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Il est de ces mots quelque peu malmenés depuis ces deux dernières années. De ces mots gravés sur la façade de nos mairies, et dont le poète Paul ELUARD se targuait d’écrire son nom : liberté. C’est drôle. Mais en poussant la porte de cet estaminet à la peinture défraîchie, c’est immédiatement ce que l’on ressent. Au sol quelques carreaux sont cassés. Au mur, il y a des affiches de Saint-Vincent du siècle passé : bienvenue au DOLET !

 

AUXERRE : Le poêle ronronne mollement en ce jeudi hivernal, pour le plus grand plaisir des clients-copains ou des habitués. Le comptoir est en formica, star des sixties, magnifiquement évoqué dans la chanson « La Montagne » par Jean FERRAT. La facétieuse grenouille y a même élue domicile ! Sur les vitres en verre dépolie, quelques fleurs peintes d’antan par le regretté Toto….Ah ! J’allais oublier : à l’extérieur, se trouvent des toilettes à la turque d’une impeccable propreté.

Bienvenue au « Dolet », ce bistrot de quartier auxerrois, sis à l’angle des rues du port Gerbault et Étienne Dolet. Des comme ça : il n’y en a plus guère, raison de plus pour en pousser la porte, et découvrir - ou redécouvrir - cet univers bistrotier en fin de vie dans notre pays.

 

Le bistrotier aime ses clients : ils le lui rendent bien…



Au comptoir, c’est sieur Hervé. Avec son pantalon en Tergal tout droit sorti de feu les usines vosgiennes BOUSSAC, et son pull qu’un copain douanier a dû lui fourguer sur sa dotation, il ne manque pas d’une certaine allure. Jadis, cet avallonnais travailla au restaurant « La Courte paille » de Cussy-les-Forges. A l’époque, on y pratiquait de la vraie cuisine : patates épluchées, vraie vinaigrette, tarte aux pommes maison….

Tout cela fut chamboulé à l’aube des années 90, lorsque notre bistrotier et dame Ginette s’installèrent ici. L’équation est en ces lieux d’une grande simplicité, malgré quelques identités tout à fait remarquables : Hervé aime ses clientes et clients, qui le lui rendent bien. Chaque matin, il ouvre avant 6 heures, afin que les éboueurs débutent leur tournée par un café chaud.

Parfois, c’est vrai, il a du mal à desserrer la mollette du fût de bière. Tel Saint-Bernard, « Seb » de chez COURTOIS Bourgogne Boissons accourt.

« Un client comme Hervé, on ne peut le laisser  tomber » affirme ce sympathique professionnel !

 

 

Le plus important est que cela plaise aux clients !



Bon, autant l’avouer tout de go : à l’instar de votre serviteur, Hervé de Montréal - dans l’Avallonnais et non point dans la belle province !- ne comprend pas tous les canons et subtilités de la société actuelle. Pour entretenir sa mémoire, il fait ses additions à la main sur d’anciennes liasses informatiques apportées par de gentilles clientes-secrétaires, et il n’a point de portable, car cela ne sert à rien. CQFD ! Alors un conseil, vous qui passerez par hasard, n’allez pas lui demander si il est plutôt LinkedIn ou Instagram ! Demandez-lui plutôt, d’avisés conseils le moment venu quant aux pieds de tomate !

Au comptoir, c’est selon, même si notre homme apprécie le vigneron Yvon VOCORET, qui lui livre son petit chablis, récemment tasteviné, lors du chapitre automnal au château du Clos-Vougeot. Cette jolie distinction laisse de marbre notre bistrotier, car le plus important, c’est que cela plaise aux clients ! Ce solide bon sens règne en maître dans ce petit estaminet, pour le plus grand plaisir de Marc, Philippe, Eric, Delphine, Jean-Pierre, Pascale et les autres…

 

Des tarifs non prohibitifs que ceux pratiqués par certaines chaînes…

 


En cuisine, la cheffe, c’est dame Ginette ! Sur sa gazinière quatre trous - ressemblant peu ou prou à celles de la marque ROSIERES vantée par Paul BOCUSE dans les années 70 !- elle réalise des merveilles de simplicité gourmande. Chaque jour correspond à un plat différent : saucisse lentilles, chou farci, bœuf bourguignon, poule au pot, rôti de porc au jus... En dessert : mousse au chocolat, pommes au four et chaque automne, une étonnante tarte aux coings.
La formule comprend le plat, une assiette de fromages ainsi que le dessert pour 11 euros. Avec le café : 1 euro en sus et 2,5 euros avec un « p’tit quart » de vin. A comparer avec les tarifs prohibitifs sans âme culinaire aucune, de bien des chaînes. Ici, c’est un vrai restaurant ouvrier, avec toute la noblesse qui en découle…

 

 

Se précipiter au DOLET avant qu’il ne soit trop tard !


Ce midi-là, ce fut un sauté de sanglier accompagné de pâtes et endives braisées, une assiette de fromages - toujours servie avec du beurre -, puis une exquise crème caramel à la paisible cuisson (le cas échéant, le dessert est constellé de micro-bulles). Dans sa petite salle patinée d’âme, notre homme envoie une vingtaine de couverts. A ce moment-là, mieux vaut ne pas le déranger !

« Minou, encore deux couverts » aboie-t-il avec délicatesse à la cheffe ! Et à 14 heures, on vous servira encore !
Alors, à l’instar des chanteurs BENABAR et RENAUD qui s’en vont manger « Chez les Corses », nous autres icaunais, devons-nous précipiter au DOLET. Car demain, définitivement, il sera trop tard.

 

En savoir plus :

Les + : sens de l’accueil, convivialité, bonne cuisine : tout y est !

Les – : le café n’est pas des meilleurs dirons-nous ! Sacré Hervé !

 

Gauthier PAJONA

 

Référence


Le DOLET

13, rue Étienne Dolet

89000 Auxerre

Fermé samedi/dimanche.

Contact 03.86.46.88.58., de 06h à 19h.


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Le rendez-vous est inscrit dans le marbre. Celui de Carrare, flamboyant et solide ! Immaculé de toute aspérité qui viendrait en gêner le processus. Depuis 2018, à rythme trimestriel, employeurs et institutionnels de l’Avallonnais convergent vers un lieu commun, à l’invitation de la Mission Locale, provoquant un échange constructif lors d’un petit déjeuner. Une initiative participative au service de l’emploi…

 

AVALLON : La formule est bien rôdée. Quasi immuable et très attendue de ses participants. Des femmes et des hommes n’ayant qu’un seul objectif en tête : faire que les jeunes générations s’insèrent sans trop de difficultés dans la vie active. Vaste programme en pleine période de crise sanitaire ! Même si le chômage suit une courbe descendante, très appréciable des observateurs depuis plusieurs mois.

Nonobstant, il n’est pas si aisé pour un jeune diplômé ou de surcroît un décrocheur de se propulser vers l’emploi. Ne parlons pas des seniors, catégorie socio-professionnelle qui peine encore à faire ses preuves dans le monde du travail alors qu’ils n’ont plus rien à prouver, cela va de soi ! Eux qui, a contrario, possèdent savoir-faire et culture d’entreprise.

 

Un chef d’orchestre à la baguette de cette symphonie positive : la Mission Locale…

 

Dans l’Avallonnais, on a donc choisi le pragmatisme pour faire bouger les lignes. La recette qui n’a rien d’alimentaire tient pourtant en une série de mots appétissants: le petit déjeuner des employeurs.

Café, thé ou chocolat, assortis de leurs inévitables croissants et viennoiseries sont devenus de précieux auxiliaires pour aborder des sujets chaud brûlant sur l’actualité du travail. En pensant avant tout à résoudre l’éternelle équation se rapportant au recrutement. Le tout servi dans un état d’esprit constructif et novateur.

Une cinquantaine d’entreprises de ce bassin attractif y participent sans renâcler. Il y a du lourd (AJ Services 89, ADN Imprimeur…), voire du très lourd (SCHIEVER, Mc DONALD’S, Banque de France, Pneu LAURENT…) parmi cette représentativité à l’écoute et ouverte au dialogue. Celui que propose la Mission Locale à la baguette de ce grand orchestre qui ne veut pas jouer de fausses notes.

Quels dénominateurs communs animent ces « musiciens » ? Le besoin d’initier des partenariats utiles et efficients, de dynamiser ce réseau informel mais omniprésent, de mobiliser les jeunes sur le marché de l’emploi. Bref : une vraie mission sociétale qui pourrait presque s’apparenter à un défi de titan !

 

 

Des chiffres qui plaident en la faveur de la MILO…

 

Bras armé des pouvoirs publics s’activant au plus près de la territorialité, la Mission Locale est au cœur du dispositif mis en place à destination de la jeunesse, « 1 Jeune 1 Solution », qui obtient de vertueux résultats depuis son lancement.

Le bilan de la structure est éloquent : 849 jeunes sur les mille et une personnes contactées par la MILO ont été accompagnés par ses services ;  281 jeunes ont pu bénéficier du PACEA (Parcours d’accompagnement contractualisé vers l’Emploi et l’Autonomie) ; 111 d’entre eux sont entrés en Garantie Jeunes ; 132 profitent d’un plan de formation ; 554 nouveaux contrats de travail ont été signés en 2021 et 155 entreprises ont été en contact avec l’organisme au cours de cette dernière année, en proposant 71 offres d’emploi. Pas si mal, au terme de douze mois de l’existence vécue au rythme de la pandémie !

Bien que la date de la prochaine rencontre n’a pas encore été divulguée, on imagine aisément que les adhérents de ce club des employeurs très investis au sein de leur mission se satisfont déjà de se retrouver autour de ces viennoiseries, prétexte à ingérer de la nourriture beaucoup plus consistante intellectuellement pour aborder les vrais problématiques de l’emploi.

 

Thierry BRET

 


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L’évènement s’étale sur quatre journées. Dont deux en Puisaye, le reliquat se faisant sur le Tonnerrois. Une zone géographique qu’affectionnent les responsables de la chambre départementale agricole. Ils y ont expérimenté ces derniers mois le projet « 360 degrés » avec la communauté de communes. Mais là, du 07 au 10 février, changement de registre. Les bâtiments d’élevage seront au centre des prérogatives…

 

AUXERRE : Cinq visites d’exploitation constitueront le socle de ce copieux programme instructif. Elles seront assorties de causeries et témoignages variés autour de problématiques permettant de mieux appréhender la réalité de l’installation des jeunes agriculteurs dans l’élevage. C’est le menu non alimentaire mais pourtant très digeste que propose la semaine prochaine la Chambre départementale d’Agriculture de l’Yonne.

Un cycle de conférences, conçu avec le précieux concours du réseau Innov’ Action et de la coopérative ALYSE, servira de solide armature à ce projet ; le premier de l’année permettant de renouer les liens de l’écoute et de la discussion. 

L’objectif du projet est simple : faire toute la lumière sur l’installation des jeunes éleveurs ayant opté pour la filière. L’une des plus complexes qui soit proposée parmi le panel de métiers issus du milieu agricole.

 

Le partage de bons trucs et astuces pour les éleveurs…

 

Ces portes ouvertes dans les bâtiments d’élevage traduiront dans les faits la nouvelle dynamique impulsée par la chambre consulaire et l’un de ses partenaires essentiels, la coopérative ALYSE. Vouloir optimiser la communication en 2022.    

Trois lieux ont été choisis pour cela : Provency, Moutiers-en-Puisaye et Noyers-sur-Serein. Accueillies dans cinq établissements tenus par de jeunes agriculteurs, ces conférences possèdent pour fil rouge un dénominateur commun : le partage d’expérience et de savoir-faire dont pourrait profiter l’auditoire.

Initié en Côte d’Or, ce cycle a rencontré un joli succès, plus que d’estime avec la présence de près d’un millier de visiteurs ! Certes, l’Yonne n’est pas comparable à son voisin méridional. 

« En fait, résume Arnaud DELESTRE, président de l’organe institutionnel, ce rendez-vous est propice au partage des bons trucs et astuces nécessaires à une installation réussie dans la filière… ».

D’autant que les renseignements sont très attendus des jeunes professionnels ayant osé franchir le pas.

 

Préparer la relève alors que les cartes vont être brassées d’ici dix ans…

 

Parmi les items de cette édition 2022, la dynamique de l’élevage de caprins et d’ovins constituera l’une des priorités de ce cycle. Une tendance exponentielle observée depuis plusieurs mois. On y parlera aussi de l’engraissement des génisses, de l’emploi d’appareillage facilitant la traite et le confort de l’éleveur, de la directive nitrates et de ses impacts sur les exploitations, voire de la transformation en élargissant la gamme de produits laitiers afin de se différencier.

Petit coup de projecteur spécifique : une animation organisée autour de la valeur ajoutée pour un néophyte de la filière qui en viendrait à créer sa propre fromagerie !

Quand on sait que 50 % des agriculteurs actuels pourront prétendre à la retraite dans la décennie à venir et que 70 % du cheptel de bovins sont détenus par des personnes âgées de plus de 55 ans, on se dit effectivement que l’anticipation permettant de bien préparer la relève devient urgente !

 

Thierry BRET

 

 


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Découvrons aujourd'hui une commune, bien peu paritaire, selon les canons de 2022 ! Saint-Maurice-aux-Riches-Hommes. Pardonnez-moi, mesdames ! Mais, là dans ce village d’environ 420 habitants, au nord-est icaunais, se trouve une adresse ouverte depuis avril dernier. Nous la tenons de Vanessa, la dynamique patronne de « GORISSE Primeurs », très bel étal sur les marchés de Sens, de Pont-sur-Yonne mais aussi de Bray-sur-Seine, le vendredi.

 

SAINT-MAURICE-AUX-RICHES-HOMMES : Signalons qu’à Bray, il y a une jolie table poissonnière, « Les Bons Laboureurs », comme son nom ne l'indique pas forcément d'ailleurs !

Mais revenons au village initial. En ce midi d'avant Noël,  tout y est paisible. Raison de plus pour pousser la porte du « Comme chez soi » !

La serveuse y est souriante et aimable - ce qui est toujours plaisant - et une fois mon passe sanitaire composté m'installe sur une banquette confortable, dans une salle lumineuse où trône le buffet de mère-grand, un peu plus joli que les modernistes éléments à base de sapins suédois ! Les fenêtres sans PVC portent des décalcomanies de basilic ou de romarin. Je crois que c'est sa  maman qui cuisine...


Ah la Corrèze et ses balades à moto !


La formule du jour comprend une salade variée plutôt bien assaisonnée. Le pain est correct, même si peut-être gagnerait-il à quelques minutes de cuisson en sus ! Le verre de vin, honnêtement annoncé en « bib », est bon. La maison propose aussi en bouteille un petit choix de vins icaunais.
A la table d'à côté, un frère et sa sœur, vraisemblablement. Elle annonce que vu ses 22 ans, elle ne veut pas avoir d'enfants mais plutôt en adopter un. Son interlocuteur dément mollement. Mais la conversation s'interrompt car « Fun Radio » diffuse alors  un tube que notre miss reprend joliment. Il s'agit d'une ode corrézienne interprétée par le groupe « Trois Cafés Gourmands ».

C'est joli la Corrèze ! Même si en juin dernier,  y passant à moto, nous nous y fîmes copieusement rincés !

 

Le délice d’un gratin dauphinois met en appétit…

 

Le plat arrive : il s'agit d'un filet mignon de porc en croûte. La viande est copieuse - un peu trop peut-être, mais bien assaisonnée. Le gratin dauphinois qui l'accompagne est délicieux,  vraiment. Quant aux haricots verts, ils n'apportent rien à cette bonne assiette.

Derrière  moi, un monsieur, est seul. Il est « véner » - comme disent les jeunes    - car finalement sa sœur ne viendra pas pour Noël et refuse de s'arrêter à la proche sortie de l'A5  afin d'y déposer ses nièces !

Pourtant un joli menu semble prévu : poêlée de Saint-Jacques avec pommes et marrons, suivi d'un chapon farci aux fruits secs. Notre serveuse amatrice de moto Harley et de bagnoles 4X4 le console tant bien que mal.

 

 

Faire vivre ces établissements fleurant bon la ruralité…

 

Vient le moment du dessert : un gâteau fait maison au citron, pas trop sucré, et plutôt bon.

Ah ! Petite info : les toilettes, propres, sont chauffées  mais à l'extérieur de cette jolie bâtisse chargée d'âme.

Un bon déjeuner dans ce petit village, où l'on est heureux de trouver un endroit pour s'attabler ! Ce midi-là, nous n'y étions que quatre. Ce serait chouette de s'y retrouver à quelques-uns de plus. Grâce à vous demain ? Qui sait ?

Sans clientèle, ces endroits, de moins en moins nombreux, disparaîtront. Quel dommage ce serait.

 

En savoir plus :

Le "Comme chez soi"

42 Rue de la Forêt de Lancy

Saint-Maurice-aux-Riches-Hommes

Contact : 09.70.51.53.85.

 

Gauthier PAJONA

 


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Les idées reçues ont la vie longue. En matière d’emploi, le besoin de féminisation de certains métiers est encore une réalité. C’est pour briser ce plafond de verre qu’a été créé il y a près de 25 ans, sous l’égide de l’association FETE (Fête Egalité Emploi), le « Carrefour des carrières au féminin ». L’édition 2022 vient de se tenir à Appoigny. Elle a permis à un public de collégiennes et lycéennes, mais aussi de femmes en recherche d’emploi, de rencontrer une cinquantaine de professionnelles d’horizons divers venues témoigner de leur parcours et de leur passion.

 

AUXERRE : Trop de métiers sont encore aujourd’hui référencés « féminins » ou « masculins », conduisant les jeunes filles notamment, à s’autocensurer dans le choix de leurs études. Le poids des traditions aidant, elles se dirigent toujours majoritairement vers les métiers de la santé, du social, du secrétariat ou de l’enseignement, oubliant au passage les domaines scientifiques ou techniques. Y compris les métiers liés aux nouvelles technologies.

Un constat que partage Claire DUCHET, chargée de mission à l’égalité professionnelle au sein de l’association FETE, en charge de la manifestation : « quand on va à la rencontre des jeunes dans les établissements scolaires, il est un fait que la mixité des métiers est bien intégrée. Mais pas au point de les y projeter, il suffit pour cela de regarder les vœux d’orientation des filles. Ca n’évolue pas ! Elles privilégient toujours les secteurs de la santé sociale, la petite enfance, l’esthétique, la coiffure ou depuis quelques années, les soins aux petits animaux… ».

Le secteur du numérique et de l’informatique n’échappe pas à la règle : « il y a là un vrai enjeu du fait des métiers d’avenir proposés, mais les filles y sont très peu présentes. Et pour le coup, on ne peut pas dire que ce soit en raison de la force physique ou des horaires décalés, c’est bien lié à des stéréotypes et à l’éducation… ».

 

Des clichés encore éculés qu’il faut voir disparaître…

 

Ambulancière, peintre en bâtiment, technicienne en chaudronnerie industrielle, ingénieur paysagiste, sellière, mécanicienne automobile…, la liste des métiers présentés est longue et variée.

Venue en famille, Jeanne a fait son choix : ce sera l’armée : « je suis en 3e et ne savais pas trop vers quoi me diriger et là, je repars avec une idée concrète sur ce que je veux faire après être passée sur le stand de la Marine nationale… ».

Un constat positif partagé par son père : « le forum permet d’ouvrir les esprits et de rencontrer des gens qui savent partager leur passion avec les visiteurs. Il permet aussi d’élaborer des plans avec son enfant, d’échanger avec lui et c’est enrichissant pour tout le monde… ».

Pour sa part, le secteur agricole s’est depuis longtemps déjà ouvert à la gente féminine explique France LAHUTTE, animatrice emploi à la FDSEA de l’Yonne : « le monde s’ouvre aux femmes et même si quelques blocages existent encore en grandes cultures, ce n’est déjà plus le cas en viticulture, où elles sont de plus en plus nombreuses à diriger un domaine. Il y a quelques années, on me disait « je cherche un homme », aujourd’hui seules les compétences comptent… ».

 

 

Compétente et passionnée, Julie LOOMANS l’est assurément, conductrice de trains sur la ligne Morvan/Paris/Dijon depuis une quinzaine d’années. Un métier qui peine à se féminiser et sur le stand, les échanges avec les jeunes se sont faits rares tout au long de la matinée : « il y a un gros différentiel entre l’image que peut avoir le public du métier et sa réalité. Dans l’inconscient collectif, prime encore l’image de Jean GABIN dans la « Bête humaine » ! » Quant aux usagers, si surprise il y a à voir une femme conduire un train, « c’est de la surprise heureuse ». Bien loin le temps où un passager d’un certain âge voire d’un âge certain, a fait demi-tour sur le quai en l’apercevant aux commandes Julie en rit encore !

 

Le corps préfectoral très féminisé dans l’Yonne…

 

Quid de la parité au sein du corps préfectoral ? Venu saluer de sa présence la manifestation, le préfet de l’Yonne Henri PREVOST se veut optimiste : « elle est en très forte progression, comme on peut le constater dans le département, où l’on compte trois sous-préfètes en fonction. Le mouvement a pris un peu de temps car la profession était au départ très masculine mais aujourd’hui nombre de collègues sont des jeunes femmes, y compris aux postes les plus importants… ».

Reste à savoir si le moment venu, son successeur se conjuguera au féminin ? Ce ne sera jamais que la deuxième fois dans toute l’histoire de la préfecture après Anne-Marie ESCOFFIER, au début des années 2000. Une nomination qui fut une première pour le département, mais reste encore aujourd’hui l’exception.

 

En savoir plus :

Basée au Centre Opérationnel de la Gendarmerie à Auxerre, Sophie DUMAS a multiplié les rencontres sur son stand, pour démystifier l’idée parfois réductrice que le jeune public peut se faire du métier : « le gendarme n‘est pas seulement celui qui se tient sur le bord de la route et met des PV ! La palette des métiers proposés est beaucoup plus large… ».

Dominique BERNERD

 

 


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