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Pleine comme un œuf, la salle d’audience du palais de justice d’Auxerre. Non, pas que le public venait y assister au procès de la décennie. Mais, plutôt y participer à une cérémonie traditionnelle, coutumière en cette période de vœux, l’audience solennelle de la nouvelle année. Avec en guise d’acteurs les juges du Tribunal de Commerce auxerrois. Un évènement très important pour tâter le pouls des entreprises et de l’activité économique locale.  Avant de basculer sur l’exercice 2024…

 

AUXERRE : Tout ce que compte la représentativité institutionnelle, politique et économique de notre territoire ne manquerait pour rien au monde ce rendez-vous annuel intéressant, permettant de se faire une opinion sur l’état de santé de la vie entrepreneuriale locale, inscrit en lettres d’or sur les agendas. Pas étonnant, donc, de voir parmi les premiers rangs de la salle d’audience du palais de justice, la sénatrice Dominique VERIEN côtoyée le député Daniel GRENON et le président de l’Auxerrois, Crescent MARAULT, ou, assis une rangée de sièges derrière, le président des Républicains 89, Guillaume LARRIVE – il est décidément très en vue depuis quelque temps dans le sérail auxerrois – aux côtés de Christophe BONNEFOND, conseiller départemental, l’élu local Vincent VALLE ou l’attaché parlementaire d’André VILLIERS, Yassin KOUACH.

Empreint d’une grande solennité et d’un rituel orchestré au millimètre près, l’évènement offre une vision imposante de ce qu’est un tribunal de commerce dans l’exercice de ses fonctions. Vêtus de leurs robes noires, rappelant le caractère juridique de l’institution, les femmes et les hommes composant l’exécutif de cette instance prennent place les uns après les autres dans un silence quasi religieux. La salle est bondée. Chacune et chacun ayant pu trouver à sa guise une place sur les bancs de la salle d’audience, prêt à écouter avec intérêt le discours prononcé par le président de la vénérable organisation, Pascal BAILLY.

 

On ne change pas une équipe qui gagne au sein du tribunal !

 

Une fois le micro allumé, ce dernier évacue la classique phase des remerciements. Chaleureux, bien sûr. Ils sont adressés à celles et à ceux qui garnissent les sièges de ce temple de la justice. « Votre présence, nous y sommes sensibles. Nous recevons cela comme un encouragement dans les missions qui nous incombent… ».

L’orateur fera de même pour la présentation de ses vœux. La santé, évidemment en tête de gondole. Mais aussi, le bonheur. Sans oublier la réussite dans tous les projets personnels et professionnels. Puis, Pascal BAILLY, le verbe sûr, déroule l’ordre du jour. En trois temps : le bilan de l’année écoulée, les réquisitions du procureur de la République, Hugues de PHILY, avant de clore l’intervention sur les perspectives 2024. Un petit clin amical adressé à l’endroit d’André MARTINI, incontournable greffier et voilà le président du Tribunal de Commerce auxerrois de citer les patronymes de celles et ceux qui ont été renouvelés pour un second mandat : Myriam MADELIN et Cyrille BRASSEUR.

« J’en profite également pour féliciter ceux qui ont été reconduits dans leurs fonctions pour un troisième mandat, Karl ECKERLEIN, Frédéric VAUTRIN et Philippe WATTECAMPS… ».

Visiblement, au sein de cette entité juridique, on ne change pas une équipe qui a fait ses preuves et qui gagne !

Puis, toujours avec le même esprit solennel, l’orateur procéda au bilan de l’année judiciaire 2023. Un bilan qui traduisait l’activité des 129 audiences qui se sont tenues au sein du tribunal de commerce auxerrois, situé à quelques rues de là, réparties en deux chambres bien distinctes.

« Pour mémoire, je vous les rappelle, précisa Pascal BAILLY d’une voix docte, la première, dite « la chambre  du contentieux », est de juger les litiges relevant de la compétence d’attribution du tribunal de commerce et la seconde chambre, celle « de procédures collectives » dont le rôle est d’accompagner les entreprises en difficulté ou défaillantes… ».

 

 

Trois fois sur quatre nos jugements sont confirmés par la Cour d’appel de Paris

 

Entra ensuite en piste, le juge placé à la gauche du président de séance. Michel SAINT-ANTONIN, qui fit le compte-rendu de la chambre du contentieux en sa qualité de président de ladite chambre.

« Le ministère de la Justice publie un taux d’appel moyen en France pour les tribunaux de commerce de 27 %, en constante augmentation, année après année. En effet, il n’était que de 14 % en 2020 (pour comparaison ce taux d’appel est de 62 % pour les tribunaux judiciaires). Sur cent jugements rendus par notre tribunal, 97,5 % aboutissent à une décision qui sera appliquée avant ou après appel. L’impression générale est que l’on va vers une complexification des litiges, avec parfois des procédures qui dépassent le cadre légal strictement français puisque faites selon le droit européen transfrontalier ou des droits d’autres nations selon la volonté des parties… ».

Au cours de l’année 2023, l’activité de la chambre de contentieux s’est déroulée au cours de 18 audiences et a vu 101 nouvelles affaires enrôlées. Le nombre d’affaires en cours à ce jour est de 26.

Quant au temps entre l’assignation et le délibéré, il est toujours inférieur à deux ans : il est en moyenne inférieur à 13 mois.

Le délai moyen de rendu d’une décision après audience de plaidoirie est de trente jours (il va de 15 jours à 60 jours suivant la complexité de la rédaction du jugement).

Du côté de la Cour d’appel de Paris, il y a eu en 2023 sur les 16 arrêts de cette instance juridique : un arrêt qui a rendu une décision qui ordonne une médiation (une première pour le tribunal auxerrois) ; quatre réforment en totalité du jugement prononcé, trois arrêts confirmant les jugements et reprenant l’organisation de la motivation mais en modifiant le quantum des condamnations, soit en les aggravant pour deux dossiers, soit en les diminuant pour un. Enfin, huit arrêts ont confirmé toutes les décisions.

Ce qui permettra à Michel SAINT-ANTONIN d’ajouter : « A quelques réserves méthodologiques près, nos décisions sont l’objet d’un appel dans 10 % des cas et trois fois sur quatre nos jugements se trouvent finalement confirmés… ».

 

 

Le travail de prévention autour des procédures amiables porte ses fruits

 

Le président BAILLY reprit la main afin de présenter le bilan des procédures collectives. « Elles restent un indicateur important du tissu économique local et nous avons tenu vingt audiences, souligna l’orateur, au cours desquelles, ont été ouverts une centaine de nouveaux dossiers… ».

A l’énoncé de ces indications, on retiendra parmi ces dossiers six sauvegardes, 28 ouvertures de redressements judiciaires, un rétablissement professionnel et 64 liquidations judiciaires dont 45 ont été opérées sous la forme simplifiée, dont la clôture définitive peut être prononcée en quelques mois. Des chiffres qui reflètent assez bien l’activité de l’ensemble des tribunaux de commerce au niveau national, dixit Pascal BAILLY.

Quant aux procédures amiables, signalons que six ordonnances de mandats ad hoc et 16 ordonnances de conciliations ont été rendues en 2023.

Commentaires de Pascal BAILLY : « Ces chiffres sont en nette progression ! Ce qui en l’espèce montre que le travail de prévention pour faire connaître les procédures amiables, réalisées par le tribunal, mais aussi les experts-comptables, porte ses fruits. En tout, ce sont 415 jugements qui ont été ainsi prononcés par la chambre des procédures collectives en 2023… ».

Puis, le sujet éminemment capital des défaillances d’entreprises fut abordé. Force est de constater que trois ans après la pandémie, la France se rapproche du niveau de défaillances auxquelles elle était accoutumée avant le COVID. Du moins, pas tout à fait pour le président qui déroule son allocution.

« Si on fait une comparaison entre 2022 et 2023, certes, le nombre d'ouvertures de procédures collectives a augmenté de 32,8 % pour se rapprocher au niveau national des 55 000 défaillances. Toutefois, ajoute-t-il, ce chiffre reste cependant encore inférieur à la tendance observée entre 2010 et 2019, où en moyenne ce sont 59 300 défauts qui étaient enregistrés chaque année dans l'Hexagone. Avec un pic enregistré en 2015 frôlant les 64 000 défaillances ! ».

Moyennant quoi, on en serait encore assez loin, d’un point de vue arithmétique, malgré l’avalanche de mauvaises nouvelles conjoncturelles qui semblent plomber la vie économique. Dans la partie deux de notre article, nous examinerons attentivement les perspectives 2024 envisagées par le Tribunal de Commerce auxerrois…

 

Fin de la première partie

 

Thierry BRET

 


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Décembre, il accueillait le président national de la CPME, François ASSELIN, en visite sur les terres de l’Yonne. Janvier, à l’identique d’un discours de politique générale prononcé par le premier des ministres, il se présente à la tribune de la Fédération française du Bâtiment de l’Yonne afin d’y souhaiter ses vœux. Baptiste CLERIN, porte-flambeau actuel de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises (CPME) de notre territoire ne chôme pas ! Sa livraison orale, en mode macro-économique plutôt pertinente, aura permis de mieux cerner les attentes du monde entrepreneurial pour 2024.

 

AUXERRE: Il les désire fraternels. D’union. De partage d’expériences. Mais, aussi de combats. « Il faut savoir faire front face à tout ce qui ne va pas ! ».  D’analyse, aussi, afin de bien soupeser tous les enjeux qui se présentent au monde de l’entreprise. Pas n’importe lesquelles, bien sûr ! Ces petites et moyennes structures, ces TPE et PME, voire indépendants, qui souffrent des quatre fers devant un contexte géopolitique et économique qui ne sait plus où donner de la tête ! Bienvenue en 2024 ! Où il est nécessaire de poursuivre « le combat » ! Il a vraiment l’âme d’un syndicaliste pur jus, Baptiste CLERIN ! Oui, mais pas de n’importe quel syndicat. Celui qui prend fait et cause pour le porteur de projets, l’entrepreneur, l’investisseur, l’acteur et décideur économique, bref, le patron !

« En 2024, il nous faut étendre notre réseau. Peser davantage sur les donneurs d’ordre public ainsi que sur les représentants de l’Etat. Mais, aussi, avoir notre mot à dire en nous informant sur les avancées technologiques et les problématiques des ressources humaines afin de continuer le développement de nos entreprises… ».

Seul à la tribune, se référant à ses notes, tout de noir vêtu et portant une chemise blanche où il a fait abstraction de la cravate, Baptiste CLERIN parle. Un exercice oratoire qu’il apprécie. On le sent plus à l’aise que son prédécesseur à la tribune, Cyril CHARETIE, nouveau président comme lui, de la puissante FFB départementale, la Fédération Française du Bâtiment de l’Yonne. C’est devenu une tradition depuis plusieurs années : entre la FFB et la CPME, le courant circule à merveille. Sans faire d’étincelles ! Si ce n’est celle de la camaraderie et de la convergence d’intérêts.

 

Sans syndicat, pas de défense ni de porte-voix…

 

Le combat. C’est un terme qu’il aime employer, le successeur d’Olivier TRICON. Logique, il est chef d’entreprise à part entière. Il sait que dans le quotidien des entrepreneurs, à la tête de ces TPE et PME, la « guerre » (surtout commerciale pour décrocher ventes et contrats) est totale. D’autre part, la défense des intérêts de ses adhérents – environ plus de deux cents au sein de la fédération de l’Yonne – demeure primordiale. L’entrepreneur est une proie pour bien des prédateurs qui leur veulent du mal.

« La CPME, dois-je le rappeler, concède Baptiste CLERIN, reste le premier syndicat patronal de l’Yonne, de la région BFC et de la France. Quant à notre réseau de mandataires – ils sont partout aux postes clés les représentants dudit syndicat !-, il est au cœur même des lieux de débats et de décisions devant relayer les besoins et les demandes des membres… ».   

Le tribun a replacé l’église au centre du village ! Sans ergoter, et avec moult précisions. Baptiste CLERIN remet le couvert, insistant sur la nécessité de rejoindre le réseau.

« Sans syndicat, pas de défense ni de porte-voix, souligne l’orateur, il nous faut continuer à agir en faveur des salariés et la défense de leurs entreprises, de leurs collaborateurs, de l’économie locale et de manière globale de nos territoires… ».

 

 

Des mots qui font mouche parmi l’assistance qui opine de la tête. Puis, vint le temps des bilans. Ceux issus de 2023, une année qui n’aura pas été comme les autres pour le président de la vénérable institution.

Hausse des prix, des matières premières et des matériaux, inflation galopante et généralisée, boom sur les taux d’intérêt, multipliés pour certains par quatre entre l’espace de deux ans : Baptiste CLERIN joue les Cassandre ! Voudrait-il plomber l’atmosphère ? Que nenni ! Il n’explique dans sa longue tirade que la réalité d’une situation économique complexe et perturbée par de multiples critères.

« Heureusement, précise-t-il avec une pirouette, certains secteurs continuent de progresser malgré le ralentissement de la consommation et de l’investissement. Toutefois, prévient-il, nous devons modifier nos rapports à nos collaborateurs, dans nos méthodes de recrutement et plus généralement dans la gestion de nos collaboratrices et collaborateurs… ».

 

 

Le recrutement, talon d’Achille du monde entrepreneurial

 

Baptiste CLERIN n’est pas tendre avec ce qu’il observe dans le cadre de l’emploi. « Il est inconcevable qu’avec un taux de chômage situé aux alentours de 7 % que des pans entiers de notre économie ne trouvent pas de nouveaux salariés. Qu’un candidat puisse choisir son salaire et impose ses conditions de travail, voire de rémunération, ou un plan de carrière, est profondément malsain ! ».

Il balance, monsieur le président de la CPME, avec des vérités à l’appui ! Et cela ne fait que débuter. « Un salarié ne voit pas l’activité de son employeur n’est pas linéaire et que les nouvelles contraintes en matière de sécurité ou d’environnement peuvent plomber la rentabilité de l’entreprise. Voire l’emploi ».    

Quant au discours relatif à la faiblesse des rémunérations, cela lui fait dresser les poils sur les avant-bras, au chef de file de la CPME !

« Cela m’est insupportable, dit-il, que de dire que nous ne payons pas correctement nos salariés, que les conditions de travail soient encore trop pénibles ou que nous ne tenions pas assez compte des situations personnelles de nos collaborateurs. Nous avons répondu favorablement à tous ces points en aménagement les plannings de travail et en augmentant les salaires… ».

Valorisant le rôle des TPE et des PME (94,5 % des entreprises opérationnelles dans l’Hexagone), le responsable de la CPME a évoqué l’engagement de son syndicat en faveur de la revitalisation du territoire et des sites industriels menacés. « Non seulement, nous intervenons pour aider au reclassement des salariés de ces entreprises locales, mais en outre, nous sommes là pour aiguiller les décideurs politiques et les représentants de l’Etat dans les investissements à réaliser afin de soutenir les bassins économiques touchés… ».

En substance, dans le cas présent en 2023, celui de l’Avallonnais (SKF), de Saint-Florentin avec SICLI, de MARELLI à Saint-Julien-du-Sault et de BENTELER, à Migennes.

Parlant de 2024 – année où le taux de croissance du PIB ne devrait pas excéder 1 % -, Baptiste CLERIN demande à ce que la CPME resserre les boulons et surtout les liens avec les différents acteurs du financement dont les acteurs des milieux bancaires et BPI, en particulier.

Inquiet par les défaillances d’entreprises – fin 2023, on aura noté plus de 400 défaillances d’entreprises par mois en France et il est prévu que ce chiffre devrait être supérieur cette année -, le patron départemental de la CPME se veut très vigilant à ce propos.

« Le président du tribunal de commerce d’Auxerre et mandataire CPME, Pascal BAILLY, répond présent en aidant celles et ceux qui en ont besoin pour rebondir ou clôturer leur activités dans des conditions acceptables ».

Si le secteur industriel et les services arrivent encore à maintenir la tête hors de l’eau, Baptiste CLERIN, via ses analyses détaillées, pense que la désinflation et la hausse des salaires devraient soutenir davantage la consommation et le revenu réel. En croisant les doigts pour que l’inflation revienne en dessous de 2 %...

Dernière statistique édifiante qui ne manquera d’étonner notre interlocuteur : pour la première fois, le taux de productivité national est négatif alors qu’il restait en moyenne situé entre 1982 et 2022 aux alentours de 1,7 %. 2023 aura même vu l’instauration de la production horaire négative avec – 1,3 % !

De quoi alimenter les arguments de Baptiste CLERIN qui entend bien poursuivre le combat en faveur des chefs d’entreprises.

 

Thierry BRET

 

 


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La petite coupe qui va bien, le sourire aux lèvres et la fierté du devoir accompli ! En charge de la cellule location au sein de l’agence LAFORET à Auxerre – la vitrine commerciale se situe sur les quais de l’Yonne – Katia MOLINARO a reçu des mains de son responsable, Olivier PERRIN, la médaille du Travail, saluant ses vingt années de présence au sein de cette enseigne spécialisée dans l’immobilier. Cerise sur le gâteau : c’était le jour de son quarantième anniversaire ! Le hasard aura bien fait les choses, non ?!

 

AUXERRE : Sous les applaudissements, elle le présente fièrement son diplôme ! Vingt années d’expériences professionnelles, vécues dans la même structure, cela n’arrive plus avec autant de systématicité qu’autrefois, dans l’univers du travail actuel. Katia a le sourire. Recevoir la médaille du travail (l’argent qui distingue les vingt ans de présence chez le même employeur) et le diplôme qui l’accompagne le jour de son…anniversaire, avouez que cela n’est pas commun !

Le boss, Olivier PERRIN, figure de la chose immobilière sur la place, avait bien fait les choses en concoctant ce petit rendez-vous des plus sympathiques, ouvert aux clients et aux amis. Même les élus avaient le déplacement en la personne d’Isabelle JOAQUINA et de Christophe BONNEFOND. Tous deux du Conseil départemental et communautaire de l’Auxerrois.

 

 

Un peu émue, prononçant quelques mots de remerciements, il était temps ensuite pour Katia MOLINARO de fêter sa distinction honorifique autour du verre de l’amitié et de succulents amuses bouches. A dans dix ans pour la médaille de vermeil (trente ans) ?!

 

Thierry BRET

 


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Il a eu le privilège d’ouvrir le bal de la traditionnelle cérémonie des vœux, une séance couplée entre la CPME et la FFB 89, le nouveau président de la Fédération départementale du Bâtiment de l’Yonne, Cyril CHARETIE. Installé dans le fauteuil de responsable du syndicat des professionnels de ce secteur d’activité depuis son élection en octobre dernier, le patron du groupe Icaunaise des Travaux Publics a mis l’accent sur les perspectives et la préservation des entreprises et de ses emplois dans un contexte peu enclin à l’optimisme…

 

AUXERRE : C’était son premier grand oral, à l’occasion de la traditionnelle séance des vœux, une cérémonie que la FFB 89 se plaît désormais à coupler avec celle mettant en scène les dirigeants de la CPME, la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises de l’Yonne. Preuve s’il ne fallait le démontrer une fois de plus qu’entre les deux structures à fort potentiel d’attractivité sur notre territoire, le courant circule bien et pas de manière alternative !

Précédant d’une longueur à la tribune son homologue Baptiste CLERIN, président de la CPME 89 (voir à ce titre l’article qui lui sera consacré ultérieurement dans nos colonnes), Cyril CHARETIE, beaucoup moins connu médiatiquement que le second interlocuteur, prit soin de se munir de sa feuille de route physique, posée sur le pupitre de la scène de l’amphithéâtre refait à neuf de la Maison du Bâtiment, pour égrener les messages forts de son allocution.

Un exercice oratoire, certes, pas toujours évident à gérer devant une salle qui n’était pas, curieusement, au comble de sa fréquentation, mais que l’orateur eût tôt fait de captiver. Levant de temps à autre les yeux vers les premiers rangs des spectateurs où étaient assis son prédécesseur, Didier MICHEL, Christophe BONNEFOND, l’un des vice-présidents du Département et de l’Agglo de l’Auxerrois, le délégué général de la FFB 89 Christian DUCHET ou bon nombre de membres de la CPME, attentifs au discours.

 

Un pâle rayon de soleil dans une litanie de mauvaises nouvelles…

 

En guise de préambule, Cyril CHARETIE mit l’accent sur la dégradation économique inexorable de la profession, observée au fil de ces derniers mois. Le secteur du bâtiment est en profonde souffrance, fragilisée par une conjoncture qui est loin de lui être favorable. A l’instar de nombreux pans de l’économie hexagonale, par ailleurs. Une crise qui ne cesse de croître de manière silencieuse et sournoise au grand dam des responsables de la filière, malgré les alertes successives mais vaines lancées aux représentants du gouvernement

« J’en veux pour preuve la situation du logement neuf, explique le président de la FFB 89 un brin amer, la chute des mise en chantier s’élève à 20 % au terme de 2023. Quant aux demandes de permis de construire, elles s’effondrent de près de 30 % ! Au cours des neuf premiers mois de 2023, on ne compte que 287 000 logements commencés, rappelant le niveau proche des plus bas historiques enregistrés en 1992 et 1993… ».

Quant aux ventes, elles plongent de façon vertigineuse à moins de 39 %. La promotion immobilière n’est guère mieux lotie avec une chute de – 30 % pour l’ensemble et de – 40 % pour les ventes au détail.

Derrière cette litanie de mauvaises nouvelles à plomber le moral d’un clown, il y aura tout de même un léger rayon de soleil dans ce panorama tristounet, évoqué par Cyril CHARETIE : elle vient du segment de l’amélioration entretien, constatée au troisième trimestre 2023 avec un regain d’activité de 3 % en volume sur un an et à la rénovation énergétique qui se stabilise à 4 %. Rien à voir, en revanche, avec les doubles chiffres, précédemment évoqués qui traduisent la chute drastique des marchés ! Alors, au bout du compte, comment faire preuve d’optimisme à l’égard de ces chiffres et de cette situation qui semble irréversible ?

 

Les effets positifs du programme « Ma Prim’Renov »…

 

C’est là que le président de la FFB 89 sort de son chapeau les avantages liés au fameux programme d’aides immobilières de l’Etat, « Ma Prim’Renov ».

« Une partie de la  profession a vu ses attentes satisfaites avec cette prime, souligne Cyril CHARETIE, son enveloppe est passée de 2,4 milliards d’euros à 4 milliards d’euros. Grâce à ces aides, il aura été possible d’assurer la rénovation thermique de nos logements, tout en confortant leur accessibilité… ».

 

 

Mais, le président eut aussi une pensée pour les métiers dits oubliés de la corporation.

« Je pense notamment aux entreprises de gros œuvre, de charpente, de couverture, de terrassement, des entreprises de second œuvre (menuiserie, électricité, plaquiste, peintre, etc.), il eut été fondamental de ne pas négliger l’accession à la propriété pour tous, selon nos régions, nos revenus, nos situations et repenser ce fameux PTZ. Car, malgré les effets d’annonce du gouvernement se rapportant à la refonte de ces PTZ (Prêts  à Taux Zéro) qui allaient selon lui satisfaire près de six millions de foyers supplémentaires, ils ne seraient guère plus de 15 000 foyers à en bénéficier à l’heure actuelle… ».

La douche froide, en quelque sorte, pour l’intervenant de la Fédération française du Bâtiment de l’Yonne !

 

Le « plein emploi » de Gabriel ATTAL à la sauce de FUNES ?

 

Pourtant, il y a encore quelques semaines, bon nombre de chefs d’entreprise du secteur se satisfaisaient  de la bonne tenue des carnets de commandes et de la rentabilité observés sur l’année 2023. A l’unanimité, ces entrepreneurs reconnaissaient les difficultés à pouvoir recruter des salariés. Voire de pérenniser les emplois existants au sein des différentes structures. Pour d’autres, la tâche la plus ardue n’était pas de remplir les carnets de commandes mais de pouvoir les exécuter !

Puis, évoquant les informations nationales transmises par le président de la FFB Olivier SALLERON, Cyril CHARETIE se fit encore plus pessimiste quant au proche avenir, en particulier à échéance de 2024 et de 2025.

« La chute des appels d’offres auprès des collectivités ne va rien arranger, devait-il affirmer, le contexte actuel et la crise qui est devant nous risquent de rebattre sérieusement les cartes. Cela devrait générer de la casse avec la disparition de 150 000 emplois directs parmi nos entreprises, 300 000 emplois si l’on prend la totalité de nos filières et assimilées… ».

Un tacle verbal, adressé par procuration au nouveau chef du gouvernement, Gabriel ATTAL qui vise un objectif difficilement atteignable du « plein emploi » à horizon 2027 !

Une formule sémantique qui n’est pas sans rappeler celle prononcée à maintes  occasions par un Louis de FUNES au sommet de sa forme et de ses pitreries, incarnant un chef d’entreprise industriel colérique et mâtiné d’un rôle d’élu municipal dans le film « La Zizanie «  de Claude ZIDI, datant de 1978 : il ne cessait de répéter en boucle lors de sa campagne électorale face à son épouse, interprétée par l’excellente Annie GIRADOT, son credo préféré autour du « plein emploi, du plein emploi et du plein emploi » !

Visiblement, Cyril CHARETIE n’accorde guère de crédit aux gesticulations gouvernementales du moment – « il aurait fallu anticiper cette situation, bien avant ! » -, pointant de l’index l’inertie à la française et les lourdeurs éhontées de l’administration.

« J’en appelle à notre niveau local à nos pouvoirs publics icaunais, nos élus et nos décideurs : vous avez sur notre territoire un panel très large d’entreprises, de professionnels, de savoir-faire et de compétences. Ne les oubliez pas et avançons ensemble en construisant ensemble ! ».

Puis, prophétique, il ajoutera la formule suivante : «  un  territoire sans perspective et sans emploi se traduit par une fuite de nos professionnels. Je vous demande d’avoir de l’ambition pour eux… ».

Clair comme de l’eau de roche au niveau du message ! Question désormais, sera-t-il suffisamment entendu par la sphère institutionnelle et politique locale ?

 

Thierry BRET

 

 


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On aurait presque entendu une mouche voler dans la salle. Sauf qu’à cette période glaciale de l’année – des températures polaires à ne pas mettre un élu dehors ! -, les fameuses bestioles ne sont pas pléthore à vous tourner autour, près du visage. Comme à l’accoutumée, le diaporama concocté par Alvaro de CARVALHO, troisième adjoint de la commune, captiva les intérêts et les regards. L’excellent résumé en images fit la part belle aux chanteurs disparus en 2023, de Tina TURNER à Jane BIRKIN, sans omettre le regretté Guy MARCHAND. Le prélude, en fait, des vœux distillés par Christophe BONNEFOND…

 

VENOY : Avec deux exemplaires de la mascotte officielle des Jeux Olympiques de Paris en arrière-plan, Icauny et Yonna, posés sur le fond de la scène, pas de doute : le fil d’Ariane de cette énième cérémonie des vœux arborait une dynamique sportive à laquelle se référa le plus souvent l’orateur du soir, le maire Christophe BONNEFOND.

Veste bleu anthracite, cravate sombre sur chemise blanche, le vice-président du Conseil départemental de l’Yonne et vice-président du Conseil communautaire qui n’a pas son pareil pour tenir la distance lors d’une prise de parole s’est donc plié, avec jubilation intérieure, à cet exercice qu’il apprécie : les retrouvailles avec ses administrés afin de leur présenter ses meilleurs vœux.

Une cérémonie que l’édile local avait placée sur différentes strates exécutives dans son déroulement avec la diffusion du fameux diaporama, permettant en images de résumer les douze derniers mois de l’année, entre commémorations, évènements sportifs, soirées culturelles ou inaugurations ; assortie ensuite d’une explication de texte sur les perspectives 2024 – elles sont pléthore dans cette commune des plus attractives de l’Auxerrois entre développement économique et accueil d’opportunités évènementielles – avant la remise de médailles à quelques heureux bénéficiaires méritants, dont l’ancien maire Philippe MAILLET (voir l’article déjà paru dans nos colonnes consacré à cette information).

 

HELIOSPORT, l’infrastructure qui bénéficie de l’agrément « Club 2024 »

 

Mais, c’est bel et bien la référence à l’actualité sportive – non pas celle de l’AJ Auxerre ! – mais des futurs Jeux Olympiques de Paris qui fut le fil conducteur de cette soirée, s’inscrivant à la fois dans le temps du bilan et des projets à venir.

Il est vrai qu’en 2023, Venoy a ajouté une nouvelle infrastructure de poids dans son escarcelle avec l’ouverture de l’HELIOSPORTS, un espace sportif et culturel érigé sur huit hectares pouvant désormais accueillir des rendez-vous, certes, départementaux mais également à la dimension XXL (région, hexagonal), voire pourquoi pas, international selon les dires de l’édile !

La preuve ? Elle est sortie de la bouche de Christophe BONNEFOND : « Nous avons déjà reçu l’an passé le sélectionneur de l’équipe de France féminine de futsal ; en juin prochain, nous accueillerons le championnat de France de volley-ball de la fonction publique… ».

 

 

Mais, ce n’est pas tout. D’autant que le nouveau site icaunais bénéficie de l’agrément « Club 2024 » délivré par le Comité national d’organisation des Jeux de Paris. Ce qui permettra en clair d’aménager un espace « fan zone » in situ afin de pouvoir suivre toutes les épreuves olympiques dès le 26 juillet prochain ! Cerise sur le gâteau : HELIOSPORTS a été construit selon les principes de la basse consommation énergétique.

Sur le même registre – la dynamique sportive y compris dans la mobilité douce -, Christophe BONNEFOND n’a pas pu s’empêcher de faire allusion au service des vélos à assistance électrique, déclinée par l’Agglomération de l’Auxerrois. « Nous avons fait un premier essai d’aménagement de voie verte pour relier Egriselles à la gare d’Auxerre de façon sécurisée, précisa l’élu, soit 1,2 km aménagés sur les 2,6 km qui séparent les deux sites… ».

 

 

Santé, logements, enfance, énergie : les axes prioritaires de 2024

 

L’environnement fit une brève incursion dans les propos de l’orateur. « Nous avons renaturé la place des Marmousets avec la création d’un parking végétalisé et la plantation de seize arbres ». Même si deux végétaux ont dû être coupés, sic.

Abordant le volet sanitaire, Christophe BONNEFOND a expliqué sa stratégie. A l’instar de celle adoptée par l’institution départementale dont il défend les couleurs.

« Nous avons rénové le cabinet médical et créé une résidence de deux chambres afin d’y accueillir des étudiants en santé… ».

Une manière incitative de les voir s’implanter une fois leur cursus terminé dans le village de l’Auxerrois ou aux alentours ? Pas si bête !

Quant à la zone artisanale, elle va connaître de nouvelles évolutions en 2024 avec la construction de plusieurs édifices – dix mille mètres carrés de surface – qui seront répartis en trente-deux cellules. Et autant de nouvelles entreprises à la clé ?

Reste le logement. Dix pavillons locatifs devraient sortir de terre au cours de ces prochains mois. Ils viendront compléter la quinzaine d’habitats déjà réalisés ou en cours de construction par des propriétaires occupants, ayant choisi les charmes de cette commune. Les seniors ne sont pas oubliés : vingt-trois logements devraient être opérationnels d’ici l’été prochain au sein de la résidence HERACLIDE. Enfin, les jeunes couples auront la possibilité de vivre dans une quarantaine de logements de type T3 et T4 dans le cadre du concept, « Les Jardins d’Egriselles », devant débuter cette saison.

Affermir la vitalité de la commune située à l’est d’Auxerre est positif à plus d’un titre. Tant pour les commerces locaux, mais aussi pour pérenniser l’école à long terme. L’enfance, autre priorité de Christophe BONNEFOND, se concrétisera par la desserte d’un nouveau service du Conseil départemental – le bus de la Protection Maternelle Infantile – qui complète l’offre itinérante de France Service et la pose de la première pierre de la future crèche, érigée dans le bourg.

La maîtrise de l’énergie, enfin, se traduira dans les faits par la mise en service du premier parc photovoltaïque de 15 hectares, assurant la production de 21 MWc et 22 000 MWh/an.

Une feuille de route copieuse, donc pour le maire et son équipe. Un challenge, digne d’un véritable défi olympique…

 

Thierry BRET

 

 


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