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Dimanche dernier, lors du premier tour des élections régionales et départementales, presque 90 % des jeunes ne sont pas allés voter ! Voici une tribune signée par six de ces jeunes gens qui ont décidé de s’engager en politique dans l’intérêt de la région Bourgogne Franche-Comté. Un cri du cœur en faveur de l’un des principes fondamentaux de la démocratie : le vote…Que bon nombre de pays sous le joug du totalitarisme nous envie !

TRIBUNE : « Ce constat, celui de l’abstention, nous inspire à toutes et tous une profonde humilité et nous confirme qu’il existe un fossé, si ce n’est une fracture, entre nos dirigeants, nos institutions et la jeunesse. Cela est d'autant plus alarmant pour notre tranche d'âge qu’elle ne saurait être absente de la démocratie alors que c'est à notre génération de construire et prendre en main notre futur. On ne peut pas laisser aux autres les clés d’un avenir qu’ils ne vivront pas.

Voter, ce n’est pas seulement témoigner un soutien à une liste ou à des candidats. Voter, c’est aussi marquer son intérêt à nos collectivités qui ont un impact direct sur notre vie quotidienne. Les régions et départements gèrent nos collèges, lycées, transports ou encore infrastructures sportives. Pour ne donner que quelques exemples, si nous avons moins de mobilité parce que le TER ne passe plus dans notre ville, c’est un choix de la région. Si le matériel dans nos collèges n’est plus adapté à l’enseignement, c’est un choix du département.

La crise sanitaire a accentué la situation de précarité que vivent certains jeunes. Dans ce contexte, le vote peut apparaître secondaire, voire futile. Si nous comprenons que l’abstention ne signifie pas l’absence d’une pensée politique, nous demeurons persuadés que le vote est essentiel à notre démocratie.

 

 

L'engagement de la jeunesse pour construire son avenir est primordial. Cette construction commune passe par le vote, à l'heure ou plusieurs choix de société s'offrent à nous. Et alors que le changement climatique et la pandémie rendent notre futur incertain, il représente un moyen concret de le prendre en main.

Le temps de l’innovation pour renouveler les modes de participation viendra bien assez vite mais en attendant nous portons d’une même voix un appel à la jeunesse de Bourgogne-Franche-Comté. Nous croyons au pouvoir et à la force de la jeunesse.

L'abstention du premier tour ne doit pas être une fatalité. Si nous avons raté la première mi-temps de notre match, la deuxième se joue ce dimanche 27 juin. Ne restons pas sur la touche, la démocratie nous offre la possibilité de toutes et tous être sur le terrain ! Ce dimanche, votons !

Les signataires

Lucas CYPRÈS, Délégué régional des Jeunes Radicaux de BFC. Nathan DOS SANTOS, Coordinateur régional des Jeunes Avec Macron de BFC. Cloria JAOLAZA, Déléguée régionale de la fédération des jeunes élus de BFC. Thomas MONARCHI-COMTE, Délégué des Jeunes Agir. Elias OUHARZOUNE, Animateur régional des Jeunes Démocrates de BFC. Arthur STELL, Animateur régional du Pôle des Jeunes Écologistes de BFC.

 


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L’effervescence des grands soirs chez certains. La soupe à la grimace pour d’autres. Mais, la même constatation qui laisse perplexe les observateurs : le peu d’intérêt accordé par les électeurs à ce scrutin des départementales. Pourtant, à l’annonce du moindre résultat, la salle des pas perdus de l’hôtel de la préfecture semble un peu plus électrique à mesure que l’heure tourne et nous rapproche du terme de ce premier tour de piste. Prometteurs pour les uns, très décevants pour les autres. Ambiance…

 

AUXERRE : Le premier coup de chaleur de cette soirée électorale, vécue dans le saint des saints de la représentativité étatique de notre territoire (la préfecture) émane du discret téléviseur, branché à proximité de l’écran blanc où seront projetées dans quelques minutes les premières estimations. Il diffuse en boucle des images fournies par nos confrères de France 3.

La pendule indique 19h58 et déjà les commentateurs aiguisés à la pratique de l’exercice s’interrogent à qui mieux mieux sur le taux de participation en berne qui restera dans les annales de la médiocrité. 68 % d’abstention à l’échelle de l’Hexagone : de l’inédit mais du prévisible !

C’est sûr : les Français, mais pas que les jeunes générations comme le démontreront un peu plus tard les politologues à grand renfort d’arguments, se désintéressent réellement de la politique.

20 heures : les mines parfois déconfites des premiers candidats nationaux pointent le bout de leur nez dans la mire de l’écran plat. Thierry MARIANI vire en tête pour le Rassemblement National en région PACA au grand dam de Renaud MUSELIER tandis que Xavier BERTRAND et Valérie PECRESSE consolident pour le camp des Républicains leurs confortables positions de présidentiables dans leurs contrées respectives. Les Verts sont nettement loin derrière, ce qui est plus surprenant compte tenu de la poussée écologiste de ces dernières élections…

 

 

La tension augmente, l’air est irrespirable…

 

Très vite, des nouvelles proviennent de Bourgogne Franche-Comté. Et là, surprise, renvoyant les sondages anticipateurs de ce premier tour dans les nèfles, Marie-Guite DUFAY, présidente socialiste sortante, caracole en tête.

De la plus belle des manières avec trois longueurs d’avance sur le premier dauphin, le leader du groupe RN, Julien ODOUL, qui devance de fort peu l’édile de Chalon-sur-Saône Gilles PLATRET, placé en embuscade. Le représentant de la majorité présidentielle, Denis THURIOT, accuse, quant à lui, un retard. L’écart se creuse très vite entre ces deux derniers postulants au poste de président régional. L’écologiste Stéphanie MODDE flirte avec les dix pour cent. Les deux derniers candidats (Le Temps des Cerises et Lutte Ouvrière) ferment la marche à des années lumières des premiers concurrents cités. Ils sont déjà hors course…

Peu de représentants de la sphère politique locale déambulent pour l’heure dans la vaste salle des pas perdus de la préfecture. A l’instar du deuxième tour, programmé le 27 juin, c’est là que se dévoileront petit à petit les résultats si attendus de ces échéances départementales (voir notre article consacré à ce sujet à venir). Canton par canton, bureau de vote par bureau de vote pour les plus grandes villes.

 

 

On y voit l’ancien adjoint au maire d’Auxerre Guy FEREZ à l’époque chargé de l’Urbanisme Didier MICHEL s’entretenir avec Isabelle POIFOL-FERREIRA. L’ex-élue auxerroise, férue de culture, vient s’enquérir des résultats obtenus par la liste « Notre Région par Cœur » conduite par la présidente socialiste où elle s’est portée candidate.

Après le coup de massue qui semble s’abattre sur le RN, très loin du compte comme le prévoyait pourtant les sondages, elle affiche un large sourire et ne cache pas sa joie. La soirée est déjà réussie à ses yeux alors qu’elle ne fait que commencer pour d’autres en quête d’espérance.

La fièvre augmente. La température s’élève dans l’immense pièce et ce, dès les premières tendances estimatives qui sont données au compte-goutte par les services de la préfecture.

A Vincelles, c’est un coude-à-coude serré entre le sortant DVG Yves VECTEN et le DVD Philippe VIGOUROUX. C’est le prélude à l’analyse fine à la loupe et à la minute près pour chacun des vingt-et-un cantons.

 

 

Attendre jusqu’au bout les ultimes résultats…

 

Il n’y a pas de temps à perdre pour avaler la petite collation, aimablement fournie par la préfecture (merci à elle !) aux représentants de la presse qui s’affairent chacun de leurs côtés à suivre au cordeau le moindre sourcillement d’une personnalité politique présente, à décortiquer le plus petit chiffre obtenu, à écouter à l’affût la déclaration la plus pertinente pour comprendre et interpréter les enjeux de cette soirée.

Les ténors du microcosme politique font ensuite leur apparition. C’est le cas du député UDI André VILLIERS, content de son résultat. Du président de la Communauté de communes de Puisaye Forterre Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI (AGIR), accompagné de Muriel CAULLET-VERGES, incarnant Territoire de Progrès qui envisagent, bien avant l’heure et le communiqué de presse officiel qui suivra ce lundi, le maintien pour une quadrangulaire passionnante de Denis THURIOT, le candidat de la majorité présidentielle.

Pêle-mêle, se croisent les intérêts de cette échéance régionale, véritable tremplin des futures élections présidentielles, et les départementales, où les acteurs sont davantage placés dans une posture plus terre-à-terre. Faite de proximité et de terrain.

On aperçoit le représentant du Parti Communiste Alain RAYMOND, portable collé sur l’oreille qui commente haut et fort les résultats à mesure qu’ils ne tombent avec un interlocuteur invisible. Puis, c’est l’entrée de Patrick GENDRAUD, tout sourire. Il découvre son score très prometteur sur Chablis et rejoint son ami, André VILLIERS, pour quelques échanges bien nourris. Et une photo de famille au passage !

Christophe BONNEFOND les rejoint avec une nette avance sur ses poursuivants au plan comptable. La bagarre fait rage dans certains cantons. Ici, c’est Mathieu DEBAIN et Christophe SYDA qui se disent satisfaits de leur résultat. Là, c’est Emmanuelle MIREDIN et Michel DUCROUX qui semblent être en roue libre puisque qualifiés pour le second tour face à un binôme du Rassemblement National. Dont on ne voit pas, curieusement, les têtes d’affiches parmi l’assistance.

Le MoDem Pascal HENRIAT disserte avec la presse, le socialiste Mani CAMBEFORT prend des notes, le porte-parole EELV Valentin ANDRY fait la causette avec ses voisins. Rachid EL IDRISSI et Eglantine BORGNAT (Les Gens d’Ici) démontrent qu’ils ont bien fait de se présenter au nom de la citoyenneté !

On se passionne pour la lutte farouche qui se joue sur Auxerre 2 entre le tandem Arminda GUIBLAIN/Magloire SIOPATHIS et la conseillère sortante, Malika OUNES, associée à Patrick PICARD. Même Robert BIDEAU est présent pour les encourager ! Ou entre Irène EULRIET et Mahfoud AOMAR dans la verte campagne de Charny-Orée-de-Puisaye. Substantiel avantage à la première mais pour peu de voix !

Il se fait tard. La salle des pas perdus se vide de toute substance. Le préfet de l’Yonne Henri PREVOST et la secrétaire générale Dominique YANI sont venus, un peu plus tôt, saluer les participants qui prolongent leur présence dans l’attente des ultimes résultats. Ne reste à connaître que le verdict définitif en provenance d’Avallon.

Rideau, ensuite, sur ce premier round de ces élections qui garantissent le suspense pour dimanche prochain ! Il se fait tard puisque la pendule flirte avec 23h30 bien entamées…

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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Cela ressemble presque à un oral de fin d’année face à un grand jury. Seul, devant la douzaine de personnalités présentes, le candidat, issu de la sphère entrepreneuriale, expose debout, dans les délais temporels qui lui sont impartis, les grandes lignes de son métier. En y ajoutant volontiers perspectives et projets, saupoudrés d’un généreux soupçon d’attentes et de besoins, qui pourraient lui permettre de résoudre les problématiques du moment, à l’instar du nécessaire recrutement…

 

BASSOU : Du haut de sa brillante carrière (il dirige depuis bientôt huit mois le site industriel de la FOURNEE DOREE), Olivier BARON n’avait sans doute jamais connu un tel exercice oratoire à exécuter devant un parterre de personnalités politiques issues de notre sérail.

Calme, vérifiant avec minutie que l’installation informatique où il diffusera dans quelques minutes ses éléments visuels fonctionne à la perfection, le jeune homme explique et argumente les décisions stratégiques de son groupe qui préside à la destinée de ce site industriel, visible depuis le rond-point de la nationale.

Il captive son auditoire qui annote la moindre remarque pertinente sur des calepins. On se croirait revenu au temps du grand oral qu’appréhendent tant les potaches à l’assaut du baccalauréat !

Pourtant, dans cette explication de texte détaillée, point de stress ni de tension de la part de l’intéressé qui maîtrise parfaitement son sujet. Des chiffres sont fournis à satiété ; des informations sur les divers produits qui sortent de cette usine aiguisent peut-être les appétits les plus farouches de ces observateurs de la sphère politique qui, en campagne électorale, tâtent le pouls de l’économie locale. Il est vrai que l’on y parle avec délectation de viennoiseries, de pains au chocolat, de brioches, de feuilletés !

Toutefois, ce sont des items, nettement plus sérieux, qui interpellent ces élus en quête d’une représentativité départementale ou régionale. L’emploi, les effets de la crise, le plan de relance, la formation…

 

  

Trancher le nœud gordien de l’accès à l’emploi et à la formation…

  

Ce sont d’ailleurs ces derniers points qui auront servi de prétexte judicieux pour concocter ces retrouvailles matinales, sous un chaud soleil car en extérieur, dans la cour qui jouxte l’édifice accueillant la mairie. Une rencontre faite de nombreux échanges sur la thématique de l’emploi et la formation, nœud gordien à trancher aujourd’hui pour moult entrepreneurs qui peinent à trouver la main d’œuvre qualifiée nécessaire alors que s’amorce le retour prévisible de la reprise.

Les carnets de commande se remplissent mais les difficultés à dénicher l’oiseau rare qui viendra grossir les effectifs se complexifient. Et persistent !

Dans ce « jury » un peu spécial où les examinateurs accumulent les questions les plus pertinentes pour découvrir toutes les aspérités liées à la fonction de dirigeant d’entreprise après un tel séisme sociétal, figurent les sénatrices Dominique VERIEN et Marie EVRARD, le député André VILLIERS, le président de la Communauté de communes de l’agglomération migennoise, François BOUCHER. Des poids lourds du microcosme politique départemental à l’appétence des Républicains ou de l’UDI.

 

 

 

Mais, il y a aussi les apprentis candidats aux régionales. Ceux qui marchent dans les pas du Républicain Gilles PLATRET, à savoir le sénonais Jean-Pierre CROST en charge de la sécurité, la prometteuse Céline BAHR, élue communautaire de l’Agglo de l’Auxerrois et adjointe à la Ville d’Auxerre ou encore l’investi Sébastien DOLOZILEK, qui présente le même profil.

Tous ont eu à cœur de répondre favorablement à l’invitation de Dorothée MOREAU, hôte de ces lieux, en sa qualité d’édile de Bassou. Cette dernière a su concocter un plateau d’intervenants de choix.

 

 

Les idées entrepreneuriales ne manquent pas dans l’Yonne…

 

Outre la présence du directeur de la FOURNEE DOREE, suivront dans cet exercice pour le moins intéressant la responsable de la Fermière de Chichery, Mme PICHON, offrant une immersion lactée et rafraîchissante dans le milieu agricole et agro-alimentaire avant que cette délégation ne rende visite aux établissements BILLOT dont on ne présente plus la qualité gustative de ses d fameux escargots dont on se sustente sans modération au moment des périodes festives.

Même le représentant de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises (CPME), l’entrepreneur Didier BARJOT, était de la partie pour écouter scrupuleusement les témoignages de ses pairs.

Bref, les élus de la droite républicaine et du centre droit ont pu constater au terme de ce triptyque d’entretiens que les velléités entrepreneuriales ne manquaient pas dans le landerneau.

Répétant, au détour des conversations nourries, que les représentations institutionnelles, à l’instar de la Région, étaient attentives à leur développement et agissaient grâce à la palette d’outils existants pour répondre aux attentes de ces valeureux chefs d’entreprise, acteurs clés de l’économie.

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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Le regard s’embuerait presque d’un zeste de nostalgie à la simple évocation de sa grand-mère. Maîtresse femme que celle-ci ! Si affectueuse avec le « petit », elle fut pourtant l’une des toutes premières représentantes de la gent féminine à exercer en qualité d’élue dans ce territoire rural si exacerbé : la commune de Maligny. Plane ensuite l’ombre bienveillante de la maman du président de l’exécutif départemental. Elle fut au service de Jacques CHIRAC durant trente-cinq ans. Alors, oui, c’est sûr, avec de telles racines, Patrick GENDRAUD ne pouvait échapper à la bosse de la politique qui le rattrapera quelques années plus tard…

 

AUXERRE : Ce toujours fringuant « jeune homme » aux 69 printemps qu’est le président du Département de l’Yonne remet le couvert. Tel un sou neuf, il se sent d’attaque comme au premier jour de sa carrière politique pour affronter la double échéance électorale prévue les 20 et 27 juin. Sur son canton de Chablis, ce natif de Paris est peut-être encore plus icaunais que certains de ses administrés qui y sont pourtant nés !   

Pourvu d’une capacité en droit, ne négligeant aucun concours administratifs pouvant le faire progresser parmi la hiérarchie (celle du ministère des Finances où il fait ses gammes en apprenant chacune des partitions observées dans différents services), le jeune Patrick ne rêve que d’une seule chose lors de ses pérégrinations parisiennes : revenir le plus tôt possible dans l’Yonne. La terre ancestrale où il a vécu les plus belles années de son existence, du haut de son insouciante adolescence, lui manque.

Quitte-t-on un jour ou l’autre sur la base du volontariat un poste de fonctionnaire, de surcroît au sein d’un ministère, pour endosser l’habit parfois très étriqué d’un entrepreneur ? Ce serait de la pure folie, pour la plupart de celles et ceux qui connaissent le bonheur de la sécurité dans l’emploi ! Un peu chien fou dans l’âme mais possédant de belles envies émancipatrices pour écrire sa destinée, Patrick GENDRAUD n’est pas de ce pain-là ! Il avance…

Agé de 27 ans, se fiant au hasard d’une belle rencontre et un peu à sa bonne étoile qui brille au-dessus de sa tête, il se soustrait de la vie francilienne. Sans crier gare en bifurquant radicalement de chemin de vie. Féru de grosses cylindrées, d’automobile et de mécanique, le futur président du Conseil départemental se projette avec réalisme vers son nouveau métier : le monitorat d’auto-école ! Reçu au concours avec brio, il reprend une affaire à Chablis. La suite est facile à deviner. Se prenant au jeu, l’oiseau fait son nid. Ce sera d’abord à Saint-Florentin où en 1983 il conforte son statut de chef d’entreprise en ajoutant une deuxième boutique à son escarcelle. Quelques mois plus tard, l’entité s’étoffe en essaimant sur la localité de Monéteau. Un schéma tactique familial qui sied parfaitement à son épouse, Marie-Hélène, qui encourage son mari dans ses choix stratégiques.

 

Fidèle à ses convictions sans faire la girouette au gré des partis…

 

Altruiste, ayant un sens aigu de la relation publique, l’entrepreneur GENDRAUD va progressivement s’impliquer davantage dans la vie sociétale. A Courgis, lieu de sa résidence, où il brigue le poste de maire. Il y accède en 1992. Pour ne lâcher cette fonction que quelques années plus tard, c’est-à-dire en 2001. Entre-temps, il est vrai, ce chiraquien pur jus a reçu les suffrages nécessaires pour rejoindre en qualité de conseiller général l’hôtel du Département à Auxerre où il siège. A l’évocation du RPR et de l’UMP, les yeux de Patrick GENDRAUD s’illuminent un peu. En mémoire du natif de Corrèze dont il conservera un souvenir ému à plus d’un titre. Mais aussi par conviction personnelle.

« Je suis resté fidèle à mes idées, souligne-t-il, aujourd’hui, la plupart des personnalités politiques se sentent obligées de se raccrocher à un parti qui a le vent en poupe. Cela discrédite totalement l’action politique… ».

Pratiquer le yo-yo idéologique et faire la girouette pour s’attirer la sympathie des électeurs, il n’en est pas question pour celui qui fut maire de Chablis dès 2001. Durant seize ans, il profite de l’universalisme de cette localité peu ordinaire pour renforcer le rayonnement du poumon viticole de ce département.

 

 

En 2000, il y développe en tant que précurseur l’une des premières communautés de communes. En mission représentative, il n’hésite pas en qualité de premier ambassadeur de ce nom ronflant de la viticulture à la française de mouiller la chemise aux quatre coins du globe : Vietnam, Pérou, Etats-Unis, Japon. Le nom de Chablis brille de mille feux et le doit à cet élu hors norme.

Au Département, l’élu de la droite républicaine enchaîne les mandats comme d’autres les missions. Aux côtés de Jean-Marie ROLLAND, il préside la cinquième commission. Avec l’aval de son prédécesseur au perchoir, André VILLIERS, il devient premier vice-président de l’institution. Une voie royale pour l’accession à la présidence en 2017 tandis qu’André VILLIERS met le cap vers le Palais Bourbon, tout acquis à la députation.

 

 

Un perfectionniste qui travaille avec humilité et concertation…

 

Ce n’est un secret de Polichinelle pour personne : le 01er juillet 2021, Patrick GENDRAUD, en cas de victoire aux deux phases préliminaires de l’élection, sera candidat à sa propre succession. A la présidence où cet élu de proximité n’en a pas encore fini d’être à l’écoute et au contact de ses concitoyens. En servant leurs intérêts.

Ses détracteurs lui reprocheront volontiers son caractère trop consensuel, trop souple et arrondi pour essayer, via la conciliation, de trouver des solutions idoines aux problématiques de l’instant.

Ses aficionados lui tresseront des lauriers pour l’obtention d’un bilan dont il n’a pas à rougir et sa maîtrise pédagogique de l’exécutif. Mais, tous, lui reconnaîtront cette envie de bien faire, en perfectionniste qu’il est, et ce désir de travailler selon le sacro-saint principe de la consultation participative. Chacun peut s’exprimer, il écoute, avant d’entendre…ce qui est rare.

Se disant stressé (cela ne se voit guère de prime abord), aux portes de la timidité, Patrick GENDRAUD conserve en lui ce sens de la curiosité qu’il applique à ce territoire, fruit de sa passion.

Que ce soit à Bandol où il excelle à la pétanque lors de furtives escapades estivales pour s’y ressourcer ou au sein de ce cocon familial pérenne dans lequel il aime se réfugier, le président de l’exécutif départemental n’est ni plus ni moins qu’un « homme ordinaire ». A l’image de celles et de ceux qui vivent dans sa ville, son canton, son territoire de cœur, son département…

 

Thierry BRET

 


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Désengorger le nœud gordien que représente le sempiternel bouchon automobile lors de la délicate traversée d’APPOIGNY aux heures de pointe. C’est l’un des leitmotivs préférés, en matière de mobilité et de transition écologique, qui alimente les conversations tenues par les deux candidats de « L’Yonne en Commun », en lice sur le secteur d’Auxerre 2. Membres de La France Insoumise, Marie-Noëlle LEHODEY et Vulfran BENARD promeuvent les vertus de la mobilité douce…

 

APPOIGNY: Qui n’a jamais pesté aux horaires de pointe pour traverser la commune septentrionale d’Auxerre ? Des files de véhicules interminables, ralenties par un seul et unique feu tricolore dont le delta temporel est toujours trop court pour celui qui attend.

Une noria de poids lourds à n’en plus finir qui rejettent leurs gaz nocifs à la préservation de la planète et aux visages des automobilistes dans leur habitacle. Et surtout, de la patience, voire la maîtrise parfaite de ses nerfs à tous les étages, en vérité, pour ne pas sombrer dans un état apocalyptique après une telle épreuve !

Point noir de la circulation sur l’Auxerrois du fait du trafic très dense qui emprunte au quotidien cet axe épousant le tronçon de l’ancienne nationale 6, le bouchon d’Appoigny est comme la sardine qui bouche le port de Marseille. On en parle depuis des lustres mais rien n’y fait ! Ni personne, par ailleurs…

Cette arlésienne notable sera-t-elle un jour réglée pour le bien-être des automobilistes et des riverains qui peuvent contempler à heures fixes la cohorte de véhicules polluants devant leurs yeux ? Bonjour les crises d’asthme à la fin de la journée !

En tout cas, les deux candidats de La France Insoumise (LFI), ralliée à la liste « L’Yonne en Commun », fruit d’une union historique entre le Parti Socialiste, le Parti Communiste, Europe Ecologie Les Verts et la Gauche Républicaine et Socialiste, se présentant sur le canton d’Auxerre 2, entendent bien relever le défi s’ils étaient élus au soir du 27 juin au Département.

 

Le cycle comme alternative judicieuse mais pas n’importe comment…

 

Lors d’une conférence de presse, déclinée sur le site d’Aux_R Parc lundi 14 juin, Marie-Noëlle LEHODEY et Vulfran BENARD, accompagnés d’un de leurs deux remplaçants, l’écologiste Luc DUINA, ont évoqué les méfaits de cette mobilité pernicieuse qui ne doit plus être en l’état. Au nom de la sérénité citoyenne des habitants de ce secteur géographique.

Se faire happer par des poids lourds en optant pour le choix du cycle pour se rendre à Auxerre ne fait partie non plus de leurs objectifs. Non, le binôme LFI en veut davantage ! C’est-à-dire la constitution d’un réseau (un vrai, celui-là !) de pistes cyclables normalisées inter-villages. Et non un ersatz de voies réservées aux cyclistes, sans signalétique et non protégées comme il en existe beaucoup dans le landerneau.

 

 

Bref : à l’instar de bien d’autres sujets sociétaux, la mobilité douce se présente comme l’un des engagements majeurs de ce ticket soucieux du développement durable.

La promotion de la trottinette (sans doute envers les plus jeunes de nos concitoyens), et la mise en place d’une offre multimodale (cycle/train) sont également à l’étude.

L’accès entre les villages du canton (Appoigny, Monéteau, Charbuy, Perrigny, Gurgy, Branches) se concevrait en favorisant la libre circulation de navettes régulières, offrant de larges plages horaires, couvrant la période nocturne du transport. Serait-il gratuit pour autant ?

 

 

Utiliser des navettes interurbaines reliant les communes à Auxerre-Centre…

 

Enfin, l’idée de construire une déviation alternative à la voie très surchargée reliant Auxerre à Appoigny qui s’arc-bouterait sur l’actuel accès menant à la zone d’activités des Bries où se développe Au_R Parc fait son petit bonhomme de chemin.

Le tandem de « L’Yonne en Commun » y réfléchit pour trancher de manière définitive le nœud gordien de ce bouchon qui occasionne tant de désappointement et d’impatience, qui ne demande qu’à sauter.

« Nous souhaitons multiplier les navettes interurbaines pour mieux relier nos communes à Auxerre-Centre, précise Vulfran BENARD, en y développant un réseau intelligent aux horaires adaptés… ».

Autant de questions autour de la mobilité douce que souhaitent mettre en avant dans leur profession de foi Marie-Noëlle LEHODEY et Vulfran BENARD. Un tandem qui ne veut pas se présenter face aux électeurs en roue libre, assurément !

 

Thierry BRET

 

 


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