusion…comme de l’extension du « colombarium » au cimetière, via une subvention de 40 % accordée par le Conseil départemental. Présent, Yves VECTEN fut chaleureusement sollicité par le maire pour appuyer le dossier.

Maintes fois reporté, faute de financements, le projet d’aménagement de la place du 08 Mai et de l’ancienne cour de l’école est programmé en 2024, avec une aide du Département et de l’Etat, pourrait voir peut-être le soutien de la Région.

Ce qui n’empêchera l’élu de Druyes de décocher une petite flèche ironique au passage à l’organe régional : « Bien que sa situation budgétaire et la lenteur de ces décisions nous posent questions ! ». Des travaux programmés à l’automne 2024…

Quant à la fameuse guinguette, « La Cour Grenouille » qui anime les soirées d’été du village, de nouveaux gérants sont recherchés avant l’ouverture prévue début mars. Sous l’égide de la municipalité, une association ayant pour but de regrouper les aînés de la commune devrait voir le jour. Objectif : offrir des activités ludiques pour dynamiser les liens entre citoyens.

Reste la maison de santé pluridisciplinaire dont l’ouverture est programmée à Courson-les-Carrières au mois de mai. Et non pas en juin, comme initialement annoncé. Un projet sanitaire qui est piloté et soutenu financièrement par la Communauté de communes de Puisaye-Forterre dont le président Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI était assis aux premiers rangs des personnalités.

Jean-Michel RIGAULT termina son intervention en remerciant les personnels municipaux et les membres du conseil. Quant à l’état civil, il fut présenté en ultime point de cette phase orale. Soit un mariage célébré cette année, aucune naissance à répertorier et la perte de huit personnes, trop tôt disparues, selon la formule consacrée. L’accueil des nouveaux arrivants aura également été mentionné. Ainsi s’acheva l’intervention d’un maire, satisfait de l’année écoulée…

 

Thierry BRET

 

 


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Est-ce véritablement une surprise ? A y regarder de plus près, pas vraiment ! Tant la jeune fille est pétrie de talent. Dix-neuf printemps, à peine, et déjà un sacre qui n’a rien avoir avec le printemps (les mélomanes y retrouveront leur compte !). Un titre de « Meilleur apprenti cuisinier de France » qu’il aurait été logique de féminiser, en guise d’hommage à la nouvelle impétrante. Ayant fait ses gammes au CIFA d’Auxerre, berceau de l’excellence en matière d’apprentissage, Lily-Rose MARTENS (elle possède déjà le prénom d’une star) est la quatrième concurrente de la gent féminine à s’imposer dans ce glorieux concours. Respect !

 

LYON (Rhône) : Le regard est malicieux. Le visage, encore juvénile. Normal, Lily-Rose MARTENS n’a pas encore vingt ans ! Pourtant, son patronyme fait ce jour la une de la presse régionale et de la presse spécialisée dans les arts de la table. Celles qui évoquent les portraits des récipiendaires de ces trophées et autres défis des plus significatifs en matière de gastronomie.

Dans le cas présent, il s’agit du concours du « Meilleur apprenti cuisinier de France », porté par les Maîtres Cuisiniers hexagonaux. Un accessit prestigieux, que les esthètes de la bonne table savent apprécier à sa juste mesure. Une jeune troyenne, immergée au sein du centre interprofessionnel de formations d’apprentis d’Auxerre – ce fameux CIFA de l’Yonne que tout le monde nous envie ! – vient de se distinguer de la plus belle des façons. En faisant la nique à ses douze autres camarades, finalistes de cette épreuve de renommée, en étant sacrée « reine de France » !

 

 

Une « reine » qui aura su jouer sur les deux tableaux du pouvoir suprême, en vérité. Le titre honorifique qui devait l’attendre au terme de cette compétition difficile pour le mental et âpre au niveau physique. Mais, aussi le premier prix obtenu sur la conception du plat principal, un pavé de sandre et pochouse de brochets, accompagné de son gâteau de farce de sandre. Rien que de l’écrire, noir sur blanc, on en a déjà le palais qui salive (véridique !). Comment le jury, composé de professionnels épicuriens, aurait-il pu résister ?

Une surdouée, Lily-Rose ? Peut-être ! Déjà, le CAP cuisine, elle l’a décrochée une fois le baccalauréat en poche en un an au lieu des deux saisons habituelles, nécessaires à son obtention. Un petit prodige que les formateurs du CIFA suivaient de très près. Préparant à date la mention complémentaire en dessert dans l’établissement que gère son père à Troyes (« La Toupie Midi O’Halles »), la jeune fille intègre désormais le Cercle, non pas des poètes disparus, mais de ces jeunes cheffes plébiscitées pour leur talent. Une étoile est née. Gageons qu’elle brille longtemps dans la voûte céleste de sa corporation…

 

Thierry BRET

 

 

 


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Décor dans son jus et plats en sauce ! C'est l'équation gagnante de ces institutions bourgeoises ou populaires, mais toujours sincères : bienvenue au « Bon Georges », au cœur de la capitale hexagonale, dans le IXème arrondissement, surnommé le « quartier des assurances » ! Meilleurs vœux gourmands pour cette année nouvelle qui débute…

 

PARIS : Direction « Paname » ! C’est si facile d'accès en chemin de fer, comme il se disait antan ! Pas à dire, mais « Le Bon Georges » possède une vraie âme. Les tarifs, malgré une formule-déjeuner à 26 euros, sont plutôt parisiens. Mais, les produits servis sont d'une qualité extrême. Autour de nous, c'est le monde reconstitué en quelque sorte, avec des touristes venus du Brésil, des Etats-Unis ou encore de la plus proche Espagne ! Tous lorgnent sur les œufs mayo qui sont proposés à 9 euros à l'ardoise.

Quant à la carte des vins, elle est opulente et parfois inattendue. Comme avec ce Côte d'Auvergne de Boudes (un vin de Boudes, rien ne boude comme l'atteste le dicton local) qui constitue une agréable surprise en bouche. Mais, aussi un bon rapport qualité-prix.

 

 

 

Le pavé de foie de veau : le classique de la maison

 


L'apéritif est servi sans aucun accompagnement à grignoter. Ce qui au regard des tarifs pratiqués semble un geste aussi peu commercial que mesquin. Cela n'honore pas vraiment nos restaurateurs. L'assiette d'œuf poché arrive impeccablement chaude. Cette entrée est très généreusement servie, entre gros lardons et champignons, et l'on se régale en ce jour humide de fin d'automne. Le genre de plat qui revigore le convive, si besoin était.

En plat, l'un des classiques de la maison, c'est le pavé de foie de veau, agrémenté de sa purée, bien dressée dans de jolies assiettes, qui changent des trop sempiternelles assiettes blanchâtres. C’est un plat qui donne envie d'y planter généreusement sa fourchette. Ici les cuisiniers proposent aussi du gibier en saison (ça aussi, cela se raréfie, dommage car c'est plutôt bon, si l'on est amateur !).

 

 

 

 

Vive les légumes de saison comme les choux de Bruxelles

 

Dans cette maison où l'on mijote, rissole et rôtit, le pavé de biche n'échappe pas à la règle. Il est servi avec une sauce onctueuse, un rien acide (cela facilite la digestion) et accompagné de légumes de saison, dont châtaignes et verdoyants choux de Bruxelles (délicieux légume de saison, un brin laissé pour compte désormais...).

On aimerait en saison, goûter dans cette bonne table, le lièvre à la royale, sûrement LE mets le plus abouti de la Gastronomie française. Ce sera pour l'automne prochain.

En dessert, le marron a droit de cité. Il est à côté du plus classique moelleux au chocolat, qui ici, cohabite avec le dessert emblématique et reconnu de la maison : la mousse au chocolat.

La prune de Souillac (alcool fin et délicat) accompagne ici le café, comme un réconfort ultime,  d'avant la pluie extérieure ! Finalement,  « Le Bon Georges », c'est un « p'tit » coin de la France gourmande, ni plus, ni moins...

 

 

 

En savoir plus

 

Les - : c'est un peu mesquin de ne rien offrir avec l'apéritif ! Une rondelle de saucisson, une gougère, que sais-je encore ? Et surtout, que l'on ne nous évoque pas un surcoût engendré...

Les + : la savoureuse cuisine est emmenée par un service aimable et professionnel. Bravo pour la maîtrise de l'anglais : nos touristes étrangers apprécient.

 

 

Contact :

 

Le Bon Georges

45, rue Saint-Georges

75009 PARIS

Ouverture 7/7, terrasse aux beaux jours

Tel : 01.48.78.40.30.

La formule-déjeuner est proposée à 26 euros.

Métro : station Saint-Georges (ligne 12).

 

Gauthier PAJONA

 

 


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