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80 ans de solidarité : le Secours populaire célèbre ses héros du quotidien à Auxerre

« La fédération icaunaise du Secours populaire a organisé samedi, place de l’Arquebuse à Auxerre, une fête en hommage à ses bénévoles, dans le cadre de son quatre-vingtième anniversaire. Défilé solidaire, concert, animations, jeux et prises de parole ont composé ce copieux programme… ». « La fédération icaunaise du Secours populaire a organisé samedi, place de l’Arquebuse à Auxerre, une fête en hommage à ses bénévoles, dans le cadre de son quatre-vingtième anniversaire. Défilé solidaire, concert, animations, jeux et prises de parole ont composé ce copieux programme… ». Crédit Photos : Dominique BERNERD.

À l’occasion des 80 ans du Secours populaire français, la fédération icaunaise du mouvement a organisé ce samedi, place de l’Arquebuse à Auxerre, une fête en hommage à ses bénévoles. Elle a mis en lumière défilé solidaire, concert, animations, jeux et prises de parole. Un engagement qui est devenu essentiel au quotidien de milliers de personnes dans le département, comme dans tout l’Hexagone…

 

AUXERRE : C’est le 15 novembre 1945 que naît le Secours populaire français, porté par la voix et les convictions de Julien LAUPRETRE, son président-fondateur. Un mouvement qui très tôt, bénéficiât du soutien de nombreux artistes et célébrités, à l’image de Jean COCTEAU qui en 1957 signa le premier visuel de l’association. Huit décennies plus tard, le combat acharné contre la pauvreté est mené avec toujours la même exigence : accueillir et accompagner toutes les personnes dans le besoin, sans distinction. À Auxerre, la célébration a pris une forme conviviale et festive, en hommage aux quelques 300 bénévoles présents sur le département, sans qui rien ne serait possible, comme l’a rappelé la présidente de la fédération de l’Yonne, Monique AUGÉ : « Que l’on soit responsable, président, trésorier, on n'est rien si on n'a pas derrière nous au quotidien des personnes engagées… ».

Contrairement à l’image perçue par beaucoup, les actions du Secours populaire ne se limitent pas à l’alimentaire ou au vestimentaire, mais entrent désormais dans une démarche plus globale, que ce soit pour l’accès aux droits, à la santé, à la culture, au sport, mais aussi aux vacances, comme en témoigne chaque fin d’été, la « Journée des oubliés » : « cette fameuse journée de « ouf » qui cette année encore à Paris a accueilli 40 000 enfants, avec en parallèle et pour les familles, les « journées bonheur », à l’image de ce millier de journées que nous avons pu organiser cette année dans l’Yonne… ».

Un récent sondage IPSOS a révélé que 48 % des jeunes de moins de 35 ans sautent régulièrement des repas, faute de moyens. Une réalité que le Secours populaire de l’Yonne prend à bras-le-corps avec des partenariats locaux, comme celui en cours avec l’INSPE à Auxerre, ou les plans d’action mis en place avec l’IUT et la Résidence des jeunes, pour une redistribution alimentaire en fonction des besoins. Un travail au long cours salué par l’un des rares élus présents ce samedi, Mathieu DEBAIN : « Le Secours populaire est un acteur important sur le territoire et il était important d’être là pour le rappeler et les remercier des actions accomplies. Il suffit de participer à des maraudes sur Auxerre pour voir combien depuis trois ans, le nombre de personnes bénéficiaires a augmenté. Heureusement que toutes ces associations existent et on se doit d’être là pour les aider… ».

 

 

 

Quelque peu contrariée par une météo peu clémente, la fête s’est ponctuée en musique avec le groupe auxerrois bien connu « Années 60 et plus », qui a fait danser et chanter le public sur des airs de twist et de rock. Une ambiance joyeuse, fidèle à l’esprit de la journée qui a su mettre la solidarité à l’honneur, dans la joie et la dignité.

80 ans c’est un très bel âge mais à l’instar des Restos du Cœur, faut-il se réjouir d’une telle longévité ?
Monique AUGÉ : « Non bien sûr ! Je me souviens de discussions avec le président fondateur, Julien LAUPRETRE, et l’on disait, que notre vœu le plus cher, c'est de ne pas exister. Parce que ça voudrait dire que tous les problèmes ont été résolus par d'autres. Mais comme on sait que ce n'est pas possible et que l'utopie a ses limites, on sait qu'on va être là encore, semble-t-il, pour pas mal de temps. Après, c'est aussi notre rapport à la vie collective. C'est essayer dans notre domaine de la solidarité, d'apporter des solutions aux personnes. On ne va pas tout régler. Le Secours populaire est complémentaire des autres, complémentaire de l'État, complémentaire des collectivités et, surtout, complémentaire des autres associations. Moi, je dis toujours, nous tout seul, on ne peut pas régler tout. Mais si on rajoute les Restos, si on rajoute la Croix rouge, si on rajoute Saint-Vincent de Paul… »

 

 

 

Quel est le profil des personnes accueillies aujourd'hui ?
« Moi, ce qui me désole le plus, c'est de voir arriver des jeunes. Donc, on a décidé, au niveau national, de faire un focus sur les difficultés qu’ls peuvent rencontrer. Nous, ça fait trois ans déjà, qu'on a fait ce choix-là, d'aller à la rencontre des jeunes et d'essayer de voir avec eux ce qu'on peut le rapporter. Il y a bien sûr l'aide alimentaire, mais aussi tout ce que je vous ai dit, l'accompagnement pour aller au spectacle, l'accès à la culture et au sport, c’est un tout. Parfois, ils ne peuvent pas payer leurs licences. Donc on a cette priorité-là. Après, on voit revenir beaucoup de familles monoparentales, que pendant un temps, on avait moins. Un profil qui n’existait pas du tout à la création en 1980. On avait dans le département, une pauvreté, maintenant on cumule pauvreté et précarité. Vous avez aujourd’hui des travailleurs pauvres, vous avez des jeunes pauvres, vous avez des étudiants pauvres… La conséquence parfois de ruptures familiales, d’événements de vie, de la vie sociale-économique, les difficultés… On perd son emploi, on se retrouve sans rien, et c'est compliqué. »

Et quels sont vos besoins prioritaires ?
« Les bénévoles ! Et encore, par rapport à d’autres, on ne se plaint pas, 300 bénévoles sur le département, c’est bien mais si on veut augmenter nos activités, il nous faut toujours plus. Un jeune, un enfant peut être bénévole. On a un groupe « Copains du monde », ce sont des jeunes. Il est vrai qu’en ce moment, on a besoin de chauffeurs, de personnes qui nous aident à conduire les véhicules. On avait un emploi aidé mais on l’a perdu après que l’Etat ait diminué les subventions. Après, c'est aussi en fonction aussi de la compétence de chacun. Est-ce que je préfère être au bureau ? Est-ce que ce que je préfère faire l'alimentaire, le vestiaire, etc.... On a besoin également de personnes qui savent faire l'accueil, c'est-à-dire, percevoir les besoins des gens et nous avons des formations pour cela… »

Avez-vous toujours le soutien de l’AJA pour l’opération « Pères Noël  verts » menée chaque année ?

« On a repris contact et ils veulent même aujourd’hui, développer encore davantage notre partenariat. Je leur ai parlé de l'historique : arrivée dans le département le 1er janvier 1980, c’est là que j'ai rencontré Serge MESONES, parce que j'aimais le foot, comme j'aime le rugby. Et à partir de là, c'est avec Serge qu'on a eu contact avec l’AJA, Dominique CUPERLY et Guy ROUX. Et puis après, on a eu de très bons contacts avec des joueurs comme Basile BOLI, etc., c'était une époque merveilleuse, l’équipe entière venait aux Pères Noël verts ! Et le fait qu’ils veuillent renouer avec des actions comme ça, c’est formidable ! »

 

Dominique BERNERD

 

 

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