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« Plus jamais ça ! ». Foutaise, que cette phrase-là qui fait mal au cœur à l’entendre trop ! Sempiternelle expression, répétée comme une litanie procurant un semblant de bien-être artificiel dans le vide sidéral de nos consciences. Qu’en reste-t-il réellement lorsqu’un nouveau drame se produit, faisant le tour des infos et des réseaux sociaux ?

Il ne se passe pas une semaine, en effet, dans l’Hexagone, ou ailleurs sur la planète, sans qu’il n’y ait un de ces faits divers, qualifiés de sordide qui n’arrive pas qu’aux autres, éclatant à la une des médias.

Rixes, bagarres, tabassages en règle, coups, blessures, harcèlement, chantage, racket, violences aveugles et gratuites contre…des enfants et des adolescents. Dans leur univers proche, c’est-à-dire l’école…Sans omettre, bien sûr, les adultes quand ce ne sont pas les enseignants et les personnels administratifs eux-mêmes qui en sont les principales victimes.

Rien que la semaine écoulée, celle de Pâques pourtant forte en symboles de paix et de fraternité universelle, ce ne sont pas moins de trois sinistres situations, devenues totalement banales dans notre quotidien, qui sont venues nous rappeler la gravité du problème en France. Il y a urgence à résoudre l’équation à x inconnues avant que d’autres morts de jeunes enfants, de collégiens, de lycéens, d’enseignants ne viennent hanter nos nuits !

Montpellier, Viry-Châtillon, Tours…Des villes hexagonales, pourtant distantes et bien différentes les unes des autres. Des agglomérations où il fait bon vivre, en temps normal. Des localités où les enfants sont désormais en proie au danger !

 

L’école de la peur côtoie celle de la haine…

 

A la sortie de leurs écoles, de leurs collèges, de leurs lycées. Un comble qui ferait retourner dans leurs tombes n’importe lequel des érudits et savants qui, au fil des siècles, ont prôné fort justement les valeurs de l’éducation et de la  pédagogie pour tous, distillées via l’école, Jules FERRY en tête ! Qu’elle soit publique ou privée, sans distinguo.

L’école, ce lieu de vie consensuel, de brassage ethnique et sociologique, d’apprentissage à la vie et au civisme, à la découverte de l’autre et à la pratique du respect envers les différences, que plus tard, devenus adultes, nous regrettons tous de ne plus fréquenter car synonyme de jeunesse qui se fane au fil du temps.

L’école de la République, porteuse de la réussite sociale, de la connaissance, des principes vertueux de la laïcité ou de l’approfondissement de savoirs religieux. De la chance professionnelle, aussi, en qualité d’incontournable bagage intellectuel. Il y en a pour tout le monde, tous les goûts et les esprits, selon ses choix et appétences. C’est une des grandes chances offertes par la France, il ne faut jamais l’oublier…cela s’appelle la démocratie !

Oui mais, voilà. L’école dans sa diversité (primaire, collège, lycée) ne fait plus rêver aujourd’hui. Bien au contraire, elle procure d’autres sujets d’appréhension et d’autres sentiments qui ont pour raison d’être la peur et la haine. Incroyable paradoxe !

 

 

Des brimades et des trafics en tout genre dans les établissements

 

L’école des savoirs est devenue ce lieu de vie et de partage où les personnels éprouvent désormais de la crainte, chaque matin, la boule au ventre en y retournant assurer les cours ou leurs travaux d’administrateur.

L’école, lieu de brassage multiculturel ô combien nécessaire pour comprendre l’autre, est devenu un endroit de rancœur, de vengeance, de brimade, de trafics en tout en genre. Même les établissements sont obligés d’organiser régulièrement des descentes de police, accompagnées de leurs brigades cynégétiques reniflant tout sur leur passage dans les salles de cours où l’on parle habituellement de philosophie et de mathématiques ! Des fois que l’on y trouverait de la drogue en mode cannabis ou pire encore ! Ce qui est parfois le cas…

Le mal est profond. Durable et indélébile. Trop de violence chez les adultes. Chez les parents et dans les familles qui sont confrontés aux difficultés de la vie ordinaire, rythmée par le cours logique des choses, entre perte de l’emploi, inflation et crise existentielle. L’individualisme est devenu la religion du XXIème dont l’indifférence, l’injustice et la violence représentent ses modes d’expression les plus abrupts. Mais, la part prégnante de la religion et ses dérives sectaires, voire intégristes et obscurantismes, sont là aussi présentes dans ce qui était autrefois les cocons familiaux.

Le problème ne concerne pas que la France, évidemment. Cette semaine, aussi, un gamin de 12 ans a assassiné avec une arme à feu un camarade de classe qui se moquait régulièrement de lui, cela s’est passé en Finlande, pays réputé pour sa candeur et son calme social olympien…

 

A quand la fermeté pour punir ces barbares ?

 

Naturellement, le rôle infect et nauséabond des fameux réseaux sociaux y est pour quelque chose, comme à son habitude dans toutes les dérives de notre siècle. Ce déversoir d’immondices, jetés en pâture publique sous le prisme le plus souvent de l’anonymat, ne fait pas dans la dentelle au niveau des messages malfaisants adressés vers les plus faibles d’entre nous. Et en priorité, les enfants et les adolescents, la cible idéale toute trouvée de ces oiseaux noirs de la mauvaise espèce. Et encore, c’est une insulte pour les oiseaux.

Ebranlé par ces faits divers répugnants à répétition – des élèves qui se retrouvent dans le coma, en mort cérébrale ou pire encore alors qu’ils sortaient benoîtement de leurs établissements scolaires avant d’être lynchés et victimes de lâches agressions sans nom -, le chef de l’Etat a dit vouloir réagir de la plus forte manière pour que la violence ne soit plus chose commune et banalisée dans l’univers scolaire hexagonal. Il y a du boulot, en effet, pour y parvenir.

Restreindre et pénaliser lourdement les réseaux sociaux qui facilitent le harcèlement et la circulation de ces messages odieux portant atteinte à l’intégrité physique et morale des individus est une chose (et pourquoi ne pas les interdire d’émettre tout simplement ?) ; mais sanctionner de façon inflexible et sans passe-droit de manière pénale les auteures et auteurs de ces actes barbares abjects (voire parfois leurs familles en les privant de certaines ressources) serait on ne peut plus logique qu’une simple remontrance verbale, à défaut d’un avertissement couché de manière anodine et sans conséquence sur le bulletin de liaison scolaire !

Nous autres, citoyens et électeurs de France, sommes en droit d’attendre autre chose de la part de la Justice et de l’Education nationale que du laxisme récurrent, de l’absence d’autoritarisme à tout crin et des manquements réguliers à leurs devoirs de fermeté. Il en va de la sécurité et de l'existence de nos enfants et de leurs enseignants !

 

Thierry BRET

 

 


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Quatre-vingts enfants de l’école primaire Victor Hugo à Avallon auront le privilège de représenter la France lors du premier Festival international des Arts à l’école, accueilli en avril 2025 dans le Poitou. C’est dans le complexe ludique et touristique du Futuroscope, situé non loin de Poitiers, que les élèves de l’Yonne et leurs enseignants défendront les couleurs tricolores dans ce défi instrumental insolite, initié par l’Education nationale…

 

AVALLON : C’est sous le regard attendri de la présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté, Marie-Guite DUFAY, que les jeunes apprentis instrumentistes de l’école Victor Hugo d’Avallon démontrèrent leur talent en interprétant deux morceaux, servant de préambule à la cérémonie inaugurale de l’animation « A nous de jouer », qui mêlera un melting-pot de manifestations sportives et culturelles en rapport avec le passage de la flamme olympique, du 07 au 23 juin.

Parmi les deux airs joués par la quarantaine d’enfants très concentrés sur leurs partitions et suivant à la lettre la baguette de l’enseignant chef d’orchestre, l’indémodable titre des BEATLES, « Yellow Submarine », l’une des rares compositions du célèbre quatuor de Liverpool, sortie en 1966, mettant en lumière les vocalises graves du fameux batteur du groupe, Ringo STARR. Comme quoi, les jeunes générations savent puiser leur source d’inspiration dans les mélodies éternelles qui accompagnent leurs existences. Et pas uniquement, sur les réseaux sociaux !

Issus du projet « L’Orchestre à l’école », les deux classes de CE2 – cette initiative concerne également les deux niveaux de cours moyen – furent longuement applaudies par le panel très représentatif de nombreuses personnalités institutionnelles et politiques régionales qui prenaient part à ce lancement en grande pompe d’une manifestation sur laquelle nous nous étendrons plus longuement.

 

 

La présidente de Région salue la performance

 

Articulée autour des arts et du sport, et s’inscrivant dans la logique promotionnelle des Jeux olympiques de Paris de l’été 2024, l’animation « A nous de jouer » - rien que le titre est déjà savoureux pour son sens ! – ponctuera un mois de juin riche et intense en animations mélangeant astucieusement culture et pratique sportive.

Originaire de Besançon (ville natale de Victor HUGO), la franc-comtoise Marie-Guite DUFAY ne manqua pas de saluer la performance de ces jeunes musiciens, vivant une expérience pédagogique surprenante à l’école, et de rappeler le poids de l’écrivain dans le patrimoine hexagonal. Des jeunes gens qui n’effectuaient là que leur second concert officiel !  

Avec quarante autres camarades qui étaient absents ce jeudi, les élèves de l’orchestre du complexe scolaire Victor Hugo devraient connaître d’autres moments euphoriques, et ce dès le printemps 2025. En effet, ils ont été retenus par le comité d’organisation de l’Education nationale, en charge du premier Festival international des arts à l’école, à participer dans un an à ce rendez-vous de très belle dimension. Non sans fierté, on l’imagine aisément ! Une manifestation accueillie au sein du Futuroscope, afin d’y adjoindre l’utile à l’agréable !

 

Thierry BRET

 

 


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En charge de la Jeunesse, de la Vie associative, de la Citoyenneté et de la Démocratie participative, la vice-présidente de l’exécutif régional, Sarah PERSIL, était en déplacement ce mardi en Puisaye afin d’y remettre un chèque de 7 000 euros, une aide généreuse à la création du mille cinq centième emploi associatif soutenu par la Région Bourgogne Franche-Comté. L’élue de Lons-le-Saunier s’est félicitée de ce qu’elle a pu observer au Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement (CPIE) Yonne et Nièvre…

 

SAINT-SAUVEUR-EN-PUISAYE : Elle peut se frotter les mains en signe de contentement, la représentante de l’exécutif régional ! Tout ce qu’elle a pu entendre et constater de ses propres yeux sur le site du CPIE (Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement) Yonne et Nièvre, ce mardi après-midi sous un vent frisquet à ne pas mettre une élue dehors, l’a ravie !

« C’est une grande fierté d’avoir pu soutenir une association qui agit en ruralité, ici à Saint-Sauveur-en-Puisaye, confia la vice-présidente Sarah PERSIL, c’est un encouragement à la vitalité de notre région. Les associations effectuent un travail de solidarité et de lien social extrêmement important. Et, là, en plus, on est sur une logique de transition écologique ».

Du pur bonheur en fait pour cette élue à l’étiquette écologiste, originaire du Jura. Sarah PERSIL avait fait le déplacement depuis Lons-le-Saunier, soit un périple de près de trois heures, pour venir remettre en main propre aux responsables du CPIE Yonne et Nièvre un fac-similé, modèle certes un peu réduit, traduisant un subside, a contrario, plus conséquent que la taille du document : une somme de 7 000 euros.

 

Un projet qui joue le jeu de la coopération

 

Au-delà de la somme, rondelette et intéressante à percevoir pour une entité associative, le symbole fort de la journée était de consacrer officiellement le « mille cinq centième emploi » associatif qui bénéficiait ainsi d’une aide financière de la Région BFC. Un job se situant dans l’axe prioritaire de l’élue : la transition écologique, une aubaine, donc !

« Ce qui est important, ajouta l’oratrice, c’est que ce poste nouvellement créé dans le domaine du bocage, trognes et agroforesterie est en lien direct avec le monde des agriculteurs locaux. Mais, aussi avec l’ensemble des partenaires et des collectivités. C’est presque la synthèse de tous les projets que l’on a envie de porter, dira-t-elle avec un réel enthousiasme.

Accompagnée de son homologue et régional de l’étape, Gilles DEMERSSEMAN, Sarah PERSIL prit soin durant plus d’une heure d’écouter toutes les explications, depuis la genèse du projet jusqu’à son aboutissement à date fournies par les responsables associatifs.

« C’est un beau projet qui joue le jeu de la coopération, souligna la vice-présidente de la Région, c’est un modèle de société et de démocratie labellisé national qui est pilote sur l’ensemble des actions entreprises, notamment sur les trognes (arbre taillé périodiquement à même hauteur afin de produire durablement du bois). C’est un beau projet qui est fait ici chez nous et qui rejaillit au niveau national dont on peut être fiers ! ».

 

Thierry BRET

 

 

 


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Malgré les idées reçues, la France n’est pas le pays où l’on fraude le plus. Même si l’imposition est la plus forte. Jusqu’ici, l’OCDE dénonce en permanence, les abus des fraudes fiscales en tout genre, mais semble très impuissante à résoudre le problème. Les paradis fiscaux se développent : îles Vierges britanniques, îles Caïmans et les Bermudes, pour les plus importants. Quant à la crise économique, sur fond de guerres et de crises financières potentielles, elle ne va pas inciter les protagonistes de la fraude fiscale à s’amender…

Au XVe siècle, une fiscalité royale permanente (taille, aides, gabelle essentiellement) s'est imposée. L'expansion des échanges, les créations fiscales sont généralement dues en monnaie. Seuls les prélèvements anciens (seigneuriaux, dîme) restant acquittés en nature. La Révolution supprimera les impôts seigneuriaux et ecclésiastiques.

Avec l'affirmation de l'absolutisme royal au XVIIe siècle, le poids de la fiscalité ne cesse d'augmenter. Les plus grands fraudeurs seront les fermiers généraux, qui détournent à leur profit une part de la collecte des impôts dus au roi. FOUQUET fut la plus brillante illustration de cette infamie sous Louis XIV. La situation fiscale est bouleversée en 1914 avec la création de l'impôt sur le revenu, qui vise à ponctionner davantage les revenus importants, et l'apparition de la déclaration de revenus.

Lorsque la monnaie fiduciaire circulait beaucoup, commerçants et artisans préféraient être réglés en liquide : ils échappaient ainsi, pour la facture, à la TVA et à l’impôt. Le problème, c’est que jusque vers la fin des années 70, le fisc se mettait systématiquement en dehors des règles constitutionnelles : « vous avez fraudez de 18 % », et le commerçant de répondre : « non ! ». Le fisc opérait alors un redressement automatique (il possédait des barèmes par profession), en arguant du fait que ledit commerçant devait prouver le contraire. Le président Valéry GISCARD d’ESTAING mit fin à cette incongruité juridique. Le problème, c’est qu’à l’époque, ne pas tricher d’au moins le taux arbitraire de l’administration, aurait été un acte de mauvaise gestion !

Le pli était pris et dans certains secteurs, les dyslexiques des déclarations fiscales confondaient allègrement la répartition de la fraude : 18 % déclarés et 82 % sous la table… Les commerçants-artisans concernés plaçaient l’argent illicite sous forme de bons de caisse au porteur et le réinvestissaient dans leur résidence principale : ils achetaient les matériaux et payaient leurs collègues artisans au « black ». L’argent sale était ainsi recyclé dans les mêmes circuits illégaux.

 

Évasion fiscale ou fraude : quelle situation ?

 

L’Observatoire européen de la fiscalité (EU Tax Observatory), hébergé par l’École d’économie de Paris, a publié un rapport sur l'évasion fiscale à l'échelle mondiale. Il apparaît que, si la fraude fiscale est caractérisée par des pratiques clairement illégales, d'autres pratiques « se situent dans une zone grise sur le plan légal, entre l'optimisation fiscale et l'évasion, comme le déplacement des bénéfices vers des sociétés-écrans sans substance économique ». Elles permettent aux acteurs économiques qui ont le plus profité de la mondialisation de réduire encore davantage leurs taux d'imposition, ce qui diminue les recettes gouvernementales et accroît les inégalités. En 2021, l’optimisation fiscale représentait en France près de 180 milliards d’euros. En 2023, la fraude concernant les impôts directs et réclamés par le fisc s’élevait à 14 milliards.

Par exemple, en utilisant fréquemment des sociétés-écrans pour échapper à l'impôt sur le revenu, les milliardaires du monde entier bénéficient de taux d'imposition effectifs allant de 0 à 0,5 % de leur patrimoine. Le rapport estime cependant que l'évasion fiscale offshore a été divisée par trois au cours des dix dernières années grâce à l'échange automatique d'informations bancaires.

À propos du taux d'imposition minimum mondial de 15 % sur les multinationales qui avait été décidé en 2021, le rapport regrette l'adoption de nombreuses dérogations qui ont affaibli fortement sa portée !

La lutte contre la fraude fiscale, quant à elle, concerne principalement les entreprises car les particuliers, eux, ont moins de marge de manœuvre pour frauder (surtout depuis la mise en place du prélèvement à la source). La fraude la plus identifiée est celle à la TVA où les entreprises gonflent le montant de la taxe à se faire rembourser par l'État.

 

 

La fraude fiscale représente en France entre 80 et 100 milliards d'euros

 

Il est très difficile de chiffrer précisément le phénomène, mais ce qui est certain, c’est qu’il se compte en milliards d’euros. Entre 80 et 100 milliards d’euros, selon le syndicat solidaire des Finances Publiques. Chaque année, le manque à gagner serait compris entre 20 et 25 milliards d’euros, selon les estimations de l’INSEE. Et sur cette somme, seulement 2,2 milliards d’euros ont été recouvrés par l’administration fiscale, un montant en hausse mais qui reste inférieur aux montants non payés. Contrairement à de nombreux pays, la France ne dispose d'aucune évaluation rigoureuse de la fraude fiscale, ni même de « l'écart fiscal » (estimé en 7 et 27 milliards), tel est le constat formulé par la Cour des Comptes.

La fraude se confond de plus en plus avec l’évasion fiscale mais concerne surtout les grandes entreprises et les plus riches ! Nos braves commerçants et artisans n’ont quasiment plus aucune possibilité de frauder. Ils doivent s’informer de toutes les possibilités offertes par le code des impôts, aux fins de prendre en compte les avantages liés aux exonérations, aux abattements, à la meilleure optimisation liée au statut juridique (nom propre, société, et quelle forme, montages juridico-financiers…). Les syndicats professionnels, l’expert-comptable, le notaire, les consultants peuvent accompagner le conseil. C’est plus judicieux que de pratiquer des comptabilités occultes et parfois, pour des café-restaurants, des caves secrètes pour entreposer les denrées et le vin. C’était vrai jusque dans les années 70.

Il existe aussi la fraude sociale, les salariés non déclarés, dont le coût pour l’Etat est estimé à plus d’un milliard d’euros. L’argent de la drogue représente le recyclage le plus important sur la planète. Les fameux narcodollars atterrissent dans les paradis fiscaux et réapparaissent grâce à des « lessiveuses » : une société écran qui intègre du chiffre d’affaires avec des clients fictifs : cafés, restaurants et casinos. Ces derniers semblent un lieu de prédilection pour la mafia et autres trafiquants : ces établissements sont pourtant soumis au contrôle permanent de la police et des RG…

Le fisc sait aussi s’adapter. Durant ma période bancaire, j’ai pu ainsi participer à une opération plutôt anecdotique : afin d’enlever un important marché de construction, une société française devait verser un « bakchich » de cinq millions de francs. Les cinq millions comptés par mes soins étaient passés en douane avec l’agrément fiscal, estampillé, « fraude permise » !

Cependant, ledit montant ne pouvait pas être intégré dans les charges et représentait un coût pour l’entreprise. Ce n’était pas perdu pour tout le monde : personne n’était dupe, sur les cinq millions, à la sortie, il y en avait réellement trois pour le commanditaire et deux pour le dirigeant de l’entreprise bénéficiaire…

Autres temps, autres mœurs ! Aujourd’hui, les techniques de fraudes ou d’optimisations atteignent des degrés de sophistication jamais égalés, IA oblige…

Lors d’une conférence co-animée par un économiste et un cadre de Bercy, un auditeur intervint : « le contrôle fiscal coûte plus cher que ce qu’il rapporte ! ». Réponse du fisc : « oui, mais imaginez ce que ça coûterait s’il n’y en avait pas ! ».

         

Jean-Paul ALLOU

 


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Passer la barre fatidique des 55 ans, seriez-vous, si vous êtes encore en activité professionnelle, juste bon à jeter tel un Kleenex usagé ou une serpillère sur laquelle on se sera abusivement essuyée les pieds au fond de la poubelle dans notre cher pays de cocagne qu’est la France ?

Déjà, que les employeurs s’empressent à tire-larigot à virer de leurs effectifs toutes celles et ceux qui n’intègrent pas le moule de la bien-pensance et de la dynamique digitale, quand cela ne démarre pas dès les cinquante printemps révolus ; voilà que le gouvernement jette l’anathème sur ces malheureux seniors au chômage de plus de 55 ans dont il faut réduire inexorablement le  train de vie en cet an de grâce 2024 !

La chasse aux gaspillages et aux sorcières est donc passée par là dans le gouvernement, obsédé par sa quête des économies à tout crin. Louable intention, certes, mais pas à n’importe quel prix alors que les abus et autres gabegies ne cessent de faire la une des journaux satiriques de ce pays !

Et, c’est vrai que cette catégorie sociale, cette caste parmi les seniors, possède on le sait bien tous les avantages offerts par notre société. Alors en plus, si on les indemnise à ne rien faire chez eux, il y a quand même de l’abus, n’est-ce pas ?!

On le sait et on ne cesse de le répéter au fil de ces éditoriaux hebdomadaires publiés dans ces colonnes consacrés à ce sujet dont tout le monde se moque éperdument : la situation des seniors, encore en activité en France, est plus que précaire depuis plusieurs années.

La France de l’employabilité n’aurait-elle guère de considération pour ces personnes de plus de 50/55 ans qui peuvent se retrouver sans l’once d’une explication du jour au lendemain au centre de discussions sociales dans un plan du même nom, proposé par leur entreprise pour les éjecter définitivement de leur poste ?

 

 

Les éliminateurs d’aujourd’hui seront les éliminés de demain !

 

Un vrai modèle économique made in France que personne nous envie et qui nous permet d’occuper l’une des plus mauvaises et glorieuses places européennes en matière de gestion d’emploi de nos concitoyens intégrant déjà la catégorie des « cheveux d’argent » ! La dernière, évidemment !

Oui, oui, dès les premiers cheveux blancs apparus sur votre tête et observés dans le miroir de la salle de bains, votre carrière professionnelle est singulièrement menacée, vos jours que vous soyez cadres, employés ou ouvriers sont comptés puisque vous intégrez la fatidique caste à éliminer !

De quoi inquiéter d’ailleurs celles et ceux qui exercent leur talent d’exécuteur des basses œuvres dans les services de ressources humaines de ces boîtes irrespectueuses de l’humain, puisque les éliminateurs d’aujourd’hui, sans compassion et sans réelle empathie avec les victimes de ces plans sociaux, seront qu’on se le dise les éliminés de demain par plus jeunes qu’eux ! Ainsi va la vie !

Bon, çà, on le savait déjà, pour celles et ceux qui sont concernés directement par cette catégorie d’âge où il est difficile de pouvoir surfer sur son plan de carrière et de faire des plans sur la comète désormais !

 

 

Et pourquoi ne pas payer ses propres formations pour s’en sortir !

 

Mais, voilà que les seniors de plus de 55 ans sont dorénavant dans le collimateur de Bercy ! Aïe, aïe, aïe : 2024 ne sera guère facile à aborder pour ces personnes des deux sexes – là, au moins la parité existe sans différenciation de salaires ! – puisqu’il est question d’une part de diminuer les indemnités chômage de ces populations en France, en raccourcissant la période sur laquelle les toucher ! Et d’autre part, de les inciter à prendre en charge, en partie, leurs formations qui pourraient éventuellement les ramener dans la vie active. Si tant est qu’on les emploie au bout du compte. Kafkaïen à souhait !

Une idée lumineuse d’une rare logique, effectivement pour des demandeurs d’emploi de longue durée (parfois ils le sont depuis plus de trois ans avant de plonger dans les affres des allocations RSA tellement réductrices…) qui ont des ressources financières suffisantes, il est vrai, pour se payer une partie de leur future formation alors qu’ils ne pensent déjà qu’à survivre au quotidien en se payant un paquet de pattes et du riz !

Tout le monde ne dispose pas de 9 000 euros net de retraite par mois à l’instar de certains anciens journalistes de la presse parisienne qui se plaignent comme des divas de leur triste sort à qui veut les entendre ! La honte !

Un peu de respect et de décence, tout de même, et beaucoup moins de condescendance envers cette France, la vraie qui se lève tôt et qui travaille dur, qui souffre dans sa réalité existentielle et qui ne sait plus comment boucler ses fins de mois ! C’est ça, la vraie vie en 2024 dans ce pays…

 

Thierry BRET

 


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