Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
110 Bourgogne
Région Bourgogne France-Comté
Criquet Magazine
Lycée Saint-Joseph de la Salle
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
chambre des métiers et de l'artisanat
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat
logo-110-bourgogne-ok.png

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

Le Comité auxerrois de La République en Marche fourbit ses armes en proposant dès lundi sa première grande initiative en vue des prochaines échéances électorales. A savoir les municipales du printemps 2020. Relayé via les réseaux sociaux, un questionnaire de deux pages, articulé autour d’une vingtaine d’interrogations ouvertes, circulera auprès de celles et ceux des citoyens qui souhaitent faire connaître leurs inquiétudes mais surtout leurs attentes sur la manière de gérer et administrer la ville. Conçu de manière collective par une quinzaine de représentants de LREM Auxerre, ce document servira de trame analytique pour les futurs candidats de la formation présidentielle…

AUXERRE : Ils sont déjà nombreux dans les starting-blocks, les prétendants à la succession de l’édile Guy FEREZ, prêts à jaillir pour prendre part à la course du futur scrutin municipal.

Depuis cet automne, plusieurs candidats n’ont pas fait ombrage de leurs prétentions et se sont lancés dans une compétition qui s’annonce d’ores et déjà rude, concurrentielle et passionnante. Multipliant rencontres, contacts et tractages, sans que la campagne officielle n’ait été encore déclarée.

Du côté de la formation porteuse de l’idéologie présidentielle, les choses bougent en ce mois de juin. Du moins, au sein du Comité auxerrois de La République en Marche. Bien préparer ces échéances électorales, jugées capitales au niveau de ses enjeux, passe nécessairement par un audit de la population. Une prise de la température dont les états-majors attendent les enseignements pertinents avec beaucoup d’impatience.

Dès lundi, une enquête d’opinion, accessible sur les réseaux sociaux et le site officiel du parti politique majoritaire au plan national, posera le premier jalon constructif de cette stratégie, vouée à la recrudescence de la communication.

Elaboré par une quinzaine de membres de ce comité et validé par le délégué général de LREM, Stanislas GUERINI, ce document de deux pages accueille une vingtaine d’interrogations ouvertes.

Après une pause estivale, l’enquête verra son épilogue en septembre…

Propreté, sécurité, environnement, numérique, dépendance, enfance, transport, emploi, économie…la plupart des items, inhérents à la fonctionnalité administrative d’une ville y figurent en bonne place.

A chaque questionnement, il existe diverses manières de pouvoir s’exprimer en cochant la case appropriée. L’enquête se veut généraliste. Elle aura surtout valeur de test pour le futur ticket LREM qui se lancera dans l’investiture.

Baptisé « Auxerre ma ville, votre avis, vos attentes… », ce sondage bénéficiera en parallèle de séances de boîtage conçues dans les différents quartiers de la cité icaunaise.

Après une pause de quelques semaines liée à l’environnement estival, la diffusion de ce document se poursuivra dès la rentrée de septembre. Ses commentaires et réponses feront l’objet d’une analyse détaillée avant la fin de ce mois.

milieu articles

Avant que n’en soient publiquement restituées ses composantes. Sans doute à la mi-octobre. Par voie de presse, dans un premier temps. Puis, sous la forme de réunions publiques qui tombent sous le sens côté agenda puisque les différents acteurs de ces municipales 2020 seront alors pleinement mobilisés dans leur campagne.

Dans la logique des choses, les éléments de réponse recueillis serviront de base élémentaire à la constitution d’un programme. Celui porté par la candidate ou le candidat ayant obtenu l’investiture officielle de LREM pour conquérir la capitale de l’Yonne.     

Déjà des velléités d’endosser l’habit de candidat dans les rangs…

Or, l’ouverture de la commission d’investiture au sein du parti présidentiel s’est faite le lundi 03 juin. Plusieurs options existent quant au choix du prétendant définitif. Mais, d’ores et déjà, l’un des chefs de file du comité d’Auxerre, l’ancien candidat aux législatives Nordine BOUCHROU, a fait connaître ses velléités conquérantes. Le chef d’entreprise s’est positionné officiellement pour jouer un rôle de tout premier plan dans cette campagne, devenant ainsi candidat à l’investiture.

Aux côtés de la conseillère départementale de l’Yonne Malika OUNES et du co-animateur En Marche à Auxerre, Jean-Pierre NAUDIN, avec lesquels il a élaboré le questionnaire, pourrait-il travailler à la mise en place d’un ticket mutualiste ? Ou aborder ces échéances en qualité de tête de liste ? Obtiendra-t-il enfin la bénédiction des instances nationales pour y parvenir ?

On ne devrait pas tarder de connaître les réponses à ces questions qui apparaissent déjà cruciales dans le paysage politique auxerrois…

Pour accéder à ce questionnaire :

https://www.askabox.fr/repondre.php?s=241090&r=SP5WkTPytzGG


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Entre le département de l’Yonne et le député de la neuvième circonscription de l’Hérault, c’est déjà une longue histoire affective. Professeur de sport de combat dans sa jeunesse, le candidat à la mandature municipale de Montpellier a eu la chance de vivre son service militaire au casernement de la gendarmerie de Monéteau. Où il distilla ses préconisations, faites de volontarisme et de pugnacité, à ses apprenants. Celles, sans aucun doute, qui lui ont forgé ce mental d’airain lui permettant de s’investir dans la vie politique, d’abord au Parti socialiste, puis en rejoignant « En Marche », et à la redynamisation des centres-bourgs. Invité par la structure « S’Engager dans l’Auxerrois » lors d’une conférence interactive autour de l’attractivité commerciale des cœurs de ville, le médiatique député LREM a apporté sa vision des choses. En demandant aux professionnels du commerce de se réinventer pour survivre…

AUXERRE : Des souvenirs pleins les yeux, Patrick VIGNAL se remémore sa lointaine découverte du territoire de l’Yonne. En aparté, quelques minutes avant qu’il ne rejoigne la scène de la salle Vaulabelle où il interviendra devant un parterre de spectateurs attentifs à ses propos.

« J’ai visité plus de 150 grandes villes de par le monde, mais j’éprouve toujours une joie infinie quand je reviens à Auxerre. La ville est magique ! Avec ses quais, son port de plaisance : il y a de belles réalisations à porter au plan du développement du tourisme local. Ne parlons pas de la route des vins, de la gastronomie, le potentiel attractif est énorme... ».

Entre le député LREM de l’Hérault et notre ville, la relation est résolument affective. Le secret ? Un service militaire vécu dans l’ancien casernement de la gendarmerie nationale, en périphérie de la capitale de l’Yonne.

Ce déplacement né d’une invitation émanant de Mathieu DEBAIN, le coordonnateur de l’association « S’Engager pour l’Auxerrois » représente une aubaine pour le sémillant sexagénaire, qui fut jadis professeur de sport de combat. Avant d’embrasser une toute autre carrière dans le commerce dans sa ville de prédilection : Montpellier.

Le commerce de proximité, il en fut question au cours de cette soirée face à un public en attente de pistes de réflexion.

« Vous savez, confie-t-il, aujourd’hui, le commerce c’est un problème de société du fait de la mondialisation. On le constate du fait de l’emprise du numérique. Mais, la vraie question est ailleurs : comment faire pour rendre sa place à l’humain dans cet univers urbain ? ».

Un moratoire contre la prolifération des centres commerciaux…

Exégète de la question, Patrick VIGNAL multiplie les interventions en France comme à l’étranger. Il a même poussé le bouchon de l’engagement un peu plus loin. En présidant l’association Centre-Ville en Mouvement. Une structure fédératrice ayant pour vocation de rassembler sous la même bannière l’ensemble des acteurs liés à l’activité des cœurs de ville en termes de transport, commerce, urbanisme, emploi et environnement.

« Tout est lié, livre-t-il lors de son interview, on se doit de réhabiliter le centre-ville en y intégrant l’ensemble de ces éléments. Beaucoup de cœurs de ville souffrent à l’heure actuelle. Même si l’on se doit d’être connecté au monde par le biais du numérique… ».

Membre du Comité d’orientation du programme Action Cœur de Ville, le parlementaire héraultais est à l’initiative d’un partenariat entre les fédérations et confédérations des commerces de proximité et plusieurs régions de l’Hexagone (Hauts-de-France, Occitanie) afin de favoriser la redynamisation des commerces de proximité au cœur des villes.

« L’action gouvernementale se traduit par une aide de 5 milliards d’euros pour développer ce programme. Plus de 220 villes françaises dont Auxerre bénéficient de cette manne financière… ».

Cela n’empêche pas cet homme de conviction de se battre parfois contre le gouvernement qu’il soutient.

« Je me suis battu contre mon gouvernement pour obtenir un moratoire contre les centres commerciaux, ajoute-t-il, il faut arrêter de promouvoir ces zones de périphérie où on a repoussé les gens. Là, ils ne sont plus que des consommateurs sans se poser de judicieuses questions sur les finalités offertes par le commerce de proximité… ».

Repenser le commerce, c’est une évidence pour Patrick VIGNAL. « Un commerçant ne vend pas un produit, il vit seulement une aventure humaine complexe mais ô combien enrichissante… ».

Les commerçants doivent se réinventer et repenser leur destin…

Observant que ces professionnels demeurent encore ancrés à bien des égards dans leurs certitudes et leur schéma ancestral (« il est fini le temps où le commerçant attendait le chaland sur une chaise devant sa vitrine ! »), le président de l’association Centre-Ville n’en démord pas : les commerçants doivent reprendre leur destin en main et se réinventer.

« Le commerce n’en a pas fini d’exister, argumente-t-il, les gens désirent du circuit court, en échangeant parfois leurs produits plutôt qu’en les consommant sans trop regarder. Je préconise la mise en place d’une coopérative d’intérêts commerciaux. C’est-à-dire que ce sont les artisans, les commerçants et les professions libérales qui cotisent en renforçant leurs liens et leur champ d’actions. Et puis, de manière pragmatique, on ne peut envisager fermer sa boutique entre midi et quatorze heures. Ce n’est plus possible quand on sait que l’on peut passer une commande et acheter quoi que ce soit sur une plateforme comme AMAZON au milieu de la nuit ! ».

Mais, au-delà de l’activité commerçante, le pensionnaire de l’Assemblée nationale opte aussi pour une réhabilitation du centre-ville : surtout en matière de logements.

« Il existe quatre millions de logements insalubres et inhabités dans les cœurs de ville en France. Dont 300 000 appartements qui sont situés juste au-dessus d’un commerce. Ce n’est plus possible ! ».

L’attractivité que Patrick VIGNAL défend passe par l’optimisation de la sécurité, de l’accessibilité, de la propreté, de la mise en œuvre de nouveaux modèles économiques dont celui des circuits courts. Pour raffermir cette dualité commerçants et consommateurs.

« C’est comme cela que nous ferons revenir des entreprises et des habitants dans le centre-ville. Cela impactera la création d’emplois. Et ce sera profitable à sa redynamisation… ».

L’entretien se termine. Le temps d’une photographie. Patrick VIGNAL peut entrer en scène et délivrer ses messages d’espérance à celles et ceux qui, parfois, doutent de la pérennité de leur filière.


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Et s’il n’y avait pas que les seuls étudiants à pouvoir bénéficier de la manne intellectuelle et pédagogique induite par le programme ERASMUS à travers l’Europe ? Rare dans ses déplacements en Bourgogne du Nord, la ministre du Travail Muriel PENICAUD qui devait ponctuer la campagne électorale des européennes à Sens, où un parterre éclectique de représentants de la liste RENAISSANCE l’y attendait, a suggéré l’idée avec force et conviction. Traduisant à sa manière l’une des mesures de la sphère européenne qui demeure très populaire auprès de nos jeunes concitoyens…

SENS : L’Europe et ses applications concrètes au quotidien, il est de bon ton d’en rappeler au travers d’exemples palpables les usages positifs pour mieux appréhender les avantages dont peuvent bénéficier nos concitoyens.

Car, comme devait l’affirmer il y a quelques jours la ministre du Travail, Muriel PENICAUD, présente dans la ville la plus septentrionale de l’Yonne à la veille de la clôture de la campagne électorale des européennes, « trop de Français pensent toujours à tort que le Parlement européen ne sert à rien ! ».

Tirer l’Europe sociale et économique vers le haut passe nécessairement par une explication de texte, pertinente, régulière et illustrée de faits tangibles dans l’absolu. Une quinzaine de minutes auront donc permis à la représentante du gouvernement d’étayer ses dires en faisant montre de pédagogie et d’initiative.

Invitée à clore la campagne électorale des échéances européennes aux côtés de nombreuses personnalités du sérail icaunais, Muriel PENICAUD s’est longuement attardée sur les vertus de cette Europe qui, une fois le verdict des urnes rendues au soir du dimanche 26 mai, aura suscité une once d’intérêt inattendue parmi les électeurs de l’Hexagone.

Une réalisation européenne qui parle aux Français : ERASMUS…

Prenant la parole après un long exercice oratoire, fait de plusieurs composantes issues ou proches de la liste de la majorité présidentielle, Muriel PENICAUD est devenue l’ambassadrice insistante du programme éducatif ERASMUS, un pur produit à l’estampille européenne.

« C’est l’une des rares réalisations européennes qui parle beaucoup aux oreilles de nos compatriotes, lâcha-t-elle avec dynamisme, il est vrai que la déclinaison de ce concept représente une belle leçon de citoyenneté internationale. Des centaines de milliers de jeunes étudiants se sentent profondément européens car ils sont très attachés aux valeurs intrinsèques de ce programme. C’est une juste illustration de ce qu’est l’Europe au service de l’autre, avec cet enrichissement humain et cette altérité, qui en fait l’un des ferments constructifs en devenir… ».

Généraliser le programme ERASMUS au monde de l’apprentissage et à l’ensemble de ses représentants s’imbrique parmi les volontés de la ministre du Travail.

« La bataille de l’apprentissage est importante pour nos jeunes générations, et nous devons la gagner. Le programme ERASMUS peut nous aider à y parvenir… ».

Puis, Muriel PENICAUD qui devait plaisanter sur le nombre de bébés européens nés de fiançailles et d’épousailles d’étudiants ERASMUS sur le Vieux Continent, annonça une statistique optimiste sur le potentiel humain engagé autour de ce concept : de trois à cinq millions de jeunes apprenants pourraient à terme en être le terreau intellectuel. Qui a dit que l’Europe ne mobilisait pas les foules !

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Sans surprise, le président de la Chambre départementale des notaires de l’Yonne, Me Laurent TOPIN, a été reconduit par ses pairs dans ses fonctions de responsable de la vénérable institution pour l’exercice 2019/2020. Un renouvellement de bail qui augure un second mandat dans la droite ligne du précédent accessit…

AUXERRE : L’assemblée générale de la Compagnie des notaires de l’Yonne qui s’est tenue le 24 mai a permis à l’actuel président de la structure, Me Laurent TOPIN, de rempiler pour une seconde année de mandature. Comme il était prévu et sans l’ombre d’une incertitude, en vérité, quant aux enjeux de cette échéance.

Notaire associé à Maligny, Me TOPIN qui avait occupé la fonction de vice-président de la chambre professionnelle sous l’ère de son prédécesseur, Me Jean-Marie ODIN, a donc été reconduit avec la confiance par ses confrères au terme de cette assemblée générale, acquise à son bilan.

Intégrée à la filière des métiers du droit et du chiffre, la profession notariale est représentée sur notre territoire par une soixantaine de spécialistes de l’univers juridique.

Un bureau qui épaulera les actions du président…

Elu pour deux années à ce poste, Me Laurent TOPIN souhaite parmi ses priorités maintenir l’esprit de cohésion et de confraternité existante entre ces juristes de droit privé et officiers publics, tout en développant une politique de communication qui soit orientée à la fois en interne mais aussi vers l’externe.

A l’issue de ce renouvellement de confiance, le président en chair de la Compagnie départementale des notaires de l’Yonne a présenté son bureau qui l’accompagnera dans ses missions lors de cette seconde année.

Il sera composé de Me Maryse BELLIAU, notaire à Charny-Orée-de-Puisaye, en qualité de vice-présidente, Me Sébastien FOSSOYEUX, notaire à Saint-Sauveur-en-Puisaye (premier syndic), Me Elise LAROCHE-SAUTEREL, notaire associée à Auxerre (deuxième syndic), Me Caroline LAMBERT, notaire à Joigny (rapporteur), Me Anne FOURNIER, notaire au sein de l’Office de Me Jean-Marie ODIN, à Vermenton (secrétaire), Me Sixte BERTHIER, notaire associé à Villeneuve-sur-Yonne (trésorier), Me Lucie BOURSIER, notaire à L’Isle-sur-Serein et Me Rémi RONIN, notaire à Sens, tous deux membres de l’exécutif.


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

« Quand un patron de PME comprend pourquoi il est en pleine forme, ou pourquoi il est épuisé, il peut enfin se gérer et aborder avec confiance la réalité exigeante du monde de l’entrepreneuriat... ». Ainsi s’exprime le chercheur et chef de la tribu des « Amarokiens », Olivier TORRES. Son humour, son impact, que ce soit devant un auditoire de mille personnes ou face à trois individus captent très vite notre attention. Dirigeant de www.deciderjuste.com, notre contributeur Philippe CARPENTIER qui accompagne les entrepreneurs lors de moments clés de leur existence nous livre une passionnante interview, extraite de son blog « 16h44 », afin de nous présenter cet expert, spécialiste du management.

TRIBUNE : Quand un chercheur invente la systémique, le monde ne change pas. Mais, toute perception de notre réalité s’appréhende mieux. Olivier TORRES est le référent en la matière. Après des années de travail universitaire, il a fait émerger le concept de « PMisme », après s’être confronté à près de 50 000 dirigeants.

Chef de la tribu « AMAROK », un accès à un MOOC sur la santé du dirigeant (www.observatoire-amarok.net/fr) permet d’en savoir plus sur cette communauté, il possède ce sens profond de l’écoute qui lui permet chaque jour de progresser un peu plus dans ses recherches passionnées.

Certes, la réalité n’a pas changé. Mais, les managers de PME savent maintenant que 99,84 % des entreprises sont issues de ce sérail et qu’elles sont à l’origine de dix des quatorze millions d’emplois en France comme c’est le cas aussi en Belgique, au Québec et partout dans le monde…

Olivier, vous avez fait émerger le mot de « PMiste » qui désigne un défenseur du monde de la PME. Quel intérêt ?

En mettant en évidence cet univers qui touche directement ou indirectement trois français sur cinq, on peut s'intéresser au fonctionnement de la PME, aux réalités auxquelles elle est confrontée. Or, comprendre, c'est le début d'une action positive. Par défaut, la PME est ignorée, et donc nos élites lui imposent un modèle qui n'est pas celui de sa réalité. Conséquence : le patron de PME doit mettre en œuvre des mécanismes qui n'ont pas de sens et qui constituent des contraintes supplémentaires à l'aventure mouvementée, qu'il mène avec son équipe.

Par exemple ?

Concrètement, les PME sont obligées de se plier à une démarche très technocratique concernant le compte de pénibilité, démarche construite pour des groupes de plusieurs milliers de personnes. Des acteurs publics extérieurs à l'univers de la PME lui imposent des exercices qu'un DRH ou un DAF de grand groupe gère facilement et qui sont un vrai casse-tête pour un artisan ou un commerçant. J'ai rencontré un chauffagiste, qui préférait abandonner un remboursement de dix mille euros plutôt que d'affronter une mécanique administrative trop complexe. Concrètement, la santé mentale du dirigeant est, parfois dramatiquement délaissée car personne ne comprend ce qu'il vit.

Expliquez-nous à quoi est-elle soumise ?

Le patron de la PME, et parfois ses managers proches, sont particulièrement exposés à quatre facteurs pathogènes : le stress est plus fort que chez un salarié classique, car les managers que je rencontre ont le sentiment de devoir tenir « à bout de bras » leur entreprise. L'incertitude du carnet de commandes et le fait que rien n'est jamais acquis, donnent l'impression de devoir à chaque fois repartir de zéro et revivre indéfiniment un exercice de survie. La surcharge de travail pèse aussi largement. Tant que la passion du métier, le plaisir de construire une œuvre avec son équipe sont là, le dirigeant peut paraître infatigable. Mais lorsque la charge mentale devient trop forte, le dirigeant a du mal à dormir.  Il ne déconnecte plus. Quand vous devez dormir avec un carnet de notes à côté de votre lit, quand vous  devenez irritable sans raison, c'est le signe que le travail est redevenu un instrument de torture (tripalium) et que votre esprit d'entrepreneuriat s'altère. Enfin, la solitude accentue la charge mentale. Souffrir seul est bien plus difficile, angoissant que de pouvoir se confier avec un interlocuteur compréhensif et bienveillant. Et comme le manager de PME est un homme avant tout, ne pas bénéficier d'encouragements, de signes de reconnaissance, quand c’est le cas, contribue à dégrader peu à peu sa compétence…

Alors, devenir un entrepreneur dans l'univers de la PME est-il un sacerdoce ?

Absolument pas ! Car ces facteurs pathogènes sont gérables et heureusement gérés par une très grande majorité de « PMistes ». Et surtout parce que  l'entrepreneur bénéficie de trois avantages particulièrement appréciables pour vivre une vie riche et passionnante. Premièrement, il a le sentiment de maîtriser son destin. Or cette capacité, cette attitude, ce mode de pensée a un impact très positif sur sa santé. C'est toute la différence entre celui qui subit et celui qui agit. Il vous donne une dose d'énergie en plus. Deuxièmement parce qu'être entrepreneur en PME rend endurant. C'est apprendre à rebondir, s'adapter, ne  pas abandonner. C'est aussi vivre en permanence de nombreux échecs, bien plus que dans un groupe où vous trouvez toujours une excuse extérieure, sans besoin de remise en cause. Et cette capacité à être exposé rend humble, et apprenant. Vous développez une gymnastique régulière qui est très positive pour la santé. Comme un sportif de haut niveau. Troisièmement parce que survivre en PME rend optimiste. A force de chercher et de construire des solutions, vous vivez une réalité exigeante mais votre esprit développe une attitude optimiste. Or les optimistes vivent mieux et plus longtemps que les inquiets et les râleurs.

L'Application

  • Checkez votre envie d’entreprendre, votre charge de travail et votre charge mentale (votre niveau de plaisir) régulièrement. A quoi ressemble votre agenda ?
  • Réservez-vous des plages pour vous ressourcer.
  • Prévoyez des moments avec votre équipe pour imaginer ensemble de nouvelles solutions.
  • Inscrivez-vous dans un club de dirigeants, pour partager vos expériences.
  • Recrutez des collaborateurs positifs et constructifs.
  • Formez un second dans votre entreprise, pour pouvoir décrocher : à deux une difficulté est dix fois moins lourde à porter.
  • Inscrivez-vous à AMarok et suivez le MOOC sur la santé du dirigeant…

Philippe CARPENTIER

www.déciderjuste.com


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil