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Le vice-président en charge du développement touristique Patrick AYACHE ne cesse de le marteler : la Région se mobilise en faveur de la filière. Un secteur économique en réelle souffrance qui est affecté par la succession de vagues épidémiologiques. Contraignant les touristes à demeurer cloîtrés chez eux. La riposte prendra la forme de plusieurs initiatives. Elles seront dévoilées le 13 novembre lors de la séance plénière…

DIJON (Côte d’Or) : Voilà un secteur d’activité fondamental de notre territoire qui était à l’éclosion de jolies perspectives économiques pour l’année 2020 avant qu’un virus improbable ne vienne le clouer au sol. Ou presque. Que peut faire ce segment indiscutable de notre activité sans la présence du moindre visiteur dans ces lieux de référence patrimoniale ?

Peu de choses, en vérité pendant la période de confinement. Mais, derrière les châteaux, les musées, les sites d’exception qui forgent la notoriété de la Bourgogne Franche-Comté bien au-delà de nos frontières, il y a des femmes, des hommes et des entreprises en déshérence. Soit 50 000 professionnels qui ne vivent et raisonnent qu’au service de l’accueil de la clientèle, la promotion d’un cadre idyllique ou la satisfaction de fidéliser durablement celles et ceux qui aiment flâner au détour d’un haut-lieu culturel.

Face à ce frein sanitaire préjudiciable à la pérennité des entreprises, la Région tente de sauvegarder du mieux possible la filière et ses inestimables emplois. 

Solennel, l’air grave, le vice-président en charge du développement touristique Patrick AYACHE a donc profité de sa prise de parole lors d’une conférence de presse concoctée par Bourgogne Franche-Comté Tourisme pour lister plusieurs pistes devant répondre aux attentes actuelles. En premier lieu, un plan d’accélération de l’investissement touristique.

 

L’itinérance et le tourisme durable : deux vecteurs à déployer…

 

Ce dernier s’intègre parmi le plan de relance global (40 millions d’euros) décliné à l’échelle du territoire. Sans trop en déflorer son contenu, l’élu franc-comtois a simplement insisté sur le focus ambitieux qui lui serait donné. Notamment dans le domaine du tourisme durable, une thématique en pleine expansion à l’heure actuelle qui favorise la sauvegarde de la planète.

Une incitation à la mue des stations de montagne qui vivaient traditionnellement autour des activités liées à la présence massive de la neige s’impose. A terme, ces centres d’accueil en altitude optimiseraient leurs activités de loisirs durant les quatre saisons calendaires. La Région devrait pousser à la reconversion de ces stations d’hiver en y mettant les moyens financiers conséquents.

Seconde suggestion de l’élu : l’essor de l’itinérance. Un tourisme qui séduit de plus en plus les randonneurs qu’ils soient pédestres, à cheval ou à bicyclette. Notre territoire figure, à ce titre, parmi les références leader dans l’Hexagone. Un effort sera mis tout particulièrement autour de six destinations itinérantes d’exception. Des destinations qui seront dévoilées par Patrick AYACHE le 13 novembre prochain lors de la session plénière de l’exécutif.

La Région apportera aussi son soutien à toutes les initiatives valorisant le tourisme durable à travers de grands évènements structurants.

 

Aider les investissements en hôtellerie et dans l’hébergement…

 

Enfin, Patrick AYACHE eut un mot sur l’une des composantes de ce tourisme si éclectique dont on parle peu : celui issu de l’environnement social. Un pan d’activité qu’il considère aujourd’hui comme « malade », voire « inadapté » par rapport à la mise aux normes d’aujourd’hui. « Nous allons essayer de les rénover afin de répondre aux attentes réelles du moment… ».

Le vice-président conclut son intervention en évoquant un concept dont les origines sont cent pour cent régionales mais qui essaime désormais ailleurs sur d’autres territoires : un outil d’aides aux investissements touristiques de type hôtellerie et amélioration des équipements dans le secteur de l’hébergement.

Autant de moyens anticipatifs que l’élu régional présentera en séance le 13 novembre afin de les déployer dès le terme de ce nouveau confinement au service de l’attractivité de notre territoire.

Thierry BRET

 


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La préfecture de l’Yonne n’aura pas tardé à réagir à la décision de l’édile de Migennes d’autoriser l’ouverture des commerces non-alimentaires sur sa commune. « Un maire ne peut pas prescrire par arrêté municipal des règles contraires à un texte de portée générale pris par le gouvernement… ». Moyennant quoi, François BOUCHER se voit dans l’obligation de retirer au plus vite son arrêté sous peine d’illégalité…

AUXERRE : L’affaire fait aujourd’hui tache d’huile bien au-delà des simples frontières régionales. Provoquant l’intérêt des médias nationaux qui relatent ce vent de fronde impulsé par certains élus contre le décret gouvernemental applicable sur l’ensemble du territoire en matière d’ouverture des commerces. Des élus, en grande majorité issus du rang des Républicains à l’instar du maire de Migennes, François BOUCHER.

Or dans le cas présent, la réaction de la préfecture de l’Yonne ne s’est pas fait attendre dès réception de l’arrêté municipal en date du 29 octobre paraphé par le conseiller départemental.

Profitant d’une intervention téléphonique avec la presse, ce vendredi en fin d’après-midi, le préfet Henri PREVOST a procédé à une mise au point s’avérant très catégorique et sans aucune ambiguïté. Le représentant de l’Etat invite l’élu de Migennes à faire machine arrière en retirant de manière immédiate son texte officiel diffusé via la page Facebook de la ville.

En outre, le préfet de poursuivre que « les commerces non-alimentaires demeurant ouverts malgré l’application du décret gouvernemental se placeraient ainsi dans l’illégalité ». Le haut-fonctionnaire a par ailleurs ajouté que « les commerçants étaient dans l’obligation d’appliquer les mesures nationales ».

 

 

Une situation complexe qui ne laisse pas indifférent le préfet…

 

Sollicités lors d’opérations de contrôle sur le terrain, les forces de l’ordre ne manqueraient pas de verbaliser les commerçants réfractaires à la décision nationale. Celle-ci ne pouvant être remise en cause par un arrêté pris par un maire. Il en coûterait alors 135 euros aux professionnels lors d’une première contravention. Beaucoup plus, en cas de récidive.

Le préfet de l’Yonne s’appuie sur le texte officiel du gouvernement pour légitimer sa position : « Le décret n° 2020-1310 du 29 octobre 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de COVID-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire a posé les règles applicables sur l’ensemble du territoire en matière d’ouverture des commerces en définissant la liste des activités autorisées à accueillir du public ».

Toutefois, le représentant de l’Etat n’est pas indifférent à la situation complexe vécue par les commerçants. Il a rappelé que « le décret du 29 octobre a également précisé que peuvent être maintenues les activités de livraisons et de retrait des commandes ». Sont concernés par cette démarche la plupart des commerces mais aussi les restaurants tels que l’a défini l’article 40.

 


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Sportif de haut niveau - le garçon peut s’enorgueillir d’être vice-champion du monde de parachutisme en vol relatif à quatre -, le Marseillais le plus connu de l’Yonne (il est l’un des développeurs de la discipline sur notre territoire aux côtés du team Paris Jump sur l’aérodrome de Saint-Florentin/Chéu) est aussi un fin pédagogue. Sa récente intervention face à des étudiants se déroulait à Paris en présence de celles et ceux qui suivent les cursus de polytechnique et HEC. Le thème de la conférence : « Comment réagir face à l’échec ! »…

PARIS : Voilà un item majeur de notre actualité anxiogène : l’échec et la réussite ! Un double parallèle qui prend désormais toute son ampleur et sa résonance avec la situation conjoncturelle à la fois dans sa sphère sociologique et celle de l’économie.

L’auditoire de cette causerie passionnante n’était autre que de brillants étudiants qui fréquentent l’école polytechnique HEC de Paris. L’intervenant, un personnage haut en couleur qui possède un palmarès suffisamment étoffé pour en faire l’un des grands du sport français, Paul GRISONI, dit « Polo », pour les amis !

Le vice-champion du monde de parachutisme en vol relatif à quatre (double vainqueur de la Coupe du Monde de la spécialité et double titré aux championnats européens) animait une conférence à l’invitation de l’établissement pédagogique sur une thématique propre à motiver les têtes bien remplies de son assistance : « Qu’est-ce que la compétition de haut niveau peut apporter au sein de l’entreprise ? ».

Avec en filigrane, ces fameuses notions de réussite et d’échec qui parsèment l’existence humaine quelle que soit son niveau d’étude et ses aptitudes professionnelles à les accomplir.

 

Une règle à suivre en huit points pour trouver la plénitude intellectuelle…

 

S’appuyant sur ses expériences multiples, Paul GRISONI fit face à cent-vingt étudiants dont 116 avaient effectué le grand saut dans les airs avec le champion en guise d’accompagnateur pour répondre à la noria d’interrogations.

Seize fois champion de France, le parachutiste dévoila les facettes subtiles du vol relatif tant au niveau de ses aspects sécuritaires que techniques. Sans omettre le mental, le fil d’Ariane de cette discipline qui se pratique à près de quatre mille mètres parmi les nuages. Bien évidemment fut abordée l’inéluctable gestion du stress. Ainsi que les trous de mémoire qui peuvent survenir en plan de vol dans les airs !

Puis, s’attardant sur les faits marquants de sa longue carrière sportive, Polo GRISONI déclina sa conversation en huit chapitres devant des étudiants passionnés.

Parmi ces items : la notion du temps qui passe (très vite), la notion de plaisir, l’écoute de soi dans l’esprit que « les conseilleurs ne sont pas les payeurs », se plonger dans l’action sans l’once d’une hésitation, l’état d’esprit avec la formule suivante : « On ne gagne pas quand on a peur de perdre et on a rien à perdre et tout à gagner… ». Il y eut aussi la volonté et la détermination, l’absence de regrets en faisant de son mieux, et, enfin, tirer les leçons de l’échec pour mieux rebondir, voire progresser.

Des grandes lignes méthodologiques qui furent accueillies avec une bienveillance studieuse par ces étudiants d’HEC Paris qui n’en espéraient pas tant !

 


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Le taux d’incidence de la contamination pour 100 000 habitants, l’un des indicateurs significatifs pour l’Agence Régionale de Santé est toujours en deçà de 150. A date du 22 octobre, il s’élevait à 136. Un chiffre suffisamment haut pour inquiéter, néanmoins, la déléguée départementale de l’institution sanitaire Eve ROBERT. Elle est le baromètre des conférences de presse données avec la régularité d’un métronome par le préfet afin de mieux cerner la situation…

AUXERRE : L’Yonne respire encore un peu d’air frais même si son souffle s’époumone de semaine en semaine. Le taux d’incidence de la contamination imputable au coronavirus s’élève pourtant à 136 à date du 22 octobre. Un chiffre, certes, encore en dessous du seuil fatidique de 150, déclencheur de l’étape suivante dans le protocole sanitaire de l’Etat, voulu par le chef du gouvernement Jean CASTEX, à savoir l’instauration d’un couvre-feu. Une interdiction généralisée de se mouvoir hors de son domicile entre 21 heures et 06 heures sauf dérogation contraire.

Mais, il ne faut pas être prophète en son pays pour s’apercevoir que la progression de cet indicateur fondamental dans l’analyse de l’ARS ne cesse de croître de jour en jour. Hormis le département de la Nièvre qui stagne à 133, tous les autres territoires qui composent la Bourgogne Franche-Comté sont désormais bien au-delà de cette référence chiffrée de 150. Une donnée qui les condamne pour l’heure à vivre une situation inédite de couvre-feu. Un évènement qui n’est pas sans rappeler les heures sombres de l’Hexagone, sous le joug germanique.

La moyenne régionale de ce taux d’incidence est de 210. D’où ce commentaire de la déléguée départementale de l’Agence de santé, Eve ROBERT, « cela traduit la dynamique de l’accélération de cette infection sur notre territoire ». La palme malencontreuse revenant à la Saône-et-Loire qui a enregistré un pic de 320 sur cette échelle de valeur.

 

Un taux de positivité bien meilleur qu’en Bourgogne Franche-Comté

 

D’ici peu, si rien ne venait enrayer cette progression galopante, le département de l’Yonne devrait atteindre, voire dépasser ce seuil de 150. Nous plaçant irrémédiablement en situation de couvre-feu.

Sur un plan sociétal, Eve ROBERT a pu affiner son analyse en précisant que les communautés d’agglomération de l’Auxerrois et du Sénonais enregistraient les plus forts indices de présence du virus.

Sur ces secteurs, le taux d’incidence a doublé en un laps de temps record, preuve que quoi qu’on en dise la COVID-19 se rappelle malheureusement à notre souvenir en faisant augmenter toutes les catégories de classe d’âge de la population. Sachant que les cas positifs sont en moyenne des personnes âgées de…42 ans !

Le taux de positivité à la maladie est meilleur dans l’Yonne que dans le reste de la contrée : 11,52 % contre 12,85 %.

Mais, le plus alarmant pour la jeune femme de l’ARS reste la courbe exponentielle des hospitalisations. Au 22 octobre, 43 personnes atteintes de la COVID-19 étaient accueillies par les centres hospitaliers de l’Yonne dont huit étaient en service de réanimation. Ce sont les zones de l’Auxerrois et du Sénonais qui là aussi sont impactées plus fortement sur ce dernier point.

Une lueur d’espoir toutefois dans cette avalanche d’infos anxiogènes et démoralisantes, le délai moyen des tests est à ce jour de 1,9 jour en moyenne au lieu de 3,6 jours il y a une semaine.

Une résorption positive qui ne peut que rassurer celles et ceux qui effectuent les 900 tests contrôle actuels. Et qui attendent avec impatience les résultats de leurs analyses.

Quant aux nouvelles machines et automates favorisant la capacité de trois mille tests par jour, elles devraient être réceptionnés d’ici peu par les établissements sanitaires de notre territoire.

 

 


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Inexorablement, les indicateurs ne cessent de progresser vers le mauvais côté de la lorgnette dans l’Yonne. Pour casser les chaînes de contamination de la pandémie virale, deux nouvelles mesures viennent d’entrer en application depuis vendredi soir à minuit pour tenter d’endiguer ce processus. Elles se rapportent aux amplitudes d’ouverture des bars et le port du masque dans les zones commerciales de l’Yonne.

AUXERRE: Serait-ce les mesures de la dernière chance ? Celles qui permettront d’éviter aux habitants de l’Yonne de rejoindre le lot peu enviable de leurs semblables qui, dans cinquante-quatre départements de l’Hexagone, sont contraints de se soumettre aux obligations drastiques d’un couvre-feu.

Applicables depuis ce vendredi 23 octobre à minuit, ces deux décisions complémentaires au panel de restrictions déjà existantes doivent être respectées au pied de la lettre, sous peine de sanctions financières. Même si l’objectif de ces démarches n’est pas de verbaliser coûte que coûte les contrevenants et autres réfractaires aux gestes barrières mais de les protéger avant toute autre chose, eux et les personnes de leur entourage qu’ils seraient amenés à fréquenter.

Depuis cette nuit, la fermeture des bars est ramenée à 22 heures au lieu de minuit sur l’ensemble de notre territoire. Un prolongement coercitif logique pour le corps préfectoral qui a constaté à de maintes reprises le non-respect de la distanciation physique en ces lieux de détente et de loisirs.

Le second arrêté concerne le port du masque rendu obligatoire dans les zones commerciales et sur les parkings des grandes surfaces. Même si des motifs de satisfaction existent quant au comportement des consommateurs qui fréquentent les commerces. Toutefois, cette étape supplémentaire leur garantit une sécurisation optimale entre leur véhicule et l’accès au magasin où ils viendraient faire leurs emplettes.

  

Seuls les gestes barrières peuvent contenir la contagion…

 

Pour autant, cette extension de mesures enrayera-t-elle de manière définitive ce qui apparaît comme de plus en plus irréversible au fil des jours, à savoir la mise en œuvre d’un couvre-feu (46 millions de nos concitoyens doivent s’y conformer dans cinquante-quatre départements ainsi que les DOM/TOM) ? Difficile de répondre par l’affirmative, en l’état.

D’ailleurs, le préfet de l’Yonne Henri PREVOST ne botte pas en touche à la question posée par les représentants de la presse lors de son point régulier, quasi hebdomadaire, avec les médias. Selon lui, il est encore trop tôt pour avoir un réel recul sur les premières mesures prises il y a une quinzaine de jours.

En revanche, le représentant de l’Etat réaffirme que « l’application des gestes barrières de manière constante permet de contenir la circulation du virus ».

Toutefois, la prudence reste la priorité pour le haut fonctionnaire : la contagion peut se glisser partout là où on ne l’attend pas. Donc, en terme clair, on n’abaisse nullement la garde et on optimise la moindre des précautions jusqu’à nouvel ordre.

A ce titre, la vigilance ne s’applique pas uniquement dans la sphère publique et les ERP. Elle doit être optimale partout, y compris dans le cercle privatif.

Du côté du plan de circulation des deux villes aménagées au port du masque dans l’espace public, la capitale de l’Yonne Auxerre et sa sous-préfecture septentrionale, Sens, aucun changement n’est à observer. Le nombre de rues (les voies pénétrantes en priorité) soumises à cette application sanitaire bien appliquée selon le constat d’Henri PREVOST reste le même.

Le leitmotiv du préfet ne change pas d’un iota en les circonstances évolutives de la pandémie : il faut se protéger pour mieux préserver les autres. Surtout les aînés.

Même si une tendance progressive à la dégradation sanitaire se fait jour depuis plusieurs semaines du fait d’un relâchement certain de nos concitoyens après la période des vacances ou lors de retrouvailles familiales.

Une chose est sûre : la prochaine conférence de presse se déroulant dans le bureau du représentant de l’Etat sera déterminante sur la suite du processus. Soit un léger mieux aura été constaté, permettant une hypothétique accalmie dans les mesures ; soit il sera temps de se préparer psychologiquement à affronter une nouvelle épreuve pour nos libertés : le couvre-feu. Comme en temps de « guerre », le terme qui avait sciemment lâché par Emmanuel MACRON pour qualifier la bataille dans laquelle la France était engagée face à cet ennemi invisible et…insaisissable.

Thierry BRET

 


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