Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
ordre-des-experts-comptables-de-bourgogne-franche-comte.jpg
Région Bourgogne France-Comté
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Lycée Saint-Joseph de la Salle
chambre des métiers et de l'artisanat
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
Criquet Magazine
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Ordre des experts comptables de Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

C’est un flux continu de visiteurs en cette journée de samedi. De quoi réjouir le président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de l’Yonne, Jean-Pierre RICHARD. Organisé dans dix de ses centres régionaux de formation, les portes ouvertes de l’organisme consulaire s’apparentent déjà à un véritable succès. Logique, quand l’on propose plus d’une soixantaine de formations en apprentissage et en formation continue, du CAP au Bac +3. Cela parle aux jeunes et aux moins jeunes !

 

AUXERRE : Il y en a pour tout le monde et pour tous les goûts, en définitive. Que l’on soit apprenti, demandeurs d’emploi, salariés, voire en reconversion professionnelle. Mais aussi, selon les cas, chefs d’entreprise ou conjoints collaborateurs. Une cible, la plus large possible qui ne peut plus ignorer que la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Bourgogne Franche-Comté dispose de sacrés atouts dans son jeu, en matière d’orientation et de formation.

Pas moins de soixante (même un peu plus) possibilités offertes sur le marché par l’institution régionale ! Il n’y a qu’à se baisser et se servir pour satisfaire ses envies.

A Auxerre comme à Vesoul, Nevers, Chalon-sur-Saône ou Dijon, l’objectif de cette journée du samedi 09 mars était évident : prendre le temps de présenter ce panel de formations au public, lors d’entretiens directs constructifs.

A charge pour les collaborateurs de la chambre consulaire régionale de se placer en tête de gondole et d’expliquer, argumenter, analyser, affiner leurs renseignements. De manière privilégiée avec les interlocuteurs, venus en quête d’informations utiles et pragmatiques par rapport à leur projet professionnel.

 

 

 

Ce qui fera dire à Jean-Pierre RICHARD, président de la chambre de l’Yonne, jamais à court de bons mots : « la Chambre de Métiers et de l’Artisanat est une vraie boussole de l’entreprise dans ces moments de tempête… ».

Se sera-t-il inspiré des calicots aux slogans humoristiques qui trônent dans le hall d’entrée de l’établissement ? Peut-être à la lecture de quelques-uns d’entre eux : « Moi, j’ai trouvé ma voie, c’est par là ! ». Ou encore « L’avenir s’illumine lorsque l’on sait où on va ! ».

D’autant que la Chambre régionale était porteuse de très bonnes nouvelles. En effet, dès la rentrée de septembre, des formations supplémentaires seront disponibles afin de préparer des diplômes reconnus par l’Etat. On peut citer à titre d’exemples du BTS Gestion de la PME, du BTS négociation et digitalisation de la relation client (NDRC) ainsi que des niveaux Bac + 3 avec le bachelor responsable d’établissement touristique, celui de responsable de développement commercial et enfin celui de conseiller clientèle en assurances et produits financiers. Des innovations ayant pour but de répondre aux réels besoins des entreprises, notamment celles qui évoluent dans le secteur artisanal sur des métiers en tension.

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Il n’est pas bon être une représentante de la gent féminine dans notre société dite civilisée et moderniste ! De quoi satisfaire tous les phallocrates et autres misogynes qui s’affirment ou qui s’ignorent !

Si la Journée internationale des Droits des Femmes, programmée depuis des lustres ce fameux 08 mars que l’on célèbre un peu partout sur la planète sauf dans les pays autocratiques et dictatoriaux – ils ne cessent d’ailleurs de gagner des parts de marché ces temps-ci preuve que les valeurs et les vertus de la bonne conscience ont le vent en poupe ! -, leur est consacrée en pointant de l’index les outrages physiques et mentaux qui leur sont réservées ; du côté des rémunérations au féminin, là, en revanche, c’est le grand désert au niveau des initiatives pertinentes et durables afin de solutionner enfin la problématique !  

Et ce ne sont pas les dernières statistiques livrées par l’INSEE – vous savez l’institution de référence de la recherche sociologique et économique qui place celles et ceux âgés de 45 ans dans la catégorie des seniors ! – qui vont les rassurer !

Qu’il neige, qu’il pleuve, qu’il vente ou que nous succombions tous à la canicule : le salaire des femmes demeure encore et toujours bien en deçà de celui des hommes !

Immuable constat d’échec social dans le temps !

C’est comme ça ! Presque métaphysique, en vérité ! La grande question qui taraude les esprits chafouins devant tant d’inégalités est de savoir…pourquoi ? 

Même quand elles sont davantage diplômées que leurs collègues masculins, les femmes restent bien en deçà des prétentions salariales dans les entreprises du public ou du privé ; mais il est vrai que l’on est plus à une injustice près dans notre société qui prône pourtant l’égalité, la liberté et la fraternité ! Y compris sur le fronton des édifices publics.

 

L’IVG dans la constitution, c’est bien ; l’égalité salariale, c’est mieux !

 

C’est très bien de sceller de manière officielle le droit à l’IVG dans la constitution hexagonale et de vouloir l’imposer à l’échelle européenne, mais il serait peut-être légitime pour la gouvernance de ce pays démocratique de pousser le bouchon du progressisme idéologique et social un peu plus en avant encore en inscrivant l’égalité des salaires à diplôme équivalent pour les femmes dans les entreprises !

Car là, véritablement le bât blesse vraiment et ça fait mal. Déjà qu’elles endurent le supplice de l’accouchement, si, si, même avec l’action bénéfique de la péridurale ou de l’acupuncture !

Blague à part. En France, les femmes qui exercent des activités professionnelles en entreprises ou dans la fonction publique gagnent 14,9 % de moins que les hommes à temps de travail égal.

 

 

Plus étonnant, cela se rapporte à toutes les catégories socio-professionnelles et secteurs d’activité. Chez les femmes qui occupent des fonctions d’encadrement le différentiel avec leurs homologues masculins s’élève à 17 %. Il ne sera que de 14 %, en revanche pour les catégories ouvrières et employées.

Particularisme régional : la Bourgogne Franche-Comté, notre région de cœur et de référence, est encore plus mauvaise élève côté différenciation entre les deux sexes. L’écart se situe  à 16 % entre les femmes et les hommes même quand ces dernières peuvent produire davantage de diplômes et de qualifications.

 

 

Une progression sociale des femmes plus difficiles…

 

Curieusement, l’INSEE révèle dans sa dernière publication statistique que le salaire net moyen des femmes au cours de l’année 2021 s’établissait à 1 992 euros par mois. Celui des hommes, se positionnant à 2 366 euros net moyen. Une vision régionale plutôt à la hausse dans son ensemble puisque applicable aux huit départements bourguignons franc-comtois. Mais, qui n’est pas du tout le reflet de l’Yonne ou de la Nièvre, dans la réalité où les rémunérations médianes des femmes, comme des hommes, se situent bien en deçà de ces données chiffrées.

Seule note optimiste dans ce sombre tableau sociologique peu favorable aux femmes : elles sont beaucoup plus nombreuses à posséder un diplôme de l’enseignement supérieur ! Ce qui ne se traduit pas véritablement pas dans les faits au niveau des salaires proposés ! Bref, cela ne sert à rien ou c’est tout comme !

Autre bizarrerie qui frise avec l’absurde : les femmes ne peuvent pas aussi bien progresser socialement que les hommes. Plusieurs facteurs à cela ! L’enfantement – mais à  ce que l’on sache des enfants, on les fait à deux ! -, les questions de mobilité géographique – la femme est le plus souvent soumise à la mobilité du mari et rarement l’inverse -, les choix arbitraires des employeurs qui a poste équivalent dans les hautes sphères décisionnelles préfèreront en règle générale confier le poste à responsabilités à un homme plutôt qu’à une femme. Question de principe, de machisme dans certains secteurs, de sacro-saints prétextes vieux comme Hérode, etc.

Dès l’école, les métiers sont dans l’esprit déjà attribués selon les genres. Alors que la féminisation des métiers dits masculins progresse depuis pas mal d’années. Ne serait-ce que la filière de la presse, ou mieux encore celles de la communication, du marketing et des ressources humaines, occupées en grande majorité aujourd’hui par des femmes qui en veulent et qui se battent pour obtenir gain de cause dans un univers toujours rétrograde. Une seule espérance, en réalité, vivement le retour des Amazones parmi nous pour modifier tout cela !

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

La cathédrale jouait à guichets fermés pour les obsèques de celui qui fut vingt-sept ans durant maire d’Auxerre. Elus, politiques, amis, anonymes… : tous ont tenu par leur présence à rendre hommage une dernière fois à une figure emblématique du paysage icaunais. Jean-Pierre SOISSON repose désormais dans le cimetière Saint-Amâtre, non loin d’autres personnages illustres ayant fait les belles heures de la ville, comme Paul BERT ou Marie NOËL.

 

AUXERRE : Ils étaient déjà nombreux à patienter au pied de la cathédrale, deux heures avant le début de la cérémonie. Le parvis s’est vite fait agora, qui avec un souvenir, qui d’une anecdote, pour raconter « leur Jean-Pierre », fiers souvent d’une amitié jamais démentie. A l’image de Guy, un ami de cinquante ans : « je viens à la fois pour l’homme et pour le maire. Je l’ai connu alors qu’il était adjoint à Jean MOREAU et remettait la médaille d’or de la Famille française… ».

Admiratif pour la proximité que savait mettre dans ses relations avec les autres Jean-Pierre SOISSON, même s’il sut en son temps le critiquer pour le sort funeste apporté au marché couvert au milieu des années 70 : « je lui ai dit maintes et maintes fois, mais après bien sûr, il y avait la conjoncture, toute une époque… ». Fils d’un condisciple de l’ancien maire d’Auxerre au lycée Jacques Amyot, Philippe se faisait lui aussi un devoir d’assister aux obsèques, en mémoire de son père, « alors l’un des meilleurs copains de Jean-Pierre ».

Ne cachant pas son admiration pour le personnage : « très attentionné aux autres et fidèle en amitié, ce qui est rare aujourd’hui, surtout de la part d’un homme politique et c’est ce que je retiendrai de lui… ».

D’autres encore, venus là par respect pour le parcours d’un homme dévoué à sa ville et à sa région, peu enclins pour autant d’excuser certains rapprochements considérés encore aujourd’hui comme dérives politiques. Sans oublier non plus ce silence, coupable à leurs yeux, concernant le sort de ces jeunes filles de l’Yonne, handicapées pour la plupart, qui disparaissaient alors dans l’indifférence générale…  

 

 

Un parterre de personnalités politiques de toutes obédiences…

 

Dans sa magnificence minérale, la cathédrale Saint-Etienne a accueilli ce lundi pas moins d’un millier de personnes, au premier rang desquels l’ancien Premier ministre Jean-Pierre RAFFARIN, dont l’émotion n’était pas feinte à l’heure de prononcer un dernier hommage à l’adresse de celui qui fut à ses côtés, l’un des co-fondateurs de l’Union pour la démocratie Française (UDF) : « nous nous inclinons aujourd’hui devant un homme d’Etat, mais aussi une belle personne. Nous lui exprimons notre gratitude, notre respect, notre affection, nous aimions Jean-Pierre SOISSON… ».

Rappelant combien il savait « donner et partager, sans jamais éclabousser les autres… ». Autre moment d’émotion quand son fils Julien fit lecture d’une lettre testament de son père : « j’ai fait de mon mieux pour Auxerre, la Puisaye et la Forterre, le vignoble et toutes les communes de la circonscription. Je vous ai servi et aimé. Ma vie fut une longue période de bonheur. Adieu et merci… ».

Dans l’auditoire, de nombreuses personnalités politiques, toutes appartenances confondues, à l’image de la présidente de région, Marie-Guite DUFAY, de l’ancien ministre Gérard LONGUET, du maire de Joigny, Nicolas SORET, du conseiller régional Pascal BLAISE, sans oublier bien sûr nombre d’élus locaux parmi lesquels le sénateur Jean-Baptiste LEMOYNE, les députés André VILLIERS et Daniel GRENON, le président du département, Patrick GENDRAUD ainsi que nombre de maires de Puisaye et de l’Auxerrois, écharpe tricolore en bandoulière. A noter également, outre le préfet de région Franck ROBINE, et celui de l’Yonne, Pascal JAN, la présence de l’un de ses prédécesseurs, Didier CHABROL, revenu pour l’occasion dans la ville préfecture qu’il avait quitté en avril 2009, ainsi que celles de l’ancien maire d’Auxerre, Guy FEREZ et des anciens présidents départementaux Jean-Marie ROLLAND et Henri de RAINCOURT.

 

 

C’est sous les applaudissements et en musique que le cercueil recouvert d’un drapeau tricolore franchit une dernière fois les grandes portes de la cathédrale, illuminée par un soleil aux allures printanières, pressé de s’affranchir de l’hiver. Ce printemps qui « repeint les cœurs au vin blanc » comme le chantait le grand Jacques BREL. En cette fin d’après-midi, couraient dans les mémoires de beaucoup, ces mots si souvent entendus, désormais silencieux pour l’éternité… « Bon ! Les gamins, maintenant, on va aller boire un verre de chablis… A l’abreuvoir ! ». 

 

 

Propos recueillis…

Daniel DEFAIX (Vigneron producteur de chablis)
« Je perds le grand ami que j’avais depuis 1981… Le plus grand souvenir que je garderai de lui, c’est son intellectualité, une mémoire monumentale, extraordinaire, il était capable de me rappeler le prénom de naissance de mes grand-mères… C’était un libéral du centre qui voulait avant tout qu’Auxerre rayonne… Il n’avait pas peur de la mort, ce qu’il voulait, c’était se battre pour la vie… Il fêtait presque tous ses anniversaires avec mon chablis. Il m’achetait beaucoup de vin mais pour son anniversaire me disait, « pour cette date-là, je veux bien que tu me l’offres ! Tu sais que je n’aime pas les bouteilles, pas trop les magnums, mais j’aime bien les jéroboams ! ». (Rires)

Gilles DEMERSSEMAN (Conseiller régional)
« On savait tout ce que l’on ne partageait pas, mais on savait qu’on partageait l’amour de ce territoire, on s’y est souvent croisé… Je savais sur quoi on était en désaccord, il le savait aussi et me disait : « bon ! Tu es ce que tu es, t’as fait des mauvais choix mais je t’aime bien quand même ! »… En général, quand il y avait trop de longueur dans les discours de chacun, il disait : « vous avez été très très longs, vous avez été patients et donc je n’aurai qu’une phrase : à l’abreuvoir ! ». (Rires)

 

Didier CHAPUIS (Festins de Bourgogne)
« Je le connais depuis toujours, il était déjà là en 1975 pour l’inauguration du CIFA. Vous savez, je suis de Puisaye et j’en avais même déjà entendu parler dès 1969. Il était à l’écoute et aidait les gens, apporteur de solution chaque fois qu’il le pouvait… A chaque fois qu’il parlait, il semblait être au-dessus du lot de tout le monde, une prise de parole exceptionnelle… ».

 



Nicolas SORET (Vice-président du Conseil régional, maire de Joigny)
« Je me souviens d’une foire à Ouanne, ce devait être en 2008, cela commence à dater, où il prononça un discours en commençant par nous présenter les règles de l’OMC, pour en arriver à Ouanne, d’une pédagogie remarquable et moi, j’aime bien la pédagogie en politique. Il savait rendre intelligibles des sujets complexes et c’est je pense une grande qualité… ».

Yves VECTEN (Conseiller départemental, maire d’Escamps)
« Mon grand souvenir, c’est lorsqu’il m’a demandé de m’occuper de l’eau potable sur l’Auxerrois… A l’époque des négociations du GATT en 1992, alors qu’il était ministre de l’Agriculture, on était plusieurs agriculteurs responsables syndicaux à avoir suivi une partie des débats à l’Assemblée nationale. Nous apercevant, il s’est écrié : « Ah les gars de l’Yonne ! Venez manger au ministère, je vous attends dans une heure ! Et le plus surprenant, c’est que le temps du dîner, il arrivait à faire trois choses à la fois, discuter avec nous, rédiger le discours qu’il devait prononcer le lendemain à Bruxelles et parler à une tierce personne… ».

 

Dominique BERNERD

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

On le sait depuis longtemps : la cible préférée du député de l’Yonne à l’estampille du Rassemblement national n’est autre que la présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté, Marie-Guite DUFAY. D’ailleurs, l’élue socialiste, le lui rend bien ! C’est sûr : leurs idées sont diamétralement en opposition et il est évident que ces deux personnalités du paysage politique régional ne partiront pas en vacances ensemble l’été prochain. Ni à aucune autre période de l’année, d’ailleurs ! Même à l’issue du salon de l’Agriculture, leur désaccord persiste. Pire, Julien ODOUL a enfoncé un nouveau coin, en critiquant l’absence de cette dernière à Paris pendant la fameuse manifestation agricole…

 

DIJON (Côte d’Or) : Il parle d’abandon. De manquement. De peur, aussi. A la limite de la couardise si on prenait les mots publiés sur un communiqué de presse au premier degré. Bref, le numéro cinq du RN est loin d’être tendre avec la présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté, la franc-comtoise Marie-Guite DUFAY. Une nouvelle poussée de fièvre (elle n’a rien d’aphteuse celle-là vu le contexte !) provoquée par l’absence de l’élue régionale, lors du récent Salon de l’Agriculture à Paris.

Il n’en fallait pas davantage pour que le parlementaire de l’Yonne et président du groupe RN à la Région ne s’infiltre dans la brèche, profitant de la circonstance pour remettre la pression sur l’exécutif régional.

Ses propos sont sarcastiques : « Celle qui répète sans cesse être à l’écoute des agriculteurs n’a pas jugé utile de faire le déplacement à Paris pour les rencontrer… ». Bing, une petite allusion qui fait mal.

Dans ses explicatifs, Julien ODOUL pousse le bouchon plus en avant encore. « Marie-Guite DUFAY aura sans doute eu peur de revenir du salon couverte de goudron et de plumes, souligne le député un brin ironique, elle est responsable du scandaleux fiasco des fonds FEADER en Bourgogne Franche-Comté et d’un matraquage fiscal incessant… ».

 

 

Le temps du goudron et des plumes ?

 

Du goudron et des plumes ? Rien que cela, on en serait presque revenu au temps du Far-West ! Mais, le porte-parole du Rassemblement national n’en est plus à une formule près ! Un peu plus loin, dans son communiqué de presse, le Sénonais vitupère contre la présidente de l’exécutif régional qui, outre s’être retranchée derrière ses vice-présidents, qui eux étaient envoyés en première ligne (de front !), aura servi « une pièce de théâtre savamment orchestrée qui se termine en apothéose ».

En guise d’arguments, Julien ODOUL d’évoquer le communiqué de presse officiel de la Région qui présente le salon « comme un grand moment de réconciliation ».

« C’est simple, ajoute-t-il, la majorité socialiste se retranche derrière de vagues coups de communication pour tenter de lisser un bilan cataclysmique et masquer la lâcheté de leur propre présidente… ».

S’attaquant aux technocrates européens – ceux de Bruxelles qui font voter à tour de bras des traités de libre-échange contre-productif à l’économie hexagonale -, le pensionnaire de l’Assemblée nationale qualifiera de néfaste les politiques nationales qui noient la filière agricole sous une avalanche de normes. « Nous, les conseillers régionaux du Rassemblement National, nous nous mobilisons chaque jour pour garantir des prix justes, la priorité de la commande publique et la souveraineté agricole française… ».

Réaffirmant son soutien à la profession, Julien ODOUL rappellera en guise de conclusion que « les agriculteurs vivent une situation difficile, ayant besoin d’écoute tant à l’échelle nationale que régionale ». Le temps de la câlinothérapie, en somme…

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Serait-elle une fervente supportrice du club auxerrois, Madame la ministre des Sports et des Jeux Olympiques/Paralympiques ? Avec fière allure, la représentante du gouvernement n’a pas hésité une seconde à brandir satisfaite le maillot à l’estampille de l’AJA que lui a offert le président du club bourguignon, Baptiste MALHERBE, une parure floquée au nom de la ministre, au terme de sa prise de parole. Fière d’être présente à Auxerre lors de l’inauguration de ce fameux musée qui retrace l’histoire d’un club mythique…

 

AUXERRE: Ce n’est plus une séquence inaugurale. C’est la piste aux étoiles ! Avec un parterre de personnalités de la sphère institutionnelle et politique qui se presse contre la petite estrade érigée, non loin de l’enceinte footballistique de l’Abbé Deschamps. Il est vrai que le temps des discours est annoncé. Super ! L’exercice se déroulera sous un beau soleil qui fait la nique aux prévisionnistes qui avaient pourtant annoncé de la pluie sur l’Yonne, à peu près sur l’ensemble de la journée. Mais, cet épisode-là sera réservé aux coureurs cyclistes de la course Paris-Nice qui s’élancera depuis Auxerre dès le début de l’après-midi !

C’est un grand jour pour l’AJA. Un de plus à ajouter à la très longue histoire du club. Celui-là, ce 05 mars de l’an de grâce 2024, revêt un caractère un peu particulier. Une date à graver dans le marbre. Celui de la postérité. Mais, pas au sens sportif du terme. Pensez donc ! C’est le jour béni des dieux qui officialise l’inauguration du musée, propre à ce club légendaire. Il fait rêver les foules depuis 1905. Une paille ! Autant de souvenirs, de nostalgie, d’anecdotes, de ressentis qu’il était bon de rassembler en un lieu unique – ce sera le stade de l’Abbé Deschamps in fine – où sortira de terre ce fameux musée, quasi opérationnel puisque ouvrant ses portes dès le 20 mars.

 

« J’ai envie de vous parler avec le cœur »

 

Alors, à jour historique, évènement extraordinaire ! Celui vécu par de très nombreux invités, aujourd’hui, accueillis sous un grand chapiteau afin de prendre part à la fête. On y verra une multitude de têtes connues et reconnues, du monde économique au monde politique et institutionnel de notre terroir. Venant de Dijon, aussi, en qualité de représentants de la Région Bourgogne Franche-Comté, comme de Paris avec une dimension étatique. On doit cette surprise du chef, tirée du chapeau d’un magicien, au sénateur Jean-Baptiste LEMOYNE et à sa pugnacité : la présence à la cérémonie inaugurale – décidément, elle en aura beaucoup à honorer en cette année olympique ! – de la ministre des Sports et des Jeux de Paris, Amélie OUDEA-CASTERA.

Elle n’aura pas effectué le court déplacement depuis la capitale pour rien, Madame la ministre ! Dans le même temps, la haute fonctionnaire portera sur les fonts baptismaux de la création le fameux musée permettant de découvrir l’histoire et les coulisses du club de l’Yonne mais aussi de participer à un comité d’engagement territorial en vue des Jeux de Paris, structure pilotée par le Conseil départemental de l’Yonne et la préfecture, sans omettre de donner le top départ de la troisième étape de la course du soleil, la énième édition du Paris/Nice, faisant halte dans l’Auxerrois grâce à une épreuve de contre-la-montre par équipes.

Bref, un judicieux « trois en un », en mode « en même temps », cher au Président de la République, Emmanuel MACRON.

Sur l’estrade, la ministre qui ne se départit jamais de son sourire, laisse de côté le discours qu’elle avait préparé sur le pupitre, en posant les feuilles.

« J’ai envie de vous parler avec mon cœur, glissera-t-elle en guise de préambule. J’ai de la joie d’être avec tous, aujourd’hui… ».

 

 

 

Fière de porter l’écharpe aux couleurs de l’AJA

 

A l’aise, l’ancienne sportive de haut niveau (elle fut championne de tennis) exprimera toute sa gratitude à ce « temple » du football hexagonal. « Ici, à Auxerre, il y a un concentré d’histoire, poursuivit-elle, et de dynamisme. C’est un club âgé de plus de cent-vingt ans et vous représentez tellement ! ».

Puis, ajoutant une note d’humour, la native de Paris évoquera la couleur violette de son pantalon – le même coloris que celui porté par le président du Département Patrick GENDRAUD qui n’aura pas manqué de le signaler lors d’une boutade dont il a le secret ! – « je suis fière de porter la même couleur de pantalon que lui, mais je suis également fière d’avoir la même écharpe que Patrick GENDRAUD et que vous tous autour du cou ! ». Une écharpe, naturellement, aux coloris blanc et bleu de l’AJ Auxerre.

S’adressant à Baptiste MALHERBE, président du club auxerrois, Amélie OUDEA-CASTERA saluera le travail de l’équipe dirigeante pour ancrer ce club vers son histoire prestigieuse et le projeter encore plus haut dans le futur. Guy ROUX ne fut pas oublié par l’interlocutrice, en verve dans cet exercice oratoire.

« Je voudrais lui adresser un petit mot d’admiration. Je garderai le souvenir de cette rencontre toute ma vie en moi… Vous n’avez pas été seulement à l’origine de ce centre de formation qui a accueilli de superbes joueurs mais vous avez passionné la France autour du football. Vous avez fait vibrer la France par toutes vos interventions, vous nous avez fait rire et intéressés…Vous avez la faculté de pouvoir transmettre et communiquer cet amour du sport, de la gagne, de l’impertinence avec naturel et authenticité : c’est juste fabuleux ! ».

S’en suivirent de longues secondes d’applaudissements, à la demande de la ministre. Cette admiration ne s’arrêta pas en si bon chemin. « Nous aurons la fierté de voir Guy ROUX en porteur de la flamme l’été prochain avant les Jeux ! Ce sera un grand moment ! ».

 

 

Plus de 1 000 jeunes Icaunais assisteront aux épreuves de Paris 2024

 

Remerciant le préfet de l’Yonne Pascal JAN, avec lequel elle aura pu s’entretenir en début de matinée lors d’une séance de travail, Amélie OUDEA-CASTERA évoquera la journée du 11 juillet 2024, date du passage de la flamme olympique dans l’Yonne, où sept collectivités ont été choisies pour la recevoir comme il se doit.

« Ce sera un moment magique pour tous les habitants de l’Yonne ! Tout est minuté, tout est programmé et ça va embarquer la population, ajouta enthousiaste la ministre des Jeux Olympiques et paralympiques. N’oubliez pas que l’olympisme, vous allez pouvoir le vivre pendant les épreuves de fin juillet et début août, grâce au club 2024 qui pourra accueillir au quotidien entre 500 et 1 000 personnes… ».

Optimiste et pleine d’espoir quant aux performances des tricolores – « le sport français est assez en forme cette année » -, la ministre encouragera l’assistance à se passionner également pour les épreuves paralympiques. « On va en avoir plein les yeux de ces exploits, de cette résilience, grâce à un évènement qui n’est accueilli qu’une fois par siècle en France… ».

Cette dernière eut également un mot pour la Région, représentée par Willy BOURGEOIS, vice-président en charge de la Communication et des Sports, « je ne peux pas passer sous silence l’engagement des territoires et de la Région Bourgogne Franche-Comté pour emmener notre jeunesse aller assister aux épreuves olympiques/paralympiques. C’est plus de mille enfants du département de l’Yonne qui auront ainsi la capacité de pouvoir assister à ces compétitions… ».

Rappelons aussi, à ce propos, que l’Yonne accueillera des délégations étrangères sur son sol, notamment une équipe d’escrime chinoise, de tireurs à l’arc en provenance du Liban, de rugby à sept fleurant bon les belles provinces du Canada.

Une ouverture vibratoire dont profiteront les Icaunais grâce au sport.

Avant de conclure, la représentante du gouvernement tira un grand coup de chapeau à l’édile d’Auxerre et président de l’Auxerrois, Crescent MARAULT. « Auxerre est un grand territoire de sport, insista la ministre, et tous les élus mettent à l’honneur le sport dans une année de grande cause. Celle voulue par Emmanuel MACRON de dédier cette année 2024 à la pratique physique et sportive… ».

Une première depuis 46 ans ! Le sport, comme remède miracle pour faire face à l’adversité ? Oui à 100 %, selon Amélie OUDEA-CASTERA qui en est en tout cas une très fervente ambassadrice !

 

Thierry BRET

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil