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Ce n’est pas un simple bol d’air frais pur qui va s’abattre sur la ville d’Auxerre du 23 au 25 juin malgré les fortes températures. Plutôt une manne financière, très appréciable pour ses métiers de bouche, commerces et hôtellerie-restauration. Grâce à la venue de plus de 700 congressistes, la capitale de l’Yonne va vivre au rythme excitant de la Jeune Chambre Economique nationale. Une convention aux retombées économiques prometteuses ?

 

AUXERRE : Cela fait plus d’un an qu’on en parle ! Mais, cette fois-ci, le Graal est presque à portée de main ! La 68ème Convention nationale de la JCE débarque par chez nous, avec sa palette de rendez-vous festifs, d’ateliers, de conférences, de formations.

Un évènementiel d’envergure comme il n’en arrive que trop peu sur le territoire septentrional de Bourgogne. Une manifestation à graver dans le marbre pour cette association, version « incubateur de leaders citoyens », dont peut se gargariser Auxerre. La préfecture de l’Yonne possède l’une des plus emblématiques structures de l’Hexagone avec son club qui accueille près d’une quarantaine de membres et observateurs.

La thématique qui sera déclinée durant ces quatre journées d’enthousiasme et de convivialité repose sur la notion du « Pari Bourguignon ». Un item visant à mettre en exergue Auxerre et son attractivité, ses atouts et ses acteurs qui l’animent au quotidien, sa proximité avec l’Ile-de-France voisine. Un pari qui devrait selon les organisateurs se muer en véritable eldorado financier pour la ville accueillante, générant pas moins de 300 000 euros de retombées économiques durant ce week-end allongé.

 

 

L’incitation à l’entrepreneuriat citoyen plébiscitée durant cette convention…

 

Concoctée en centre-ville, jeudi 23 juin au soir, la cérémonie inaugurale sera suivie, une fois n’est pas coutume, du fameux rendez-vous vineux, autour des « Vingt du Mois », format XXL avec l’ensemble des participants ! Plusieurs autres temps forts, facilitant la découverte du territoire (du terroir aussi !) façonnée autour de différentes thématiques, seront proposés le vendredi et le samedi.

Apparue en 1965, la JCE Auxerre accueille pour la deuxième fois l’évènement national en vingt-sept ans. Non négligeable, dans l’existence de ce club. Parmi les nouveaux projets lancés en 2022, citons ceux qui se rapportent à la dynamique du territoire, la solidarité et l’environnement. Précisons, que parallèlement, les membres de la structure travaillent sur sept dossiers précis à savoir une application tourisme, « les gestes qui sauvent », le « Formatour Challenge » et le « Booster for good ».

C’est ce dernier point qui captera tous les intérêts le 24 juin avec la clôture de ce dossier, en présence de son parrain, Alexis NOLLET, fondateur du vertueux concept ULTERIA à Saint-Bris-le-Vineux et de Gilles BERHAULT, délégué général du collectif Stop à l’exclusion énergétique. Ou comment promouvoir l’engagement citoyen dans un parcours professionnel comme une source d’apprentissages accélérés et un vecteur d’employabilité renforcée…Tout un programme en somme.

 

Thierry BRET

 


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Et si « l’après COVID » était une chance à saisir pour nous permettre de changer de modèle économique et faire du monde d’après un monde meilleur ? C’est en substance le message qu’a souhaité faire passer l’économiste Philippe DESSERTINE lors d’une conférence organisée à la Maison de l’Entreprise, sous l’égide de l’UIMM, du MEDEF et de la Fédération française du Bâtiment de l’Yonne…

 

AUXERRE : A la fois professeur des Universités, directeur de l’Institut des Hautes Finances, membre du Haut Conseil des Finances Publiques, économiste de renom, Philippe DESSERTINE fait partie de ces experts régulièrement invités dans les médias pour commenter l’actualité. Un large public était donc présent dans l’amphithéâtre de la Maison de l’Entreprise et n’a pas boudé son plaisir à écouter près de deux heures durant un conférencier passé maître dans l’art de vulgariser cette science qu’est l’économie. Avec le sentiment, comme l’a rappelé dans son message d’introduction Claude VAUCOULOUX, délégué général de l’UIMM et du MEDEF, « que dans quelques minutes, l’on aura tous l’impression d’être devenu agrégé d’économie et de sciences de gestion ! ».

 

Philippe DESSERTINE prévient : le pire est à venir…


Philippe DESSERTINE sait manier l’oxymore comme personne et n’hésite pas d’emblée, à qualifier de « catastrophe providentielle » la situation économique dans laquelle le monde évolue aujourd’hui. Le tableau dressé n’est pourtant pas des plus réjouissants : une pandémie, des confinements successifs, une reprise ingérable faute de pouvoir s’approvisionner et embaucher, la guerre aux portes de l’Europe avec pour finir, une crise alimentaire qui s’installe. Et selon l’auteur du « Grand basculement », le pire est à venir : « les pâtes et l’huile qui augmentent, c’est une chose, mais la vraie crise alimentaire, c’est le risque de début de famine tout près de chez nous et cela va très vite nous concerner car quand les gens meurent de faim, ils partent sur les routes… ».

Augurant d’un exode massif de populations, notamment du continent africain, bien supérieur à ce que l’on connaît aujourd’hui.

 

 

Quand le cash se transforme en poussière dans les poches…

 

A ces questions de survie se rajoute une inflation galopante que l’on n’avait pas connue depuis plusieurs décennies et un changement de paradigme insoupçonné : « on ne se rend pas compte à quel point nous sommes démunis face à ce qui nous arrive, avec le risque de faire énormément d’erreurs si on continue à fonctionner comme il y a six mois. Non seulement, nous ne sommes plus dans le même contexte, mais il est inversé. Depuis 35 ans, nous sommes habitués à placer le cash, mais avec une inflation à 5 ou 10 %, votre cash se transforme en poussière dans vos poches… ».

Une inflation née du décalage entre la richesse produite par l’économie et la monnaie que l’on met en face, avec aujourd’hui un PIB (Produit Intérieur Brut) mondial de l’ordre de 92 milliards de dollars conjugué à une dette mondiale à 250 milliards de dollars : « dans toute l’histoire, on n’avait jamais connu un pareil décalage… ».

La baisse des intérêts mise en place depuis plusieurs années n’est pas du goût de l’orateur : « un truc de dingue ! C’est donner le signal pour créer de plus en plus de monnaie et par conséquence de plus en plus de dette ! Exactement l’inverse de ce qu’il faudrait faire… ». La peur de la monnaie entrainant les gens vers des valeurs refuges comme l’or, la pierre, voire la terre agricole, « mais c’est super dangereux pour vos entreprises et industries car ils arrêtent d’investir monétairement ».

 

 

Un emprunt « vert » à l’identique de l’emprunt GISCARD !


Autre élément contributif à l’inflation : la pénurie, née d’une reprise trop rapide, à l’heure de « l’après COVID » : « on a eu un tel redémarrage que l’on se retrouve avec de la rareté partout, à commencer par l’énergie… ». Oubliée l’époque pas si lointaine où faute d’activité et de planète endormie, le pétrole se vendait à des cours négatifs ! A ce choc externe qu’est la pénurie, se rajoute une pénurie de main d’œuvre, difficilement compréhensible pour un pays comme la France, imprégné depuis longtemps de la question du chômage : « la filière hydrogène, ce sont 200 000 emplois titre Les Echos, mais on n’a pas les talents, on n’a pas les gens ! ».

Avec à la clé un autre choc externe inflationniste renforcé par l’augmentation annoncée des salaires et des pensions : « attention, nous sommes lancés dans un processus infernal sans savoir où ça va s’arrêter ! ». Ironisant au passage sur le premier « emprunt vert » émis par la France, il y a quelques jours : « un emprunt à taux variable ! Quelle super idée, alors que commence l’inflation. C’est le retour de « l’emprunt Giscard » indexé sur l’or, un truc génial ! ». Appelant demain à changer de logiciel, pour redonner un nouveau souffle à l’économie : « la photocopieuse a billets peut fonctionner, mais du vrai argent, avec des richesses en face, on n’en a plus, on est à sec ! ».

 

 

L’humain sait tirer profit de la science…


Philippe DESSERTINE l’avait promis en préambule : avant que tout le monde n’aille se jeter dans l’Yonne ou sorte la corde pour se pendre, il conclurait son propos par quelques réflexions positives !

Il n’est pas certain qu’évoquer le dérèglement climatique soit propice à rassurer l’auditoire, mais l’économiste y voit matière à une « révolution scientifique » sans pareil : « depuis deux décennies, le cerveau humain s’est remis en marche et tous les scientifiques s’accordent à dire que les progrès que nous sommes en train de faire sont fous ! Vous ne pouvez pas être pessimiste quand on vous dit ça… ».

Ce changement de modèle qu’il appelle de ses vœux naîtra-t-il de la possibilité acquise par les humains à « dompter » les données massives ou « Big Data » ? Le conférencier en est convaincu, et y voit même la source d’un nouveau modèle économique : « la science contient toujours le pire mais heureusement, l’humain jusqu’à maintenant, a su surtout en tirer le meilleur… ».

La DATA, au cœur de la réflexion économique mais aussi de l’activité de service : « en clair, le PIB mondial aujourd’hui, c’est 75 % de services pour 20 % d’industrie et plus les humains vieillissent, plus ils ont besoin de services… ».

L’amorce d’un phénomène où la DATA devient vecteur et entraîne une migration de valeurs dans tous les domaines et qui, contrairement à l’inflation, est source de richesses. L’outil digital permettant un fonctionnement diffèrent de tout ce que l’on a connu jusqu’alors : « d’un coup, la possibilité d’organiser la planète autrement existe : on arrête de rassembler les gens avec l’obligation de les concentrer soir et matin grâce au télétravail… ».

Un nouveau modèle économique synonyme d’une forme de nivellement, « avec beaucoup moins de hiérarchie dans les entreprises, où la monnaie n’est plus centralisée, où la décentralisation est le mot absolu… ».

 

 

L’Afrique, terre de promesses où la France est en retard…


Première démographie du monde à l’horizon du siècle prochain, l’Afrique sortira-t-elle grande gagnante de ce nouveau défi ? Philippe DESSERTINE y croit : « les plus grandes puissances sont celles où il y a du monde. L’Afrique nous intéresse, non pas pour ce qu’il y a dessous comme aujourd’hui, mais pour ce qu’il y a dessus ! L’important n’est plus d’exporter des minerais mais bien d’y créer des filières de spécialité mathématiques, de commencer à apprendre le codage, comme on a fait en Inde… ».

Rappelant que les Européens en la matière, préfèrent regarder dans le rétroviseur qu’aller de l’avant, « se faisant piquer toutes les places que l’on avait dans les pays africains par les Asiatiques... ». Juste un retard de cinquante ans : « en France, on ne sait pas coder ! ».

 

Dominique BERNERD

 


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Elle représente un axe fort de la stratégie évolutive des pratiques hospitalières préconisées par l’Etat depuis 2012. Pourtant, quatre opérations chirurgicales sur dix se réalisent aujourd’hui par l’usage de cette méthodologie dans l’Hexagone. Trop faible par comparaison avec les Etats-Unis où huit interventions sur dix font appel à la chirurgie ambulatoire. Soucieux de communiquer davantage autour de cette alternative, l’URAF BFC et l’UDAF de l’Yonne proposent un forum citoyen pour faire toute la lumière…

 

AUXERRE : Il serait grand temps que la France se mette à une pratique plus intensive de la chirurgie ambulatoire dans ses centres hospitaliers ! Les études de la Haute Autorité de Santé (HAS) sur le sujet sont formelles : le taux de chirurgie ambulatoire est de loin l’un des plus bas constaté dans l’Hexagone par rapport à celui observé dans de nombreux pays européens. Encore une disparité statistique de plus qui nous place du mauvais côté de la lorgnette, comme dans bon nombre de domaines, en vérité !

Un particularisme qui ne s’explique pas, à brûle-pourpoint. Le développement de cette méthode chirurgicale où les délais de prise en charge de la patientèle sont raccourcis représente pourtant l’un des axes majeurs de la stratégie nationale de santé et s’inscrit parmi les textes de la loi de modernisation de notre système sanitaire défendue par l’Etat.

Si l’on s’en réfère aux pays nordiques et anglo-saxons, la France figure très loin du podium de tête de cette pratique vertueuse qui permet aux patients de sortir le jour même de leur intervention, sans risque majoré. Conséquence, la durée du séjour à l’hôpital se limite à quelques heures de présence, ne devant pas excéder un maximum de douze heures.

Face à ce curieux dilemme, les Unions régionales et départementales – dont celle de l’Yonne – des associations familiales de Bourgogne Franche-Comté organisent précisément un rendez-vous cette semaine dans la capitale de l’Yonne.

Un forum citoyen qui se destine aux familles (mais pas seulement !) autour de cette thématique de société.

En cela, les deux organismes, URAF BFC et UDAF 89, ont reçu l’aval et le soutien de l’Agence Régionale de Santé (ARS) dans la construction de leur projet. L’idée de ce colloque est simple : faire témoigner les usagers afin qu’ils puissent formuler leurs craintes et leurs attentes face à ce mode de prise en charge. Les éléments informatifs collectés par les organisateurs serviraient ainsi à l’amélioration des pratiques autour de ce mode opératoire, que ce soit pour les patients ou les personnes qui les accompagnent au retour à domicile.

 

 

Une priorité nationale qui peine à décoller malgré ses avantages…

 

Convaincre encore et encore les Français de la nécessité de cette pratique ? C’est en toile de fond le but avoué de ce forum. De nombreuses études démontrent toutes les subtilités de la chirurgie ambulatoire. Pour les patients, il y a optimisation du confort et de la sécurité. En effet, l’ambulatoire réduit les risques d’infections associées aux soins en milieux hospitaliers, voire les pertes de repères chez les plus anciens. Du côté des praticiens, la méthode dégage du temps dans l’utilisation des infrastructures et des blocs hospitaliers. Améliorant de facto certaines prises en charge réservées aux traitements des pathologies lourdes. Enfin, l’Etat y est gagnant aussi avec la réduction des coûts puisque la discipline thérapeutique ambulatoire nécessite moins de ressources…

Jeudi 09 juin, ce forum citoyen à l’estampille de l’URAF de Bourgogne Franche-Comté et de l’UDAF de l’Yonne, ouvert au grand public, tentera donc d’apporter toutes les réponses nécessaires pour que le développement de la chirurgie ambulatoire devienne enfin la priorité sanitaire de tous, sans tabou et avec moult précisions informatives visant à estomper les craintes des plus réfractaires.

Sachant que son taux d’application diverge de 37,8 % à 45,7 % selon les régions. Utile, donc, que ce type d’initiative judicieuse existe…

 

 

En savoir plus :

 

Forum Citoyen autour de la chirurgie ambulatoire

Intervenants

Docteur Florian FANGET, chirurgien viscérale, digestive et endocrinienne à l’hôpital d’Auxerre,

Carine CHEESEMAN, directrice des soins à la Polyclinique Sainte-Marguerite à Auxerre,

Catherine JOCHMANS, infirmière libérale,

Clément RIBEAUCOURT, directeur de la fédération départementale des ADMR,

Catherine VERNE, représentant des usagers de la santé.

Yann LE CHAUFF DE KERGUENEC, délégué départemental de l’Agence Régionale de Santé,

Hubert GREMAUD, Président de l’Union régionale des Associations Familiales BFC,

Benoît VECTEN, Président de l’Union départementale des Associations Familiales de l’Yonne,

Jean-Pierre MASCLET, directeur de l’UDAF de l’Yonne.

Salle du 89 au 1 Boulevard de la Marne à Auxerre à partir de 14 heures.

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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 « Quand le bâtiment va tout va ». L’adage vieux de près de deux siècles est bien connu. Une affirmation quelque peu érodée toutefois au regard des difficultés rencontrées aujourd’hui par la filière pour recruter, faute de main d’œuvre qualifiée existante. Encore trop souvent considérés à tort comme pénibles et sous-payés, les métiers du Bâtiment et des Travaux Publics ne sont pourtant pas dépourvus d’atouts, à commencer par une palette de formation protéiforme, comme l’ont rappelé les différents intervenants à la conférence ponctuant les Assises départementales du BTP le 19 mai dernier à Auxerre.

 

AUXERRE : Si les carnets de commandes sont aujourd’hui largement remplis et la croissance de retour, difficile pour autant de se réjouir pleinement a rappelé dans son discours d’introduction le président départemental de la Fédération Française du Bâtiment, Didier MICHEL. En cause notamment, la pénurie de matériaux mettant à mal l’organisation des chantiers et une hausse des prix généralisée difficile à répercuter au client : « certains d’entre nous ont posé des matériaux pour un montant qui ne couvrait même pas leur prix d’achat. L’entrepreneur qui passe sa commande en février sera livré en juin mais au prix déterminé le jour de la livraison ! Comment voulez-vous faire une proposition de prix dans ces conditions ? ». A ces difficultés se conjugue une masse salariale sous tension, faute de trouver de la main d’œuvre qualifiée et disponible pour répondre à la demande en cette période de suractivité. Un paradoxe que se refuse à accepter la filière, qui mise sur la qualité et la diversité des formations proposées dans le département pour espérer en des jours meilleurs.

 

 

90 % de réussite au CFA Bâtiment lors des examens…

 

Secrétaire générale du CFA Bâtiment de Bourgogne Franche-Comté, Carine BACHELET en a rappelé ces quelques chiffres à l’échelle de la région : plus de 4 000 entreprises partenaires et 2 400 apprentis accueillis chaque année, pour 90 % de réussite à l’examen et 75 % à trouver un emploi, dans les six mois suivant leur formation. Ce sont aussi 200 stagiaires en formation continue, venus d’horizons divers, souhaitant pour certains se reconvertir, avec un élément nouveau et encourageant : « l’on touche de plus en plus de jeunes qui ont suivi un cursus bachelier d’enseignement général, voire universitaire et qui reviennent en centre de formation pour s’orienter en un an vers un métier du bâtiment… ».

Composante de l’Université de Bourgogne, l’Institut Universitaire de Technologie basé à Auxerre, est composé de trois départements dont une spécialité « Génie Civil Construction Durable » ouverte en 2015. Outre des formations de niveau Bac+3, l’établissement propose depuis la rentrée dernière une nouvelle formation diplômante sur trois ans, le « Bachelor Universitaire de Technologie » (B.U.T.). Avec un cursus s’articulant autour de mises en situation professionnelles et de périodes en entreprise sous forme de stages ou en alternance. A l’étude, des enseignements spécifiques en lien avec le territoire, souligne David JOANNIC, chef de département à l’IUT, imaginant dans l’avenir et dans le cadre du département Génie Civil, un cursus de formation liant le secteur de l’hydrogène à celui du bâtiment. Si l’on en juge par les chiffres, la spécificité Génie Civil est particulièrement attractive auprès des jeunes : pas moins de 1 400 candidatures reçues à Auxerre pour une capacité d’accueil de 50 étudiants ! Même chose en ce qui concerne l’apprentissage avec 400 candidats pour  quinze élus.

 

 

Insérer les demandeurs d’emploi dans le BTP…

 

Autre facette de la formation dans le milieu du bâtiment avec le témoignage de Céline RUFFLOCH, chargée de mission au GEIQ Bâtiment Travaux Publics. Derrière cet acronyme un peu barbare, un Groupement d’Employeurs pour l’Insertion et la Qualification, créé dans l’Yonne en 1995, étendu à la région en 2006, visant à jeter un pont entre les entreprises adhérentes, les salariés et les différents organismes de formation. Avec pour objectif, outre la mise à disposition de personnel via des parcours d’emploi et de formation sous forme de contrats d’alternance, d’assurer un accompagnement individualisé et renforcé de sorte de maximiser les chances de réussite de chacun. En 2021, le GEIQ BTP comptait 266 entreprises adhérentes dont 77 dans le département, pour 129 personnes embauchées au niveau régional, dont 92 % issues d’un public dit prioritaire.

 

 

Directeur de l’ARIQ Yonne, (Association Régionale pour l’Insertion et la Qualification), Mathieu CHAPOTOT en a rappelé la mission première confiée par la profession : « insérer les demandeurs d’emploi dans le BTP afin de les qualifier ensuite et leur permettre de signer un CDD ou CDI, avec l’idée de les orienter vers la bonne entreprise en s’appuyant sur l’expertise terrain ». Avec là encore, des résultats probants, qui ont permis l’an dernier à 170 demandeurs d’emploi du département, de se réinsérer dans la vie active.

Dernière intervenante de la journée, Sonia PATOURET, conseillère départementale, en charge notamment de l’insertion, qui a évoqué l’action « Brique à brique » mise en place par l’instance départementale pour faire découvrir les métiers du bâtiment à des Icaunais éloignés de l’emploi et bénéficiaires du RSA. Avec là encore, comme objectif, de casser l’image encore trop souvent négative renvoyée par la filière, « le bâtiment, ce n’est pas que le sac de ciment sur le dos, il y a plein d’autres choses, plein d’autres beaux métiers… ». Insistant en parallèle sur le fait que « l’insertion, ce n’est pas un gros mot, c’est aussi de beaux parcours, de belles perspectives, le tout, c’est de relancer la machine… ». Avec parfois parmi ces bénéficiaires du RSA, un passé de maçon, de couvreur, d’électricien… « Je ne rêve que d’une chose, vous les renvoyer ! ».  

 

Dominique BERNERD

 


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Douze ans, déjà, pour les Rencontres Auxerroises du Développement Durable ? Comme le temps passe ! Mais, l’intérêt autour de l’amélioration de notre environnement, lui, ne s’est pas estompé. Via des kyrielles d’initiatives, de judicieuses interventions de structures associatives, d’entreprises et de collectivités qui ont pris fait et cause pour la biodiversité et la protection de notre patrimoine environnemental. Cet opus 2022  ne déroge donc pas à la règle. L’intelligence animale en sera le pôle de réflexion cette année…

 

AUXERRE : Chaque année, les organisateurs de cette pertinente manifestation intellectuelle remettent le couvert. Avec sa thématique spécifique, son lot d’orateurs de premier choix et ses innombrables questionnements dans le public qui tentent de trouver enfin des réponses claires et concises. Chaque année, les RADD nous reviennent sur un rythme de croisière bien huilé, depuis 2008, avec cette régularité de métronome. Sauf quand la COVID vient en perturber les règles !  

Mais, jamais depuis son apparition dans le paysage associatif de notre territoire, les RADD n’ont failli à leur mission première : faire réfléchir les citoyens que nous sommes tous sur les enjeux de ces grandes thématiques que sont le devenir de notre planète, l’organisation de la cité, les échanges internationaux – bien malmenés dans le contexte actuel – et la durabilité de l’espèce humaine.

Le douzième rendez-vous s’inscrit donc dans cette louable continuité. Son thème en sera la biodiversité, vue sous le prisme de l’intelligence animale. Ce lieu de rencontres et de découvertes que sont les RADD, toujours présidées par Denis ROYCOURT, va une nouvelle fois s’articuler autour de conférences, de visites, de tables-rondes, d’ateliers participatifs, de projection-débat autour de films, d’interventions d’artistes.

 

 

Un plateau de choix du côté des intervenants…

 

Les meilleurs spécialistes de la connaissance animale ont donc donné leur accord favorable pour venir à Auxerre débattre et discuter avec ce public, petit et grand, fait de béotiens mais aussi de spécialistes, durant ce long week-end de l’Ascension, profitable à la réflexion.

Les capacités cognitives des animaux, leur façon de penser, les découvertes, récentes, obtenues en éthologie, ou la mémoire animalière offriront des opportunités pour faire toute la lumière sur le règne animal. Histoire que l’humain prenne enfin conscience de la réalité de la nature ?

Face à l’auditoire, des intervenants de qualité, on s’en doute. Emmanuelle POUYEDAT, directrice au CNRS et au Muséum d’Histoire Naturelle, Emmanuelle GRUNDMANN, primatologue, Laurent TESTOT, journaliste scientifique spécialisé dans l’histoire de l’environnement ou encore le régional de l’étape, Jean-François DORTIER, chef de file de « Sciences Humaines ». Trois journées intenses de plaisir intellectuel où le monde du vivant va nous apparaître bien différent…  

 

 

En savoir plus :

 

Les RADD 2022 se déroulent du 27 mai au 03 juin à Auxerre au Silex et à la MJC.

Les temps forts :

Vendredi 26 mai à 20 heures au Silex : le Studio Evi’Danse présente son ballet : « Urgence Nature ».  Il est interprété par les élèves de l’école auxerroise, avec une chanson originale : « Terre ».

Conférence de Jean-François DORTIER de « Sciences Humaines », sur la thématique : « A quoi pensent  les oiseaux et autres animaux ? ».

« Plumes, Poils, Ecailles » : une série de contes pour petites et grandes oreilles avec les récits enchantés de la conteuse Claudine CREACH, accompagnée par la musique du guitariste Samy JEGARD.

Projet du film « Lynx » de Laurent GESLIN au cinéma d’Auxerre le lundi 30 mai à 19 heures.

 

Thierry BRET

 

 

 


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