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Il ne faudra pas trop faire rêver les automobilistes. Même si 95 % des personnes ayant répondu favorablement à la grande consultation du Conseil départemental de l’Yonne va dans ce sens. Seuls 500 kilomètres, la portion congrue sur les près de cinq mille kilomètres d’asphalte gérés par l’organe institutionnel, pourraient retrouver au cours du second semestre sa vitesse originelle à 90 km/h. Une décision assortie à un vote majoritaire obtenu dans l’hémicycle le 11 février prochain…

 

AUXERRE : Celles et ceux qui croyaient pouvoir circuler à 90 km/h sur l’ensemble du réseau routier de l’Yonne devront modérer quelque peu leurs ardeurs lorsqu’ils prendront le volant ! Car, si le sondage effectué par l’organe institutionnel départemental auprès des Icaunais revient favorable à 95 % à cette prise de décision, qui va certes dans le bon sens, il faut être nettement plus nuancé quant aux conséquences futures de ce projet et à son mode opératoire applicatif.

Proposée en décembre dernier, cette enquête auprès du grand public sur l’hypothétique retour en grâce de ladite vitesse (celle qui servait de référence d’avant le 01er juillet 2018) aura mobilisé bon nombre de nos concitoyens.

9 016 réponses ont ainsi été obtenues par les services du Département chargés de cette étude. Un succès, au premier chef, mais il est vrai que ce sujet sociétal (paradoxalement peu abordé par les prétendants à l’échéance élyséenne) préoccupe beaucoup les Français. Et par un effet gigogne très naturel les automobilistes que nous sommes tous ou presque !

De ce chiffre, il a été admis in fine que 8 565 avis sont positifs à ce retour à la vitesse de croisière que les conducteurs regrettaient depuis bientôt quatre ans. Toutefois, si retour il y a (il faudra pour cela que le Conseil départemental de l’Yonne acte la décision à l’issue d’un scrutin programmé le 11 février prochain en séance plénière et obtenu à la majorité), il ne sera que partiel. Conformément aux règles fixées de manière dérogatoire par l’Etat.

 

Le plébiscite des citoyens pour la mesure mais peu de kilomètres concernés…

 

C’est à partir de cet élément disruptif que le ballon de baudruche, fait d’enthousiasme et de sensations de liberté retrouvée derrière le volant, se dégonfle petit à petit. Sans pour autant faire un pschitt notoire !

En effet, pour rappel, ce sont seulement cinq cents kilomètres sur les 4 875 kilomètres de voirie départementale gérés par le Département qui sont réellement concernés par cet éventuel retournement de situation. D’un côté le plébiscite pour les citoyens de l’Yonne, emballés à l’idée de se procurer un peu plus de plaisir dans leur conduite quotidienne ; de l’autre, le sentiment de frustration d’avoir si peu de kilométrages pour en abuser !

 

 

Outre la présentation officielle des résultats de cet audit auprès du public aux élus départementaux, les services du Département devront se concerter avec ceux de la Commission départementale de la Sécurité routière, placée sous l’autorité du préfet de l’Yonne, pour avis.

Rappelons, si cela vous avait échappé, que le territoire le plus septentrional de la Bourgogne reste dans le peloton de tête des départements hexagonaux dont le taux d’accidentologie vire au rouge chaque année avec sa cohorte de décès et de tragédies sur les routes. Qu’elles soient nationales, départementales ou communales.

 

 

Une enveloppe de 110 000 euros pour changer la signalisation…

 

Moyennant quoi, et à l’issue de cet avis qui n’a de valeur que consultative, le Conseil départemental de l’Yonne pourra alors se prononcer en faveur ou pas sur la révision de la vitesse autorisée. Pour une entrée en vigueur au second semestre.  

Si tel était le cas, il sera alors temps de provisionner le changement des panneaux de signalisation limitant la vitesse sur le réseau départemental, soit une enveloppe de 110 000 euros pour y parvenir. Un budget supporté à 100 % par l’institution territoriale, sans l’aide de l’Etat qui a tout de même chamboulé toutes les règles en 2018.

Mais, nous n’en sommes pas encore là même si Patrick GENDRAUD, président de l’exécutif départemental, est convaincu que la position des Icaunais en faveur de ce rétablissement partiel de la vitesse sera entendue par les pouvoirs publics. Espérons-le et croisons les doigts même pour ces quelques cinq cents kilomètres de routes départementales on l’on pourra de nouveau circuler à vitesse normale…

 

Thierry BRET

 


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C’est une très mauvaise blague. Non pas à deux balles. Mais, à 0,29 centimes d’euro qu’a lancé cette semaine le PDG d’hypermarchés dont je tairai le patronyme (même s’il rappelle des heures glorieuses passées de la Libération de notre pays en 1944/45..).

 

BILLET : En évoquant à ce tarif démagogique une sorte d’ersatz de baguette dans ses rayonnages, cette chaîne de distribution alimentaire hexagonale fait preuve de mépris tant pour les 32 000 boulangers de France que pour le palais des « consomm’acteurs » !

Un bon pain, c’est de la farine, du sel, de l’eau, de la levure et un brin de talent aussi. Chaque jour, nos boulangères et boulangers se lèvent très tôt pour fabriquer artisanalement un pain de qualité. Il est normal qu’ils en soient équitablement rétribués, autour d’un prix équivalent à un euro la baguette.

 

 

Parfois dans nos villages - comme à Vaudeurs - la boulangerie demeure l’ultime commerce de proximité. C’est un fort symbole de notre art de vivre. Défendons-les en faisant régulièrement sonner le carillon de leur porte d’entrée…

 

Gauthier PAJONA

 


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La démarche s’intègre à 100 % dans le processus applicatif de la RSE. Pour être insolite et originale, elle l’est sans vergogne ! En utilisant des chiens dressés pour mener à bien cette mission, le groupe souhaite résoudre l’une des problématiques récurrentes pouvant entraver la préservation de cette ressource si précieuse à l’humanité : l’eau. Apte à détecter le chlore qui circule avec le liquide dans les conduits, l’espèce canine démontre une fois de plus qu’elle est bien la meilleure amie de l’homme !

 

LA CELLE-SUR-LOIRE (Nièvre) : C’est l’accomplissement absolu de la complicité naturelle qui règne entre l’homme et l’animal. Même si celle-ci aura nécessité plusieurs années de travail et de préparation sous la forme d’un apprentissage méticuleux pour arriver à ce résultat.

La démonstration proposée par les services de VEOLIA, structure de référence pour la gestion de l’eau, des déchets et de l’énergie, s’est révélée probante. Elle aura convaincu tous les participants de cet exercice matinal réalisé dans les bois adjacents de la localité nivernaise. Des élus, des techniciens et dans le prolongement logique, des médias, qui ont été sensibles à cette dualité professionnelle existante entre le chien et l’humain.

 

 

Des chiens d’arrêt pour signaler la fuite d’une canalisation…

 

Qu’elles se nomment Nina, Kelly, Nanky ou Kyrie, les composantes de cette brigade canine d’un genre nouveau se sont montrées très efficaces dans leur quête au terme de l’exercice. L’un après l’autre, ces chiens ont atteint leurs objectifs, reniflant de leurs truffes avisées le moindre effluve rappelant l’odeur spécifique du chlore. Une fragrance particulière à laquelle ces animaux au sens olfactif très développé sont sensibles, car habitués à la détecter à force d’apprentissage rondement établi.

Que coule une petite source au sortir d’un sous-bois ou que des flaques d’eau, résidus de précipitations pluvieuses tombées la veille, inondent encore un chemin, le constat est similaire. Rien n’entrave le bon déroulé de l’opération ! Même en présence d’une odeur chlorée extrêmement ténue, les chiens ont su marquer l’endroit précis où se situait le passage aquatique dans le sol imputable à une fuite. Comme s’ils étaient fin prêts à lever leur proie.

 

 

Un élément présent dans l’eau facile à détecter : le chlore…

 

Tout repose donc sur la découverte de l’ingrédient qui circule dans les réseaux et qui en assure la préservation au plan qualitatif. Ce chlore, pas forcément très bon au goût lorsqu’il y en a trop qui s’écoule du robinet. Mais, fort appréciable et utile dans le cas présent pour déceler la moindre fuite avec l’aide de notre ami à quatre pattes.

Là où la technologie pourrait connaître des faiblesses, l’odorat du chien et son agilité à franchir les obstacles font le reste.

Il suffit d’observer avec quelle rapidité l’animal, suivi en laisse par son maître, fonce avec certitude le nez au sol et la queue frétillante dans les airs vers le point balise lui servant de repère.

 

 

Le témoignage de Nathalie DELON, maître-chien et gérante de la société KYROC qui apporte son concours dans cet exercice exceptionnel, l’atteste : « les résultats obtenus par les chiens ne sont pas du bluff. Les performances canines vont bien au-delà des seuils que nous avions fixés ! ».

L’apport du chien pour la détection des fuites d’eau chlorée offre un gain de temps considérable à l’opérateur. Sachant que cette recherche représente un enjeu majeur pour l’exploitation de ses réseaux.

 

 

Se faire aider par d’anciens militaires spécialistes du dressage…

 

Si les technologies habituelles à base de procédés acoustiques connaissent leurs limites selon la difficulté des accès avec l’acheminement du matériel ou l’absence d’une communication optimale, l’emploi de l’auxiliaire canin s’avère très redoutable. Le chien se glissant sur n’importe quelle surface.

Dès lors, pour surveiller des dizaines de milliers de kilomètres de canalisations opérationnelles en France, VEOLIA a décidé d’innover et de s’appuyer sur les compétences d’anciens militaires, à l’image du consultant François BOURDEAU, de la société K9 CYNO, esthète dans l’art de l’apprentissage de canidés.

Les tests réalisés sur les terrains de la Nièvre, non loin de Cosne-Cours-sur-Loire en milieu de semaine, s’ils font encore référence à de l’expérimentation, pourraient très vite se concrétiser en phase plus fonctionnelle et systématique à l’avenir.

Une fois, les ultimes exercices de formation finalisés, VEOLIA devrait déployer plus largement cette méthodologie novatrice en France en l’ajoutant à son arsenal de détection technologique traditionnelle. Pas de doute, voilà une entreprise qui a du chien et le fait savoir avec ses résultats probants !

 

Thierry BRET

 

 


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Petit à petit, l’oiseau fait son nid, précise le dicton. Même si pour l’heure, la crainte de ne pas recevoir le précieux adoubement faisant foi de parrainage par l’un des 42 000 élus de l’Hexagone est présente dans tous les esprits. Le candidat de Debout La France Nicolas DUPONT-AIGNAN n’a pas encore toutes les garanties de figurer sur la grille de départ de cette course à l’Elysée 2022. Ce qui n’empêche nullement deux de ses porte-voix de sillonner la région pour rameuter les troupes…

 

NEVERS (Nièvre) : La concurrence est rude à la droite de la droite à quelques 90 jours de l’échéance présidentielle. Surtout pour s’affirmer publiquement dans les médias aux horaires de prime time en pensant disposer des cinq cents parrainages indispensables à la qualification à cette course effrénée.

Candidat déclaré de Debout La France (DLF), ainsi que l’a validé le conseil national de la formation souverainiste réunie le 27 novembre dernier à Yerres, NDA (Nicolas DUPONT-AIGNAN) croit plus que jamais en sa bonne étoile même si la présence d’Eric ZEMMOUR vient considérablement perturber le jeu dans la quête des précieux accessits auprès des élus.

 

Occuper le terrain pour promouvoir les actions…

 

Deux de ses porte-étendards, le Nivernais Pascal LEPETIT, délégué régional pour la Bourgogne Franche-Comté et secrétaire départemental de la Nièvre ainsi que l’Icaunais Patrick MOREAU, secrétaire départemental de l’Yonne, redoublent depuis d’efforts pour légitimer la présence de leur chef de file sur la ligne de départ au matin du 10 avril.

Courant décembre, les deux relais de DLF assuraient communément le lancement de la campagne du parlementaire de l’Essonne sur le territoire de l’Yonne, à Foissy-les-Vézelay, où Patrick MOREAU a été élu maire.

S’appuyant sur des rencontres directes avec les représentants du mouvement politique, les deux hommes devaient présenter les cinq axes prioritaires de la campagne ainsi que tous les supports de communication qui en découleront pour en assurer le rayonnement et la promotion.

Rappelons que le programme du candidat souverainiste s’articule autour de la hausse du pouvoir d’achat, la méritocratie dans le travail, la restauration de l’ordre, la reconstruction des services publics et l’engagement de la nation vers une écologie humaine et pragmatique.

Comme le précise Pascal LEPETIT, « le leader de Debout La France est le seul des prétendants à la présidentielle à avoir véritablement chiffré son projet de façon précise en y mentionnant ses sources ».  

 

Des parrainages plus difficiles à obtenir qu’en 2017 du fait de la levée de l’anonymat…

 

Logique, Nicolas DUPONT-AIGNAN a fait des chiffres et statistiques sa priorité, des valeurs mathématiques que l’on découvre abondamment dans son dernier opus, « Où va le pognon ? » que le pensionnaire du Palais Bourbon vient de publier il y a peu pour dénoncer les abus de la gouvernance actuelle.

Pascal LEPETIT reconnaît lui aussi qu’il est plus délicat de recueillir les parrainages des élus cette année comparativement à l’élection précédente de 2017.

« La levée de l'anonymat place les maires en situation de devoir se justifier vis-à-vis de leur conseil municipal, de leurs administrés, des intercommunalités ou des conseil départementaux, avec les conséquences en termes de fonctionnement que l'on peut imaginer si le parrainage, qui pourtant n'est pas un soutien politique, n'est pas de la couleur locale. C’est donc difficile cette année pour Marine LE PEN, Eric ZEMMOUR, Jean-Luc MELENCHON et…Nicolas DUPONT-AIGNAN ».

Mais, pour l’heure, cela n’enlève nullement la volonté des partisans de NDA de se battre jusqu’au bout, selon leur volonté commune, de « sauver la France ». Aux dernières nouvelles, NDA affirme avoir déjà obtenu 450 signatures en sa faveur. Il se dit optimiste pour la suite des opérations…

 

 

En savoir plus :

 

Les grands axes du programme de Debout La France :

1)  Une France indépendante, des français libres : NDA veut renouer avec la Vème République telle que la voulait le Général Charles de GAULLE en associant  les Français sur les grands sujets par référendum (Union européenne, immigration, réforme du Code Pénal). Il souhaite faire entrer les Français à l'Elysée.

En outre, il est prévu de mettre en place le RIC déclenché à partir de 500 000 signatures, retour au septennat avec un référendum révocatoire à mi-parcours, si 20 % du corps électoral le demande. 

2) Récompenser le travail 

- Hausse des salaires de 8 %, soit un mois supplémentaire, entièrement financée par la suppression des fausses cartes Vitale,

- 75 % de la commande publique réservée aux produits fabriqués en France,

- Diviser par deux les impôts sur le bénéfice pour les entreprises qui investissent en France,

- Indexation des retraites, des salaires des fonctionnaires et du livret A sur l'inflation.

3) Reconstruire les services publics

- Réouverture d'un hôpital ou d'une maternité par département (un projet financé par les neuf milliards de trop versés à l’Europe car l'objectif est que le coût de contribution à l'Union soit ramené à un milliard comme sous Jacques CHIRAC),  

- Renforcer les apprentissages fondamentaux,

- Renationalisation des autoroutes et suppression des péages en cinq ans,

4) Rétablir l'ordre

- Tolérance zéro : une peine sera appliquée à chaque condamnation pour délit,

- Expulsion des délinquants étrangers,

- Contrôle des frontières, sortie de Schengen,

- Suppression du droit du sol.

5) Engager une écologie humaine et pragmatique

- Pratiquer une protection de l’environnement non sectaire,

- Il y aura zéro éolienne sur la durée du mandat. L'argent qui sert à les financer sera investi pour doubler les aides à l'isolation thermique des habitations pour réduire la facture d'énergie,

- Crédit d'impôts Produit en France afin de favoriser l’incitation des entreprises à rapatrier les productions et les emplois en France,

- Réduction de la pollution.

 

Thierry BRET

 

 


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Les Français n’ont jamais autant épargné depuis la pandémie. Un trésor convoité par l’Etat et les entreprises. Bercy table sur les dépenses des ménages, prises sur les économies réalisées durant la crise sanitaire pour relancer les marchés. Un pari, certes dangereux, mais possible. Nos concitoyens seront-ils enclins à consommer davantage alors que de nombreuses incertitudes pèsent encore sur l’évolution de l’épidémie ? L’enjeu est primordial pour la relance. Un vrai casse-tête pour l’Etat !

 

TRIBUNE : Si on souhaite booster la consommation, il faut alors offrir une rémunération d’épargne peu attractive ! Livret A et livret LDDS totalisent fin octobre 2021 un encours de plus de 500 milliards d’euros (source : Caisse des Dépôts). Le fabuleux « trésor de la COVID 19 » attise donc des doux rêves pour l’Etat et les entreprises !

Quant au livret A, il a toujours la cote malgré une faible rémunération. Le taux d’intérêt fixé à 0,5 % sera revu à la hausse le 01er février prochain. Cela a été annoncé par le ministère des Finances.

Mais, les spéculations vont bon train : 0,8 % ou 1 % d’intérêt ? Ce n’est pas tant la rémunération qui doit interpeller mais la raison d’être de ces placements « à vue ». De l’argent disponible !

Le plafond du livret A est de 22 950 euros. On peut toutefois dépasser ce seuil grâce à la capitalisation des intérêts. On se souvient des 8,5 % offerts en 1981 mais avec une inflation à près de 14 % ! Un gap de taux livret/inflation très défavorable mais tout le monde était content à l’époque : c’est ce que l’on appelle l’incidence psychologique de l’inflation !

 

 

Les attributions précises du livret A et du LDDS…

 

Au total, sur les dix premiers mois de l'année 2021, la collecte nette du livret A et du LDDS s'élève en cumulé à 20,64 milliards d'euros, indique la Caisse des Dépôts. L'encours total sur les deux produits atteint 468,9 milliards d'euros à fin octobre, soit une hausse de 5,9 % sur un an.

Rappelons que le LDDS, le Livret de Développement Durable et Solidaire possède les mêmes caractéristiques (rémunération et fonctionnement) que le livret A, hormis son plafond : 12 000 euros. Les deux livrets sont cumulables.

Centralisés par la Caisse des Dépôts, les fonds collectés sur les livrets A servent à financer le logement social et urbain. Les banques généralistes n’ayant pas accepté cette disposition réglementaire, se sont vus refuser la délivrance de ce produit d’épargne.

Pour les LDDS, anciennement appelés CODEVI, les dépôts financent la préservation de l’environnement par des travaux d’économie d’énergie dans les bâtiments anciens.

 

Panorama des autres livrets du paysage bancaire…

 

Le LEP (Livret d’Epargne Populaire) offre à son possesseur une disponibilité de l’argent en permanence. Avec une rémunération de 1 % (net d’impôts), le plafond est fixé à 7 700 euros. Au total, on peut avoir 33 650 euros sous forme de liquidités disponibles en cumulant les trois livrets que sont le A, le LDDS et le LEP.

Chez les moins âgés d’entre nous, le livret Jeune s’ouvre de 12 à 25 ans. La rémunération étant librement fixée par les banques, sans pouvoir être inférieure à 0,5 %. Ainsi, il faut faire jouer la concurrence. Le plafond est de 1 600 euros. Mieux vaut prioriser le livret A tant que son plafond n’est pas atteint.

Du côté du livret ou compte d’épargne logement (CEL), même un mineur peut être titulaire d’un CEL. Avec un versement initial au minimum de 300 euros, les versements successifs ne doivent pas dépasser le plafond fixé à 15 300 euros. Le taux d’intérêt est de 0,25 % mais la rémunération est soumise à l’impôt forfaitaire de 30 % !

Depuis 2018, la prime d’Etat versée en cas de demande de crédit (résidence principale uniquement) est supprimée. Même si les taux des prêts « épargne logement » demeurent privilégiés, la chute vertigineuse des taux pratiqués sur les prêts immobiliers donne au CEL un faible intérêt.

 

 

L’indéboulonnable Plan d’Epargne Logement toujours au sommet de sa forme…

 

Quand un banquier rencontre un notaire : ça a donné un jour la naissance du PEL ! C’est dire la complexité de ce placement, qui lui aussi perd de son intérêt tant que les crédits immobiliers classiques demeurent à des taux très bas.

Retenons tout de même les principes de son fonctionnement : 225 euros de dépôt initial minimum, 540 euros au minimum dépôt annuel, un plafond maximum estimé à 61 200 euros, la durée minimale du PEL est de quatre ans, rémunération de 1 % soumise au prélèvement forfaitaire de 30 %. On peut obtenir un prêt maximum de 92 000 euros au taux de 2,2 %.

Les conditions d’obtention de prêt, les critères techniques concernant la phase « épargne », les possibilités de cession des droits à des tiers… sont à étudier avec le banquier en fonction d’un projet immobilier précis.

Le seul intérêt que l’on peut trouver au PEL c’est qu’il peut entrer dans l’évaluation de l’apport personnel…

J’ai eu l’occasion d’accorder un prêt « épargne Logement » pour financer un bateau qui constituait la résidence principale de l’épargnant. A méditer…Pour les plus marins d’entre vous !

 

Jean-Paul ALLOU

 

Fin de la première partie de cette tribune.

 


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