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Le futur projet hôtelier de l’IBIS Budget, en construction au cœur d’Auxerre, aura été le théâtre cette année de la nouvelle édition des Coulisses du bâtiment, des portes ouvertes destinées à la sensibilisation des collégiens autour de la filière artisanale et, en particulier, celle du bâtiment. Orchestrée par la Fédération départementale de l’Yonne, la découverte de ce chantier aura permis de mettre en lumière l’apprentissage et l’intégration dans la vie active…  

AUXERRE : Depuis 2003, date de la première mouture de cette expérience passionnante, les Coulisses du Bâtiment ont mobilisé de très nombreux collégiens et lycéens en phase de découverte de la face cachée de ces métiers essentiels de notre force économique.

Cette édition 2017 n’aura pas dérogé à la règle côté succès. Pour Christian DUCHET, secrétaire général de la Fédération départementale du bâtiment dans l’Yonne, « l’initiative a toujours le mérite d’exister et réserve toujours de belles surprises auprès des jeunes comme des professionnels, mobilisés pour la circonstance… ».

Prendre le temps de discuter avec les professionnels

Que peut-il se cacher derrière une palissade de chantier ? Une interrogation légitime que plus de 650 adolescents et jeunes adultes auront eu tout le loisir de se poser en s’immergeant au plus près de ces corporatismes pouvant susciter des vocations après coup. Les réponses furent concrètes, se présentant sous la forme de petits ateliers face à eux.

Du maçon au peintre, du charpentier au métallier : la palette de ces métiers parfois méconnus de la nouvelle génération et du grand public a pu s’apprécier au contact des artisans de l’Yonne, ayant pris part à cet exercice pédagogique annuel. Provenant des quatre coins du département, scolarisés dans de nombreux établissements, les jeunes gens, coiffés du casque de chantier obligatoire, ont pris le temps, encadrés par des professionnels, de tester les outils et le matériel, voire de connaître quelques gestes rudimentaires en s’appuyant sur des questions pertinentes.

Une construction importante à 2 millions d’euros d’investissement…

« Le choix de ce site s’imposait à nous, précisa Christian DUCHET, d’habitude interdit au public, le chantier du futur hôtel IBIS Budget est très représentatif du savoir-faire des entreprises de l’Yonne puisque sur les 19 lots existants, 17 ont été attribués à des sociétés du territoire ; le tout placé sous la houlette d’un architecte, Vincent CANET, et une maîtrise d’œuvre locale, la SAS MORPHEE… ».

A ce titre, on notait la présence aux abords de l’édifice qui devrait être livré d’ici le printemps 2018 de son futur exploitant, Alain GEHIN, qui préside déjà à la destinée de l’hôtel IBIS Rive Droite. Ce projet d’un nouvel établissement hôtelier de 49 chambres à Auxerre nécessite une enveloppe budgétaire de 2 millions d’euros.

Hormis la visite du chantier, les scolaires ont reçu des informations précises sur l’ouvrage en construction, sur les perspectives de carrière et des adresses utiles à leur recherche d’orientation.

Chaque année, environ 75 000 participants sont accueillis en France lors de cette campagne de découverte. En 2015, le secteur du bâtiment représentait 401 100 entreprises au plan national, de l’artisan aux énormes groupes en passant par les PME, pour un total de 1 431 300 actifs. Le volume de travaux s’élevait à 124 milliards d’euros hors taxes…


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Le premier rendez-vous événementiel « Monte ta Boîte » a mobilisé de nombreux porteurs de projets interpellés par la création/reprise d’entreprises, en vue de récolter le maximum de renseignements devant optimiser leur concept. Les spécialistes professionnels et institutionnels leur ont prodigué conseils et préconisations afin d’éviter toutes les chausse-trappes qui peuvent se présenter comme autant d’obstacles devant eux…

MONETEAU : « Monte ta Boîte ». Avec une appellation aussi caractéristique et si explicite sur le papier, les porteurs de projets du département de l’Yonne ne pouvaient manquer de se rendre sur cet événement, proposé au SKENET’EAU, qui leur aura permis de mieux approfondir les réalités quotidiennes qui attendent celles et ceux qui souhaitent mordicus se lancer dans l’aventure de l’entrepreneuriat.

Ils sont, chaque année, de plus en plus nombreux à vouloir tenter l’expérience qui, si elle semble aguichante dans sa forme, peut aussi se révéler être un véritable parcours du combattant si l’on n’y est guère préparé. Car au-delà des lourdeurs et autres tracasseries administratives qui précèdent la mise en route de l’outil de production, le futur entrepreneur devra se doter d’un maximum d’atouts dans son jeu pour répondre aux besoins de ses partenaires incontournables à la constitution juridique de la structure. On peut penser aux experts-comptables, aux banquiers, aux avocats d’affaires, aux assureurs et mutuelles mais aussi aux représentants des organismes institutionnels, consulaires en tête qui ont un rôle primordial à décliner en amont de la création d’une entité professionnelle.

Tous ces identifiants présentaient sur leurs stands leur savoir-faire à plus d’une centaine de futurs prétendants à la chose entrepreneuriale. Sous la forme d’entretiens individuels, jugés très positifs par la plupart des participants. Une quarantaine de partenaires dont INITIACTIVE 89, ECTI, EGEE, le réseau Entreprendre Bourgogne, le Centre du Développement du Tonnerrois ou le pôle de développement économique de l’Avallonnais (CEA) avaient validé leur présence sur place aux côtés des filières du chiffre et du droit, les établissements bancaires, assurances et mutuelles.

Un rendez-vous qui devait être ponctué d’ateliers mini-conférences instructifs, très largement suivis par les visiteurs de ce salon, certainement renouvelé dès la saison prochaine…


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Enregistrant une vraie poussée sur la demande de la garde d’enfants depuis la rentrée, la société de services à la personne de Xavier RIFFIOD, créée en 2002, ne cesse de progresser en termes de volumes d’affaires et de résultats sur l’Auxerrois. Une photographie positive qui impacte aussi sur l’emploi. Plusieurs créations de postes confirment la montée en charge de cette structure où s’affairent déjà près de quarante collaborateurs…et qui rayonne de manière de plus en plus concentrique autour d’Auxerre…

AUXERRE : Ancien diplômé d’état d’un métier issu de la filière santé (infirmier), ayant eu un passage insolite mais non dénué d’intérêt dans les milieux industriels chez AIR LIQUIDE, le chef d’entreprise auxerrois souhaitait depuis très longtemps construire un concept professionnel qui lui soit propre, lui permettant de s’exprimer dans l’aide à domicile.

Soutenu par son épouse, Valérie, Xavier RIFFIOD choisit un cadre fonctionnel, où la liberté serait sienne au niveau de la politique de communication et l’indépendance de la mise en forme stratégique des prestations plutôt que de rejoindre une franchise.

Après l’obtention des agréments officiels, ceux émanant de la DIRECCTE et du Conseil départemental de l’Yonne, le chef d’entreprise pose les premiers jalons de sa future société. C’est à la pépinière d’entreprises d’Auxerre, le site d’accueil géré par la Chambre de Commerce et d’Industrie, qu’il effectuera ses gammes. En se cantonnant à des offres de service traditionnelles en faveur de l’autonomie, arcbouté autour du repassage et du nettoyage, voire de l’entretien et du petit bricolage…

Une concentration de l’activité sur l’Auxerrois et la Puisaye avec de réelles ouvertures vers le Chablisien et le Jovinien…

Mais, Xavier RIFFIOD et son équipe, près d’une quarantaine de collaborateurs à ce jour, balaient très vite et de manière éclectique, avec beaucoup de sérieux, la palette des multiples prestations venant agrémenter ce public de personnes âgées et à mobilité réduite, vivant à domicile.

De nouveaux services se sont ajoutés au fil de l’eau ; de quoi assurer la substance vitale de postes supplémentaires qui se traduisent par l’apport de deux nouvelles assistantes de vie. Les autres schémas exercés par la structure (assistance ménagère et garde d’enfants) profitent de cet effet gigogne. Mais, c’est l’aide à la personne en perte d’autonomie qui croît le plus, et de manière exponentielle avec 70 % de demandes d’intervention. Un marché où agit avec efficience la PME d’Auxerre.

Depuis peu, DOMIFAMILLE se concentre, en plus d’une large zone de couverture englobant la Puisaye, l’Auxerrois et le Chablisien, sur le secteur de Joigny. Celui-ci enregistrant de réelles opportunités de développement, même si le secteur est exacerbé par la concurrence. On dénombre 59 entreprises privées sur le développement des services à la personne, auxquelles il est souhaitable d’y ajouter les associations : soit plus de 80 entités au total qui s’activent au quotidien sur le même créneau porteur.

Plus de 10 % de hausse du chiffre d’affaires certains mois !

Dépassant les trois mille heures d’intervention mensuelles réalisées depuis le début de l’année, DOMIFAMILLE se conforme à un seul credo : celui de la qualité de vie de ses clients. Le chiffre d’affaires équivaut à 700 000 euros pour l’exercice en cours : il continue de progresser de manière constante, atteignant parfois plus 10 % de hausse mensuelle.

Quant aux priorités à résoudre à court terme, elles se rapportent à un projet de certification qui accréditerait encore plus l’impact de la société au sein de son environnement. Mais, aussi la refonte de l’outil multimédia et la présence sur les réseaux sociaux. Ces objectifs s’inscrivent parmi les grands axes de réflexion du moment de cette entreprise en orbite sur sa filière de prédilection.


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Quelques semaines après sa mise en route au 01er juillet, l’industriel de Sens bénéficie avec le doublement de son laboratoire d’essais d’une aire de travail idoine pour tester les performances et la fiabilité de ses nouveaux ballons d’eau chaude sanitaire. Des opérations qui peuvent se concevoir désormais de manière simultanée avec l’octroi de températures stabilisées. Un vrai confort pour le bureau d’étude et les techniciens de la PME qui développent une gamme de produits innovants…

 

SENS : Une enveloppe d’1,2 million d’euros a été consentie cette année par la direction de l’entreprise pour assurer l’extension de ce laboratoire d’essais indispensable à sa bonne fonctionnalité. Leader national sur le segment du ballon d’eau chaude sanitaire en France, CHAROT, structure industrielle emblématique de l’Yonne qui vient de célébrer avec faste et convivialité son 85ème anniversaire d’existence, prouve aux observateurs économiques que la « vielle dame » peut poursuivre sa cure de jouvence salvatrice mâtinée de modernisme et de projets toujours aussi ambitieux sans soucis notoires.

Côté emploi, quatre nouveaux collaborateurs viennent de rejoindre le team solidaire de cette entreprise qui se créé d’excellentes perspectives de développement à l’aune de 2018 au niveau de son volume d’’affaires. Un technicien supplémentaire est venu se greffer au bureau d’étude. Celui qui conçoit et assure la faisabilité des diverses gammes de ballon. Trois opérateurs experts en soudure ont complété cette recrudescence d’effectif en cette période automnale. Mais, avec un sursaut potentiel et attendu inhérent à la filière cuves en 2018, il se pourrait que le curseur des embauches progresse encore avec l’arrivée de 5 à 6 nouvelles personnes. In fine, le solde déjà important des cent cinquante salariés serait alors dépassé. Rappelons que CHAROT a réalisé en 2016 un chiffre d’affaires de plus de 25 millions d’euros, soit une hausse de 5 % par rapport à l’exercice antérieur. Consolidant au passage ses excellents résultats obtenus en 2016.

L’amélioration constante de l’outil de production…

D’ailleurs, Pascal CHAROT, le toujours sémillant responsable de l’entité familiale, table sur des perspectives très encourageantes pour les prochains mois à venir. La barre stratégique à atteindre concerne les 30 millions d’euros de chiffre d’affaires en optimisant l’activité. D’où cet investissement consacré au doublement de la capacité de traitement du laboratoire d’essais, qui occupe l’une des zones de production principales du site sénonais. Une envolée providentielle, tout à fait réalisable, qui se traduirait par une augmentation du nombre de collaborateurs en incorporant une vingtaine d’opérateurs de plus…

La récente acquisition d’une grenailleuse (300 000 euros de budget) sert précisément à répondre à l’ensemble de ces besoins. Installée en début de chaîne, la machine améliore considérablement les flux de traitement des ballons d’eau chaude sanitaire. Son action repose sur une optimisation du travail des fonds et de la partie tôlerie de ces produits.

Le dernier né de la gamme des ballons gaz à condensation…

Le lancement d’une nouvelle gamme de ballon gaz à condensation devrait permettre à CHAROT de trouver sa place sur ce marché extrêmement convoité par la concurrence, en phase avec les politiques de transition énergétique du moment. Le dernier né de la gamme s’adresse d’une part aux collectivités mais aussi au marché tertiaire. Sa sortie a eu pour effet de renforcer la présence de CHAROT dans bon nombre de domaines.

Avec son avènement, l’industriel de l’Yonne gonfle de manière tangible un catalogue de produits, déjà conséquent, lui assurant un leadership naturel sur les possibilités offertes par ces systèmes fonctionnant avec le gaz, l’électricité ou le solaire. Bref : de quoi légitimer un avenir radieux et tranquille pour un groupe à forte potentialité…


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De passage dans l’Yonne ce 28 octobre et invité à inaugurer l’extension du siège social de la CAPEB à Auxerre, le président national de la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment s’est montré optimiste pour les perspectives de sa filière à l’orée de 2018. A condition, toutefois, que les signes favorables à la reprise se maintiennent durablement. Mais, il prévient aussitôt que cette dynamique et le retour aux carnets de commandes mieux garnis sont assujettis aux décisions gouvernementales à valider lors du projet de loi de finances pour l’année prochaine…

 

AUXERRE : « Le mode opératoire de la réussite du bâtiment, c’est simple : cela peut se comparer à un véhicule alimenté au Diesel ayant besoin de préchauffage. Si cela fonctionne bien à l’allumage, alors le véhicule atteindra très vite son rythme de croisière… ».

Muni de ses nombreux dossiers, le président de la CAPEB France constate que la reprise tant attendue est bel et bien là. Mais, sans trop d’exagération. Un frémissement subtil qui se traduit néanmoins par les chiffres. Au terme de l’année 2017, ce sont 4 000 nouveaux emplois qui iront grossir les effectifs des petites entreprises de ce secteur d’activité artisanal ayant souffert de la terrible crise des « subprimes » depuis 2008.

« Si nous relançons l’activité de manière pérenne et que la confiance revienne, alors nous pourrons créer de l’emploi et inciter nos jeunes vers l’apprentissage afin d’inverser la courbe du chômage… ».

En l’espace d’une décade, le bâtiment aura perdu près de 50 000 postes parmi ses entreprises. Sauf en 2016. Où l’actif et le passif en matière de solde d’emploi devaient se stabiliser. Un premier signe devant engendrer l’exercice en cours…

Le crédit d’impôt sur la transition énergétique parmi les priorités…

La reprise actuelle sur le marché de la construction, les programmes incitatifs à la rénovation énergétique, la baisse encore relative des charges dans les entreprises et la hausse du pouvoir d’achat chez certaines catégories socio-professionnelles offrent une conjonction favorable à la relance économique. « Mais, attention, insiste le président de la CAPEB, les crédits à l’investissement s’amenuisent depuis quelques mois : cela est très inquiétant… ».

La sonnerie de son portable ramène Patrick LIEBUS à d’autres préoccupations. Celui des combats quotidiens qu’il livre avec pugnacité à la défense des intérêts de ses adhérents. Le premier d’entre eux concerne le crédit d’impôt sur la transition énergétique, débattu la semaine dernière encore à l’Assemblée nationale. Le gouvernement a déposé un amendement à l’article 8 concernant les modifications immédiates voulues sur la diminution de ce crédit, sur les fenêtres, les portes et les chaudières à fioul. Pour l’heure, rien n’évoluera jusqu’à la fin de l’année. En attendant de nouvelles directives…

« Les artisans doivent le savoir : un client qui a bénéficié d’un devis détaillé de la part d’un professionnel et qui propose un acompte en guise de validation des futurs travaux pourra les réaliser aux mêmes conditions l’année prochaine si les documents sont entérinés d’ici la fin de 2017... ».

Prévue en novembre, une rencontre quadripartite entre les ministères du logement, de la transition énergétique, et des finances, à laquelle seront associés les représentants des syndicats patronaux du bâtiment, CAPEB et FFB, permettra de redéfinir le contenu applicatif du crédit d’impôt en 2018.  Mais, d’autres discussions sont ouvertes sur l’apprentissage, la formation professionnelle et l’assurance chômage avec le Premier ministre Edouard PHILIPPE qui enregistre un déficit de 39 millions d’euros. S’inspirant de l’exemple concret de nos voisins suisses et néerlandais, notamment en matière d’apprentissage, ces rencontres s’effectueraient de manière bilatérale avec les partenaires des filières professionnelles qui auraient leurs opinions à émettre.

Un tour d’horizon des grands dossiers du moment…

Concernant les ordonnances autour de la réforme du Code du Travail, Patrick LIEBUS estime que « c’est une très belle avancée ». Renchérissant à ses propos, il observe « qu’il y a une réelle prise en compte de l’artisanat et de la TPE. Cela correspond à nos souhaits et nous permet de trouver des solutions tangibles afin de sécuriser l’entreprise. Je pense aux embauches et aux risques de désaveu avec un salarié. Pour éviter les problèmes : il y aura l’existence d’un CERFA qui énoncera les règles devant être respectées avant d’engager le processus d’un licenciement… ».

Quant au RSI, le président de la CAPB est favorable à son adossement au régime général mais sous certaines conditions, à savoir sans hausse des cotisations et en conservant les mêmes prestations. « Nous devons rester gestionnaires de cet outil en notre qualité d’indépendants. La mise en place des deux années de transition me semble très importante afin d’éviter les défaillances… ». Enfin, devait-il conclure sur ce thème : « le régime général devra s’assurer que le système informatique soit en capacité de gérer de manière optimale ce futur adossement… ».

Que pense réellement Patrick LIEBUS du compte pénibilité ? Réponse de l’intéressé : « il faut tenir compte des conditions de travail et permettre aux salariés et aux artisans de pouvoir partir avant à la retraite. Cela suppose là aussi des moyens de contrôle accrus et fiables ». La suspension du dossier concernant le prélèvement à la source se justifie pour le président de la CAPEB : « Il n’est pas question que nos entreprises artisanales puissent devenir des préleveurs d’impôts sur le dos de nos salariés, cela engendrait immanquablement des risques de conflit dans nos entreprises… ».

Contrôler les travailleurs détachés grâce à une plateforme européenne…

Reste le dernier volet de ce long entretien : la révision de la directive sur les travailleurs détachés. « A ce propos, beaucoup de travail doit être encore fait en France mais aussi dans le reste de l’Europe. Aujourd’hui, les orientations vont dans le bon sens, avec la limitation du temps de détachement, l’obligation d’un formulaire « A1 » délivré par le régime de sécurité sociale du pays d’envoi qui déterminera si un salarié est affilié au régime général de son pays depuis trois mois, avant d’être détaché dans un autre pays. L’objectif est de sécuriser le salarié détaché lui-même et de lutter avec efficience contre les travailleurs illégaux qui arrivent en nombre sur le territoire. D’ailleurs, à ce titre, la durée de détachement se fera sur un an avec six mois renouvelables grâce à un accord de l’Etat du lieu de détachement. Enfin, la rémunération doit correspondre à l’équivalence du salarié selon sa qualification. Les primes de déplacement et de restauration devant être payés à part…. ».

Patrick LIEBUS en appelle de ses tous vœux à la création d’une plateforme européenne de gestion et de contrôle qui coordonnerait les travailleurs détachés à travers leurs diverses missions professionnelles. Concluant que ce sujet ô combien actuel ne devrait trouver de véritables solutions que lors de sa mise en exergue : en 2022…


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