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Tout est presque fini ! De l’avis de Paul-Antoine de CARVILLE, le déploiement de la fibre optique sur la Ville de Sens dont il assure la gestion en qualité de premier élu est une réussite. Une conférence de presse, accueillie à l’hôtel de ville, aura permis à la déléguée régionale du groupe ORANGE, Véronique MORLIGHEM, de faire un point d’étape utile, lundi en matinée, à l’aune de la fin des travaux devant s’amorcer dans les mois à venir…

 

SENS: La capitale de l’Yonne septentrionale est-elle une ville branchée au niveau de la fibre optique ? Si la question méritait d’être posée en amont de ce rendez-vous matinal à la mairie afin d’y voir un peu plus clair sur l’avancement des travaux - ce sujet de société équivaut à gagner en parts d’attractivité et de croissance, notamment dans la sphère économique, sur ce secteur -, les réponses fournies lors de cette conférence de presse, détaillée de chiffres, l’ont amplement démontré par l’affirmative.

Avec, à date, 17 400 logements travaillés par ORANGE depuis le début de la mission de l’opérateur en 2016, ce sont désormais 99 % de la ville qui peuvent prétendre aujourd’hui à l’éligibilité à cette technologie révolutionnaire dans bon nombre de domaines. Qu’ils soient d’ordre privés ou professionnels.

Déployant la fibre optique localement dans le cadre du Plan France Très Haut Débit, l’opérateur de télécommunications s’était engagé à couvrir d’ici la fin 2022 un périmètre défini au niveau national de locaux et logements professionnels, hors les refus qui peuvent toujours survenir. On en dénombre par ailleurs 713 sur la sous-préfecture de l’Yonne.

Un vaste chantier où les aspects coopératifs entre les services techniques de la Ville et ceux d’ORANGE devaient être mis en évidence afin de favoriser l’optimisation de ce projet.

 

Une excellente complémentarité entre les équipes techniques de la Ville et de l’opérateur…

 

Paul-Antoine de CARVILLE, en ouvrant le bal de cette rencontre médiatique faisant écho au bilan et perspectives de ce dossier, mit l’accent tout particulièrement sur ce point, saluant l’implication de son élu, l’adjoint en charge du numérique, de la vie associative, de la modernisation de l’action publique et du dialogue citoyen, Célestin N’GOMA. Surtout dans le cadre de la médiation dans lequel il s’est investi avec les habitants lorsqu’il s’agissait de positionner les poteaux près de chez eux devant accueillir ladite fibre.

« Un travail de terrain mené par nos équipes et celles d’ORANGE, réalisé en bonne intelligence, souligna le maire, qui offre la possibilité à tout le monde ou presque de pouvoir se connecter à la fibre optique ».

 

 

Comme devait le rappeler la responsable régionale du groupe, Véronique MORLIGHEM, l’engagement d’ORANGE a été mené d’action avec une réelle accélération à partir de 2018. Sachant qu’un effort de production tout particulier devait être réalisé en 2020 avec plus de 5 200 logements rendus raccordables in situ. Un élan d’enthousiasme tel qu’il aura même permis à l’opérateur de dépasser la base initiale qui était prévue ! Soit une différence de 2 800 logements et locaux en plus, soit environ 20 % de mieux, portant le total des logements équipés à 18 138. Impossible n’est donc pas ORANGE, visiblement !

L’opérateur intervient sur des zones de déploiement de la fibre optique entre secteurs géographiques aménagés sur fonds privés, à l’instar des AMII (Appel à manifestation d’Intention d’Investissement) et fonds publics. Sur le territoire de l’Yonne, l’opérateur, qui possède à son actif près de douze millions de logements raccordables au terme de 2022 dans l’Hexagone, gère dix-neuf communes de l’agglomération de l’Auxerrois, la localité de Lindry et la ville de Sens.

 

 

Un gratte-ciel auquel on ajouterait un nouvel étage chaque année…

 

Quant à la suite, elle est simple, résumée par les propos tenus par Véronique MORLIGHEM : « Nous allons continuer nos déploiements sur l’Auxerrois et sur la ville de Sens ! ». Afin de rendre les ultimes logements de ces secteurs raccordables et éligibles à la technologie.

Un chantier qui s’adapte et prend en compte l’évolution constante de l’habitat et des nouvelles constructions sur le territoire, comme devait le rappeler Paul-Antoine de CARVILLE.

« C’est comme mener le chantier d’un gratte-ciel avec, chaque année, un nouvel étage à construire, plaisante Véronique MORLIGHEM. Et puis, il ne faut pas omettre le dossier de la maintenance du réseau. Nous vérifions annuellement environ 20 % des armoires de rue déployées sur le territoire – dans l’Yonne, le groupe a en installé 173 dont 53 sur la seule ville de Sens -, l’objectif étant de veiller à ce que la quantité d’espace disponible pour l’ensemble des fournisseurs d’accès soit optimale et que la qualité du réseau reste correcte… ».

A Sens, il ne reste in fine qu’un petit pourcentage de logements encore non-raccordables à la fibre optique. La raison en est logique : cela correspond aux refus des propriétaires de ne pas autoriser un point de branchement sur la façade de leurs habitations ou ceux émis par les bailleurs d’immeuble ou de syndics dans le cadre du logement collectif. Le bon sens technologique pourrait-il remédier à cela pour atteindre les 100 % de taux d’équipement à terme ?!

Thierry BRET

 


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Y avait-il vraiment des écologistes dans la salle ? C’est la question que l’on pouvait se poser au terme de la brillante conférence donnée à Auxerre par l’éditorialiste économique de LCI, Pascal PERRI, qui répondant par l’affirmative à l’invitation de l’UIMM, du MEDEF et de la Fédération Française du Bâtiment 89, a brossé un portrait peu flatteur de ce courant de pensée politique, s’inspirant des bonnes feuilles de son dernier opus, « Le Péril Vert ». Face aux patrons de l’Yonne, le chroniqueur de RMC n’a pas fait dans la dentelle, en démontant point par point le programme de décroissance et de déconstruction voulu par le mouvement vert…

 

AUXERRE : Ils ont été habillés de la tête au pied et pour les quatre saisons à venir les représentants idéologiques de l’écologie hexagonale ! Mieux que la source d’inspiration de Vivaldi et bien moins coûteux que s’ils avaient été revêtus par les couturiers stylisés du Grand Paris !

On le savait féru de bons mots et non-inféodé à la pratique de la langue de bois, lors de ses multiples interventions médiatiques audiovisuelles et radios au quotidien, Pascal PERRI n’a donc pas usurpé son talent de narrateur pédagogue lors d’une conférence de belle facture donnée face aux représentants patronaux de l’UIMM, du MEDEF et de la FFB 89.

Une conférence que le maître de cérémonie, Claude VAUCOULOUX, en sa qualité de délégué général de l’UIMM et du MEDEF dans l’Yonne, avait su peaufiner aux petits oignons depuis plusieurs mois comme il en a l’habitude au moment des traditionnels vœux.

L’éditorialiste économique n’était donc que l’antépénultième invité de poids à participer à ce rendez-vous auxerrois qui lance en règle générale l’année des milieux d’affaires de l’Yonne après la sempiternelle trêve des confiseurs. Après Luc FERRY, Yves THREARD, Philippe DESSERTINE ou encore Christophe BARBIER –entre autres car Claude VAUCOULOUX ne manque jamais de ressources nouvelles pour étayer la manifestation parmi son réseau -, c’était au tour de Pascal PERRI, figure matinale de LCI et de RMC de venir tâter le public entrepreneurial de l’Yonne, présent en nombre pour assister à cette causerie passionnante et « détonante » à plus d’un titre !

 

Un exposé servi à la sauce truculente, humoristique, mais aussi sérieuse…

 

L’intitulé du carton d’invitation ne portait en préambule à aucune source d’ambiguïté possible : « Le monde a-t-il besoin des écologistes ? ». Vu du prisme des syndicats patronaux organisateurs de l’évènement, il était évident que la réponse figurait presque dans l’énoncé de la question ! Un non, net, catégorique et sans atermoiement pour le conférencier d’un soir qui devait réaffirmer avec force son désir d’écologie – là, il s’est mis la salle dans la poche, avec évidence – mais sans les écologistes politiques dont il ne tressera guère de lauriers positifs in fine.

Durant une cinquantaine de minutes, se référant parfois à sa feuille de route posée face à lui sur le pupitre de la tribune, Pascal PERRI déroulera ses multiples arguments, les étayant d’exemples précis et d’analyses concrètes.

Entre truculence, humour, ironie, sérieux, conviction, le journaliste exposera son plan de réflexion détaillé en mettant en lumière les aberrations et les paradoxes de cette écologie à la française, items qu’il a par ailleurs approfondis tout au long de son dernier ouvrage, « Le Péril Vert » paru aux éditions de l’Archipel. Un opus que l’homme de presse dédicacera après coup pendant le cocktail avant de s’en retourner à bord du dernier train vers la capitale.

« Si le monde a besoin sans conteste d’écologie, soulignera-t-il, il a aussi besoin des sciences, des technologies, de la recherche et de l’innovation, le tout au service d’une politique environnementale éducative et non punitive qui soit socialement acceptable et soucieuse de la pérennité des entreprises… ».

Bref, être capable de concilier la préservation de la nature et la sauvegarde des droits humains s’inscrit parmi les grandes priorités pour l’homme de lettres.

 

 

« L’écologie en France n’est pas une secte, la porte d’entrée est toujours fermée ! »...

 

Lors de son préambule, Pascal PERRI retracera longuement l’historique de l’écologie politique en Europe (Allemagne) avant d’aborder la France. Lâchant de bonnes formules qui feront mouche plus d’une fois parmi un public totalement réceptif : « le principe de précaution, c’est devenu un principe de castration ! » ; évoquant ensuite les parcours atypiques de Brice LALONDE, Antoine WAECHTER, Yves COCHET, Dominique VOYNET ou encore Daniel COHN-BENDIT (« Il parle mieux des marchés économiques que moi » plaisantait-il) mais en oubliant le précurseur René DUMONT et ses 0,4 % obtenus aux présidentielles de 1974.

« L’écologie en France, c’est le contraire d’une secte, argumente le journaliste très à l’aise ; la porte d’entrée est toujours fermée ! ».

Puis de rajouter, « Les Verts ne sont ni prosélytes ni œcuméniques, c’est un parti de missionnaires qui accueillent dix mille membres en France et qui souhaitent convertir la société à leur idéal de la dictature du prolétariat… ».

Des propos qui décoiffent et qui engendrent un tonnerre d’applaudissements dans la salle qui n’a pas besoin d’applaudimètre forcé pour montrer sa satisfaction.

Un peu plus loin, Pascal PERRI en rajoute une nouvelle couche : « Nous avons à faire à une gauche anti humaniste, l’homme est forcément déraisonnable et coupable de tout ce qui l’entoure… ».

Avant de citer la dernière petite phrase de Marine TONDELIER, la nouvelle responsable d’Europe Ecologie Les Verts (EELV) : « Nous revendiquons une France sans milliardaire… ».

Face au patronat de l’Yonne, Pascal PERRI ne pouvait immanquablement pas éviter le sujet du travail. Sujet ô combien préoccupant pour les entrepreneurs qui peinent à recruter et se privent de marchés pouvant gonfler leurs carnets de commandes.  

« Les écologistes mènent une offensive idéologique contre le travail et ses valeurs, expliqua l’orateur, le travail ne doit pas être une contrainte avec les 35 heures, le télétravail, etc. Question que l’on est en droit de se poser : les Français sont-ils devenus paresseux ? ».

Lors de sa conclusion, le conférencier insista sur la confiance que l’on doit accorder à l’homme, afin de sortir de ses peurs. « Nous avons besoin d’écologie dans le monde qui est le nôtre aujourd’hui, mais pas des écologistes ! ».

Faute de temps, il n’y eut pas la place au terme de la conférence pour prendre quelques questions parmi l’assistance – dommage, on y aurait peut-être entendu de la contradiction pour animer le débat ! - ; le journaliste et son public se retrouvant ensuite pour une séance de dédicaces organisée dans le grand hall de la Maison de l’Entreprise, plein comme un œuf.

Et comme le suggéra, non sans humour Claude VAUCOULOUX pour conclure respectueux de la tradition accueillante de la Bourgogne, « après avoir parlé des Verts, il est temps de lever les nôtres ! ». Dont acte.

 

Thierry BRET

 

 


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On ne l’attendait pas sur un tel registre. Mais, pourquoi pas, après tout ! Surtout quand on est si attaché à l’ancrage territorial et à la volonté farouche d’accompagner toutes les bonnes âmes sur le chemin de la réussite ! L’ouvrage « Neuf Talents » est donc le premier opus, publié aux éditions « Débats Publics », qui soit signé de la plume de…Jean-Paul JULIA. Tout bonnement, le directeur général de la Banque Populaire de Bourgogne Franche-Comté et Pays de l’Ain. Un livre testimonial riche en émotion qui en appelle d’autres puisqu’il se veut être le reflet des réussites humaines des neuf territoires qui sont inféodés à l’influence de l’établissement bancaire régional…

 

QUETIGNY (Côte d’Or) : Vise-t-il à terme un quelconque prix honorifique distribué annuellement par des instances littéraires ou culturelles reconnues ? Serait-ce un nouveau challenge en matière de communication, encouragé par la responsable de la fonction Lucile DUPONT, afin de porter haut les couleurs de l’entreprise sur un axe décalé qui lui était jusque-là hermétique ?

Toujours est-il que le premier ouvrage, consacré aux expériences talentueuses de la vie humaine en Bourgogne Franche-Comté et dans les Pays de l'Ain, est bel et bien paru depuis peu aux éditions « Débats Publics » ; un opuscule agrémenté de très jolis visuels et de belle qualité papier que le lecteur lambda peut acquérir pour la modique somme de 18 euros dans toutes les bonnes librairies et les plateformes dédiées.

Encore mieux au plan de la distribution : on peut le retrouver dans l’une des nombreuses vitrines commerciales que compte le réseau bancaire qui en est à l’origine aux quatre coins de la Bourgogne Franche-Comté et sur ce territoire qui est venu se greffer un peu plus tard dans son escarcelle, les Pays de l’Ain.

Un premier volet qui en appelle d’autres, on l’aura compris puisque les talents et leurs déclinaisons exemplaires au quotidien ne se limitent pas à ce seul ouvrage.

 

Des tranches de vie passionnantes à découvrir…

 

D’ores et déjà, le second épisode de cette nouvelle aventure épistolaire dans laquelle plonge la tête la première la Banque Populaire du terroir est en phase de préparation, avec la recherche de la nouvelle sélection de portraits. Des femmes et des hommes, représentatifs de leur domaine institutionnel, économique, culturel, sportif et ayant des choses à raconter car détenteurs d’un parcours de vie hors norme.

L’auteur de ces tranches de vie successives et passionnantes n’est autre que…Jean-Paul JULIA. On le connaissait brillant dans le management et la gestion de l’établissement régional dont il assure la direction depuis sa prise de fonction en 2022 et dont le PNB (Produit Net Bancaire) a progressé de 6,1 % en l’espace d’un an ; le voici qui nous surprend un peu plus en cent quarante pages rédigées avec une plume finement ciselée dans ses descriptifs précis des acteurs de la vie locale.  

 

 

Que l’on soit à la tête d’une société volaillère ou pépiniériste, qu’il s’agisse de porteurs de projets ou de figures représentatives de la culture bourguignonne, tous obtiennent le même traitement de texte dans le travail rédactionnel de celui qui a œuvré plusieurs années au sein de la BRED Banque Populaire en qualité de responsable de la vie associative et des entreprises.

 

Une belle leçon d’espérance et de vivacité intellectuelle…

 

Mention spéciale pour les deux parcours de vie que sont ceux de Dominique PITOISET, directeur général et artistique de l’Opéra de Dijon ou de l’hyper combative et charismatique championne paralympique de judo, Sandrine MARTINET.

In fine, au fil des pages de cet ouvrage, on y découvre des personnages humbles, charmants, qui par le fruit de leur travail (voire de leur courage), leur engagement et leur pugnacité révèlent cette incroyable énergie de celles et ceux qui façonnent notre territoire de leurs belles empreintes. Une belle leçon d’optimisme, antidote à prescrire en cette période de marasme.

Une manière écrite et mémorielle de mettre en avant les réussites de toutes sortes au profit de l’attractivité d’un territoire où un établissement bancaire contribue à leur concrétisation par son soutien.

Bref, ce livre est utile, à bien des égards, pour enfin éradiquer de nos pensées la mauvaise image du banquier qui ne prête jamais, en somme ?

 

 

En savoir plus :

« Neuf Talents » ouvrage de Jean-Paul JULIA

Publié aux éditions « Débats Publics »

Avec le soutien de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté et Pays de l’Ain

140 pages

Prix de vente : 18 euros.

 

Thierry BRET

 

 


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Qui pourrait le croire, en vérité ? Les vœux prononcés par Olivier TRICON, président de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises de l’Yonne (CPME) auraient donc été les derniers à être rendus publics ?! A la baguette du mouvement patronal, fédérant TPE et PME de notre territoire depuis…très longtemps (!), le sémillant viticulteur de Chablis passera donc le relais – cette fois-ci, c’est bien décidé ! – à un successeur lors de la future assemblée générale prévue au printemps prochain.

 

AUXERRE : Il aura donc profité de la séance des vœux traditionnelle, concoctée en partenariat avec la Fédération française du Bâtiment – la structure prêtait également son amphithéâtre rempli aux trois quarts – pour formuler ses souhaits à ses adhérents et au milieu patronal, le président de la CPME de l’Yonne, Olivier TRICON.

Calme, détendu, serein, toujours à l’aise au pupitre d’une tribune, le sourire aux lèvres, l’entrepreneur de Chablis a livré un exercice oratoire de bonne facture et sans fausse note, remplissant ses devoirs de responsable d’un mouvement patronal important, éprouvé par une conjoncture économique en dents de scie.

Il a eu le privilège de fermer le ban après de multiples orateurs – tour à tour se succéderont sur la scène le président du Tribunal de Commerce d’Auxerre Pascal BAILLY ou encore Didier MICHEL, président de la FFB Yonne – avec sa verve habituelle, ponctuée d’informations précises, d’analyses du contexte sociétal et de bons mots afin de renvoyer dans leurs cordes, celles et ceux qui ne croient plus aux valeurs du travail et qui empêchent les entreprises de tourner dans le bon sens de la marche comme les aiguilles d’une montre.

« Nous avons appris à naviguer dans le brouillard. Sans aucune visibilité et dans une incertitude totale. La valeur travail, à laquelle nous sommes tous très attachés doit être défendue… ».

 

 

Limiter le statut de l’autoentrepreneur dans le temps…

 

 

Comment, devrait-on l’interroger ? Réponse sans ambages de l’intéressé : « grâce aux grands chantiers qui sont en cours au niveau gouvernemental, avec notamment l’indispensable réforme des retraites et la future loi Climat et Résilience… ».

Il aime l’offensive, Olivier TRICON. Ne pratiquant pas la langue de bois, le garçon dit ce qu’il pense tout haut sans se cacher derrière son petit doigt. Son credo depuis qu’il occupe la fonction suprême en pilotant la CPME de l’Yonne est clair : défendre les intérêts de ces TPE/PME qui souffrent au quotidien de l’inflation galopante, de la spéculation abusive, des hausses incompressibles des matières premières, de la flambée des coûts énergétiques, des charges, de la problématique empirique du recrutement, etc.

Jetant un œil de temps à autre sur ses feuilles qui lui servaient d’antisèches, le patron de la CPME déroula son exposé dans un silence de plomb.   

« C’est vrai 2022 aura été une année particulière, rappelle-t-il, mais, malgré les pénuries des matières premières et l’inflation, les carnets de commandes se sont bien remplis en général ; les chefs d’entreprises sont formatés pour s’adapter aux situations les plus délicates et franchir les obstacles… ».

 

 

Mettant en exergue la multitude de supports de communication dont bénéficie le mouvement patronal, Olivier TRICON s’est dit « mobilisé par les actions de la CPME ». Qu’elles soient nationales ou émanant d’autres strates.

Force de proposition auprès des parlementaires, la CPME – elle salue les efforts du gouvernement au niveau de ses instances hexagonales – veut faire évoluer le statut des autoentrepreneurs afin de le limiter dans le temps. Un cheval de bataille de longue date pour la confédération.

Idem à propos de la modernisation du « Small business act » qui consiste à faire travailler des entreprises du territoire à travers la commande publique en prenant en compte, entre autres, l’apprentissage parmi les critères de notation et de sélection.

 

 

Renoncer à la prise de marchés à cause du recrutement…

 

Puis, se projetant vers 2023 – année délicate à cause de l’inflation galopante -, Olivier TRICON lâchera le mot de « récession », un terme qui semble encore tabou dans bon nombre de sphères économistes.

« Tous les chefs d’entreprises sont impactés par la hausse des prix de leurs fournisseurs, par la hausse des salaires qui impactent nos prix de revient de plus de 10 %, et bien plus encore dans certains secteurs d’activités. Il est vital que les TPE/PME qui constatent une baisse de leur marge doivent pouvoir augmenter leurs prix de ventes… ».

Le volet recrutement – le casse-tête chinois du moment pour tous les patrons – s’invitera aussi à la tribune de la FFB.

« C’est une situation inédite pour les employeurs, concède Olivier TRICON, beaucoup d’entrepreneurs cherchent à recruter et tous rencontrent des difficultés qui les oblige à renoncer à prendre des marchés… ».

Intensifier les moyens de contrôles pour juguler les fraudes à l’arrêt de travail est pointé de l’index par un Olivier TRICON, décidément très dynamique à la tribune. Enchaînant avec la transition écologique, ce dernier estime qu’il est urgent de planifier un cap fiscal progressif à horizon vingt ans afin que les chefs d’entreprises puissent investir dans les alternatives les plus pertinentes.

Toutefois, Olivier TRICON ne manque pas de saluer les aides fournies par l’Etat sur le prix de l’énergie.

« La transition écologique représente une véritable opportunité pour les TPE/PME, devait-il ajouter, elles peuvent se différencier par leur agilité à condition que les mesures mises en place soient incitatives et non pas coercitives… ».

Un tacle en direction des écologistes, indubitablement ! Enfin, le chef de file des petites et moyennes entreprises du territoire fera allusion au droit de grève qui ne doit pas pour autant bloquer l’économie du pays.

« Il est temps de créer un vrai dialogue social tel qu’il existe dans les entreprises patrimoniales et indépendantes afin de retrouver l’unité dont nous avons besoin… ».

Côté évènementiel, la CPME de l’Yonne se distinguera cette année en soutenant le trophée golfique « Prestige & Patrimoine », porté par Gilles GENEST le 23juin prochain au Domaine de Roncemay, où Pierre MARTINET, figure hexagonale bien connue dans le milieu de la réception et de la restauration viendra parler de sa « success story » lors d’une conférence ouverte aux milieux entrepreneuriaux qui promet d’être épique au vu de la truculence du personnage, « le traiteur intraitable » !

Le président de la CPME départementale devait conclure sa prise de parole en honorant le travail effectué par sa collaboratrice, la secrétaire générale Emmanuelle MIREDIN pour son investissement au quotidien, sa vivacité d’esprit et son dynamisme inné. Une Emmanuelle MIREDIN – toute en beauté en dévoilant sa nouvelle chevelure à la lionne - qui avait au préalable ouvert la soirée, en compagnie de son alter ego de la FFB 89, Christian DUCHET.

 

Thierry BRET

 

 


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Invité à la tribune de la cérémonie des vœux de Druyes-les-Belles-Fontaines, le président de la Communauté de Puisaye-Forterre Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI a longuement commenté l’actualité propre à ses deux mandats. Celui de conseiller régional et celui de responsable d’un EPCI, l’une des plus importants de notre territoire en termes de surface. Un exercice que l’élu avait déjà pratiqué la veille devant tous les acteurs de l’intercommunalité…

 

DRUYES-LES-BELLES-FONTAINES : Il faut avoir la santé quand on est un responsable de l’exécutif territorial, notamment d’un EPCI ! La période de janvier fourmille de séances de vœux, imposant de multiples déplacements pour les chefs de file de l’institution, au nom du respect de la sacro-sainte proximité ! Fort heureusement, le calendrier s’égrène inexorable et les rendez-vous qui correspondent aux cérémonies protocolaires de vœux touchent à leur fin.  

Samedi en début de soirée, la localité de Druyes accueillait l’exercice dans sa salle des fêtes. L’opportunité idéale pour le président de la Communauté de communes de tirer les enseignements de ce que fut la période écoulée.

Au-delà des formules d’usage et des remerciements adressés à l’égard de celles et ceux qui font vivre et respirer cet organisme de l’intérieur, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI revint sur l’actualité, riche, qui a ponctué ces jours-ci l’existence de la Région où l’élu de Moulins-sur-Ouanne siège en qualité de conseiller.

 

Un budget « frileux » qui respecte la logique des choses…

 

Commentant le choix de la Région de réduire ses dépenses et investissements, au moins sur le premier semestre 2023, l’orateur a qualifié ce budget de « frileux ».

« C’est logique et nullement répréhensible, précisait-il derrière le micro, il y a une montée de l'énergie qui s’applique systématiquement dans les lycées et les transports ferroviaires, compétences de l’exécutif régional. En parallèle, le prix des matériaux impacte ces mêmes postes. Toutefois, la volonté de la majorité de la Région a été de dire qu’il pouvait y avoir des négociations avec la SNCF pour revoir les clauses de leur convention afin de gratter quelques millions… ».

Astucieux, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI laisse donc le soin au premier vice-président régional Michel NEUGNOT et ses équipes de faire le nécessaire avant d’accorder sa confiance à Nicolas SORET, pour ces négociations avec cette « lourde machine qu’est la SNCF ».

Toutefois, il ne fallut pas attendre trop longtemps pour constater le bémol qui devait être prononcé par le président de l’EPCI. Un doute devant se muer en une inquiétude sur les propos tenus lors de la séance plénière par Marie-Guite DUFAY, inhérents aux freins devant limiter les subventions et aux atermoiements en l’état sur les compétences essentielles de la Région.

Rappelant que le groupe de l’élu de l’Yonne – membre de la majorité présidentielle – s’était abstenu lors des votes, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI devait s’en expliquer quelques instants plus tard : « Cette abstention s’imposait à nous car nous ne souhaitions pas voter contre le budget avec le Rassemblement National et Les Républicains. Nous considérons que c’est une mesure sage, et en même temps un manque de perspective qui est nécessaire dans les temps qui courent… ».

 

Pléthore de projets sur la Puisaye-Forterre…

 

Puis troquant symboliquement sa casquette d’acteur politique régional pour celle de responsable de collectivité territoriale, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI aborda l’état de santé de sa zone de prédilection : la Puisaye-Forterre.

Un secteur fort de ses 35 000 habitants répartis sur 57 communes dont six sont situées dans la Nièvre (un particularisme !) et une centaine de kilomètres de distance entre les plus éloignées de ces agglomérations.

« C’est un gros machin mais un machin très intéressant, ajouta l’élu en se référant à la célèbre formule du Général de GAULLE, avec les vice-présidents, nous travaillons à une réflexion d’intérêt général. C’est cela qui doit gouverner nos actions d’élus locaux… ».

Au travers de différents postes à l’instar du tourisme, de l’économie, de l’enfance et de la jeunesse, la culture, l’environnement, la santé, le patrimoine, la mobilité qui justifient la présence journalière de l’EPCI sur son territoire sans qu’il n’y ait l’once d’un esprit concurrentiel.

Puis, le président de Puisaye-Forterre enchaîna avec les projets en évoquant les travaux du CNIFOP de Saint-Amand-en-Puisaye, le Centre international de formation aux métiers de la céramique, pour accueillir des étudiants ; ceux du futur siège de la Communauté de communes à Saint-Fargeau, ainsi que les prémices du centre aquatique discutés prochainement avec les élus sur Toucy sans omettre la Maison de santé de Courson-les-Carrières. Trois réunions de chantier ont déjà eu lieu sur le futur site.

 

« Il faut réglementer raisonnablement en France… »…

 

Profitant de la présence parmi l’auditoire du sénateur Jean-Baptiste LEMOYNE, l’interlocuteur ne pouvait clore ce chapitre sans parler d’un dossier capital qu’il défend avec pugnacité : l’institution de la MANA, une université de design appliqué qui va prendre possession de locaux à Champignelles à la place de l’école vétérinaire de Maisons-Alfort. Un projet d’un million d’euros en guise d’investissement.

Enfin, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI termina son propos en insistant sur la présence de la fibre optique qui prend racine progressivement sur le territoire.

« Je tenais à rappeler que la Communauté injecte 830 000 euros dans le projet aux côtés de l’Etat et du Département. Après, les communautés du Grand Sénonais et de l’Auxerrois, nous sommes la plus grosse des communautés de commune de l’Yonne à investir une enveloppe aussi conséquente en faveur de la fibre optique. J’ai le sentiment que certaines personnes s’appropriaient le projet au Département. J’aime bien rétablir l’ordre des choses et la vérité… ».

Ennuyé par la loi ZAN (Zéro artificialisation nette) qu’il considère inadaptable aux zones rurales, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI a placé le curseur de l’économie parmi ses grandes résolutions de 2023. « Nous avons des projets du côté de Villefranche, près de Charny. Au pied de l’autoroute, ils pourraient apporter de la richesse supplémentaire sur l'intercommunalité… ».

L’ultime critique de l’orateur cibla directement l’Etat qui « doit arrêter de nous balancer des textes qui nous gênent à longueur de temps, des textes contraignants qui bloquent les initiatives… ».

Avant de reprendre les propos prononcés par Georges POMPIDOU : « il faut arrêter d’emmerder les Français ! ». Un cri du cœur complété par la phrase suivante : « Il faut réglementer raisonnablement… ».

Des éléments de langage bien en phase avec l’actualité, n’est-il pas ?!

 

Thierry BRET

 


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