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Le 09 février prochain, le Crédit Agricole Champagne-Bourgogne et WIZBII réunissent les entreprises locales lors d’un job dating en faveur de l’emploi des jeunes à Dijon. Le but est de connecter les jeunes aux entreprises qui recrutent.

DIJON (Côte d’Or) : En participant à des jobs dating, des rencontres qui ont prouvé leur résultat, 89 % des entreprises de la région ont voulu entamer des recrutements. C’est pourquoi le Crédit Agricole Champagne-Bourgogne et WIZBII ont décidé de réitérer l’expérience début février. Le nombre de personnes présentes, à l’issue des inscriptions, s’élèvera à 80 individus.

WIZBII aide les jeunes gens âgés de 16-30 ans à trouver un emploi plus rapidement et plus facilement. L’intérêt du Crédit Agricole est logique. Car, l’établissement recrute ses futurs collaborateurs en pratiquant de nombreux job dating. Rappelons que les caisses régionales de la Banque Verte sont le premier recruteur bancaire en France.

Cependant, leur but est de faire tomber les barrières. Les jeunes candidats sont à l’aise avec ces opérations rapides : c’est la preuve de l’engagement du Crédit Agricole pour l’avenir professionnel des jeunes à travers l’initiative « Youzful » ou « Job Dating ».

Pour plus de renseignement, il y a un espace en ligne avec des offres d’emploi dédiées aux jeunes : https://wiz.bi/34Lmn7x

Ceci peut aider si vous cherchez une alternance. Le minimum demandé est le Bac +2.  

 

Hugo DELVERT

Collégien de classe de troisième du groupe scolaire Saint-Joseph-la-Salle à Auxerre en immersion découverte aux métiers du journalisme au sein de Presse Evasion dans le cadre de son programme éducatif.

 


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L’équation était assez simple à résoudre. Le président de la Commission départementale de Présence Postale Territoriale (CDPPT) Xavier COURTOIS n’ayant pu renouveler son mandat électoral lors des échéances cantonales en juin dernier, la place se libérait de facto pour y accueillir un nouveau prétendant. En l’occurrence, c’est l’élu régional Gilles DEMERSSEMAN qui a repris le flambeau de cet organe. Une succession logique, en somme : il en était jusque-là l'un des éléments prépondérants au sein du Conseil d'administration.

 

AUXERRE : Il est toujours hyper actif, le conseiller régional socialiste de Bourgogne Franche-Comté ! Gilles DEMERSSEMAN promène sa silhouette et son sens de la relation publique entre Dijon et Auxerre, de Toucy au moindre coin reculé de la campagne de Puisaye.

Enthousiaste et investi. On dirait que le temps n’a pas d’emprise sur lui, même s’il évoque à demi-mots une hypothétique retraite d’ordre professionnelle plutôt que citoyenne d’ici peu. On peine à le croire tant le garçon aime avoir des responsabilités. Ne serait-ce que pour faire bouger les lignes stratégiques d’organes institutionnels tels que la Région ou La Poste où il vient d’hériter de la fonction de président de la CDPPT, la Commission départementale de Présence Postale Territoriale.   

 

Une charge qui s’appuie sur de nombreuses années d’expérience…

 

Un appareil institutionnel qu’il connaît comme le fond de sa poche. Logique, il en était l'une des éléments prépondérants sous le mandat de son prédécesseur, l’ancien conseiller départemental Xavier COURTOIS, qui n’a pu retrouver son fauteuil en juin dernier.

Privilégier la concertation entre les élus et La Poste fait partie des axes prioritaires de cet outil qui a pour vocation de maintenir et de développer des liens. La présence postale est indispensable dans le cadre de la défense des services publics au cœur de la ruralité.

Reprendre le flambeau et succéder à Xavier COURTOIS s’apparentaient donc à une évidence légitime pour Gilles DEMERSSEMAN.

« Je n’avais pas trop le choix, plaisante-t-il, après les élections municipales, départementales et régionales, qui ont provoqué bon nombre de surprises dans le sérail ; au sein de cet organisme, j’étais l’un des rares à posséder ce regard fait d’expériences sur le fonctionnement de la CDPPT sur plusieurs exercices dans le temps ! ».

 

 

Un travail mutualisé avec tous les élus du territoire…

 

Membre de ladite structure depuis 2016, qui d’autres, hormis Gilles DEMERSSEMAN pouvait incarner cette salvatrice continuité au sein de cet organe vital pour le développement du relationnel pratico-pratique nécessaire avec les élus de proximité au moment même où le délégué départemental de La Poste quittait ses fonctions ? Marielle SOMMET faisant valoir ses droits à une retraite amplement méritée a laissé depuis sa place à Christine MORANGE, qui prend ses marques sur le département petit à petit.

Autre argument plaidant en la faveur de l’élu socialiste de la Région, sa volonté de travailler de façon mutualisée avec l’ensemble des élus de notre territoire. Qu’ils soient nommés dans un environnement urbain ou provenant d’horizons champêtres. Sans omettre le peu d’importance fait à la couleur politique ! 

« Ce qui compte en définitive lorsque l’on travaille avec des élus, précise Gilles DEMERSSEMAN, c’est le sens de l’intérêt commun au développement du territoire. Défendre le maintien du service public nous concerne tous. C’est mon sentiment le plus profond : nous devons travailler ensemble et sans parti pris pour le bien-être de nos territoires ».

 

 

Renforcer la présence postale dans les zones rurales : une certitude…

 

Sans ambages sur son rôle dont il esquisse les contours, le président évoque le devenir de la CDPPT. Elle veille à ce que le nombre de points contacts de La Poste ne baisse pas. Il en va de cette notion de service public à offrir à tous, et de l’accomplissement de ses missions régaliennes.

« La nature peut être aménagée, ajoute-t-il, on peut analyser les besoins réels des utilisateurs selon la configuration géographique, on peut y adopter l’ajout de nouvelles prestations et services, mais une chose est sûre : on ne doit pas supprimer cette présence postale de nos territoires. On va même aller encore plus loin dès cette année, comme l’a rappelé Philippe WAHL, le président de La Poste en novembre lors de la réunion des présidents de CDPPT : on devrait voir grossir le nombre de ces points contact dans les prochains mois… ».

A ce jour, le chiffre n’a pas encore été officialisé par les instances suprêmes de l’entreprise. Mais, l’initiative s’avère rassurante pour celles et ceux qui émettaient encore des doutes de voir s’éloigner cette présence postale, indispensable à la pérennité d’un territoire. La CDPPT et son président veillent au grain.

 

Thierry BRET

 


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Battre le pavé. Toujours et encore. Dans le froid, si agressif, d’un après-midi blême hivernal où le ciel se mêle lui aussi à la tristesse des regards. Ils ont beau se héler, se saluer joyeusement comme s’ils se rendaient à une kermesse bon enfant, se redresser fièrement en arborant les couleurs de leurs syndicats : ils savent ce qu’est la dure réalité de la vie. Celle de la paupérisation et de la pénibilité au travail. Celle de la faiblesse des revenus (et encore pour celles et ceux qui en ont) et la crainte du chômage. Ce couperet impitoyable au-dessus de leur tête, prêt à tomber…

 

AUXERRE : Jusqu’à quand devront-ils défiler dans la rue pour se faire entendre ? Jusqu’où devront-ils aller pour montrer qu’ils existent ? Ces femmes et ces hommes dépités parce qu’ils endurent au quotidien, ces citoyens qui se serrent continuellement la ceinture et qui ne savent plus à quels saints se vouer (et encore si Dieu existait dans tout ça, daignerait-il enfin leur accorder une faveur ?!).

Le nez rougi, les yeux larmoyants, les doigts gourds, tétanisés par des températures à ne pas mettre un quidam dehors, elles et ils se rassemblent pourtant, sur la place de l’Arquebuse, prêts à crier leur colère. Une poignée, à peine aux alentours de 14 heures. De quatre à cinq cents, trois quarts d’heure plus tard. Tous ont cette volonté farouche, chevillée au corps, de conspuer ce gouvernement qui ne les écoute pas. Qui ne les voit plus.

 

 

L’emploi et la revalorisation des salaires : la priorité…

 

Priorité à l’emploi, tel est le premier des slogans revendicatifs. Mais, aussi à la hausse des salaires alors que l’inflation n’est même plus galopante dans ce pays qui croule sous les impôts et les taxes. Elle fait exploser les bas de laine déjà percés de bon nombre de Français. Elle réduit à néant les espoirs les plus fous de s’accorder quelques vacances salvatrices en famille à l’été. Elle assassine les automobilistes qui n’en peuvent plus de supporter la valse des étiquettes, changeantes comme la météo.

Le reste n’a guère d’importance à leurs yeux. Qu’importe que la froidure de l’instant les paralyse avant que le cortège ne s’ébranle enfin. Qu’importe qu’ils soient obligés de débrayer et perdre une journée de salaire. La cause est trop importante. Le mot d’ordre n’est-il pas la mobilisation générale ?

 

 

Le pari de la mobilisation, une fois de plus réussi…

 

Enseignants, cheminots, fonctionnaires : ils ont répondu présents. Y compris les retraités qui ne manquent pas de faire parler d’eux. Ils ne se contentent pas de suivre le cortège dans la queue du peloton. Le misérabilisme dont ils souffrent qui équivaut aux pensions et aux retraites ridicules que certaines personnes touchent chaque mois les a fait lever de leur fauteuil. Certains déambulent à l’aide d’une canne, péniblement mais l’œil malin. Ils voulaient être là.

Les syndicats ont donc réussi leur pari. Réunir une fois de plus, sous l’égide de la CGT, de FO, de la FSU, de Solidaires, mais aussi du Parti Communiste, la foule compacte de ces mécontents, de ces aigris du système, de ces laissés pour compte, de ces bannis de la profitabilité : bref, une frange nombreuse de ce peuple de France à la veille de l’échéance présidentielle. Celle qui fera l'élection.

 

 

Ne plus être les laissés pour compte de la société…

 

Et ce ne sont pas le chèque énergie de cent euros et le relèvement de la grille des indemnités kilométriques qui devraient y changer quelque chose.

Les plus modestes ne veulent plus être les oubliés continuels de la société. Les profits capitalistiques obtenus par quelques-uns sont dénoncés haut et fort par un cortège qui scande des mots durs et acerbes contre le système, à l’angle de la poste au sortir de la rue du Temple. Les manifestants longent la place des Cordeliers, leurs voix portent loin et s’envolent vers les flèches de la cathédrale, toute proche. Tout un symbole et quel contraste !

Et si Dieu, à défaut de la gouvernance, apportait enfin les bonnes réponses en éradiquant enfin la misère de ce monde…On appellerait cela un miracle. En vain ?

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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Les idées reçues ont la vie longue. En matière d’emploi, le besoin de féminisation de certains métiers est encore une réalité. C’est pour briser ce plafond de verre qu’a été créé il y a près de 25 ans, sous l’égide de l’association FETE (Fête Egalité Emploi), le « Carrefour des carrières au féminin ». L’édition 2022 vient de se tenir à Appoigny. Elle a permis à un public de collégiennes et lycéennes, mais aussi de femmes en recherche d’emploi, de rencontrer une cinquantaine de professionnelles d’horizons divers venues témoigner de leur parcours et de leur passion.

 

AUXERRE : Trop de métiers sont encore aujourd’hui référencés « féminins » ou « masculins », conduisant les jeunes filles notamment, à s’autocensurer dans le choix de leurs études. Le poids des traditions aidant, elles se dirigent toujours majoritairement vers les métiers de la santé, du social, du secrétariat ou de l’enseignement, oubliant au passage les domaines scientifiques ou techniques. Y compris les métiers liés aux nouvelles technologies.

Un constat que partage Claire DUCHET, chargée de mission à l’égalité professionnelle au sein de l’association FETE, en charge de la manifestation : « quand on va à la rencontre des jeunes dans les établissements scolaires, il est un fait que la mixité des métiers est bien intégrée. Mais pas au point de les y projeter, il suffit pour cela de regarder les vœux d’orientation des filles. Ca n’évolue pas ! Elles privilégient toujours les secteurs de la santé sociale, la petite enfance, l’esthétique, la coiffure ou depuis quelques années, les soins aux petits animaux… ».

Le secteur du numérique et de l’informatique n’échappe pas à la règle : « il y a là un vrai enjeu du fait des métiers d’avenir proposés, mais les filles y sont très peu présentes. Et pour le coup, on ne peut pas dire que ce soit en raison de la force physique ou des horaires décalés, c’est bien lié à des stéréotypes et à l’éducation… ».

 

Des clichés encore éculés qu’il faut voir disparaître…

 

Ambulancière, peintre en bâtiment, technicienne en chaudronnerie industrielle, ingénieur paysagiste, sellière, mécanicienne automobile…, la liste des métiers présentés est longue et variée.

Venue en famille, Jeanne a fait son choix : ce sera l’armée : « je suis en 3e et ne savais pas trop vers quoi me diriger et là, je repars avec une idée concrète sur ce que je veux faire après être passée sur le stand de la Marine nationale… ».

Un constat positif partagé par son père : « le forum permet d’ouvrir les esprits et de rencontrer des gens qui savent partager leur passion avec les visiteurs. Il permet aussi d’élaborer des plans avec son enfant, d’échanger avec lui et c’est enrichissant pour tout le monde… ».

Pour sa part, le secteur agricole s’est depuis longtemps déjà ouvert à la gente féminine explique France LAHUTTE, animatrice emploi à la FDSEA de l’Yonne : « le monde s’ouvre aux femmes et même si quelques blocages existent encore en grandes cultures, ce n’est déjà plus le cas en viticulture, où elles sont de plus en plus nombreuses à diriger un domaine. Il y a quelques années, on me disait « je cherche un homme », aujourd’hui seules les compétences comptent… ».

 

 

Compétente et passionnée, Julie LOOMANS l’est assurément, conductrice de trains sur la ligne Morvan/Paris/Dijon depuis une quinzaine d’années. Un métier qui peine à se féminiser et sur le stand, les échanges avec les jeunes se sont faits rares tout au long de la matinée : « il y a un gros différentiel entre l’image que peut avoir le public du métier et sa réalité. Dans l’inconscient collectif, prime encore l’image de Jean GABIN dans la « Bête humaine » ! » Quant aux usagers, si surprise il y a à voir une femme conduire un train, « c’est de la surprise heureuse ». Bien loin le temps où un passager d’un certain âge voire d’un âge certain, a fait demi-tour sur le quai en l’apercevant aux commandes Julie en rit encore !

 

Le corps préfectoral très féminisé dans l’Yonne…

 

Quid de la parité au sein du corps préfectoral ? Venu saluer de sa présence la manifestation, le préfet de l’Yonne Henri PREVOST se veut optimiste : « elle est en très forte progression, comme on peut le constater dans le département, où l’on compte trois sous-préfètes en fonction. Le mouvement a pris un peu de temps car la profession était au départ très masculine mais aujourd’hui nombre de collègues sont des jeunes femmes, y compris aux postes les plus importants… ».

Reste à savoir si le moment venu, son successeur se conjuguera au féminin ? Ce ne sera jamais que la deuxième fois dans toute l’histoire de la préfecture après Anne-Marie ESCOFFIER, au début des années 2000. Une nomination qui fut une première pour le département, mais reste encore aujourd’hui l’exception.

 

En savoir plus :

Basée au Centre Opérationnel de la Gendarmerie à Auxerre, Sophie DUMAS a multiplié les rencontres sur son stand, pour démystifier l’idée parfois réductrice que le jeune public peut se faire du métier : « le gendarme n‘est pas seulement celui qui se tient sur le bord de la route et met des PV ! La palette des métiers proposés est beaucoup plus large… ».

Dominique BERNERD

 

 


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D’ordinaire, dans la salle où est accueillie la manifestation, on y célèbre des hyménées. Pourtant, les trois personnes qui attendent patiemment avant d’être citées par les orateurs du jour ne viennent pas convoler en justes noces ! Ou, plutôt si ! Avec un dispositif novateur qui va leur permettre de se marier au triptyque articulé autour de l’emploi, la formation et l’accompagnement. Le PEC, acronyme de Parcours Emploi Compétence. Presque un « oui » qui fut prononcé pour la vie !

 

AVALLON : Serait-ce un clin d’œil pérenne par rapport à la célébration de l’évènement de ce jour ? Une amusante manière de rappeler que le PEC (Parcours Emploi Compétence) peut emmener durablement les personnes avides d’insertion sociale vers une très longue carrière ? En tout cas, le lieu de la médiatisation de la signature des trois contrats PEC sur l’Avallonnais n’a pas pu être choisi par hasard. Tant la symbolique est forte !

En effet, c’est bien la salle des mariages de l’hôtel de ville d’Avallon qui a été retenue par ses organisateurs pour poser les jalons de la nouvelle existence qui débute pour les bénéficiaires de ce dispositif. Des jeunes gens recrutés dans le secteur périscolaire.

Le premier de ces heureux lauréats, jeune « marié » avec le PEC, se prénomme Guy. Inscrit à la Mission Locale depuis le 02 mars 2021, après l’obtention d’un bac pro commerce, il a rejoint le DAQ, le Dispositif Amont de la Qualification. Son objectif intégré un projet le menant vers les milieux du sport. Un projet validé puisqu’il est depuis au CPJEPS (Certificat professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport) avec l’IRFA (Institut Régional de Formation des Adultes) de Bourgogne Franche-Comté. Suite à des stages, ses formateurs ont cru en lui, exprimant un retour positif. Sa certification a finalement été validée en décembre de l’année dernière.

 

Un véritable tremplin qui mène à l’emploi…

 

Le second des candidats, Yvan, qui fréquente la Mission Locale de l’Avallonnais depuis mai 2019, a obtenu un BEP systèmes numériques. Après l’arrêt de son apprentissage au sein d’un club de football, le garçon s’oriente, avec les recommandations de sa conseillère, vers le même cursus que Guy. Les phases de tests procurant de la satisfaction à ses formateurs, sa certification a également été validée.

Quant à la jeune demoiselle, Maureen, inscrite à la Mission locale depuis le début de janvier 2022, elle a décroché un bac pro service aux personnes et aux territoires en 2019. Titulaire en parallèle d’un diplôme d’aide-soignante obtenu en juin 2021, la Ville d'Avallon lui a proposé un contrat PEC dans le secteur du périscolaire. Venant d'obtenir un emploi en qualité d’aide-soignante, la jeune fille quittera d’ici peu le PEC. Elle aura donc profité à bon escient de ce tremplin salvateur pour avoir un emploi durable !

Précisons que les deux premiers contrats ont été conclus sur une période de huit mois, avec une durée hebdomadaire de 20 heures, payées au SMIC. Le troisième « mariage » aura eu une durée de six mois payés au SMIC.

 

Une formation rétribuée à 80 % du SMIC…


A qui s’adresse précisément ce dispositif ? Très simple : à tout employeur du secteur non-marchand, sélectionné par le service public de l’emploi, en fonction de sa capacité à proposer un parcours insérant et qui s’engage à accompagner le jeune de moins de 26 ans.

L’aide à l’insertion professionnelle s’élève à 65 % du SMIC. Elle est portée à 80 % du SMIC pour le recrutement d’une personne résidente d’un quartier prioritaire de la politique de la ville ou d’une zone de revitalisation rurale, comme c’est le cas à Avallon.

Enfin, il faut savoir que le contrat de travail doit remplir les critères suivants :
être un CDD ou un CDI, avoir une durée minimale de six mois renouvelables dans la limite de 24 mois et enfin avoir un minimum hebdomadaire de 20 heures.

 

 

 

Une philosophie reposant sur le triptyque emploi-formation-accompagnement…

 

Obtenir in fine un emploi permettant de développer des compétences transférables, un accès facilité à la formation et un accompagnement tout au long du parcours tant par l’employeur que par le service public de l’emploi, avec pour objectif l’inclusion durable dans l’emploi des personnes les plus éloignées du marché du travail justifient la mise en exergue de ce schéma innovant.

Dans le cadre du parcours emploi compétences, les employeurs peuvent bénéficier d’une aide mensuelle à l’insertion professionnelle versée par l’État d’un montant de 30 % du SMIC horaire brut.

Depuis le début de 2021 jusqu’à fin décembre, ce sont 213 contrats PEC  jeunes qui ont été ainsi prescrits dans le département de l’Yonne (pour une cible de 251) et 620 contrats PEC au total pour une cible à 638 (PEC jeunes et PEC hors jeunes). Sachant que les potentiels prescripteurs sont Pôle Emploi, Cap Emploi, la Mission Locale et le Conseil Départemental. Une indéniable réussite, donc, pour ces « mariages » avec l’emploi qui ne sont pas de raison…

 

En savoir plus :

 

Ont assisté à cette cérémonie nuptiale entre les bénéficiaires du dispositif et le PEC :

Cécile RACKETTE, sous-préfète de l’arrondissement d’Avallon,

Jamilah HABSAOUI, édile d’Avallon et présidente de la Mission Locale,

Johanna SOILLY, conseillère en évolution professionnelle de la Mission Locale Référente Pôle Entreprise Emploi Garantie Jeunes,

Radouan GSSIR, directeur de la Mission Locale Tonnerre/Avallon.

 

Thierry BRET

 


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