Leur collaboration a été qualifiée de fructueuse, impliquée, voire hors du commun au plan professionnel. Le binôme formé depuis seize ans par Eric COQUILLE, président, et Laurent BEURIENNE, directeur général, à la tête de CERFRANCE Bourgogne Franche-Comté et CERFRANCE Yonne a donc vécu ! Un nouveau virage s’amorce avec le départ du second nommé qui s’installera à Paris dès janvier afin de prendre les rênes du Conseil national de la gouvernance associative de ce réseau d’expertise comptable…

AUXERRE : L’émotion était palpable lors de la prise de parole de Laurent BEURIENNE vendredi soir. Une intervention qui se révéla être l’un des instants clés de cette assemblée générale annuelle.

Forcément, on ne quitte pas impunément une entité professionnelle et ses acteurs avec lesquels vous avez collaboré durant dix-huit ans sans qu’il n’y ait une petite boule d’émotivité coincée au fond de la gorge !

« J’ai deux à trois choses à vous dire, s’excusa presque timidement le directeur général de CERFRANCE Bourgogne Franche-Comté, en s’avançant au pupitre de l’espace « mille » à AUXERREXPO qui accueillait ce rendez-vous statutaire.

Parmi celles-ci, la signification de son départ, d’ici la fin de l’année, et surtout les nouvelles perspectives professionnelles qui s’annoncent à lui, et ce dès janvier, avec la direction générale de la fédération nationale des CERFRANCE à assumer depuis la capitale. C’est-à-dire le Conseil national de cette gouvernance associative qui fait des merveilles dans l’univers parfois hermétique, vu de l’extérieur, de la corporation des experts comptables en France.

Présent depuis 2004 dans l’Yonne, Laurent BEURIENNE possédait déjà une vie antérieure au sein de CERFRANCE, après son passage en Eure-et-Loir. Mais, c’est ici, sur le territoire le plus septentrional de la Bourgogne, qu’il déploiera tout son savoir-faire et son sens du relationnel auprès des entreprises agricoles, TPE, PME faisant confiance à ce cabinet, fort aujourd’hui de ses 430 collaborateurs.

En dirigeant la destinée de ce réseau qui englobe 57 entités régionales et départementale en France, Laurent BEURIENNE donne ainsi un sacré coup de booster à sa carrière, déjà bien remplie et qui ne va pas cesser de l’être, visiblement, dans les mois à venir…

Thierry BRET

Unanimité ! Le mot revient en boucle auprès des journalistes de la presse hexagonale spécialisée dans le domaine de l’automobile. Ces derniers, en effet, ont été séduits par les prouesses technologiques déclinées par le constructeur japonais avec son concept révolutionnaire, « e-POWER ». Celui-ci équipe dorénavant les nouvelles versions du X-Trail ou du Qashqai. Au point que la rédaction de l’emblématique « Auto Moto » vient de lui décerner le Prix de l’Innovation 2022…

PARIS : La presse est unanime et ne tarit pas d’éloges sur l’une des innovations technologiques significatives de cette année, se rapportant à l’évolution des véhicules électriques. Surtout quand cette avancée moderniste qui se veut dynamique et efficiente propose l’agrément d’une conduite 100 % électrique sans en avoir les contraintes de…recharge ! L’un des freins essentiels qui perturbent encore et pour longtemps les consommateurs français…

De quoi s’agit-il précisément ? D’une technologie exclusive, élaborée par le constructeur nippon, NISSAN, qui dit avoir envisagé les choses autrement en se lançant dans ce projet !

Une approche résolument pragmatique puisqu’elle offre l’opportunité aux modèles qui en sont pourvues (les nouvelles variantes du X-Trail ou du Qashqai à découvrir d’ores et déjà en concessions dont celles gérées dans l’Yonne par le groupe JEANNIN Automobiles) de pouvoir circuler sans que l’automobiliste ait justement besoin de recharger la batterie.

Un concept de motricité unique qui va plaire aux férus de technologie…

On l’aura compris, c’est un sérieux plus optimal pour les utilisateurs qui découvrent avec ces modèles une configuration unique de l’électrification automobile.

Dans le détail, cette motorisation baptisée « e-POWER » - jusque-là rien de trop original au niveau de la sémantique commerciale ! – se compose d’une batterie à haut rendement, d’un moteur essence turbo à taux de compression variable, d’un générateur, d’un onduleur et d’un moteur électrique. La parfaite panoplie pour les férus de mécanique et de technologie !

Là, où les choses deviennent passionnantes – et cela ne peut que justifier l’attribution de ce trophée de l’Innovation 2022 du magazine « Auto Moto » - c’est que la motorisation essence est employée uniquement à des fins de production de l’électricité tandis que les roues sont entraînées seulement par le moteur électrique.

Conséquence : le bloc essence peut ainsi toujours fonctionner dans sa plage de régimes optimale, garantissant in fine une efficacité supérieure en milieu urbain.

Un sérieux plus : ne plus se soucier de la recharge électrique !

Grâce à cette traction 100 % électrique, il n’y a pas de retard à l’accélération comme avec un moteur à combustion interne ou un hybride traditionnel. La sensation de conduite est particulièrement plaisante pour l’automobiliste.

Recevant la distinction il y a quelques jours à Paris, Richard TOUGERON, directeur général de NISSAN France, a salué « l’obtention de ce prix qui traduit l’esprit pionnier de la marque à travers cette technologie qui représente une étape importante dans la stratégie d’électrification de NISSAN ».

Avec cette technologie particulièrement séduisante – les conducteurs disposent d’une conduite 100 % électrique sans se préoccuper de la recharge ! -, NISSAN prouve qu’il existe désormais sur le marché un excellent compromis entre les motorisations électriques et thermiques en termes d’usage.

Un compromis abouti que les services communication et marketing de la marque ne devraient guère cesser d’encenser au fil de ces prochaines semaines dans l’Hexagone !

Thierry BRET

Il va retrouver d’anciens camarades, ce soir lors de cette rencontre importante que l’AJ Auxerre va disputer sur la pelouse du club aubois. Logique, le latéral droit de la formation bourguignonne, Ryan RAVELOSON y a vécu d’excellents moments, multipliant les succès et obtenant même le titre de champion de Ligue 2, synonyme d’accession parmi l’élite ! Un Rayan pris entre deux feux ?

AUXERRE: Entre le cœur et la raison, dit l’adage, il y a souvent la raison. Mais, le cœur n’est pas si éloigné que cela ! Surtout quand on a vécu durant trois saisons des moments aussi palpitants aux côtés de camarades de jeu, dont certains sont devenus de véritables amis.

En l’espace de trois saisons, le jeune professionnel Rayan RAVELOSON a appris beaucoup de son passage à l’ESTAC, adversaire du soir de l’AJ Auxerre qui devra batailler ferme pour revenir de ce déplacement aubois avec les trois points. A la clé, il y eut un titre de champion de Ligue 2, ce qui n’est jamais négligeable et une accession en bout de course.

On imagine aisément ce qui devrait trotter dans la tête de ce jeune joueur au coup d’envoi à 21 heures dans un stade dont il connaît les moindres recoins comme le fond de sa poche.

« Je conserve des liens avec mes anciens coéquipiers, précise-t-il en conférence de presse d’avant match, j’ai des contacts réguliers avec Gauthier GALLON – le gardien qui a effectué de jolies prouesses face au Paris Saint-Germain le week-end dernier – j’ai aimé évoluer au sein de ce club familial… ».

Un comparatif qui va bien aussi à l’AJ Auxerre, par certains côtés des choses…

Mais, Ryan sait aussi que l’ESTAC est un concurrent très sérieux au maintien cette saison. Une équipe qui possède de solides arguments et qui sait tenir un résultat. Alors, méfiance ! Il lui faudra redoubler de prudence face à des joueurs offensifs dont il connaît le moindre secret tactique…

Thierry BRET

La victoire contre l’AC Ajaccio à peine savourée, le nouvel entraîneur de l’AJ Auxerre remobilise ses troupes pour le round d’après. Celui qui opposera vendredi soir le club de l’Yonne au voisin aubois, l’ESTAC, à l’extérieur. Un derby plutôt prometteur sur le papier entre le douzième et le seizième de Ligue 1, les deux formations ayant besoin de points. Une rencontre que Christophe PELISSIER se prépare à vivre avec sérénité et sans complexe aucun…

AUXERRE : Gagner, n’est-ce pas là l’essentiel lorsque l’on est l’entraîneur d’une équipe de football ! Le succès obtenu de brillante manière face aux Corses de l’AC Ajaccio, dimanche dernier, ne l’a visiblement pas troublé plus que cela outre mesure. Oui, la satisfaction sur l’instant était évidente. Mais, le nouveau coach de l’AJ Auxerre reste bien les deux pieds fermement arrimés sur le sol avant d’entamer la quatorzième journée de ce long championnat parmi l’élite nationale : « ce n’est rien par rapport à ce qui nous attend devant nous ! ».

Personne ne contestera donc la victoire logique de l’AJA face aux modestes Corses la semaine passée. De quoi redonner du baume au cœur à ces joueurs icaunais qui couraient après le succès depuis plusieurs semaines. Mais, le déplacement chez le voisin aubois, dans ce passionnant derby qui se profile, est abordé sous le sceau de la concentration.

L’AJ Auxerre va tout tenter pour mettre en difficulté l’adversaire…

Depuis lundi, les protégés de Christophe PELISSIER répètent leurs gammes, enchaînant les séances d’entrainement pour arriver vendredi soir à Troyes avec la ferme intention de conserver la dynamique. A l’exception des blessés et des exclus.

Face aux Auxerrois une surprenante formation troyenne qui aura tenu la dragée haute au Parc des Princes, contre le Paris Saint-Germain et son armada de cadors du ballon rond, samedi dernier. Un score fleuve, 4 à 3, qui excusez du peu au vu de la physionomie de la rencontre aurait pu connaître une toute autre fin dans la capitale !

Bref, fort de ce résultat plus qu’honorable obtenu face à la formation financée par le Qatar l’accueil dans l’Aube risque donc d’être électrique pour les joueurs de l’Yonne qui pointent à quatre longueurs de leurs voisins.

L’analyse qu’en fait Christophe PELISSIER est claire : « les Troyens possèdent un système de jeu de qualité, tant au niveau technique, la force et la puissance… Notre objectif est de mettre en difficulté notre adversaire ».

Une phase de découverte réciproque entre le coach et les joueurs…

L’une des priorités du coach haut-garonnais était de prendre le maximum de points lors des trois journées le séparant de la très longue trêve hivernale, imputable à la Coupe du Monde se déroulant au Qatar dès la mi-novembre. La partie liminaire de l’objectif s’est déjà concrétisé après le gain de la partie face à l’AC Ajaccio. Le second chapitre est donc prévu d’ici la fin de semaine contre Troyes. Avant de continuer avec le déplacement à Paris pour y affronter l’épouvantail du PSG le 13 novembre.

Fraîchement arrivé à Auxerre pour y remplacer Jean-Marc FURLAN, Christophe PELISSIER avoue prendre ses marques et se situer dans une phase de découverte avec les joueurs. Une phase de découverte réciproque, plaisante-t-il, lors de la conférence de presse d’avant-match.

S’il redoute rencontrer deux à trois équipes qui lui apparaissent être au-dessus du lot, a contrario, l’ancien entraîneur de Lorient et d’Amiens ne craint personne. « Nous sommes capables de montrer de belles choses, nous abordons ce championnat sans aucun complexe même si nous sommes étiquetés promu… ».

Une nouvelle ère débute à l’Abbé Deschamps…

Un statut qui ne doit pas, certes, faire tourner les têtes lorsque le succès survient avec trop d’euphorie mais qui n’invite pas nécessairement à la sinistrose.

« Il ne faut pas se mettre la pression, concède-t-il, il suffit simplement de bien gérer la stabilité émotionnelle sur le terrain, ce qui fut le cas lors du match contre Ajaccio… ».

Christophe PELISSIER se veut positif, « il faut donner le maximum à chaque match», parle de fierté lorsque l’on est un joueur qui porte le maillot de l’AJA et qui va affronter un concurrent direct à la course au maintien.

Quant aux jeunes joueurs, le coach s’intéresse à eux, avec son staff, suivant de près leurs évolutions au sein de la réserve. « Ils ont besoin de temps de jeu, c’est ainsi qu’ils vont progresser… ».

Calme, détendu, Christophe PELISSIER donne un aperçu de sa sérénité lors de cet exercice oratoire face aux journalistes, où il aborde son approche du coaching, et sa vision de la « préparation intégrée ». La manière dont il travaille avec son staff.

« J’aime avoir de la confrontation avec le staff, souligne-t-il, mais au final, c’est ma voix qui porte même si personne ne possède la vérité… La tactique d’une rencontre me revient mais l’animation de jeu est proposée par mes adjoints…».

Une nouvelle ère commence à l’Abbé Deschamps ; elle prend forme tout doucement mais déjà de manière efficiente après le premier match gagné par la nouvelle équipe la semaine dernière.

De quoi rassurer les supporters avant la « guerre de Troyes » qui aura bel et bien lieu ce vendredi soir à 21 heures…

Thierry BRET

Illustré par de magnifiques aquarelles du talentueux Roger HIRSCH, l’un de ses derniers opus, consacrés aux « Vins de l’Yonne », trônait en bonne position sur le stand de l’auteur de ce FESTILIVRES trente-et-unième du nom. Aux côtés de ses ouvrages, réalisés au gré de ses envies épistolaires sur les personnages clés de la Bourgogne ou d’ailleurs. A 88 ans, le quintuple ex-ministre et ancien édile d’Auxerre n’a rien perdu de sa verve ni de son empathie auprès du public. Un public qui lui rend bien,  d’ailleurs…

MONETEAU : Que serait Auxerre sans ses deux icônes de référence que sont Guy ROUX, pour le côté sportif des choses, et Jean-Pierre SOISSON, l’une des personnalités politiques marquantes que compte l’Hexagone depuis ses premiers pas dans le sérail de la sphère publique en…1967 !

La présence de ce personnage atypique – et toujours aussi sympathique envers son prochain – au 31^ème salon du livre et de la bande dessinée concoctée par l’association ANICOM aura été remarquée ce dimanche, dans l’enceinte du SKENET’EAU.

Un Jean-Pierre SOISSON très amoureux de son territoire et de ses terroirs qui a consacré un ouvrage en 2020 à sa passion des vins de l’Yonne dont il fit assurément la promotion auprès de ses camarades parlementaires et gouvernementaux à chaque déplacement dans la capitale de l’Hexagone.

Un écrivain, féru d’histoire aussi, puisque sa plume a narré dans de somptueuses biographies les existences de Charles-Quint, Charles le Téméraire, la princesse de Bourgogne Marguerite ou encore de Jacques AMYOT.

L’ancien président du Conseil régional de Bourgogne possède une incontestable cote auprès d’un lectorat qui aime découvrir le fil de l’histoire à travers ses livres. Disponible et accessible, Jean-Pierre SOISSON a pu discuter longuement avec ses fidèles admirateurs, qui apprécient également l’homme de lettres dans sa quête épistolaire…

Thierry BRET