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Le club d’affaires sénonais dont les seuls leitmotivs sont le business et le développement du relationnel organise de profitables retrouvailles jeudi soir à partir de 18h30. L’occasion de sortir ses précieuses cartes de visite de la poche – beaucoup de chefs d’entreprise et de représentants institutionnels n’en possèdent plus l’ombre d’une sur eux ! – et de les distribuer à tout va lors d’une animation de dynamique entrepreneuriale…

 

SENS : Voilà un club qui sait conjuguer convivialité et efficience dans ses actions de terrain. L’évènement accueilli au sein de la concession Etoile Mercedes, dirigée par l’omniprésent Paulo PIMENTEL – il gère également la vitrine commerciale du groupe automobile à Auxerre – est placé sous le sceau de la découverte et de l’enrichissement à l’autre, l’idéal pour accroître ses réseaux de connaissances et favoriser l’essor de son entreprise.

Jeudi soir, aux alentours de 18h30, débutera une nouvelle session à mi-chemin entre travail et réjouissances facilitant la rencontre entre les membres de la structure associative, présidée depuis juillet 2022 par Sabine VUILLERMOZ, responsable du cabinet ASV, et de nouveaux impétrants, soucieux de s’insérer parmi l’un des réseaux influents de ce secteur géographique.

Il est d’ailleurs indiqué sur le carton d’invitation de se munir aussi de sa bonne humeur, en sus de l’indispensable carte de visite, ce qui donne le ton de ces retrouvailles cordiales.

Créé en janvier 2020, le club CARBAO Sens accueille une vingtaine de membres ; ces derniers pratiquant les règles de la recommandation utile afin de développer les carnets de commande des entreprises représentées. Parmi elles, on retrouve selon le principe de l’unicité corporatiste un photographe, un électricien, un banquier, un loueur de vaisselle, une avocate, etc.

Les 28 et 29 mars prochains, CARBAO Sens participera à l’évènementiel porté par « La Fabrique à entreprendre », le « Printemps du partenariat ».

Autre initiative de sa part : l’accompagnement d’un porteur de projet en l’aidant à atteindre ses objectifs. Une soixantaine de participants sont d’ores et déjà annoncées à ce rendez-vous des plus constructifs pour l’attractivité territoriale.

 

 

En savoir plus :

 

Réunion Business CARBAO Sens

Concession Etoile Mercedes Sens

5 Boulevard du Pont de Fer

89100 Sens

A partir de 18h30.

 

Thierry BRET

 

 


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Cela couvait depuis un moment. Comme un feu se consumant très lentement avant de se transformer en un brasier inéluctable. Une situation qui n’était plus tenable, de l’aveu même du principal intéressé, l’édile de Tonnerre, Cédric CLECH. Celui-ci a décidé de jeter l’éponge lors du dernier conseil communautaire du Tonnerrois-en-Bourgogne et de mettre ainsi la clé sous le paillasson. Reprenant sa liberté de penser et surtout d’agir, « afin de ne plus être empêché »…

 

TONNERRE: Stop ou encore ? Homme de média et de communication, le conseiller départemental et maire de Tonnerre s’est-il inspiré du titre de l’antépénultième émission radiophonique accueilli depuis des lustres sur les ondes de RTL, avant de prendre sa décision ? Irrévocable, celle-ci l’a été et le restera, visiblement ! Ce sera donc « stop » !

Plus qu’un coup de semonce, c’est une tornade blanche qui a traversé l’hémicycle du conseil communautaire du Tonnerrois-en-Bourgogne le 23 février dernier à l’annonce de cette démission qui aura claqué telle la foudre par un soir d’été dans le secteur oriental de notre territoire. Un départ qui en aura engendré un deuxième : celui de la cinquième vice-présidente de l’assemblée communautaire, Emilie ORGEL, elle-même première adjointe de la ville de Tonnerre, donc une très proche collaboratrice de Cédric CLECH.

 

Des élus de Tonnerre le plus souvent stigmatisés…

 

Présidée par Anne JERUSALEM, l’appareil communautaire du Tonnerrois-en-Bourgogne perd ainsi, outre les deuxième et cinquième vice-présidents de la structure, les deux têtes de file défendant les intérêts de Tonnerre, la ville phare de cette zone géographique importante. Un claquement de porte spectaculaire que Cédric CLECH assume sans aucune ambiguïté.

« A partir du moment où l’exécutif de la CCLTB, par pure tactique politique, cultive auprès de sa majorité le fantasme de l’opposition Tonnerre versus les communes rurales, nous n’avancerons pas, souligne un Cédric CLECH très déterminé, nous tentons à l’échelle de la ville de Tonnerre, depuis le début de cette mandature, un nouveau pari. Cela se voit, en lien, avec des partenaires de confiance… ».

 

 

De son côté, Emilie ORGEL se positionne dans ses déclarations sur une ligne similaire que le premier élu tonnerrois.

« Depuis plus de deux ans maintenant, les membres du COMEX de la Communauté de communes du Tonnerrois-en-Bourgogne représentants la ville de Tonnerre sont très  souvent stigmatisés. La mauvaise entente ne permet pas un travail serein dans l’intérêt général des administrés du territoire. On est bien loin de la synergie tonnerroise affichée… ».

Bref, devant cette situation de forte houle permanente observée au sein de l’institution, les deux élus de Tonnerre ont préféré mettre un terme à l’expérience et opter pour un nouveau cap. Celui du divorce et du cavalier seul en ce qui concerne leurs projets, portant un coup indéniable à la gouvernance de l’intercommunalité.

 

 

Des orientations budgétaires non cautionnées par les deux élus démissionnaires…

 

Ce sont les orientations budgétaires présentées par l’exécutif communautaire lors de cette séance de travail qui auront été le fil d’Ariane déclencheur de la situation que l’on sait.

« Des choix budgétaires qui organisent la dérive des dépenses courantes du budget 2023, explique Cédric CLECH dans son communiqué officiel, qui conduisent à un déséquilibre de plus de 600 000 euros du fait, principalement des dépenses de personnel. Ainsi, depuis le début de cette mandature, la seule masse salariale augmenterait d’un million d’euros alors qu’aucune nouvelle compétence n’est exercée par l’exécutif communautaire… ».

Le contexte conjoncturel du moment n’arrange donc rien. Le bureau communautaire a également acté une hausse des impôts qui se répercuterait avec des effets néfastes sur les entreprises et par ricochet sur l’emploi. « Sans omettre les ménages, renchérit le maire de Tonnerre, qui sont déjà asphyxiés par la baisse de leur pouvoir d’achat… ».

Mais, le nombre de griefs reprochés à la gouvernance de la CCLTB ne se cantonne pas aux seules incidences conjoncturelles. Emilie ORGEL et Cédric CLECH désapprouvent d’une même voix l’absence d’une commission des finances – cela est d’usage dans toutes les collectivités -, la non-mutualisation des fonctions supports ce qui pourrait éviter l’hémorragie des dépenses du personnel ; la volonté de supprimer plusieurs groupes scolaires dont l’école Pasteur ; l’abandon de la gestion de l’aire d’accueil des gens du voyage ou encore le report – s’agit-il d’un arrêt définitif ? – du projet d’agrandissement de la crèche.

Un inventaire à la Prévert qui se rapporte aussi à l’inertie d’un contrat local de santé – le besoin présentiel de praticiens se fait sentir sur le territoire - ; le désengagement de la structure communautaire du Centre de développement du tonnerrois ; le manque de stratégie économique ; la non-prise en compte de réels problèmes autour de la mobilité.

Reste un ultime point revendicatif de la part des deux élus démissionnaires : le manque d’équité de traitement entre l’ensemble des communes et des habitants du Tonnerrois ce qui met en évidence de sérieux dysfonctionnements.

Avec de tels arguments dans leur besace, le divorce ne pouvait être que consommé sans autre conciliation par les deux vice-présidents de l’intercommunalité. Ils le font savoir et ne s’en privent pas. Libres dans leurs têtes…

 

Thierry BRET

 


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Cela ne date pas d’hier mais avec les chaudronniers, les soudeurs font figure de denrées rares en matière de recrutements dans les filières de la métallurgie en France. Pourtant, ce métier très technique peut susciter parfois des vocations heureuses et plutôt surprenantes. Comme ces jeunes femmes qui n’ont pas hésité à suivre une initiation à la discipline avec le Pôle Formation 58-89.

 

NEVERS (Nièvre) : Délégué général des UIMM de l’Yonne et de la Nièvre, et délégué général du MEDEF de l’Yonne, Claude VAUCOULOUX ne tarit pas d’éloges sur le parcours atypique suivi récemment par trois représentantes de la gent féminine qui se sont investies avec pugnacité et courage en endossant la vêture, très technique, de l’une des professions emblématiques de la métallurgie, la soudure.

Accompagné dans son cheminement pédagogique par le formateur en soudure du Pôle Formation 58-89 à Nevers, Romain CHAUDRON – cela ne s’invente pas !- ce trio de « Drôles de Dames » a pu découvrir les arcanes de ce métier très recherché par le secteur industriel en France. Suivant un cursus méthodique pouvant susciter des vocations à son issue.

 

 

 

La soudure est d’ailleurs très recherchée et appréciée par des personnes en reconversion professionnelle. Le métier se classe parmi le top trois dans ceux proposés à l’heure actuelle par la filière industrielle.

Côté travail, le chômage n’existe pas dans ce secteur d’activité. Les plus véloces pourront faire miroiter leur savoir-faire avec des contrats juteux à la clé au Brésil, au Japon, en Australie ou encore au Moyen-Orient, où le soudeur (la soudeuse, dorénavant) peut se comparer à de l’or noir ! Un filon professionnel à exploiter désormais…

 

Thierry BRET

 

 

 


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Est-ce qu'un expert-comptable sait vraiment compter ? Et d'ailleurs, pourquoi, comment et quoi compter ? Le pourquoi ? Car, il est important de bien identifier son « pourquoi ». Qu'est-ce qui pousse 21 000 professionnels et plus de 140 000 de leurs collaborateurs, en France, à compter, tous les jours ? Mais (et ce sera là ma dernière question au risque de vous perdre), un expert-comptable compte-t-il vraiment tout au long de sa journée ?

 

TRIBUNE : Tout le monde s'imagine qu'un expert-comptable passe l'intégralité de son temps derrière son bureau à éplucher des factures, remplir des tableaux « Excel » et des déclarations de toute sorte.

Comme dirait l'autre, la vérité est ailleurs... Certes, nous savons faire et nous réalisons certaines tâches fastidieuses mais la majorité de notre temps est surtout passée à écouter, échanger, accompagner nos clients dans leurs prises de décisions.

Donc le pourquoi d'un expert-comptable, c'est d'accompagner les entreprises (ou toutes autres structures) et leurs dirigeants dans l'atteinte de leurs objectifs.

 

Le comment ?

 

Comme la plupart des entreprises, nos cabinets comptables sont équipés d'outils. Ceux-ci sont en constante évolution. Nos logiciels nous permettent d'enregistrer la comptabilité de nos clients, bien sûr, mais aussi d'établir des bulletins de paie et tout document social, de prévoir, anticiper et chiffrer les prises de décisions de nos clients ; de communiquer avec ceux-ci par des applications téléchargeables sur smartphone ; avec, dans un futur proche et pour atteindre un but ultime, et ce grâce à la facture électronique (obligatoire pour tous en 2026), la projection en temps réel du résultat annuel d'une entreprise.

Donc finalement, le calcul mental, primordial à une certaine époque, est remplacé ou assisté aujourd'hui d'outils de plus en plus performants. L'expert-comptable est donc en constante évolution et totalement digitalisé.

 

Enfin, le quoi ?

 

Quand on associe le métier d'expert-comptable avec le verbe « compter », littéralement, qu'est-ce que compte un expert-comptable, on pense immédiatement à l'argent. Un expert-comptable ne peut pas compter autre chose que des euros !

Aujourd'hui, à 95 % des cas, c'est vrai. Nous réalisons purement des bilans et des comptes de résultat financier.

Demain, le dérèglement climatique, notamment, nous obligera à revoir notre copie. Et comme tout entrepreneur ou toute personne consciente qu'une révolution doit être engagée, il est temps pour nous de diversifier notre offre.

Nous allons donc pouvoir accompagner nos clients dans la réalisation de bilan carbone en comptant autre chose que des euros, comme des émissions de gaz à effet de serre !

Il nous est maintenant possible de répondre à la question : un expert-comptable ne sait peut-être pas compter, mais vous pouvez, à coup (ou coût) sûr, compter sur lui !

 

Eric CHEVALLIER

Expert-comptable

Une chronique réalisée en partenariat avec l’Ordre départemental des experts-comptables de l’Yonne.

 


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L’heure du bilan - déjà ? - a sonné pour les élus de gauche, réunis sous le vocable du collectif « Vivre l’Auxerrois ». Une revue d’effectif réalisée deux ans et demi après l’accession au pouvoir de l’équipe en place, pilotée par le premier des élus, le président-maire Crescent MARAULT, afin d’en tirer de substantifiques éléments d’analyses. Autant dire que les chefs de file contestataires de la politique locale que sont Isabelle POIFOL-FERREIRA, Sophie FEVRE et Mani CAMBEFORT n’ont pas été tendres avec la gouvernance actuelle dans leurs ressentis.

 

AUXERRE : C’est un inventaire à la Prévert qui a été proposé là. Une sorte de catalogue à charge, façon « La Redoute », abondamment fourni et illustré de nombreux exemples autour de cinq thèmes majeurs, qui récapitule dans les faits tout ce que l’opposition – du moins la partie représentative de la soirée - reproche à l’actuelle gouvernance dans son mode de gestion et d’action. Le temps du bilan, en somme, même si le mandat de l’édile de la Ville d’Auxerre et président de l’Agglomération de l’Auxerrois est bien loin d’être terminé. La prochaine échéance électorale municipale étant prévue, comme chacun le sait, au printemps 2026.

Pourtant, le trio d’élus de l’opposition, porte-étendard de la structure associative « Vivre l’Auxerrois » - celle-ci a pour principe de proposer des rendez-vous réguliers à base d’échanges avec les citoyens en quête d’informations – n’aura pas attendu le terme de la mandature pour pointer d’un index rageur les points d’achoppement de la politique actuelle à ses yeux. Un index se voulant être également interrogateur quant à la direction décisionnelle voulue par le maire et appliquée par ses équipes sur le devenir de la cité et sa proche périphérie.

« On ne sait pas où nous mène réellement Crescent MARAULT…, souligne tout de go l’élue socialiste, Sophie FEVRE, en ouvreuse de bal de cette rencontre bilan, à partager avec les représentants de la presse. Avec en sus, cette petite phrase qui prononcée dans la bouche de la militante socialiste auxerroise n’a rien d’anodine évidemment : « désormais, il ne peut plus se réfugier derrière son prédécesseur ! ». L’ombre de Guy FEREZ plane le temps d’un long silence au-dessus des têtes.

 

Une hausse des impôts et une explosion de la dette à prévoir ?

 

Une fois l’introduction amorcée, ce fut à trois voix et à tour de rôle que s’égrena la liste non exhaustive, visiblement, des réprobations faites à l’endroit de la majorité communautaire/municipale. Via un Mani CAMBEFORT, au meilleur de sa forme oratoire – on sait que le garçon potasse patiemment ses dossiers ! -, qui aborda la situation financière de l’exécutif.

« Lorsque que cette majorité est arrivée aux affaires, précise-t-il, les finances de la Ville et de l’Agglomération étaient saines. Avec des comptes équilibrés et une dette nulle… ».

Or, poursuit le premier fédéral du Part Socialiste de l’Yonne, les choses ont bien changé depuis. Il relève au niveau du fonctionnement que les finances dérapent sur certains postes (missions, réceptions, cérémonies…). Dans le même temps, du côté de l’Agglomération, Mani CAMBEFORT observe que la dette communautaire augmente en flèche (de zéro en 2019 à plus de dix millions d’euros en 2022), en comptant l’EPF (établissement public foncier). Une dette qui impacte la Ville à hauteur de 60 millions d’euros (en comptant l’EPF). « Soit le niveau de 2017, ajoute le trentenaire incarnant le renouveau du socialisme dans le département.

« Sur l’investissement, renchérit-il, on a d’abord eu deux années d’immobilisme en 2020 et 2021, avec plusieurs conséquences notoires : nous sommes passés à côté de l’essentiel du plan de relance ; plusieurs projets qui avaient été budgétés à l’époque ont été abandonnés et certains financements à l’instar de celui se rapportant  au projet de l’Arquebuse ont été perdus. On est donc passé depuis 2022 d’un extrême à l’autre avec une frénésie d’investissements affichés et des achats à tout-va sans objectif clairement défini. Ce qui n’est pas le rôle d’une collectivité… ».

Pour compenser ce manque à gagner, des suppressions de postes ont été constatées. Elles ont eu pour effet de réduire, voire de faire disparaître de l’organigramme certains services.

« Cela a engendré une mauvaise ambiance parmi ceux-ci, affirme Mani CAMBEFORT, ils sont moins performants qu’auparavant… ». A date, soixante-dix postes seraient même vacants.

Mais, ce qui alerte le plus le représentant de « Vivre l’Auxerrois », c’est la potentielle hausse des impôts sur l’agglomération.

« Alors que l’on nous a réitéré il y a deux mois que les charges fiscales n’augmenteraient pas, il risque d’y avoir de nouvelles progressions des impôts dans les prochaines années, estime le conseiller d’opposition. La dette va exploser et se rapprocher des seuils d’alerte. Si c’est le cas, Crescent MARAULT qui se présente comme un bon gestionnaire, deviendrait alors le président-maire de l’augmentation des impôts et de l’explosion de la dette… ».

 

 

 

Des postes supprimés et non remplacés ainsi que des dysfonctionnements…

 

Jusque-là demeurée silencieuse mais très attentive aux propos tenus par ses deux coreligionnaires, Isabelle POIFOL-FERREIRA intervint à son tour en mettant l’accent sur le volet social. Et plus spécifiquement « sur le manque de considération des agents municipaux qui ont souffert à cause de multiples mouvements de grèves (éboueurs, ATSEM) ».

« On supprime des postes et on ne remplace pas les départs, or la masse salariale augmente. Cherchez l’erreur, ironise-t-elle ».

Un questionnement qui lui permet ensuite d’énumérer ce qu’elle considère comme des dysfonctionnements flagrants : l’état civil ouvert seulement par demi-journées pendant plusieurs mois – un comble selon elle car Auxerre avait obtenu le label « Qualiville » qui salue la qualité du service de l’accueil en mairie en 2017 ! Voire le baromètre AFNOR l’année suivante pour l’accueil des villes de moins de 50 000 habitants – ; les équipements de territoire (celui du centre-ville a été supprimé et quid de la Maison de quartier des Rosoirs ?) ; la fermeture de la bibliothèque ou de la piscine pendant les vacances ; la diminution du nombre de tournées de ramassage des déchets ; l’absence de dialogue avec les milieux associatifs et les habitants des quartiers ; la suppression des vœux, etc.

Le chapitre développement économique offrit l’opportunité à Mani CAMBEFORT de reprendre la main sur la présentation. Le jugement de l’élu socialiste est sans appel : « cela pourrait se résumer en une phrase, le président-maire vit sur les acquis de la précédente majorité quand il ne les dénature pas… ».

 

 

Et l’interlocuteur de citer la zone industrielle de Venoy (« un cadeau fait au maire de cette commune »), la zone d’activité Aux R Parc (« on est passé complétement à côté de l’objectif initial avec des études d’implantation d’entreprises franciliennes qui permettaient d’accueillir 1 500 nouveaux emplois… »), le désintérêt de vouloir promouvoir de nouvelle filière innovante afin de favoriser le bassin en manque de compétitivité et les doutes autour de l’hydrogène.

Selon Sophie FEVRE, « l’absence de démocratie de proximité nuit aux échanges avec les Auxerrois. Le citoyen n’est pas concerté et les conseils de quartier n’existent plus alors que la collectivité est tenue d’en assurer l’organisation… ».

Reste pour clore ce panégyrique peu flatteur les aspects concernant la transition écologique. Sur ce sujet, Mani CAMBEFORT n’y va pas quatre chemins dans ses commentaires : « c’est raté ! ».

« Les zones d’activité vont avoir un lourd impact environnemental et vont peser lourd dans nos objectifs de ZAN (Zéro Artificialisation Nette), de 100 sur 190 ha. En outre, il y aura une recrudescence de la circulation des camions sur les routes, avec davantage de pollution de l’air. De même, on n’entend plus parler de nouveaux réseaux de chaleur. Quant à la circulation avec des cycles, l’idée est bonne mais son développement est bien trop coûteux avec des problématiques d’infrastructures cyclables… ».

Mais, au fait, y aurait-il au terme de ce bilan de mi-mandat de l’opposition auxerroise des points positifs à mettre au crédit de l’équipe en place ?!

« Oui, plaisante Mani CAMBEFORT, sur la végétalisation où nous partageons les objectifs généraux… ».

Oui, c’est bien sûr ? Ou plutôt oui mais ?!

La chute ne se fait pas attendre de la part de l’intéressé ! « Mais, on n’en voit pas la couleur et ça ne doit pas se faire au détriment des habitants. La crise climatique et biologique doit nous obliger à changer radicalement de braquet et à rendre notre ville résiliente au changement climatique et proactive en termes de développement durable… ».

Incorrigible, Mani CAMBEFORT, il aura donc eu le mot de la fin !

 

Thierry BRET

 

 

 


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