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Les idées reçues ont la vie longue. En matière d’emploi, le besoin de féminisation de certains métiers est encore une réalité. C’est pour briser ce plafond de verre qu’a été créé il y a près de 25 ans, sous l’égide de l’association FETE (Fête Egalité Emploi), le « Carrefour des carrières au féminin ». L’édition 2022 vient de se tenir à Appoigny. Elle a permis à un public de collégiennes et lycéennes, mais aussi de femmes en recherche d’emploi, de rencontrer une cinquantaine de professionnelles d’horizons divers venues témoigner de leur parcours et de leur passion.

 

AUXERRE : Trop de métiers sont encore aujourd’hui référencés « féminins » ou « masculins », conduisant les jeunes filles notamment, à s’autocensurer dans le choix de leurs études. Le poids des traditions aidant, elles se dirigent toujours majoritairement vers les métiers de la santé, du social, du secrétariat ou de l’enseignement, oubliant au passage les domaines scientifiques ou techniques. Y compris les métiers liés aux nouvelles technologies.

Un constat que partage Claire DUCHET, chargée de mission à l’égalité professionnelle au sein de l’association FETE, en charge de la manifestation : « quand on va à la rencontre des jeunes dans les établissements scolaires, il est un fait que la mixité des métiers est bien intégrée. Mais pas au point de les y projeter, il suffit pour cela de regarder les vœux d’orientation des filles. Ca n’évolue pas ! Elles privilégient toujours les secteurs de la santé sociale, la petite enfance, l’esthétique, la coiffure ou depuis quelques années, les soins aux petits animaux… ».

Le secteur du numérique et de l’informatique n’échappe pas à la règle : « il y a là un vrai enjeu du fait des métiers d’avenir proposés, mais les filles y sont très peu présentes. Et pour le coup, on ne peut pas dire que ce soit en raison de la force physique ou des horaires décalés, c’est bien lié à des stéréotypes et à l’éducation… ».

 

Des clichés encore éculés qu’il faut voir disparaître…

 

Ambulancière, peintre en bâtiment, technicienne en chaudronnerie industrielle, ingénieur paysagiste, sellière, mécanicienne automobile…, la liste des métiers présentés est longue et variée.

Venue en famille, Jeanne a fait son choix : ce sera l’armée : « je suis en 3e et ne savais pas trop vers quoi me diriger et là, je repars avec une idée concrète sur ce que je veux faire après être passée sur le stand de la Marine nationale… ».

Un constat positif partagé par son père : « le forum permet d’ouvrir les esprits et de rencontrer des gens qui savent partager leur passion avec les visiteurs. Il permet aussi d’élaborer des plans avec son enfant, d’échanger avec lui et c’est enrichissant pour tout le monde… ».

Pour sa part, le secteur agricole s’est depuis longtemps déjà ouvert à la gente féminine explique France LAHUTTE, animatrice emploi à la FDSEA de l’Yonne : « le monde s’ouvre aux femmes et même si quelques blocages existent encore en grandes cultures, ce n’est déjà plus le cas en viticulture, où elles sont de plus en plus nombreuses à diriger un domaine. Il y a quelques années, on me disait « je cherche un homme », aujourd’hui seules les compétences comptent… ».

 

 

Compétente et passionnée, Julie LOOMANS l’est assurément, conductrice de trains sur la ligne Morvan/Paris/Dijon depuis une quinzaine d’années. Un métier qui peine à se féminiser et sur le stand, les échanges avec les jeunes se sont faits rares tout au long de la matinée : « il y a un gros différentiel entre l’image que peut avoir le public du métier et sa réalité. Dans l’inconscient collectif, prime encore l’image de Jean GABIN dans la « Bête humaine » ! » Quant aux usagers, si surprise il y a à voir une femme conduire un train, « c’est de la surprise heureuse ». Bien loin le temps où un passager d’un certain âge voire d’un âge certain, a fait demi-tour sur le quai en l’apercevant aux commandes Julie en rit encore !

 

Le corps préfectoral très féminisé dans l’Yonne…

 

Quid de la parité au sein du corps préfectoral ? Venu saluer de sa présence la manifestation, le préfet de l’Yonne Henri PREVOST se veut optimiste : « elle est en très forte progression, comme on peut le constater dans le département, où l’on compte trois sous-préfètes en fonction. Le mouvement a pris un peu de temps car la profession était au départ très masculine mais aujourd’hui nombre de collègues sont des jeunes femmes, y compris aux postes les plus importants… ».

Reste à savoir si le moment venu, son successeur se conjuguera au féminin ? Ce ne sera jamais que la deuxième fois dans toute l’histoire de la préfecture après Anne-Marie ESCOFFIER, au début des années 2000. Une nomination qui fut une première pour le département, mais reste encore aujourd’hui l’exception.

 

En savoir plus :

Basée au Centre Opérationnel de la Gendarmerie à Auxerre, Sophie DUMAS a multiplié les rencontres sur son stand, pour démystifier l’idée parfois réductrice que le jeune public peut se faire du métier : « le gendarme n‘est pas seulement celui qui se tient sur le bord de la route et met des PV ! La palette des métiers proposés est beaucoup plus large… ».

Dominique BERNERD

 

 


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Bien sûr, il y aura sur scène ce piano, probablement un Steinway de couleur noire tamisé par la lumière des projecteurs. Naturellement, le public vibrera en son for intérieur à l’idée de « la » voir enfin se produire à Auxerre. Même si elle fait abstraction des grands succès résumant quarante années de carrière avec les RITA MITSOUKO. Pour autant, la prestation de son égérie, la troublante et sensuelle Catherine RINGER, n’en sera que plus émouvante. Et épurée. Au service de la seule poésie et des textes oniriques, écrits par Alice MENDELSON.

 

AUXERRE : C’est sans doute l’évènement culturel de l’année. Même si le programme du théâtre d’Auxerre foisonne de rendez-vous riches et éclectiques jusqu’au terme de cette saison, tronquée par les soubresauts imprévisibles de la crise sanitaire. Plantons le décor ! Déjà, il y a ces textes et leur flamboyance. Ils ont été rédigés avec l’émerveillement de son autrice, à l’aube de sa vie puisque âgée de 95 ans, la surprenante Alice MENDELSON.

Une révélation littéraire sur le tard ? Sans doute ! Une personnalité unique, avec laquelle on aimerait discuter à bâton rompu des heures durant au côté de l’âtre de la cheminée. Elle jette sur le papier toutes ses impressions. Celles qui lui taraudent l’esprit, comme autant de témoignages sur tout ce qu’elle a vécu et traversé avant de quitter ce monde pour d’autres cieux.

 

Une histoire d’amitié et rien d’autre à la genèse du projet…

 

Pourtant, c’est son premier recueil de poèmes. De belles strophes écrites à fleur de peau, vivifiantes, toniques, osées qui narrent les sentiments et les passions d’une femme amoureuse de l’existence depuis les années 1950 jusqu’à aujourd’hui. Alice MENDELSON possède cet indéniable don de narratrice, de conteuse, de poétesse. Le talent scriptural s’en trouve magnifié. Des textes à forte musicalité qui pourraient même être interprétés sur scène…

Secundo, puisqu’ils seront lus face au public, celui d’Auxerre dont ce sera une première inédite dans cette configuration, il fallait des valeurs sûres dans l’expression orale et vocale pour assurer cet exercice sans filet. En transmettant la moindre parcelle d’émotion au public. En titillant les consciences de la plus infime des réflexions sur l’état de notre monde qui part à vau l’eau.

Le dénominateur commun de ces personnes qui se chargeront de faire vivre ces textes au grand jour ne sont autres que des amis de l’écrivaine. La poétesse Violaine BONEU que les amoureux de la programmation du théâtre auxerrois connaissent bien. Le conteur Pascal QUERE, qui même s’il a apporté sa complicité à l’accomplissement de ce travail, ne sera pas physiquement présent aux côtés du duo. Et…cerise juteuse sur le gâteau, Catherine RINGER ! La moitié des RITA MITSOUKO que l’on ne présente plus. Une star de ce rock tricolore décalé qui fit le beau jour des eighties.

Cette fois-ci, ce n’est pas en qualité de chanteuse de ce groupe mythique qui a éclairé plusieurs décennies de mélomanes qu’elle se présentera à nous mais bel et bien en récitante de poésies et de lectures.

 

 

Retrouver le public sur un registre inhabituel : la poésie…

 

Mais, pour celles et ceux qui seraient néophytes sur le sujet, qu’on se le dise : l’artiste possède différentes cordes à son arc et s’est déjà exercée par le passé à jouer la comédie.  

A son répertoire, il y a des films. Même pornographiques qui ont été tournés bien avant ses débuts de chanteuse en 1985. Le théâtre tient aussi une place prépondérante non excusable. Dont « Concha Bonita » où entre 2002 et 2005, Catherine RINGER occupera le devant de la scène dans une comédie musicale originaire d’Afrique du Sud, pétillante. Mais, de représentations scéniques uniquement articulées autour de la poésie, jamais.    

« J’aborde ce travail de manière très différente, confie l’artiste, jointe par téléphone, c’est une opportunité de retrouver le public sous un tout autre registre que celui de la chanson… ».

S’imprégner de textes qui célèbrent l’érotisme au féminin sous la plume d’Alice MENDELSON est une vraie partie de plaisir pour l’interprète du tube « Andy ». Des écrits pleins de générosité et de puissance qui ont été testés au Théâtre de la Huchette à Paris, antre des pièces du dramaturge Eugène IONESCO, au mois de décembre. Un avant-goût de ce qui attend les spectateurs icaunais. L’instant sera rare. Voire peut-être unique.

« On ne sait pas encore ce que l’on va faire de ce spectacle, précise Catherine RINGER, est-ce qu’il provoquera de l’enthousiasme parmi les spectateurs ? Rencontrera-t-il le succès ? ».

 

 

« Une belle parenthèse avant de me mettre en jachère… »...

 

Cette vision explicite de l’autre facette de la chanteuse, ce côté immergé et entouré d’un halo de mystère de l’iceberg, sera-t-elle suivie d’une suite, à l’aide d’une tournée en 2022 ? Pas si sûr ! L’artiste désire souffler un peu après une harassante série de récitals, consacrés au répertoire des RITA MITSOUKO durant plus de deux années et demie à travers l’Hexagone.

« Ce spectacle de poésie représente une belle parenthèse dans ma carrière alors que je souhaite me mettre en jachère pendant quelques temps. J’ai la chance de pouvoir décider et de le faire sans contrainte. C’est l’incertitude de l’aventure… ».

Disponible, agréable, accessible, la musicienne prend le temps de répondre aux interrogations. Et d’évoquer en quelques mots le lien d’amitié indéfectible qui l’unit à la plus emblématique nonagénaire de ce début d’année, Alice MENDELSON. Une amie de son père.

« C’est une grande dame, elle est formidable. Un personnage unique. Ses poèmes sont d’une rare beauté. Ils sont profonds, tendres et sensuels à la fois. Leur donner vie sur une scène est le plus des cadeaux que nous pouvons lui faire… ».

Le « nous » englobe d’autres amis. Connu pour ses travaux réalisés pour le cinéma, Grégoire HETZEL est aussi de l’aventure. Les œuvres d’Arnaud DESPLECHIN, Julie BERTUCELLI ou Mathieu AMALRIC ont bénéficié de ces lumineuses compositions. Quant à Mauro GIOLA, il assure la mise en scène d’une représentation qui ne devrait laisser personne indifférent.

 

 

En savoir plus :

L’érotisme de vivre

Samedi 05 février à 20h30.

Performance poétique avec Catherine RINGER et Violaine BONEU.

Théâtre d’Auxerre

 

Thierry BRET

 

 


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D’ordinaire, dans la salle où est accueillie la manifestation, on y célèbre des hyménées. Pourtant, les trois personnes qui attendent patiemment avant d’être citées par les orateurs du jour ne viennent pas convoler en justes noces ! Ou, plutôt si ! Avec un dispositif novateur qui va leur permettre de se marier au triptyque articulé autour de l’emploi, la formation et l’accompagnement. Le PEC, acronyme de Parcours Emploi Compétence. Presque un « oui » qui fut prononcé pour la vie !

 

AVALLON : Serait-ce un clin d’œil pérenne par rapport à la célébration de l’évènement de ce jour ? Une amusante manière de rappeler que le PEC (Parcours Emploi Compétence) peut emmener durablement les personnes avides d’insertion sociale vers une très longue carrière ? En tout cas, le lieu de la médiatisation de la signature des trois contrats PEC sur l’Avallonnais n’a pas pu être choisi par hasard. Tant la symbolique est forte !

En effet, c’est bien la salle des mariages de l’hôtel de ville d’Avallon qui a été retenue par ses organisateurs pour poser les jalons de la nouvelle existence qui débute pour les bénéficiaires de ce dispositif. Des jeunes gens recrutés dans le secteur périscolaire.

Le premier de ces heureux lauréats, jeune « marié » avec le PEC, se prénomme Guy. Inscrit à la Mission Locale depuis le 02 mars 2021, après l’obtention d’un bac pro commerce, il a rejoint le DAQ, le Dispositif Amont de la Qualification. Son objectif intégré un projet le menant vers les milieux du sport. Un projet validé puisqu’il est depuis au CPJEPS (Certificat professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport) avec l’IRFA (Institut Régional de Formation des Adultes) de Bourgogne Franche-Comté. Suite à des stages, ses formateurs ont cru en lui, exprimant un retour positif. Sa certification a finalement été validée en décembre de l’année dernière.

 

Un véritable tremplin qui mène à l’emploi…

 

Le second des candidats, Yvan, qui fréquente la Mission Locale de l’Avallonnais depuis mai 2019, a obtenu un BEP systèmes numériques. Après l’arrêt de son apprentissage au sein d’un club de football, le garçon s’oriente, avec les recommandations de sa conseillère, vers le même cursus que Guy. Les phases de tests procurant de la satisfaction à ses formateurs, sa certification a également été validée.

Quant à la jeune demoiselle, Maureen, inscrite à la Mission locale depuis le début de janvier 2022, elle a décroché un bac pro service aux personnes et aux territoires en 2019. Titulaire en parallèle d’un diplôme d’aide-soignante obtenu en juin 2021, la Ville d'Avallon lui a proposé un contrat PEC dans le secteur du périscolaire. Venant d'obtenir un emploi en qualité d’aide-soignante, la jeune fille quittera d’ici peu le PEC. Elle aura donc profité à bon escient de ce tremplin salvateur pour avoir un emploi durable !

Précisons que les deux premiers contrats ont été conclus sur une période de huit mois, avec une durée hebdomadaire de 20 heures, payées au SMIC. Le troisième « mariage » aura eu une durée de six mois payés au SMIC.

 

Une formation rétribuée à 80 % du SMIC…


A qui s’adresse précisément ce dispositif ? Très simple : à tout employeur du secteur non-marchand, sélectionné par le service public de l’emploi, en fonction de sa capacité à proposer un parcours insérant et qui s’engage à accompagner le jeune de moins de 26 ans.

L’aide à l’insertion professionnelle s’élève à 65 % du SMIC. Elle est portée à 80 % du SMIC pour le recrutement d’une personne résidente d’un quartier prioritaire de la politique de la ville ou d’une zone de revitalisation rurale, comme c’est le cas à Avallon.

Enfin, il faut savoir que le contrat de travail doit remplir les critères suivants :
être un CDD ou un CDI, avoir une durée minimale de six mois renouvelables dans la limite de 24 mois et enfin avoir un minimum hebdomadaire de 20 heures.

 

 

 

Une philosophie reposant sur le triptyque emploi-formation-accompagnement…

 

Obtenir in fine un emploi permettant de développer des compétences transférables, un accès facilité à la formation et un accompagnement tout au long du parcours tant par l’employeur que par le service public de l’emploi, avec pour objectif l’inclusion durable dans l’emploi des personnes les plus éloignées du marché du travail justifient la mise en exergue de ce schéma innovant.

Dans le cadre du parcours emploi compétences, les employeurs peuvent bénéficier d’une aide mensuelle à l’insertion professionnelle versée par l’État d’un montant de 30 % du SMIC horaire brut.

Depuis le début de 2021 jusqu’à fin décembre, ce sont 213 contrats PEC  jeunes qui ont été ainsi prescrits dans le département de l’Yonne (pour une cible de 251) et 620 contrats PEC au total pour une cible à 638 (PEC jeunes et PEC hors jeunes). Sachant que les potentiels prescripteurs sont Pôle Emploi, Cap Emploi, la Mission Locale et le Conseil Départemental. Une indéniable réussite, donc, pour ces « mariages » avec l’emploi qui ne sont pas de raison…

 

En savoir plus :

 

Ont assisté à cette cérémonie nuptiale entre les bénéficiaires du dispositif et le PEC :

Cécile RACKETTE, sous-préfète de l’arrondissement d’Avallon,

Jamilah HABSAOUI, édile d’Avallon et présidente de la Mission Locale,

Johanna SOILLY, conseillère en évolution professionnelle de la Mission Locale Référente Pôle Entreprise Emploi Garantie Jeunes,

Radouan GSSIR, directeur de la Mission Locale Tonnerre/Avallon.

 

Thierry BRET

 


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Le secteur de l’automobile, s’il n’est pas encore à l’agonie, dans sa configuration actuelle, mérite néanmoins une attention très particulière pour qu’il ne passe pas de vie à trépas. Forte de ses 45 000 salariés, la filière est particulièrement exposée en Bourgogne Franche-Comté, du fait de difficultés multiples, structurelles et conjoncturelles. Pour Nicolas SORET, vice-président en charge des finances, de l’économie et de l’emploi, « la course contre la montre est lancée »…

 

DIJON (Côte d’Or) : Il fallait sauver, jadis sur grand écran, le soldat Ryan d’une mort certaine. Il faut venir au secours désormais de la filière automobile territoriale, moribonde et soumise à d’innombrables difficultés économiques. Tel est l’énoncé du problème, une complexe équation à plusieurs inconnues, auquel est confronté le pouvoir exécutif régional.     

Comme devait le préciser lors de son intervention en conférence de presse le troisième vice-président de la Région, Nicolas SORET : « La course contre la montre est lancée si l’on ne veut pas que tout l’édifice s’écroule ».

 

De profondes mutations comparables à la crise de la sidérurgie…

 

Entre compétitivité et mutations profondes liées aux réponses à apporter aux problématiques environnementales, la filière de l’automobile ne sait plus à quels saints se vouer.

D’autant, que la crise sanitaire est passée par là, entraînant avec elle, son lot de surprises désagréables et inéluctables. Celles-ci se sont traduites par la chute progressive des ventes et surtout la pénurie en matière d’approvisionnement qui perturbe depuis le retour à la croissance.

La Bourgogne Franche-Comté est située dans l’œil du cyclone. Logique quand on peut se targuer d’être la première région industrielle de l’Hexagone. Une position, certes, très flatteuse sur le papier mais qui l’est beaucoup moins lorsque les rouages de l’entrepreneuriat se grippent. De ce fait, 350 établissements professionnels sont aujourd’hui suspendus aux décisions que prendront les pouvoirs publics afin de tenter de relever la tête. L’enjeu est de taille. Il y va de la pérennité de près de 45 000 emplois.

Surtout depuis que l’Europe a décidé dans le cadre du Green Deal d’interdire à la vente les véhicules à motorisation thermique neuf, et ce dès 2035. Motif : les rejets de Co2 imputables à ces moteurs occasionnent 12 % des émissions de dioxyde de carbone de l’Union.

Conséquence : la corporation tremble car elle se doit de changer dans un laps de temps très court de paradigmes. L’anticipation est devenue le synonyme de profondes mutations pour le secteur, un bouleversement comparable à celui vécu par la sidérurgie dans les années 1970.

 

 

Une feuille de route aux contours stratégiques précis…

 

Pour Nicolas SORET, le dossier est complexe. Il l’a précisé sans fioritures lors de sa prise de parole.

« La difficulté que l’on croyait conjoncturelle est en fait de plus en plus structurée avec ces contraintes observées dans les approvisionnements et la pénurie des semi-conducteurs. Or, du fait de la mondialisation des règles économiques, les constructeurs s’adressent plus facilement aux sous-traitants installés dans les pays à bas coûts pour qu’ils interviennent dans la fabrication de pièces. C’est le cas avec les nations de l’Asie du Sud-Est. Enfin, pour couronner le tout, la bascule historique entre le choix du moteur thermique et celui de l’électrique a conduit à un contexte aujourd’hui irrévocable de non-retour en arrière… ».

La naissance d’une feuille de route régionale automobile est devenue de ce fait une évidence. C’est une sorte de force de frappe pour aider à la mutation de la filière. Une approche qui repose à la fois sur les entreprises et leurs salariés, mais aussi sur les territoires qui les accueillent.

Le leitmotiv est simple : anticiper les mesures qui s’appliquent sur les territoires les plus exposés par cette nouvelle crise industrielle.

De quoi se constitue cette fameuse feuille de route, précieux cahier des charges utile devant permettre de préserver les emplois ? Deux axes d’intervention de la Région y répondent. Le premier se base sur le diptyque, action et coopération.

« C’est simple, ajoute le président de la CC du Jovinien et maire de Joigny, l’idée est de mettre en place une force d’intervention pour les mutations automobile afin de proposer à chaque sous-traitant un accompagnement qui soit le plus adapté… ».

Le second volet se rapporte aux outils et méthodologies destinés aux entreprises, aux actifs et aux territoires via des curseurs importants tels que l’orientation, la formation, la reconversion afin de limiter le plus possible la casse sociale. Nom de code de l’outil : le GPECT, acronyme pour « gestion prévisionnelle des emplois et carrières territorialisés ».

 

 

Un effort financier soutenu en 2022 de l’ordre de 36 millions d’euros…

 

Cette feuille de route, aux contours mûrement étudiés, n’est pas le fruit d’un quelconque hasard. Une multitude d’auditions ont été réalisées avec tous les acteurs et spécialistes de la filière automobile afin d’en brosser la trame. Tout cela a été conforté par une enquête effectuée sur le territoire dont les résultats sont connus depuis le mois de décembre.

« Nous sommes capables de savoir grâce à cela quels seront les territoires les plus exposés à l’avenir selon la réalité de leur tissu industriel, souligne Nicolas SORET.

Un exemple d’anticipation devant également s’appuyer sur le concours des intercommunalités qui connaissent à merveille le potentiel économique de leurs entreprises. Il ne faudrait pas qu’un sous-traitant soit oublié par ce dispositif et passe à travers les mailles du filet.

« Aussi, renchérit le vice-président en charge des Finances, de l’Economie et de l’Emploi, nous allons contractualiser avec les territoires ce principe afin d’anticiper du mieux possible la situation. Cela passe aussi par l’évolution professionnelle des salariés qui doivent gagner en compétences pour qu’ils soient le moment venu capables de rebondir sous le sceau de la diversification de leurs activités sur d’autres filières si leur entreprise venait à être touchée ».

Moyennant quoi, la Région augmentera son effort financier, déjà significatif, à destination des TPE et PME de la filière automobile cette année. Soit une ligne budgétaire de 36 millions d’euros, portée à l’exercice 2022. Une enveloppe venant s’additionner aux moyens de l’Etat, existants et nouveaux, ainsi que ceux de la nouvelle programmation des fonds européens FEDER.

La feuille de route régionale automobile, tracée sur la période 2022/2024, prend ainsi son envol. Il en va de la pérennité du tiers de l’emploi industriel de notre territoire qui incombe uniquement à une filière automobile qui attend une vraie bouée de sauvetage à terme…

 

Thierry BRET

 


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A ses moments perdus, quand il lui reste encore un peu de temps libre ce qui est plutôt rare vu la noirceur de son agenda griffonné de rendez-vous professionnels, le patron du groupe 123 Immobilier aime s’épancher sur les ondes de nos confrères de France Bleu Auxerre où il apporte son regard d’expert sur le milieu de l’immobilier auxerrois. Toujours utile avant le printemps, synonyme de transactions !

 

AUXERRE : Boulimique du boulot (il gère la destinée de quatre agences immobilières implantées dans le département de l’Yonne), investi dans de multiples réseaux dédiés au business dont la Jeune Chambre Economique où il prépare avec ses camarades du club d’Auxerre une année 2022 riche et éclectique, Baptiste CHAPUIS trouve encore un peu de temps pour s’épancher sur les ondes radiophoniques !

Le patron du groupe 123 Immobilier (des entités commerciales implantées à Auxerre – au nombre de deux-, à Appoigny et à Migennes) est régulièrement consulté en qualité de spécialiste dans la fameuse série d’émissions, « les Experts ». Option immobilière, il va de soi car le sémillant jeune homme connaît tous les rouages de la filière comme le fond de sa poche.

 

 

Alors, entre conseils sur le locatif, les actes d’achat ou investissements à réaliser dans la pierre avant la période printanière, voire les trucs et astuces pour trouver la belle affaire à juste prix : Baptise CHAPUIS est intarissable sur le sujet. Passionnant pour les auditeurs de la station auxerroise à l’écoute au bout de leur transistor…

Thierry BRET

 


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