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Le long feuilleton à multiples épisodes devant conduire à la fermeture définitive de l’établissement scolaire auxerrois et à l’éparpillement de ses 400 élèves sous d’autres cieux pédagogiques trouve enfin un épilogue, contre toute attente, positif. Le verdict a été annoncé lors d’une conférence de presse tenue par le préfet de l’Yonne, Patrice LATRON, aux côtés d’Annie PARTOUCHE, inspectrice d’Académie. S’imprégnant de cet épineux dossier dès son arrivée, le représentant de l’Etat a pris soin de consulter l’ensemble des acteurs concernés avant de rendre sa décision irréversible. Mais, si le collège Bienvenu Martin ne fermera pas ses portes, il reste à transformer la double problématique du coût des travaux de réhabilitation et de la baisse des effectifs en future réussite. D’ores et déjà, plusieurs pistes ont été esquissées pour que ce collège, condamné il y a peu à une disparition inévitable, retrouve de sa superbe et toute sa légitimité en présentant une feuille de route pédagogique réellement attractive…

AUXERRE : Parents d’élèves et enseignants respirent désormais après la sage décision que vient de prononcer le préfet de l’Yonne, Patrice LATRON. La mort d’un établissement scolaire n’est en effet jamais un acte réjouissant à entériner pour un représentant de l’Etat qui exerce ses hautes responsabilités sur un territoire. Même si celui-ci, au demeurant, connaît une baisse très significative de ses effectifs scolaires, notamment dans sa partie méridionale. Des faits attestés de la manière la plus officielle qu’il soit par les statistiques détaillées de l’INSEE Bourgogne et du Conseil départemental.

Un vote légitime qui a amené à la fermeture de l’établissement

L’existence et le devenir du collège Bienvenu Martin passeront donc sous les fourches caudines de l’exécutif du Département de manière tout à fait appropriée courant 2017. Une logique implacable puisque l’organe institutionnel possède parmi ses lourdes charges la gestion des collèges en termes de nouvelle construction et d’entretien du bâti existant. Il s’avère très vite, après examen analytique du dossier que l’établissement scolaire auxerrois développe de sérieuses carences dans sa configuration thermique et développement durable. Et nécessite d’incompressibles et onéreux travaux d’isolation, de rénovation de façades extérieures et de toiture. Le devis faisant référence à ce chantier conséquent fait état de 5,2 millions d’euros. Le second axiome pouvant alors précipiter le collège vers un insondable abîme concerne sa sous-occupation en matière de scolarisation. L’établissement induit un coût par élève supérieur à la moyenne du département de l’Yonne, engendrant des charges très élevées.

Autant d’arguments compréhensibles qui conduisent à l’automne 2017 les élus du Conseil départemental à se prononcer à une large majorité en faveur de la fermeture définitive du site. Quelques abstentions et votes contraires à ce choix stratégique ne remettront pas en cause le caractère définitif du suffrage.

C’est ensuite que le préfet de l’Yonne intègre le jeu en constituant un groupe de travail, composé de représentants de l’Education nationale, du Département, et de la préfecture afin d’examiner les problématiques réelles, et dans leur globalité, du mode opératoire des collèges sur le territoire. La première rencontre eut lieu le 26 octobre. Une douzaine de ces rendez-vous constructifs s’en suivront. In fine, une synthèse sera finalisée et présentée le 02 mars aux représentants du Conseil départemental. Parallèlement, Patrice LATRON multipliera les contacts avec les partenaires politiques du territoire, abordant à maintes occasions les contours délicats de ce projet de fermeture auprès du secrétaire d’Etat Jean-Baptiste LEMOYNE à Paris, du député de la circonscription Guillaume LARRIVE, du président du Conseil départemental Patrick GENDRAUD et de l’édile d’Auxerre, le maire Guy FEREZ, président de la Communauté de l’Auxerrois. Et avec l'inspectrice d'Académie, Annie PARTOUCHE...

Des arguments qui plaident en la faveur du maintien du collège…

Toutefois, et à l’avancée de cette quête justificative qui devait le conduire à prendre sa décision irrévocable, le préfet découvre au fil de ses entretiens que certains facteurs plaident en faveur du maintien de ce collège.

D’une part, depuis ces deux dernières années, le nombre d’élèves entrant en classes de sixième augmente. Ce qui porte à ce jour le chiffre d’inscrits à 406 enfants. D’autre part, l’établissement Bienvenu Martin est le seul à Auxerre à pouvoir bénéficier du statut de collège REP (réseau éducation prioritaire), structure essentielle à la politique de la ville et éligible dans le cadre des programmes de l’ANRU. Enfin, le collège Denfert Rochereau, implanté à cinq cents mètres de là, peut effectivement accueillir un surplus d’élèves mais cela aurait le désintérêt de créer une énorme structure que ne souhaitait pas à terme le représentant de l’Etat.

Au plan humain, le bilan s’avère positif sur l’état d’esprit qui règne à Bienvenu Martin. Le taux de rotation des enseignants, faible, démontre l’attachement de ces derniers à leur lieu de travail. Pour certains, ils sont présents depuis une décennie. Quant aux projets pédagogiques, ils se révèlent être nombreux et reconnus par le Rectorat sous la forme de partenariats culturels ou sportifs. Dernier point : le rapport privilégié mis en place avec les parents d’élèves par la direction de l’établissement. Il existe une relation étroite et ténue entre la communauté éducative et des parents qui se seront mobilisés à la sauvegarde de leur collège, pétitions et manifestations à l’appui.

« Fort de ces arguments, nous ne pouvions décemment disloquer une communauté éducative qui s’est engagée dans les valeurs républicaines et laïques, précisa Patrice LATRON, si le législateur a voulu laisser le champ de la décision au représentant de l’Etat, c’est pour éviter que les prises de décisions se fassent sur le volet politique ou budgétaire. La logique comptable ne peut pas être le principal vecteur de ce choix quand on évoque l’éducation de nos enfants. Une telle décision ne peut se réduire à quelques millions d’euros… ».

Soucieux de l’application harmonieuse d’une politique qui soit équitable aussi bien en zone rurale que pour les zones urbaines, le préfet devait ajouter : « je refuse d’opposer le rural et l’urbain : il ne doit pas y avoir de conflit entre les deux. Tout le monde doit être traité de la même manière car ces deux zones sont habitées par les mêmes citoyens… ».

Au-delà de ces considérations sociétales, Patrice LATRON désire que « la décision de maintenir l’ouverture du collège Bienvenu Martin soit actée de manière définitive et qu’elle ne soit remise en aucun cas en jeu par son futur successeur… ».

Et maintenant : quid de l’avenir du collège Bienvenu Martin…

Se pose désormais la sempiternelle question de l’avenir de cet établissement qui a été contesté. Muer les problématiques initiales en réussite pouvant faire converger davantage d’élèves de la région deviendrait la clé de voûte de cette équation à multiples inconnues.

Citant le cas spécifique du collège de MARCIAC (Gers), le préfet de l’Yonne a rappelé que ce lieu pédagogique ne comptabilisait plus que quatre-vingts élèves, avant sa probable fermeture. Mais, le principal, peu enclin à la démotivation, a su relever le défi en mobilisant toutes ses équipes autour d’un thème culturel et musical : le jazz. Grâce à l’enseignement de la musique, cet établissement recense désormais plus de deux cents élèves et a pu être à l’initiative du fameux festival populaire dans le monde entier !

« Aujourd’hui, poursuivit le préfet, les équipes de la Ville d’Auxerre se sont mises au diapason depuis plusieurs semaines afin de peaufiner en accointance avec les services de l’Education nationale sur un projet d’éducation artistique et culturel qui viendrait renforcer le rayonnement et l’attractivité de ce collège. Diverses pistes de réflexion s’étudient : l’ouverture d’un internat de l’excellence dans le cadre d’un partenariat avec une grande école, le développement de liens étroits avec un établissement de la même typologie à l’international, voire le tissage de liens avec un musée national reconnu… ».

Quant aux travaux qui restent néanmoins indispensables, l’Etat apportera son précieux concours, non pas en se substituant au Conseil départemental qui reste dans son domaine de compétences sur la réhabilitation du site, mais dans l’aide financière pouvant être apportée en faisant actionner quelques ficelles relationnelles intéressantes.

A titre d’exemple, Patrice LATRON expliquera la finalité du grand plan d’investissements 2018/2022 annoncé il y a peu par le gouvernement avec un volet sur la transition écologique. Soit une enveloppe salvatrice de 3 milliards d’euros au plan national pouvant être affectés à de tels travaux. Des éléments qui pourraient s’agréger au plan bâtiment durable que le Conseil départemental développe avec un axe d’ingénierie financière sous la tutelle de l’ADEME. Reste la troisième hypothèse où interviendrait l’ANRU avec le financement des travaux de rénovation du groupe scolaire sous couvert de lien de cohésion sociale avec le quartier. Ce qui supposerait de fait un appui de la Ville et de la Direction départementale des territoires. La municipalité d’Auxerre étant prête à collaborer.

Un groupe de travail piloté par la secrétaire générale de la préfecture et sous-préfète d’Auxerre Françoise FUGIER s’attèlera prochainement à examiner avec pertinence les pistes financières proposées en concertation avec les représentants du Conseil départemental, de la Ville et de l’Education nationale ; le projet éducatif à concevoir restera, quant à lui, l’apanage de la communauté éducative…


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En amont de la Journée internationale de la Femme, prévue ce jeudi 08 mars, la direction du Service départemental d’incendie et de secours de l’Yonne a convié une vingtaine de représentantes du sexe féminin à venir découvrir au Centre de formation de l’Yonne les subtilités techniques et physiques du plan d’actions volontariat 2020. Un dispositif visant à sensibiliser les personnes faisant montre de citoyenneté qui a été dévoilé officiellement lors de la première soirée conçue aux côtés des partenaires du monde de l’entreprise ce mardi 28 février à Chablis…

AUXERRE : L’organisation de la future Journée mondiale de la femme a taraudé les esprits des…sapeurs-pompiers de l’Yonne bien avant l’heure, visiblement. Véritable plébiscite en faveur des droits et de la défense de la liberté féminine à travers le globe, le prochain évènement du 08 mars aura été une excellente source d’inspiration pour le colonel Jérôme COSTE, directeur départemental du SDIS 89 et le capitaine Christophe DI GIROLAMO, en charge de la mission de développement du volontariat, lors d’une séance de sensibilisation intéressante où furent conviées une vingtaine de personnes ce vendredi 02 mars au Centre de formation à Auxerre aux alentours de midi.

Des exercices à vocation pédagogique faisant valeur de tests…

Ce n’est pas le sympathique buffet convivial, proposé à l’issue de cette session initiatique qui fut le vecteur démonstratif de ce rassemblement. Mais bel et bien, la palette de petits ateliers qui devait attendre les courageuses apprenties sapeurs qui, vêtues de leur combinaison, bravaient les difficultés imposées lors des exercices pour tester leurs aptitudes physiques et peut-être psychologiques pour certaines d’entre elles, devant affronter le vertige à l’occasion d’une balade sécurisée sur une grande échelle !

Munies de l’attirail complet du parfait pompier volontaire, les jeunes femmes, issues des milieux politiques, économiques, institutionnels, associatifs et sportifs de l’Yonne (Claire DUCHET, directrice de FETE-Femmes Egalité Emploi, Anne JERUSALEM, présidente de l’Agence de développement du Tourisme de l’Yonne, Cécile THIEBAUT LOISON, dirigeante de la société CONFIEZ NOUS, Christine LABOUE, de la Chambre de Commerce et d’Industrie, Isabelle JOAQUINA, Conseillère départementale et directrice de Renouer 89 …) se prêtaient avec beaucoup d’envie à ce petit « jeu » à vocation didactique et réfléchie.

Cette phase de tests ne constituait en fait que la portion congrue des véritables essais nécessaires à la validation de l’engagement en qualité de SPV, les fameux sapeurs-pompiers volontaires. Une catégorie de personnes très courtisée à l’heure actuelle par la direction du Service départemental d’incendie et de secours de l’Yonne qui recherche à accroître ses effectifs via le recrutement de 230 postulants. Ou postulantes, on l’aura bien compris avec le message clair et précis adressé par les fonctionnaires territoriaux aux jeunes filles et jeunes femmes empreintes de vélocité pour promouvoir cet acte citoyen autour d’elles. Cette série d’exercices fut suivie avec grand intérêt par Julia CAPEL-DUNN, directrice de cabinet de la préfecture de l’Yonne.  

La féminisation ne représente que 17 % chez les sapeurs-pompiers…

Depuis la rentrée 2017, le corps des sapeurs-pompiers de l’Yonne s’est enrichi de 71 nouveaux volontaires. Ils ont été répartis dans l’un des 36 centres de sécurité départemental et des 85 corps communaux. Trop peu pour combler les  carences actuelles en matière d’effectif.

Au-delà des images d’Epinal et des stéréotypes habituels qui perdurent dans les esprits de chacun (pour être soldat du feu, il faut être jeune, sportif et hyper actif), la direction départementale du SDIS 89 a voulu grâce à cette action casser les poncifs traditionnels. Afin de démontrer aux jeunes femmes qu’elles pouvaient elles aussi prétendre jouer un rôle parmi cette structure.

« D’autant, explique le capitaine Christophe DI GIROLAMO, que bon nombre de femmes quadragénaires sont de plus en plus disponibles par rapport à leur mode de vie et représentent des cibles de recrutement idéales… ».

La part de la féminisation représente seulement 17 % chez les sapeurs-pompiers volontaires en France ; autant dire que les potentialités de recruter parmi ce vivier sont très importantes. Il suffit de faire montre d’altruisme, de citoyenneté et d’un peu de conviction pour embrasser la mission. Si digne et si belle au service d’autrui…


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Les 137 élèves originaires des deux communes en périphérie de la capitale de l’Yonne ne subiront pas les effets de la sectorisation imputable au redécoupage de la carte scolaire telle qu’elle avait été entérinée en 2017 à l’issue d’un scrutin proposé au Conseil départemental de l’Yonne. A l’écoute des desiderata des parents d’élèves mais aussi de la préoccupation de ses élus, Patrick GENDRAUD, président de l’organe institutionnel, en a décidé autrement, faisant montre de consensus et de pragmatisme dans la résolution de cette épine dans le pied pour bon nombre de familles. Accompagné de Jean MARCHAND, président de la Cinquième commission, de Marie-Laure CAPITAIN et de Gérard ANDRE, conseillers départementaux de Saint-Florentin, le patron de l’exécutif Icaunais s’en est expliqué devant les médias lors d’une conférence de presse. Les parents peuvent donc dormir tranquilles : aucune décision arbitraire ne viendra dorénavant affectée leur quotidien qui aurait pu être chamboulé si leur progéniture s’était rendu dans un collège à Saint-Florentin…

AUXERRE : C’est une excellente nouvelle pour les adolescents originaires des communes d’Héry et de Seignelay déjà scolarisés au collège Albert Camus à Auxerre. C’est aussi le souffle de l’inquiétude et de l’incompréhension qui s’étiole définitivement pour leurs parents, peu enthousiastes à l’idée initiale d’inscrire leurs enfants au collège de Saint-Florentin à la prochaine rentrée.

Ne pas remettre en cause le fonctionnement actuel

Après s’en être entretenu avec le préfet de l’Yonne, Patrice LATRON, et l’inspectrice d’Académie, le président du pouvoir exécutif du département Patrick GENDRAUD a pris la sage décision de ne pas modifier le mode opératoire actuel de ces jeunes collégiens, et de les maintenir parmi les effectifs du collège auxerrois.

Pourtant, lors du vote des élus quelques mois auparavant, personne dans l’antichambre du Conseil départemental ne voyait vraiment d’inconvénients à ce que les jeunes scolaires de ces deux communes soient affectés au collège de Saint-Florentin. Pas même Gérard ANDRE, l’un des votants, qui réside à Héry.

« Nous devions être cohérents dans nos choix, devait confier ce dernier lors de la rencontre avec les journalistes, même si nous avions pris la décision de voter la nouvelle sectorisation de la carte scolaire départementale. Dans le cas spécifique de ces deux localités, plusieurs éléments ont fait l’objet d’analyses affinées en considérant le fonctionnement de ce bassin de vie, la relation établie entre les parents d’élèves et le monde du travail (principalement à Auxerre) ou encore la contrainte pour ces jeunes enfants de subir un transport beaucoup plus long pour se rendre au quotidien vers Saint-Florentin. En outre, d’autres voyants se sont mis au vert : la capacité d’accueil des enfants déjà scolarisés au collège Albert Camus n’était pas remise en cause. Le système existant fonctionnant très bien… ».

Et Marie-Laure CAPITAIN d’ajouter : « compte tenu de cet ensemble de paramètres, cela ne nous paraissait guère vraisemblable d’envoyer les élèves vers le collège du Florentinois… ».

Du bon sens sans avoir subi de pressions…

Les élus en réfèrent ensuite à leur président. Faisant ressortir dans leurs commentaires des arguments approfondis qui ne pouvaient in fine qu’accréditer le maintien de la scolarisation à Auxerre.  

Pesant le pour et le contre, prenant le temps d’être à l’écoute de ses administrés et de ses confrères du Conseil départemental, Patrick GENDRAUD n’hésite pas : il procède alors à un revirement important, adopté dans la concertation générale y compris avec le soutien consensuel de l’opposition.

« Tous les élus de l’hémicycle ont acté en ce sens, précise le président du Département, montrant également que nous étions à l’écoute des parents d’élèves qui s’étaient mobilisés contre ce projet, pétitions parfois virulentes à l’appui. Ce maintien de deux communes dans le schéma auxerrois est avant tout une question de bon sens et de pure logique. En conséquence, il n’y aura aucun changement dans le mode opératoire actuel, ni pour les élèves ni pour leurs familles… ».

Il reste à l’assemblée départementale de délibérer sur les modifications apportées à ce texte officiel et de les valider lors d’une future session. Vraisemblablement, en juin.

Cette décision qui n’était finalement pas définitive dans le choix de l’établissement d’accueil ne se fera pas au détriment de l’impact économique et de la qualité de vie proposée par ces deux communes. Celles-ci ont déjà enregistré un nombre croissant de fermetures de commerces et d’artisans.

Conciliant, Patrick GENDRAUD devait conclure la conférence de presse en rappelant que le « rôle d’un élu de proximité est d’être en parfaite harmonie et à l’écoute avec le terrain ; ce qui induit que toute décision prise doit être empreinte de bon sens… ».


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La grande opération régionale promue par le comité de pilotage englobant la fine fleur des spécialistes de l’orientation et de la formation par l’apprentissage en Bourgogne Franche-Comté ne pouvait faire abstraction des velléités participatives des centres de formation de l’Yonne. Qu’il s’agisse du CIFA (métiers de services, de la mécanique et de bouche), du CFA Bâtiment (artisanat et travaux publics), du Pôle Formation 58/89 (industrie) et du CFA de Champignelles à vocation agricole, tous auront à cœur d’accueillir un public de familles, d’adolescents et de jeunes adultes en quête des précieux sésames, l’orientation et les diplômes, conduisant au nirvana d’une existence professionnelle heureuse et clairement définie…

AUXERRE : La belle initiative de sensibilisation à l’apprentissage mise en œuvre par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bourgogne Franche-Comté, projet soutenu financièrement par la Région, fera naturellement une halte remarquée ce samedi 03 mars parmi le sérail Icaunais.

Le CFA agricole de Champignelles, le CFA Bâtiment de l’Yonne à Auxerre, le CFA interprofessionnel d’Auxerre et le Pôle Formation Nièvre Yonne, localisé au sein de la Maison de l’Entreprise dans la capitale du département, vivront de manière commune et complice cet événement qui représente une grande première dans l’environnement pédagogique. Sous le sceau de la convergence d’intérêts et de la saine coopération.

En chœur, les représentants des différents établissements, Véronique RIGUET, directrice adjointe du Pôle Formation 58/89, Valérie ROSSI, directrice du CFA agricole de Champignelles, Gérald JAFFRE, responsable du CFA Bâtiment, Marcel FONTBONNE, directeur du CIFA de l’Yonne, accompagné de son bras droit, Delphine ENGELVIN, ont pu clamer haut et fort, lors d’une conférence de presse concoctée au centre interprofessionnel auxerrois, leur volonté de profiter de cette judicieuse initiative pour sublimer l’image de l’apprentissage auprès des parents et de leurs enfants.

Les taux d’insertion de ces centres de formation plaident en leur faveur mettant en exergue leur sens de la responsabilité éducative et l’excellence de l’enseignement prodigué auprès de leurs jeunes pensionnaires. Selon les filières professionnelles et les niveaux requis, ces taux oscillent de 65 % à 90 %. Démontrant à qui veut l’entendre que l’apprentissage représente bel et bien un véritable facteur d’insertion, où les valeurs intrinsèques de la vie en entreprise se marient de la meilleure des manières au taux de réussite des apprenants et de leurs appétences à faire honneur à la filière qui les emploiera.

Le savoir-être est capital à transmettre

Alors que les entreprises éprouvent les plus grandes des difficultés pour pouvoir recruter, l’alternance apparaît comme la solution idéale pouvant résoudre cette problématique parfois insurmontable pour les services des ressources humaines. Des postes sont à pourvoir dans bon nombre de secteurs corporatistes mais faute de candidats à proposer en face, les demandes demeurent lettres mortes.

« Il existe un réel problème d’image de l’apprentissage en France, concède l’un des intervenants. Les parents se sentent davantage rassurés si leurs enfants fréquentent un lycée professionnel plutôt que de se confronter tout de suite au réalisme du monde professionnel… ».

Ce sera l’une des vertus essentielles de cette campagne de vulgarisation et d’explication de texte autour de l’orientation et la formation par l’apprentissage : rassurer !

« L’orientation représente le nœud indissociable aux besoins des territoires, précise Véronique RIGUET, aujourd’hui, nous tissons des liens ténus avec les professionnels afin de présenter leurs métiers et la réalité de l’apprentissage vécue de l’intérieur. Il nous faut une communication de choc comme cette première initiative afin de créer un mouvement amplificateur vers l’ensemble des filières professionnelles… ».

Les professionnels et institutionnels aux côtés des centres de formation

D’ailleurs, que ce soit sous la forme d’ateliers ou de stands de démonstration, beaucoup de structures entrepreneuriales ont confirmé leur présence au cours de cette journée éclatée sur les quatre établissements icaunais et leurs différents sites.

Profiter des contacts directs avec les personnes intéressées lors de portes ouvertes s’avère toujours très positif de l’avis général. Lors de sa dernière animation, le CIFA de l’Yonne a noué 135 liens de belle facture avec des visiteurs. Reste ensuite à concrétiser ces contacts et les muer en contrats officiellement paraphés de signatures.

Quant à Gérald JAFFRE (CFA Bâtiment), il constate à l’heure actuelle le renchérissement de la demande des entreprises artisanales qui est supérieure au nombre de jeunes pouvant prétendre rejoindre le marché professionnel. Mais, le fait d’accueillir le seul et unique cursus de niveau BTS (enveloppe des bâtiments et étanchéité) au sein du centre auxerrois s’apparente à une très belle valeur ajoutée. Désormais, les jeunes gens qui souhaitent évoluer dans la filière, y compris celle des travaux publics, savent que l’exigence des diplômes ne se limite pas au niveau le plus faible et que le spectre des opportunités se diversifie à la hausse, ouvrant de réelles possibilités de carrière.

Le CFA agricole de Champignelles, comme devait le préciser sa directrice Valérie ROSSI, offre lui aussi son panel de cursus diplômants autour de trois axes essentiels que constituent les filières du paysagisme, du milieu équestre et de l’agriculture. Là-aussi, il existe une large palette de possibilités professionnelles pouvant satisfaire celles et ceux qui auraient choisi de vivre cette aventure, menant à la passion…


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Combattre les idées reçues et les ignorances qui perdurent depuis des années en France autour de l’apprentissage suppose l’optimisation de tous les atouts prodigués par la communication directe. C’est précisément ce que vont s’évertuer de faire ce samedi 03 mars sur l’ensemble du territoire régional 47 centres de formation d’apprentis qui accueilleront le public sur cent quatre sites pédagogiques ouverts en simultanée. Une première pour cette judicieuse initiative en Bourgogne qui s’inspire de la pratique vertueuse de ces rendez-vous annuels bien rôdés chez le voisin francs-comtois depuis sept ans déjà…

DIJON (Côte d’Or) : Coordonnée et déclinée par la Chambre régionale du Commerce et de l’Industrie de Bourgogne Franche-Comté, la vaste campagne de sensibilisation aux filières et métiers de l’apprentissage, proposée ce prochain samedi, bénéficie des précieux subsides émanant du Conseil régional et du Fonds social européen. Montrant ainsi l’implication concrète de tous les rouages de la sphère institutionnelle, consulaire et économique qui convergent vers le même pôle d’intérêt.

Soucieux de valoriser l’orientation, les métiers et les formations qui permettent d’y accéder, ces acteurs régionaux ont décidé de reproduire à l’échelle des huit départements l’expérience amorcée depuis plusieurs saisons sur la Franche-Comté. Une opération qui s’est révélée pertinente à la fois dans son mode applicatif et les résultats escomptés.

Des portes ouvertes qui tombent à point nommé…

En mars 2017, 3 784 familles, soit une progression de 5,3 % par rapport à l’exercice antérieur, avaient franchi le cap de vouloir s’immerger une journée entière parmi les 23 centres de formation prônant les valeurs de l’apprentissage et de l’alternance. Un succès populaire qui aura tôt fait de convaincre les instigateurs de cette stratégie fonctionnelle, profitable à tous, de réitérer l’expérience en optant pour un élargissement de la zone de promotion. Et en premier lieu auprès des futurs apprentis de la région qu’ils soient encore à l’âge de la scolarité mais aussi à l’âge adulte.

Alors que l’actualité nationale nous rattrape au niveau des desiderata formulés par le gouvernement d’Edouard PHILIPPE sur les réformes attendues de l’apprentissage en France (une vingtaine de propositions sans qu’elles soient réellement adoubées par la voie parlementaire ont été dévoilées en avant-première aux médias), la déclinaison de cette JPO, acronyme à traduire par la signification suivante (Journée Portes Ouvertes de l’Apprentissage), prend désormais toute sa dimension et son incomparable nécessité pour bousculer les mentalités de nos concitoyens et changer les paradigmes.

L’apprentissage représente l’une des valeurs sûres de l’orientation et de la formation en France et offre de réelles opportunités de carrières à celles et ceux qui veulent bien succomber aux chants de ses sirènes. Ce sera la philosophie avouée de cette manifestation qui espère mobiliser le public, à savoir les familles, toujours prévenantes dès qu’il s’agit de réfléchir à l’avenir de leur progéniture, mais surtout les adolescents et jeunes adultes (jusqu’à 30 ans) puisqu’ils sont les premiers concernés pour reprendre le temps d’un choix les orientant vers de bonnes pistes, les rênes de leur existence.

Présenter le parcours gagnant/gagnant idoine menant à un diplôme et un emploi…

L’animation régionale fera date dans les annales. Et suppose une sacralisation de l’exercice dans le futur en lui permettant de se renouveler chaque année à pareille époque, celle de mars, propice aux prises de décision sur l’orientation professionnelle.

Offrir la possibilité aux jeunes et à leurs familles de découvrir l’univers éducatif de différents CFA au cours de la même journée, tout en y rencontrant des équipes pédagogiques, se veut une démarche résolument novatrice. Une étape indispensable dans les faits pour mieux présenter la diversité des diplômes préparés en apprentissage, allant du CAP aux cursus d’ingénieur ou d’école de commerce. Soit un total de 450 formations, réparties en 23 filières professionnelles pour un choix éclectique de 400 métiers…

Pour cette septième édition qui épouse les surfaces de la Bourgogne Franche-Comté, de nombreuses réunions plénières se sont déroulées en amont de cet événement afin de le finaliser au mieux. Elles ont été menées en concertation avec le comité de pilotage, comprenant les chambres consulaires régionales, le coordinateur régional des CFA et les CFA eux-mêmes. L’importance des partenaires (prescripteurs, organisations économiques…) a fait le reste pour distiller à travers les réseaux sociaux et les sites Internet l’ensemble de la communication.

Rappelons enfin que les centres de formation par l’apprentissage de Bourgogne Franche-Comté accueillent 19 000 apprenants au sein de leurs établissements.


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