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On connaissait la formule usuelle « du producteur au consommateur ». En voici une nouvelle variante qui aurait pu se traduire ainsi lors de la visite de la présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté au Pôle Formation 58/89 et à la Maison de l’Entreprise de l’Yonne par ces quelques mots : « du financeur à l’utilisateur ». En déplacement sur notre territoire, Marie-Guite DUFAY a eu tout le loisir de s’immerger sur ce site qui prépare les jeunes générations à l’industrie de demain…

 

AUXERRE : Rencontre intéressante qui était proposée là dans l’une des salles de réunion de la Maison de l’Entreprise/Pôle Formation 58/89 en fin de semaine dernière. La venue de la présidente de l’exécutif régional ne pouvait laisser indifférent à l’heure des messages favorables à la ré-industrialisation de l’Hexagone. Et de cet impérieux besoin de former davantage de compétences en sensibilisant les plus jeunes mais pas que pour répondre aux enjeux vitaux des entreprises.   

Soutien financier de l’infrastructure, la Région Bourgogne Franche-Comté a pris soin, via des échanges nourris de sa présidente avec un public composé de demandeurs d’emploi en cours de reconversion, de mieux saisir ce qui se pratiquait réellement au sein de cet établissement à cheval dans sa zone d’influence sur deux départements limitrophes, la Nièvre et l’Yonne. Ce qui n’est guère commun dans le paysage local.

Attentive à la moindre remarque de l’auditoire, répondant aux interrogations du public, évoquant en guise de credo la qualité de ces métiers qui sont porteurs d’avenir, Marie-Guite DUFAY rappela aussi que le secteur industriel avait des besoins forts en matière de recrutement.

 

 

 

 

Un outil pédagogique au service de l’industrie de demain…

 

Dans un premier temps, Olivier LASSAUSSE, directeur général adjoint du Pôle Formation 58/89, accompagné de la responsable de la formation continue et insertion, Laure MINCHENEAU, présentèrent, slides à l’appui, les grandes lignes directrices de l’établissement dirigé par le délégué général de l’UIMM de l’Yonne, Claude VAUCOULOUX. Au détour de toutes ses subtilités (IFAG, ITII, etc.).

Un Claude VAUCOULOUX particulièrement satisfait de cette visite de la « patronne » de la Région qui apporte sa contribution financière à la construction de l’industrie de demain.

« Voir à quoi sert l’argent que nous recevons est important, expliqua-t-il, d’autant que nous concevons au quotidien dans cette maison un véritable outil pédagogique servant à l’industrie de demain… ».

Puis, la présidente de l’exécutif régional eut droit à une découverte des nouvelles installations du site, celles-ci comprennent un atelier de chaudronnerie-soudure, une ligne de production 4.0, un atelier d’usinage, etc.       

« Ici, ajouta-t-il, nous développons des technologies connectées au service de l’homme… ».

Rassurant, quant à l’éthique proposée !

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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L’égalité homme/femme est une nouvelle fois mise à mal. Comme d’habitude, devrait-on dire avec une certaine lassitude. Le constat est flagrant : 95 % des emplois d’AESH (accompagnants d’élèves en situation de handicap) sont occupés par la gent féminine. Or, le projet de fusion avec le métier d’AED (Assistant d’éducation) ne passe pas. Il est synonyme de plus grande précarité à venir pour les « oubliées » de l’Education nationale. D’où le mouvement protestataire vécu ce jour devant la DSDEN…

 

AUXERRE : Le regard un peu perdu dans le vide malgré le cadre verdoyant du décor, elles discutent sans relâche de la situation. Un drapeau syndical à la main – les multiples couleurs de ces bannières reconnaissables parmi mille flottent au vent -, elles sont une majorité de femmes à s’être réunies là, dans le petit parc attenant à l’imposant édifice qui en arrière-fond accueille les services départementaux de la direction de l’Education nationale.

Les visages sont moroses. La cigarette électronique vissée au coin des lèvres, on refait le monde en souhaitant qu’il devienne meilleur. Aïe ! On sent poindre du désespoir, de la crainte manifeste envers l’avenir, de la fatigue et des doutes. De la colère, aussi. Contre un projet de fusion incompréhensible de tous, voulu par le gouvernement dont elles ne veulent pas : ce regroupement entre les AED et les AESH. Pour ne faire plus qu’un seul et unique service, plus exploitable, moins souple, et nettement moins avantageux à tous les niveaux pour les premières de cordée qui en subiraient désormais les frais !

 

Dénoncer les conditions de travail précaires de femmes méritantes…

 

Profitant de l’ombrage naturel des arbres, aux côtés des représentants syndicaux (FNEC-FP, FO, CGT éduc’action, FSU, SUD éducation, Action et Démocratie de l’Yonne…) venus les soutenir, ces femmes attendent tout en discutant de leurs problèmes et en prenant leur mal en patience l’heure « h » de ce rendez-vous fixé avec l’inspecteur d’Académie.

Celui-ci est prévu à 16 heures. Encore cent-vingt longues minutes à patienter ! A deviser, debout à la fraîcheur bienveillante des branches, sur cet acte II de l’école inclusive que les syndicats conspuent. Un drôle d’accueil, tout de même !

Un rassemblement ayant pour objectif de dénoncer les conditions de travail des plus précaires parmi les précaires de ces catégories professionnelles qui exercent dans l’Education nationale : ces fameux AESH, ces personnes qui accompagnent au quotidien les élèves en situation de handicap. Plus qu’un métier, un sacerdoce et une belle preuve d’amour envers autrui…

 

 

AESH/AED : les « cocus » de service dans les revalorisations ?

 

Indispensables dans l’exercice de leur fonction, ces professionnelles ne sont pourtant toujours pas reconnues par l’institution pédagogique. Payées, bien en-deçà des huit cents euros mensuels, elles n’ont toujours pas obtenu le moindre statut officiel, devenant de fait une partie intégrante de la Fonction publique. Un signe de reconnaissance, non ? Et pour ne rien arranger, elles touchent un salaire misérable à la Cosette et aucune augmentation en perspective pour ces personnes dévouées qui aident les enfants invalides dans leur scolarité. Sic !

De leur côté, les AED (Assistant d’éducation), non rien à leur envier, côté revalorisation. Eux aussi, sont les « cocus » de service dans l’histoire. Le saint des saints des « vrais oubliés » de cette grande famille polymorphe de l’Education nationale qui se sent déjà trahie à moult occasions par son ministère…

 

Une perte du pouvoir d’achat de 16 %, seulement 1,5 % de hausse des salaires !

 

Partout en France, des rassemblements ont eu lieu ce jour pour dénoncer cet état de fait innommable pour celles et ceux qui en doivent en subir les conséquences. Et ce n’est pas le « minuscule » petit pourcentage et demi d’augmentation dévoilé hier soir par le gouvernement en matière de revalorisation salariale qui semble changer la donne dans la lutte menée par l’intersyndicale.

« Du pur mépris, lâche un Philippe WANTE, délégué départemental de la FSU 89, révolté, avec une inflation estimée à plus de 5 % et des produits de première nécessité qui dépassent les 15 %, on est très loin de ce qu’il faudrait en matière de hausse des salaires ! Le calcul est simple : c’est 16 % de perte de pouvoir d’achat pour les Français ! ».

En rencontrant l’inspecteur d’académie afin de pouvoir échanger avec lui, le souhait du leader syndical est de lui faire prendre conscience de la réalité précise de la situation. Etre bénéficiaire d’un AESH est un droit de scolarité fondamental pour les élèves en situation de handicap et leur famille. Ne serait-ce que dans le département de l’Yonne, ce sont six cents personnes qui sont concernées par ce métier, aujourd’hui en très grand danger de mort.

Veut-on reconnaître enfin à sa juste valeur le travail de ces personnes exerçant pour le compte de l’Education nationale ? Une interrogation que l’on est en droit de se poser, à l’heure où la méritocratie dans la Fonction publique refait surface...

 

Thierry BRET

 


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Sobriété énergétique, mobilité électrique, développement de l’hydrogène, recrutements tous azimuts dans les métiers du renouvelable… : les dossiers qui attendent le nouveau « pacha » du groupe énergéticien sur son bureau dijonnais ne lui font pas peur. Nommé depuis peu à la direction de l’Action régionale d’EDF Bourgogne Franche-Comté, Robert POGGI, ex-capitaine au long cours de la marine marchande (mais aussi plus près de nous ex-patron régional d’ENEDIS) sait garder le cap lorsqu’il tient le gouvernail d’une embarcation, même entrepreneuriale. Surtout qu’EDF BFC n’a vraiment rien d’un frêle esquif !

 

DIJON (Côte d’Or) : Robert POGGI ? Certains d’entre nous (et j’en suis) de la sphère journalistique régionale ont déjà eu à maintes reprises l’heureuse opportunité de le croiser dans l’une de ses vies antérieures au plan professionnel. Non pas à bord de l’une de ses puissantes embarcations qui ont sillonné les mers et océans du globe, emportant jadis ce passionné de l’univers maritime si onirique vers de lointains rivages - le garçon a exercé durant cinq ans les fonctions de capitaine de première classe au long cours sur des paquebots, ferry ou porte-conteneurs ! -, mais bel et bien sur la terre ferme, lorsque ce dernier dirigeait le devenir d’ENEDIS en notre contrée il y a peu encore !

Alors, le retrouver ainsi, assis tranquillement dans l’un des espaces salon du Village by Crédit Agricole dijonnais face à des journalistes avides de renseignements sur le profil et la ligne stratégique du nouveau « pacha » - le patron en bonne étymologie maritime ! – de l’un des acteurs phare de la production/distribution d’énergie en France, pouvait s’avérer être une demi-surprise, en vérité.

Sauf qu’en parcourant, in extenso, les quelques lignes du communiqué de presse remis par le service de communication ad hoc (pas de jeu de mot s’il vous plaît !) qui dépeignaient le parcours atypique de notre « commandant de bord », il y eut une mention qui fit tilt à nos esprits encore un peu embrumés par l’heure si matinale (8h30 !) de ce rendez-vous : « ingénieur Supélec » !

 

Un cursus impressionnant où la connaissance de l’électricité est son maître mot…

 

Mais, c’est bien sûr, aurait suggéré alors feu Raymond SOUPLEX dans l’une de ses interprétations picaresques de l’inspecteur BOURREL « Les Cinq dernières minutes » – une sorte de feuilleton à la MAIGRET de la première heure au sortir des années 1960 produite par l’ORTF, filmée en noir et blanc sur la Une ! - : Robert POGGI s’est spécialisé dans ce qui allait le mettre au « courant » tout au long de son existence : l’automatisme et l’électricité.

Déjà, au sein du Bureau VERITAS, durant deux années, structure au demeurant référente en son domaine, puis au sein d’industries électriques et gazières à Paris pour le compte de Gaz de France (GDF) en y gravissant tour à tour tous les échelons, avant de migrer vers ENEDIS où il géra le contrat de concession avec la ville de Paris – pas une mince affaire, certainement -, avant de prendre la direction territoriale de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne.

On connaît la suite : c’est en Bourgogne que le nouveau promu fraîchement désigné à la tête d’EDF BFC se fit connaître des forces médiatiques en présence, en charge d’un millier de salariés et d’un million de clients. Dont bon nombre des entreprises qui officient sur le territoire régional…

Un sérieux plus à ajouter au cursus de celui qui vécut aussi l’expérience des profondeurs à bord de sous-marins à propulsion nucléaire…

 

 

L’exemplarité de l’entreprise en matière de sobriété énergétique…

 

Calme, posé, serein, disponible : il en aurait fallu plus à Robert POGGI qui a dû affronter moult grains, coups de tabac et tempêtes lors de ses pérégrinations océanes face à des journalistes soucieux de mieux connaître ses réactions après cette nomination. Elle n’est pas du fait du hasard – celui existe-t-il réellement ? – ni de la providence !

Son prédécesseur Yves CHEVILLON faisant valoir ses droits à une méritoire retraite, selon la formule consacrée, Robert POGGI a pu postuler en son âme et conscience pour tenir le gouvernail de ce grand navire qui n’a pas pour habitude de rester inerte, même dans la mer des Sargasses, fusse-t-elle conjoncturelle ou malmenée par des crises sanitaires successives en mode COVID.   

Les enjeux énergétiques de la planète sont face à nous, telle une immense déferlante que le groupe EDF veut aborder avec le plus d’atouts possibles dans son jeu.

Les premières paroles de l’intéressé sont d’ailleurs sans ambages : « il faut continuer l’accélération sur la transition écologique et l’amplifier, précise Robert POGGI, mon ambition est claire : contribuer au développement de l’hydrogène et de la mobilité électrique… ».

Et en rappel, au cas où chacun de ses interlocuteurs d’un jour l’aurait oublié de dire « qu’EDF, en tant qu’entreprise du secteur de l’énergie, a un rôle d’exemplarité à jouer en matière de sobriété énergétique… ».

De capitaine de première classe au long cours, Robert POGGI est devenu « amiral » avec à bord de son vaisseau un équipage de spécialistes et d’experts de plus de 5 700 personnes ! Parés à relever tous les défis !

Non seulement, notre homme veut accroître les actions terrain qui contribuent à la lutte contre le réchauffement climatique, mais en outre, cerise sur le gâteau pour toutes celles et ceux qui rêvent un jour d’entrer dans la grande maison pour y faire carrière, le curseur sera pointé vers le chantier du recrutement avec le pôle « Compétences », visant à favoriser l’attractivité et le renfort des effectifs du groupe, via les métiers du renouvelable.

Optimiser les services énergétiques au plus près des utilisateurs, promouvoir le nucléaire – une solution d’avenir de notre indépendance énergétique à ne pas négliger – et améliorer les réseaux électriques afin de mieux préparer l’avenir constituent la feuille de route que le « capitaine POGGI » s’est fixée et tient à respecter, sans sextant ni boussole, mais avec les instruments digitaux et modernes qui sont les siens à bord de cette louable entreprise, tournée vers l’anticipation. Bon vent dans vos nouvelles aventures !

 

Thierry BRET

 


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La crise du logement se décline également avec la crise du bâtiment. L’abbé Pierre a eu beau marteler que « gouverner, c’est d’abord loger son peuple », le logement n’a jamais été une cause politique dans l’Hexagone. Aujourd’hui, les tensions dans la population sont si exacerbées que le bâtiment et le logement constituent une nouvelle bombe sociale pour un gouvernement qui a du mal à nous rassurer…

TRIBUNE : Le secteur immobilier est menacé, miné par les hausses des prix et des taux d'intérêt de plus en plus élevés. C'est tout le secteur de la construction qui pourrait connaître une grave crise, avec 100 000 à 150 000  emplois qui pourraient disparaître, selon la Fédération Française du Bâtiment. Dans le même temps, les ventes de biens ont chuté de 15 à 20 % avec un coût du crédit plus cher et des conditions d’obtention des prêts plus drastiques. Les projets immobiliers sont en stand-by malgré plus de 2,5 millions de ménages en attente de logements  sociaux !

Le secteur subit de plein fouet les hausses des prix. Celle des matériaux d'abord, mais aussi celle de l'énergie et plus généralement du prix des terrains, qui empêchent toute opération immobilière, même l'achat de pavillon. Il faut ajouter les nouvelles normes imposées par la France via l’Europe et qui accroissent les coûts de production.

Et les autorités sont déjà au courant, selon le président de la Fédération Française du Bâtiment. « Il y a six mois, le Ministre du Logement a évoqué une bombe sociale dans le logement neuf et Bruno LE MAIRE a déjà rencontré les présidents des banques. Tout le monde a pris la mesure de la situation, l'audit est partagé… conclut Olivier SALLERON qui anticipe au moins deux années de crise dans le secteur. L’Etat, encore une fois constate et enregistre les faits, et demande aux autres de trouver des solutions. Aucune anticipation, aucune politique sociale, aucune stratégie ne concerne le logement.

Les professionnels du secteur avaient pourtant adressé une lettre ouverte au Président de la République en mai dernier. Le retour est éloquent : les conclusions du « Conseil National de la Refondation Logement », attendue le 09 mai, est reportée au 05 juin ! Les professionnels attendent fébrilement de «  puissantes mesures d’urgence » pour faire « face à la crise du logement qui s’installe durablement dans notre pays ». Tous ont bondi. « L’heure n’est plus aux constats, aux atermoiements ni aux hésitations. Quand l’Etat prendra-t-il la véritable mesure du risque de bombe économique, sociale et sociétale ?, tempêtent-ils.

 

Des faillites en cascades dans le viseur…

 

L’envolée des taux de crédit, qui passent de 1 % en octobre 2021 à plus de 5 % aujourd’hui, a fortement pénalisé les ménages qui ont reporté leurs projets immobiliers à plus tard. Les emprunteurs ne sont pas les seuls à être touchés par la crise. Les professionnels du secteur subissent de plein fouet ce retournement du marché. Ainsi, plus de 500 agences immobilières ont mis la clé sous la porte ou ont été placées en redressement judiciaire entre mai 2022 et avril 2023.

A l’instar des agences immobilières, une autre profession en souffrance est celle des courtiers. Le nombre de courtiers en déclin a atteint 142 en un an à fin avril, soit une hausse de près de 78 % par rapport à l’année précédente. Il y a cinq ans, le nombre de défaillances annuelles ne dépassait pas les 50 cas. Le taux d’usure, taux maximum auquel une banque peut prêter, était révisé tous les trimestres. Les courtiers alertaient sur le décalage avec la remontée des taux d’intérêt. Le taux d’usure est depuis février revu tous les mois, et ce, jusqu’au 01er juillet.

Les promoteurs ne sont pas en reste. Les faillites de promoteurs sont en hausse de quasiment 54 % sur les quatre premiers mois de l’année. On constate 111 cas de faillite, et la construction n’est pas épargnée non plus : 696 défaillances ont été dénombrées.

 

 

 

Logement neuf : le secteur s'enfonce dans une crise profonde…

 

Depuis trois mois, la demande en logements neufs dégringole. Cette spirale négative inquiète la Fédération des promoteurs immobiliers, qui réclame des mesures de soutien et d’accompagnement. Pour autant, entre les habitations laissées vacantes ou en cours de rénovation et la croissance démographique, un accroissement du parc immobilier est nécessaire, à raison de 450 000 logements neufs chaque année. Les promoteurs réclament au ministère de l’Économie des mesures pour relancer les achats. Les maires signent de moins en moins de permis de construire, les ventes chutent, les taux de crédits augmentent : ce sont tous les ingrédients des drames à venir…

Il y a de plus en plus de mal logés et des projets de logements sociaux sont au point mort. Les crédits sont trop chers et associés à une inflation galopante. Le budget logement fait passer une bonne partie de la population française en dessous du seuil de pauvreté. Les faillites s’enregistrent à la « pelle » et des « brouettes » de licenciement sont à prévoir à la clé, provoquant aussi un appauvrissement des ressources des communes !

En effet, l’essentiel des taxes payées chez le notaire lors des transactions immobilières passent dans le budget de nos communes : la cerise sur le gâteau après la suppression de la taxe d’habitation ! Le gouvernement avait déjà préparé ses bonnes résolutions pour 2023, avec une série de mesures et de réglementations. Logement, transition énergétique, gestion des déchets, aménagement territorial… beaucoup d’entre elles concernent le BTP.

La crise du bâtiment devient ainsi un ferment de révolte sociale qui s’ajoute ou se fond dans les crispations ambiantes : inflation, immigration non maîtrisée, justice en trompe-l’œil, police débordée, délinquance et trafic de drogue aux portes de nos écoles,… et la réforme des retraites qui fait toujours l’objet du conflit social avec les citoyens, les syndicats et le parlement.

 

 

Existe-t-il des solutions ?

 

Les professionnels du secteur demandent une aide de l’Etat pour les entreprises en difficultés. Peu pertinent, quand il n’y a pas de commandes, autant mettre du sparadrap sur une jambe de bois !

Parmi les mesures que l’Etat peut prendre : permettre aux banques de faciliter les conditions d’octroi de crédit (durée, capacité d’endettement), et booster les prêts à taux zéro en programmant une accession au plus grand nombre. Le secteur se remet en cause depuis quelques années et opère le virage d’une véritable révolution industrielle.

Plusieurs innovations promettent depuis des années d'augmenter la productivité des constructeurs et de réduire les coûts du logement neuf. Le secteur semble accélérer leur utilisation sous plusieurs pressions. L'impératif de construire bien davantage de logements, moins chers aussi pour en faciliter l'accès, relève plus que jamais du défi dans un contexte d'inflation des matériaux mais aussi de mise en oeuvre d' une nouvelle réglementation environnementale de la construction neuve, un facteur inflationniste avec le durcissement des normes.

C’est la mise en œuvre de la cybertechnologie, de l’automatisation tous azimuts afin de limiter les coûts de main d’œuvre, des connectivités ubiquitaires, prises de décision décentralisées et en temps réel… Le seul problème est financier : les nouvelles technologies sont très coûteuses. L’Etat pourrait intervenir dans le cadre de prêts bonifiés, par exemple.

Une autre ouverture pour diminuer les coûts liés au béton : le secteur Bois-Bâtiment fait partie intégrante de l’aval de la filière Bois-Forêt, par sa capacité à utiliser le matériau bois dans la composition de tous types d’ouvrages, tant en menuiserie intérieure, et agencement, qu’en enveloppe et en structure. Ici encore, l’Etat peut jouer un rôle de facilitateur en matière d’emploi et de formation, de gestion de la forêt…

A côté des 13 milliards mis sur la table pour l’industrie, que compte faire l’Etat pour palier une crise économique et sociale sans précédent dans notre pays ? Le nerf de toute entreprise, c’est surtout le client ! Si l’Etat n’intervient pas rapidement pour passer des commandes de logements sociaux, par exemple, de débloquer des ressources pour la construction via l’épargne des français, nous allons droit à la catastrophe…

Raymond DEVOS nous avait déjà prévu dans son sketch concernant les évènements de mai 1968 : « je vais maintenant pousser un cri d’alarme, si le gouvernement actuel n’est pas capable d’assurer la catastrophe, je dis attention, l’opposition pourrait  s’en emparer… » !

 

Jean-Paul ALLOU

 

 


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Pensez donc, elle ne fait pas son âge, cette institution incontournable du paysage pédagogique de l’Yonne ! Malgré ses cent-quarante années d’existence - la belle affaire ! -, l’établissement demeure toujours au goût du jour et sans avoir pris une ride pour plus de trois cents élèves (320 précisément) qui le fréquentent au quotidien ou presque. Des « Brossards », heureux et fiers de l’être qui auront vécu l’exercice commémoratif de ces retrouvailles festives comme il se doit…

 

VENOY: Fichtre ! Le complexe éducatif agricole le plus connu de notre territoire réputé pour la qualité et l’éclectisme de l’enseignement qui y est pratiqué affiche déjà cent-quarante années d’existence au compteur ! Si cela ne rajeunit pas, certes, l’aspect institutionnel et patrimonial de ce monument pédagogique, cela lui confère en revanche un gage de pérennité plutôt salvateur et rassurant. Qui peut prétendre aujourd’hui rivaliser avec la structure dans ce domaine si spécifique des métiers de l’agriculture ?!

140 ans de vitalité, de renouveau, de modernisme, d’expériences, de craintes, de doutes et de rebonds ! De succès et de réussites, aussi, tant au niveau des diplômes obtenus que sur les carrières qui seront embrassés après coup par ces milliers de jeunes gens qui en sortiront fraîchement émoulus et fiers de leur précieux savoir.

Mais, 140 ans, tout de même, ce n’est pas aussi commun que cela en à l’air, en vérité. Un historique qui puise ses lointaines racines en l’an de grâce 1875, avec les prémices de l’enseignement agricole, devant très vite faire florès aux quatre coins de l’Hexagone. Quoi de plus logique, alors, dans une France qui vit, respire et transpire côté labeur en mode agriculture !

 

Un établissement reconnu pour ses références déjà en 1886 !

 

Pierre MATHIS, en sa qualité de directeur de l’établissement, ne s’y était point trompé au soir de la cérémonie commémorative en mai dernier en évoquant le souvenir de ces glorieux aînés ayant tant donné en faveur de l’essor de cet enseignement. En particulier, le patronyme d’Edgar PISANI. Un véritable commis de l’Etat qui de 1961 à 1966 au sein des gouvernements DEBRE et POMPIDOU aura fait entrer l’agriculture dans le productivisme, l’exportation et la mise en place de la…PAC, cette fameuse Politique agricole commune de la communauté économique européenne dont nul exploitant ne pourrait se passer soixante années plus tard.

Un Edgar PISANI qui aura fait beaucoup également pour l’enseignement agricole…

Anecdote : La Brosse est déjà référencée parmi les meilleurs établissements de formations agricoles/viticoles dans l’annuaire officiel de la spécialité, publié en 1886 !

Le complexe venait juste de célébrer son troisième anniversaire. Une paille !

De l’eau a coulé depuis sous les ponts. Côté sémantique, l’appellation « La Brosse » est devenue un gage de qualité pédagogique, de notoriété, une marque forte qui s’exporte bien au-delà des frontières originelles de sa zone d’influence pour recruter des néophytes à l’apprentissage et à l’enseignement.

Normal, souligneront les puristes : ici, dans cet espace situé à quelques encablures de l’axe autoroutier menant tout droit vers le soleil et la « Grande Bleue », ce sont des décennies d’accompagnement, de cours théoriques et de pratique qui ont été mis en exergue pour apporter le meilleur à celles et ceux de ces jeunes gens, originaires de l’Yonne ou pas, qui rêvaient de faire carrière !

 

 

43 % d’effectifs au féminin : signe des temps et de la démocratisation…

 

Aujourd’hui, signe des temps et de l’évolution – rien n’est jamais figé même cent quarante ans plus tard ! -, on y parle d’agro-écologie, de nouvelles aptitudes au changement climatique, de diversification, de mécanisation, de bio.

La féminisation y est désormais légion avec 43 % des effectifs. Elle s’offre – et c’est tant mieux – à tous les pores de la filière, prouvant ainsi la démocratisation de ces métiers réputés difficiles accessibles à toutes. Le niveau d’études y est devenu supérieur. Les carrières sont belles et prometteuses. L’enthousiasme est là et se palpe dans chacune des entités de cette mosaïque de savoirs et de connaissances qui sait s’enrichir de simulateurs électroniques.

Centre de formation par l’alternance et l’apprentissage. Lycée et classes d’enseignement supérieur. Formations destinées aux adultes. Qu’elles sont éloignées des mémoires ces images couleur sépia qui ornement l’édition de la gazette du Brossard publiée en 2023 ! L’école d’agriculture de La Brosse n’est plus, et c’est tant mieux : vive le groupe des « Terres de l’Yonne » qui propose son patchwork de formations, envisageables par tous afin d’accueillir la relève de demain et du futur !

Tiens, et pour plagier Patrick BRUEL : et si on se retrouvait dans cent quarante ans même heure même endroit pour y discourir sur la Brosse du XXIIème siècle ?!      

 

 

En savoir plus :

Parmi les personnalités présentes lors de cette commémoration, citons la sénatrice Dominique VERIEN, Christophe BONNEFOND, le vice-président du Conseil départemental et maire de Venoy, Arnaud DELESTRE, président de la Chambre d’agriculture de l’Yonne, Jean-Baptiste THIBAUT, président de l’EPL Terres de l’Yonne, Christian MOREL, vice-président du Conseil régionale en charge de l’agriculture, etc.

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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