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Sur le papier – le communiqué de presse émanant du service de la communication de la vénérable institution, adressé la veille aux rédactions – le nouveau président de la Région Bourgogne Franche-Comté, le sénateur socialiste Jérôme DURAIN, devait effectuer un unique déplacement ce mercredi 24 septembre sur notre territoire à Joigny à l’occasion de sa première visite officielle depuis sa récente élection survenue le 05 septembre dernier. Dans les faits, l’élu régional a aussi profité de ce court séjour en territoire icaunais pour s’entretenir avec le président du Conseil départemental de l’Yonne, Grégory DORTE, à Auxerre. Avant de rejoindre l’hôtel de ville de Joigny et de découvrir l’univers industriel de la société BAM (Business ALU MASUE)…

 

JOIGNY : Le président de la Région Bourgogne Franche-Comté, le sénateur socialiste Jérôme DURAIN, originaire de Saône-et-Loire, a pris le temps de découvrir avec beaucoup d’intérêt le site industriel, anciennement positionné sur le segment de l’automobile, de la ville du Centre-Yonne, l’entreprise BAM (Business Alu Masué) au cours de son premier déplacement officiel dans l’Yonne en sa nouvelle qualité de responsable de l’exécutif régional. Mais, il devait le préciser tout de go dès le début de sa prise de parole face à la presse, « ce n’est pas la première fois que je viens ici, dans cette ville ».

Se souvenant d’avoir accompagné l’ancienne conseillère régionale de l’Yonne Frédérique COLAS, sa collègue socialiste, à l’époque sur ce secteur géographique, Jérôme DURAIN y avait animé en sa présence une commission d’aménagement du territoire.

« Je me souviens également m’être rendu sur un site devant accueillir un projet de parc naturel sur le Gâtinais. Et puis, je suis allé plein de fois sur l’Avallonnais ou l’Auxerrois… ».

Affable, à l’aise avec les journalistes qui l’encadrent et lui posent des questions relatives à ce premier déplacement en tant que président de la Région Bourgogne Franche-Comté, l’élu de Chalon-sur-Saône explique le déroulement de sa visite d’un jour sur notre territoire.

« Oui, j’ai commencé ma visite ce matin à Auxerre en rencontrant le président du Conseil départemental Grégory DORTE et des élus locaux, avant de répondre à l’invitation de mon collègue, Nicolas SORET, à Joigny. C’est une première visite qui en appelle d’autres, assurément ».

 

 Faire de « petits bougés » en faveur du territoire

  

A 56 ans, Jérôme DURAIN a donc succédé au début du mois à l’élue du Doubs, Marie-Guite DUFAY à la présidence de l’institution régionale. Remportant le suffrage avec 24 voix favorable contre 16 à son concurrent direct, le socialiste de l’Yonne…Nicolas SORET. L’édile de Joigny, beau joueur, a été le premier élu de notre territoire à l’inviter !

En découvrant les activités de la société BAM – la fonderie réalise en les usinant et en les assemblant des pièces en moyennes, grandes séries et prototypes pour différents secteurs industriels -, le président de la Région BFC a voulu envoyer un message fort : l’attractivité économique de notre territoire.

« Il est extrêmement important de rencontrer des entrepreneurs qui se battent avec leurs outils industriels, affirme-t-il, ils contribuent à la dynamique économique de leur territoire. Il faut qu’ils trouvent leur place parmi un univers très concurrentiel… ».

 

 

 

Durant les trente mois de travail qui se présente à lui – le temps du mandat qui le sépare de la prochaine échéance régionale -, l’élu de Saône-et-Loire souhaite apporter sa touche personnelle et ses sensibilités sur l’ensemble des dossiers qu’il aura à appréhender. Quant à sa griffe qui le caractérise, il y a belle lurette que ses collègues de l’hémicycle du boulevard de la Trémouille à Dijon ont pu l’observer !

« On ne peut malheureusement pas réaliser de miracle avec des ressources financières qui sont comptées, souligne-t-il, mais l’essentiel est de faire de « petits bougés » qui comptent pour notre contrée. Quels sont-ils ? C’est d’une part la fierté d’appartenir à cette belle région qui est la nôtre en arrêtant de se plaindre et de geindre comme je le constate chez certains hommes politiques. C’est d’autre part, encourager les talents, les ressources, les entreprises qui existent et qui positivent notre territoire ! Celles et ceux qui ont envie de développer des projets associatifs, culturels et entrepreneuriaux. Il faut être positif et moi, j’ai envie d’être le premier ambassadeur de ce qui va bien sur ce territoire ! ».

 

La baisse de la démographie ? Une problématique civilisationnelle

 

Un autre « petit bougé » semble nécessaire sur la méthode de travail de l’institution. C’est ce que constate Jérôme DURAIN.

« Nos services et nos méthodes de travail doivent être plus simples, plus fluides, plus souples sur nos procédures afin que les élus des petites collectivités puissent accéder plus facilement aux aides régionales. Il nous faut travailler en équipe, et avec tout le monde, de toute sensibilité et de toute taille…Ce qui compte c’est le projet que la Région porte pour le territoire. Nous faisons office d’ensemblier… ».

Sur le département de l’Yonne, la Région injecte 32 millions d’euros afin de soutenir ce territoire dans son développement.

« On ne part pas de rien, observe le président de l’exécutif, la plupart des communes qui investissent pour résoudre les problématiques de santé ou de mobilité reçoivent un petit chèque de la Région. Nous avons un niveau d’aide qui est déjà important. Tout cela est acquis. Je vais essayer d’apporter le plus à l’avenir… ».

Inquiet de la baisse démographique observée sur notre contrée, le président de la Bourgogne Franche-Comté considère que c’est le fait du vieillissement de la population globale, « ce n’est pas Joigny ni la Bourgogne Franche-Comté qui vieillissent, c’est l’Occident dans son intégralité. C’est un sujet civilisationnel ».   

Toutefois, plus optimiste, l’orateur ajoute que « des programmes favorisant l’attractivité de notre territoire sont déjà opérationnels, y compris dans l’Yonne du fait de sa proximité avec l’Ile-de-France ».

Mettre l’accent sur le volet de la formation auprès des jeunes est l’un de ces vecteurs d’attractivité. « Cela passe par un développement de la culture technologique et scientifique auprès des jeunes générations, souligne Jérôme DURAIN, nous devons inciter ces jeunes à aller vers les filières de l’industrie. Il y a des marges de manœuvre et de progression avec ces métiers… ».

Critique envers les récents propos de Donald TRUMP (l’arnaque du réchauffement climatique) prononcés à la tribune des Nations Unies, Jérôme DURAIN parle de déni des politiciens français se reconnaissant dans cette mouvance climato-sceptique. « Il y a un vrai déni que nous paierons un jour ! C’est une lourde erreur que de contester les changements climatiques…».

Rappelant ses trois grandes priorités en guise de conclusion (la fluidité des services, l’essor de la mobilité et le renfort de l’attractivité), Jérôme DURAIN devait mettre un terme à cette conférence de presse organisée sur le vif avec le concours de Nicolas SORET en promettant une dernière chose : « vous allez me revoir bientôt ! ».

 

Thierry BRET

 

 


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L’opération a du succès. C’est indéniable. Il suffit de se pencher sur les chiffres fournis par les concepteurs de ce projet sur la saison écoulée pour le constater. En 2024, la manifestation « Stade vers l’Emploi » dont l’abréviation n’est autre que « SVE » a réuni en moyenne sur les pistes d’athlétisme de la région BFC 80 demandeurs d’emploi et une quinzaine de recruteurs, accueillis sous le couvert de l’anonymat, lors du rendez-vous en matinée. Résultats : 26 % de déclarations préalables à l’embauche à un mois et 51 % à douze mois ont été signifiées aux termes de ces séances mêlant sportivité, convivialité et découverte du monde du travail…

 

AUXERRE : Initié par le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités, le ministère des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative, l’Agence Nationale du Sport, les Entreprises s’engagent, les clubs sportifs engagés et France Travail, l’opération d’insertion professionnelle par le sport, baptisée sobrement « Stade vers l’emploi » (SVE) peut se targuer d’être une réussite à part entière dans l’Hexagone.

Bien ancrée dans les territoires dont la Bourgogne Franche-Comté depuis ses débuts, l’animation propose aux entreprises de recruter autrement et de manière conviviale. Ici, point de CV à fournir par les candidats à un poste, dans un premier temps. Les recruteurs se focalisent pour l’essentiel sur les savoir-être des candidats qui acceptent de jouer le jeu de la pratique sportive. Parfois une découverte au gré des disciplines qui peuvent être selon les cas et les spécificités régionales l’athlétisme, le rugby, le football, le judo…

Sur notre territoire, l’an passé, l’opération a été déclinée par seize fois ! Elle a été accueillie dans seize villes de six départements en proposant huit disciplines sportives différentes. Un succès au bout du compte puisque 77 % des demandeurs d’emploi ont fait appel à au moins une prestation de France Travail à l’issue de cette manifestation et 12 % intègrent un parcours de formation.

 

Une manifestation se déclinant en trois temps forts

 

Les participants sont accueillis en tenue sportive dès le début de la matinée avant que ne se constituent les équipes mixtes, de manière anonyme entre les employeurs et les demandeurs d’emploi. Les activités sportives sont encadrées par les clubs sportifs engagés et précédées d’une séance d’échauffement. Fous rires et esprit de challenge assurés !

Puis, c’est le temps de partager le déjeuner. Après les défis sportifs du matin et les premiers contacts, les échanges se poursuivent pendant le repas convivial, avec les recruteurs et les conseillers de France Travail. L’après-midi, ô surprise, l’anonymat tombe ! Les entreprises sont présentées et le recrutement peut commencer... Le « job dating » est un moment d’échanges informel, organisé dans les infrastructures du stade pour échanger avec les recruteurs sur leurs propositions, sans CV et en gardant le dress-code « sport » de la journée. Les équipes du « Réseau Pour l’Emploi » et ses partenaires sont présentes afin de proposer toutes les solutions qui pourront faciliter l’embauche des candidats.

Cette année, une vingtaine de « Stades vers l’emploi » ont été programmés en Bourgogne-Franche-Comté. Une dizaine de manifestations se dérouleront de septembre à novembre. Les « Stades vers l’emploi » accueillent des recruteurs ayant des besoins variés. Les équipes de France Travail accompagnent les candidats en amont pour les préparer dans les meilleures conditions à rencontrer les recruteurs. Précisons qu’il n’y a pas besoin d’exigence particulière en ce qui concerne la pratique sportive. Tout candidat ou employeur intéressé par cet événement doit s’inscrire préalablement auprès de son conseiller référent à France Travail, en raison des places limitées. Elles s’élèvent en général à une centaine par date. Une expérience unique à vivre pour celles et ceux en recherche de travail, sous le sceau de l’adage bien connu, celui de « joindre l’utile à l’agréable ». Ce qui n’est pas si courant lors d’une recherche d’emploi…

 

En savoir plus :

Voici les dates de ces rendez-vous en Bourgogne Franche-Comté à biffer sur son agenda :

  • Le 18 septembre à Dijon (21), football en lien avec la Ligue Bourgogne Franche-Comté de Football  
  • Le 25 septembre à Le Creusot (71), autour du rugby
  • Le 16 octobre à Montbard (21), autour du handball 
  • Le 23 octobre à Sens (89), autour du badminton
  • Le 6 novembre à  Lure (70), autour du judo 
  • Le 27 novembre à Besançon (25), autour du badminto

 

Thierry BRET

 


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Le dirigeant d’entreprise est-il une espèce en voie de disparition ? On peut raisonnablement se poser la question dans cette France du XXIème siècle quand on entend et on lit toute sorte de chose sur les affres et les pressions subies par cette catégorie socio-professionnelle depuis si longtemps, qui elle, ne prend jamais le temps de descendre dans la rue pour manifester, banderoles et drapeaux à la main dès que l’occasion se présente !

D’ailleurs, par dirigeant d’entreprise, il faut naturellement éliminer de ces propos qui vont suivre les patrons des grandes multinationales flirtant avec les milliards d’euros de résultats et un train de vie somptuaire, qui vivent sur une autre planète, à des années-lumière de la réalité quotidienne et des vicissitudes constantes d’un artisan, d’un commerçant, d’un exploitant agricole, d’un indépendant, d’un patron de PME/PMI, d’un auto-entrepreneur…

Des personnes qui souffrent de leur isolement, de leurs craintes de faire tourner convenablement en y garantissant les emplois et le carnet de commande leur entreprise confrontée à la dure réalité du monde économique, institutionnel et politique d’aujourd’hui en proie à une parfaite déliquescence morale et humaine. Des personnes qui sont parfois obligées de mettre la clé sous le paillasson en passant par la case du dépôt de bilan et de faillite…

 

Les temps changent, nous y voilà !

 

Les temps changent avaient annoncé de manière prémonitoire le chanteur américain Bob DYLAN au début des années 60, nous y voilà cette fois-ci, et dans le dur. Le très dur, même pour ces femmes et ces hommes ayant choisi de porter sur les fonts baptismaux de la création une entreprise qui aujourd’hui doit faire face à la succession de crises depuis le début de cette décennie.

Quand ce n’est pas la crise sanitaire imputable à la COVID et à ses confinements répétitifs (malgré des prêts garantis par l’Etat qu’il aura bien fallu rembourser in fine et qui ont endetté un peu plus le pays !), c’est au tour des soubresauts belliqueux de la guerre et de ses incertitudes de frapper de plein fouet ces boîtes parfois familiales qui ne savent plus où donner de la tête afin de conserver le cap et ses objectifs. Et naturellement sa trésorerie !

Tout cela, c’était avant les droits de douane à la hausse exacerbée en provenance des Etats-Unis et de son président adepte de la guerre économique en tout genre, les dérives administratives de cette France de la bureaucratie qui exigent toujours plus en charges et en impôts en ne donnant rien en contrepartie si ce n’est le droit de payer et de se taire, les difficultés notoires pour espérer des recrutements de qualité quand on parvient à sélectionner l’oiseau rare, la présence concurrentielle forte et agressive des pays émergents, l’effondrement des valeurs dans la filière travail, les crises énergétiques et les effets du réchauffement climatique que seuls les climato-sceptiques ne constatent toujours pas par pure démagogie, etc. etc.

Les temps changent, disons-nous ? Oui ! Totalement pour celles et ceux qui créent de l’emploi et nourrissent au quotidien des millions de collaboratrices et collaborateurs en France. Ne comptant pas leurs heures de présence sur leur lieu de travail !

 

 

Des chiffres alarmistes sur l’état de santé des dirigeants

 

Pour la première fois, et c’est un exemple qui se veut probant, l’UIMM (Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie) et le MEDEF – c’était le cas cette semaine dans l’Yonne mais sans doute cette thématique est-elle sujette à interrogation partout dans l’Hexagone -) ont effectué leur grande rentrée économique de début de saison par un colloque consacré…à la santé mentale du dirigeant. Une santé mentale, physique et psychologique, voire financière pour certains tellement préoccupante qu’il aurait été inconvenant de ne pas en parler ouvertement alors que d’autres descendent dans la rue, pour préserver leurs acquis !

Bien sûr qu’ils ont raison ! Mais, qui se soucie réellement de l’état de santé de ces entreprises, de ces dirigeants dont on ne connaît pas exactement le parcours du combattant pour finir tout droit dans le mur, celui du burn-out, de l’AVC ou du suicide ? Dans leur cas, le parachute France Travail n’existe pas !

Les chiffres sont alarmistes sur l’état de santé de nos dirigeants en 2025 : un sur trois, soit 82 % selon le dernier baromètre de la Fondation MMA des Entrepreneurs du Futur et de BPI France Le Lab, déclarent souffrir de troubles physiques ou psychologiques. Un chiffre qui est en hausse de 23 % depuis 2021 !

Un constat sans appel qui traduit bien que la France qui travaille, tant en haut qu’en bas de l’échelle, n'en peut plus de cette situation aux multiples causes. La santé globale des dirigeants de société se détériore fortement et il est important que des organismes aussi représentatifs et puissants que peuvent l’être l’UIMM et le MEDEF l’évoquent ouvertement et sans fard, à grands coups de témoignages sans pathos mais fortement émotionnels, lors de rencontres publiques où chacun est en droit de s’interroger.

Les troubles du sommeil, les douleurs articulaires, les maux de dos, le mal-être sont les auxiliaires de vie au quotidien de ces chefs d’entreprise qui ne voient pas le bout du tunnel depuis un long moment. Ne parlons pas de celles et de ceux qui se gavent de pilules pour tenir le coup !

A titre d’exemple, la Bourgogne Franche-Comté de l’entrepreneuriat a perdu pas moins de 2 074 entrepreneurs en 2024, des incubateurs d’idées dans l’obligation de déposer les armes devant un tribunal de commerce. 70 % de ces dirigeants estiment que leur santé mentale impacte sur les résultats de leurs entreprises. On le savait depuis pas mal de temps la France de l’économie va mal. Cause nationale du gouvernement (lequel ?!), la santé mentale s’invite désormais chaque jour dans les débats, en rappelant que l’homme n’est pas une machine. Une chose est sûre : les dirigeants d’entreprise sont en très grand danger existentiel dans ce pays si rien n’est fait pour améliorer leur sort…

 

Thierry BRET

 


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Quatre jours durant, Auxerre endosse le rôle honorifique de capitale hexagonale de la filière boulangère. Normal, l’un de ses centres de formation, le CIFA de l’Yonne, y accueille l’une des compétitions les plus prisées du secteur artisanal, le concours « Un des Meilleurs Apprentis de France ». Un défi réunissant la fine fleur des apprentis de l’Hexagone – 24 candidats -, tous auréolés de titres départementaux et régionaux, ayant servi à les qualifier pour ce rendez-vous de huit heures de compétition où le mental et la technique professionnelle sont mis à rude épreuve…

 

AUXERRE : « Votre présence en ses murs montrent bien la nature de l’engagement que vous avez… ». Les mots de bienvenue adressés par le président des Meilleurs Ouvriers de France (MOF) de l’Yonne, Marc LABARDE, ne rentrent pas visiblement dans l’oreille de sourds. Assis face à lui en rang d’oignons, un petit groupe d’une dizaine de jeunes gens écoute consciencieusement les conseils prodigués par « l’homme à l’écharpe rouge ». Curieusement, alors que le temps s’est rafraîchi aujourd’hui, l’exégète es « MOF » de l’Yonne ne la porte pas ce mardi en milieu de matinée autour du cou !  Un oubli ou un geste volontaire ?

Il se veut rassurant envers les candidats, Marc LABARDE. Des jeunes pousses de la filière boulangère, dont certains sont déjà bien rodés à l’exercice des concours, disputés au gré des envies, source de progression professionnelle et de motivation personnelle. L’orateur parle de sécurisation, de protection, avant que les concurrents de ce 40ème concours « Un des Meilleurs apprentis de France » ne débutent la première phase de ce long cheminement menant au sacre national : la préparation de la pâte.

 

« Respectez-vous les uns les autres » : une histoire de valeur…

 

Il est tellement précautionneux vis-à-vis de ces jeunes concurrents qui n’en perdent pas une miette (de pain, il va de soi !) que l’intervenant présente même les risques topographiques de l’endroit (une petite barre de seuil) lorsque les candidats devront circuler avec un chariot d’une pièce à l’autre avant de constituer l’assemblage définitif de leur présentation ! Du grand Marc LABARDE, comme d’habitude, devrait-on dire ! Invitant au passage les filles et garçons devant disputer cette finale nationale à se dépasser coté créativité, tout en prenant beaucoup de plaisir à vivre l’instant présent. Les valeurs circulent aussi durant cet entretien liminaire d’avant confrontation : « respectez-vous les uns les autres durant cette compétition, insiste Marc LABARDE, prenant le relais du président du jury Xavier BORDET, ne confondez pas vitesse et précipitation, cela peut donner des résultats négatifs… ».

Une vraie transmission de savoir-être et de savoir-faire, en somme. Les paroles apaisantes semblent rassérénés les jeunes gens. Dans ce groupe, il n’y a qu’une seule fille. Elle lève le doigt timidement pour poser des questions.

 

 

 

Les ténors du national bien présents à Auxerre

 

Tous âgés de moins de 21 ans, la vingtaine de prétendants à ce titre de gloire qui auréolera à jamais le CV des boulangers en herbe vit avec intensité ce moment déjà crucial de leur apprentissage, voire de leur carrière. Participer à une finale nationale d’une épreuve aussi prestigieuse depuis quatre décennies, ce n’est pas rien ! L’atmosphère est pesante et silencieuse dans les couloirs du centre de formation que le petit groupe découvre lors d’une visite au pas de charge proposée par Maxime LAUZET, l’homme de la communication au CIFA. Demain, certains commenceront leur compétition dès 4 heures du matin ! Alors, autant de se familiariser du mieux possible avec l’endroit, cher à son président, Didier CHAPUIS.

En attendant la venue des hautes instances de la Confédération nationale de la Boulangerie-Pâtisserie française (CNBPF) – son président, Dominique ANRACT, originaire de Villeneuve-sur-Yonne, devant arrivé mercredi soir -, et de la Société nationale des Meilleurs Ouvriers de France (SNMOF) – là aussi le président nationale, Jean-François GIRARDIN a confirmé sa venue à Auxerre -, les choses sérieuses ont déjà débuté dans le pôle boulangerie du CIFA auxerrois où s’affairent les premiers concurrents. Sous le regard attentif des membres du jury, dont Laurent BISSON, président des boulangers de l’Yonne et président de l’U2P 89, qui prend des notes sur un porte-document.

 

 

Des décors « monumentaux » à réaliser !

 

Quant au travail à réaliser par les candidats, il repose sur une seule thématique : les « monuments », une trame inventive devant agrémenter le décorum de la présentation finale. Un sujet où dextérité et imaginaire ne manqueront pas d’être sollicités par les jeunes candidats. Durant ce concours, les finalistes devront répondre à un cahier des charges articulé autour de quatre items : la fabrication de pain de tradition française (cela comprend les baguettes, les petits pains avec des formes variées…), le pain de campagne au levain naturel, la pâte feuilletée permettant de concevoir des croissants, les pains au chocolat et autres viennoiseries tout aussi appétissantes, avec enfin pour couronner le tout, la conception de la pièce artistique, avec son décor toujours aussi spectaculaire pour les yeux scrutateurs des jurys. Notons que la Bourgogne Franche-Comté est représentée par deux candidats, Ylan BOLE RICHARD et le pur produit du CIFA auxerrois, Kilian NAUDIN. Le verdict sera connu jeudi 18 septembre aux alentours de 17 heures…

 

Thierry BRET

 

 

 


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À l’occasion des 80 ans du Secours populaire français, la fédération icaunaise du mouvement a organisé ce samedi, place de l’Arquebuse à Auxerre, une fête en hommage à ses bénévoles. Elle a mis en lumière défilé solidaire, concert, animations, jeux et prises de parole. Un engagement qui est devenu essentiel au quotidien de milliers de personnes dans le département, comme dans tout l’Hexagone…

 

AUXERRE : C’est le 15 novembre 1945 que naît le Secours populaire français, porté par la voix et les convictions de Julien LAUPRETRE, son président-fondateur. Un mouvement qui très tôt, bénéficiât du soutien de nombreux artistes et célébrités, à l’image de Jean COCTEAU qui en 1957 signa le premier visuel de l’association. Huit décennies plus tard, le combat acharné contre la pauvreté est mené avec toujours la même exigence : accueillir et accompagner toutes les personnes dans le besoin, sans distinction. À Auxerre, la célébration a pris une forme conviviale et festive, en hommage aux quelques 300 bénévoles présents sur le département, sans qui rien ne serait possible, comme l’a rappelé la présidente de la fédération de l’Yonne, Monique AUGÉ : « Que l’on soit responsable, président, trésorier, on n'est rien si on n'a pas derrière nous au quotidien des personnes engagées… ».

Contrairement à l’image perçue par beaucoup, les actions du Secours populaire ne se limitent pas à l’alimentaire ou au vestimentaire, mais entrent désormais dans une démarche plus globale, que ce soit pour l’accès aux droits, à la santé, à la culture, au sport, mais aussi aux vacances, comme en témoigne chaque fin d’été, la « Journée des oubliés » : « cette fameuse journée de « ouf » qui cette année encore à Paris a accueilli 40 000 enfants, avec en parallèle et pour les familles, les « journées bonheur », à l’image de ce millier de journées que nous avons pu organiser cette année dans l’Yonne… ».

Un récent sondage IPSOS a révélé que 48 % des jeunes de moins de 35 ans sautent régulièrement des repas, faute de moyens. Une réalité que le Secours populaire de l’Yonne prend à bras-le-corps avec des partenariats locaux, comme celui en cours avec l’INSPE à Auxerre, ou les plans d’action mis en place avec l’IUT et la Résidence des jeunes, pour une redistribution alimentaire en fonction des besoins. Un travail au long cours salué par l’un des rares élus présents ce samedi, Mathieu DEBAIN : « Le Secours populaire est un acteur important sur le territoire et il était important d’être là pour le rappeler et les remercier des actions accomplies. Il suffit de participer à des maraudes sur Auxerre pour voir combien depuis trois ans, le nombre de personnes bénéficiaires a augmenté. Heureusement que toutes ces associations existent et on se doit d’être là pour les aider… ».

 

 

 

Quelque peu contrariée par une météo peu clémente, la fête s’est ponctuée en musique avec le groupe auxerrois bien connu « Années 60 et plus », qui a fait danser et chanter le public sur des airs de twist et de rock. Une ambiance joyeuse, fidèle à l’esprit de la journée qui a su mettre la solidarité à l’honneur, dans la joie et la dignité.

80 ans c’est un très bel âge mais à l’instar des Restos du Cœur, faut-il se réjouir d’une telle longévité ?
Monique AUGÉ : « Non bien sûr ! Je me souviens de discussions avec le président fondateur, Julien LAUPRETRE, et l’on disait, que notre vœu le plus cher, c'est de ne pas exister. Parce que ça voudrait dire que tous les problèmes ont été résolus par d'autres. Mais comme on sait que ce n'est pas possible et que l'utopie a ses limites, on sait qu'on va être là encore, semble-t-il, pour pas mal de temps. Après, c'est aussi notre rapport à la vie collective. C'est essayer dans notre domaine de la solidarité, d'apporter des solutions aux personnes. On ne va pas tout régler. Le Secours populaire est complémentaire des autres, complémentaire de l'État, complémentaire des collectivités et, surtout, complémentaire des autres associations. Moi, je dis toujours, nous tout seul, on ne peut pas régler tout. Mais si on rajoute les Restos, si on rajoute la Croix rouge, si on rajoute Saint-Vincent de Paul… »

 

 

 

Quel est le profil des personnes accueillies aujourd'hui ?
« Moi, ce qui me désole le plus, c'est de voir arriver des jeunes. Donc, on a décidé, au niveau national, de faire un focus sur les difficultés qu’ls peuvent rencontrer. Nous, ça fait trois ans déjà, qu'on a fait ce choix-là, d'aller à la rencontre des jeunes et d'essayer de voir avec eux ce qu'on peut le rapporter. Il y a bien sûr l'aide alimentaire, mais aussi tout ce que je vous ai dit, l'accompagnement pour aller au spectacle, l'accès à la culture et au sport, c’est un tout. Parfois, ils ne peuvent pas payer leurs licences. Donc on a cette priorité-là. Après, on voit revenir beaucoup de familles monoparentales, que pendant un temps, on avait moins. Un profil qui n’existait pas du tout à la création en 1980. On avait dans le département, une pauvreté, maintenant on cumule pauvreté et précarité. Vous avez aujourd’hui des travailleurs pauvres, vous avez des jeunes pauvres, vous avez des étudiants pauvres… La conséquence parfois de ruptures familiales, d’événements de vie, de la vie sociale-économique, les difficultés… On perd son emploi, on se retrouve sans rien, et c'est compliqué. »

Et quels sont vos besoins prioritaires ?
« Les bénévoles ! Et encore, par rapport à d’autres, on ne se plaint pas, 300 bénévoles sur le département, c’est bien mais si on veut augmenter nos activités, il nous faut toujours plus. Un jeune, un enfant peut être bénévole. On a un groupe « Copains du monde », ce sont des jeunes. Il est vrai qu’en ce moment, on a besoin de chauffeurs, de personnes qui nous aident à conduire les véhicules. On avait un emploi aidé mais on l’a perdu après que l’Etat ait diminué les subventions. Après, c'est aussi en fonction aussi de la compétence de chacun. Est-ce que je préfère être au bureau ? Est-ce que ce que je préfère faire l'alimentaire, le vestiaire, etc.... On a besoin également de personnes qui savent faire l'accueil, c'est-à-dire, percevoir les besoins des gens et nous avons des formations pour cela… »

Avez-vous toujours le soutien de l’AJA pour l’opération « Pères Noël  verts » menée chaque année ?

« On a repris contact et ils veulent même aujourd’hui, développer encore davantage notre partenariat. Je leur ai parlé de l'historique : arrivée dans le département le 1er janvier 1980, c’est là que j'ai rencontré Serge MESONES, parce que j'aimais le foot, comme j'aime le rugby. Et à partir de là, c'est avec Serge qu'on a eu contact avec l’AJA, Dominique CUPERLY et Guy ROUX. Et puis après, on a eu de très bons contacts avec des joueurs comme Basile BOLI, etc., c'était une époque merveilleuse, l’équipe entière venait aux Pères Noël verts ! Et le fait qu’ils veuillent renouer avec des actions comme ça, c’est formidable ! »

 

Dominique BERNERD

 

 


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