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« Absence d’infraction ». C’est par ces quelques mots lapidaires que le Procureur de la République d’Auxerre, Hugues de PHILY, a définitivement classé sans suite une affaire qui a pu apporter la confusion dans les esprits et une relative noirceur sur les élections départementales vécues en juin dernier sur le canton d’Auxerre 2. A l’origine, une plainte pour suspicion de fraude électorale. Elle se rapportait à une vingtaine de signatures qui furent dénoncées comme « litigieuses ». Avec le rendu de ce verdict, levant les doutes, c’est un « ouf » de soulagement pour le maire Magloire SIOPATHIS…

 

APPOIGNY : Elle fait bloc derrière son élu, l’équipe municipale locale. Sans fioritures, ni triomphalisme aucun. Peut-être juste un goût d’amertume un peu trop prononcé dans la bouche, avec quelques couleuvres qui ont du mal à être avalées. On sent la rancœur. Peut-être la rancune chez certains ?

Pourtant, la décision du ministère public est revenue positive. « Une absence d’infraction ». Clouant ainsi au pilori tous les ragots et autres commérages de bon ton qui circulaient abondamment depuis plusieurs semaines chez ces persifleurs du post vindicatif et assassin sur les réseaux sociaux. Satané, outils numériques ! La lie de la société ?

Grave, les yeux encore trop mouillés de larmes après avoir mis en terre son épouse, le maire Magloire SIOPATHIS rassure ses ouailles. La fin des turpitudes juridiques et l’honneur lavé ? Oui, incontestablement.

Puisque le Procureur de la République a tiré un trait indélébile sur cette affaire de suspicion de fraude électorale qui in fine n’en était pas une. Besogneux, le travail de fourmi des enquêteurs a payé puisque rien n’a été révélé de suspicieux. Et s’ils existaient des « absences de conformité » à ce dossier, elles auront « trouvé leurs explications logiques », selon le représentant du barreau.

 

« La polémique n’a jamais fait partie de notre programme… »…

 

Alors, comme qui dirait, tout est bien qui finit bien ? Pas si sûr. Les séquelles sont visibles et douloureuses parmi l’équipe un brin éprouvée pour tous ces embrouillaminis juridiques. Des salamalecs qui n’avaient pas lieu d’être, selon ses représentants, lors de ce scrutin de juin 2021, relatif aux départementales organisées sur le second canton auxerrois.          

Pourtant, comme le stipulera l’édile de la localité périphérique d’Auxerre en préambule de la conférence de presse qu’il organise à ce propos, « la polémique n’a jamais fait partie de notre programme ».

Un exercice oratoire sobre qui s’avère nécessaire selon lui, pour tirer les conclusions de ce dossier et surtout pour y mettre un terme de manière irrévocable, en « tournant la page ». Ne se concentrant uniquement après coup que sur le travail à exercer sur le canton. Le fondement même de toute élection.

Evoquant de douloureux souvenirs personnels, liés à la dernière période de congés vécue aux côtés de son épouse, Marie-Aimée, disparue depuis peu, et qui fut très affectée de subir cette affaire, Magloire SIOPATHIS s’indigna de la manière brutale dont se sont déroulées les circonstances autour de la récupération du procès-verbal du bureau de vote numéro un. Un bureau au cœur de la suspicion de fraude. Ecourtant ses vacances, le couple SIOPATHIS reviendra dare-dare à leur domicile afin de produire une copie de ce fameux procès-verbal, dont l’original était à la préfecture, comme il se doit. Dans le respect de la procédure.

 

 

La légitimité sectorielle adossée à l’expérience…

 

Puis, le maire et conseiller départemental de l’Yonne s’adressa à ses électeurs. « Mes pensées vont naturellement vers eux, expliqua-t-il, à celles et à ceux qui nous ont accordé leur confiance et leur soutien devant cette indignation et ce manque de si peu de respect du résultat démocratique. Nous avons, Arminda (GUIBLAIN, le maire de Monéteau) et moi une trop grande estime de nos institutions pour n’avoir pu imaginer un seul instant faire ce qu’on nous a accusé. Cela démontre que certains préfèrent user de tous les moyens pour garder ou obtenir un statut plutôt que d’œuvrer sur le terrain pour mériter la confiance des électeurs… ».

Une phrase qui sera suivie d’un silence approbateur dans la salle du conseil municipal où prenait part, également, en qualité de soutien au ticket vainqueur de la départementale de l’été 2021, Jean-Luc LIVERNEAUX, maire de Gurgy.

Poursuivant, avec la même intonation de gravité dans la voix, Magloire SIOPATHIS insistera sur le principe du gain de l’élection en démocratie : « elle se gagne dans les urnes et de manière régulière, comme nous l’avons fait en ce soir de juin 2021. Une élection ne se remporte pas en employant des méthodes peu dignes, ou dignes de ce qui se pratiquait jadis sous d’autres cieux. Notre binôme est sorti en tête de ce scrutin aussi bien au soir du premier que du second tour. Je n’ose même pas rappeler le score : il ressemblait à celui d’un scrutin soviétique avec près de 77 % des suffrages ! ».

Bref, devait-il souligner, un résultat traduisant la confiance des électeurs, à défaut un plébiscite. Evoquant la légitimité de sa candidature, en qualité de représentant de la quatrième localité de l’Agglomération de l’Auxerrois et celle de sa collègue élue à Monéteau, Arminda GUIBLAIN, Magloire SIOPATHIS rappela qu’il n’était pas insensé de prétendre à une telle échéance électoraliste (les départementales), affublés de deux autres communes Charbuy (Gérard DELISLE, absent, a été cité parmi les soutiens de l’initiative du soir) et Gurgy, pour représenter le canton en siégeant dans l’hémicycle de la Pyramide à Auxerre.

« En outre, ajouta-t-il, votre serviteur possède pas moins de vingt ans d’expérience au sein de l’institution départementale, tant dans l’Yonne que dans le Limousin par le passé, pour connaître suffisamment les arcanes de cette collectivité ô combien importante que représente un Département… ».

 

 

La main tendue pour un travail de concertation ensemble…

 

Rien d’étonnant, au final, à ce que l’ancien directeur de service du Conseil départemental de l’Yonne postule en candidatant à cette mandature territoriale.

« J’hésite beaucoup entre donner une suite judiciaire à ce dossier et prendre le risque peut être de salir la mémoire de mon épouse qui a été affectée par cette affaire ou au contraire de saisir cette occasion pour taper du poing sur la table en disant à un moment donné, il faut arrêter. J’ai échangé avec mon avocate qui va se rapprocher des services qui sont en charge de ce dossier. En fonction de son analyse, elle nous conseillera utilement quant à la suite judiciaire ou pas à donner à ce dossier… ».

Toutefois, lors de sa conclusion survenant un peu plus tard, Magloire SIOPATHIS semblait vouloir tourner la page. Ouvrant la suivante pour mieux se consacrer avec son équipe au travail à assurer dans l’intérêt des habitants du canton.

« On n'est pas élu pour polémiquer, martela-t-il au terme de sa prise de parole, certes, on a du mal à associer les deux autres communes à nos projets (Branches et Perrigny) mais, on espère après tout ça que l’on trouvera un moyen de pouvoir les attirer vers nous et travailler ensemble de manière positive dans l’intérêt du canton et de ses concitoyens ».

Une main tendue par le maire d’Appoigny qui ne veut plus se diluer et perdre son temps dans des polémiques futiles. Voire stériles…

 

Thierry BRET

 


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Forcément, il y aura des choses à dire. Tant l’année écoulée a été marquée par les soubresauts de la crise sanitaire avec son corollaire de contraintes et d’atermoiements pour les entreprises. Tout secteur confondu, et pas uniquement sur le seul volet de l’agriculture/viticulture demeurant son cœur de cible. La direction de la Banque Verte se projettera aussi sur les perspectives et enjeux du nouvel exercice qui se présentent à elle. Un exercice déjà entaché par un conflit inattendu à la frontière orientale de l’Europe…

 

DIJON (Côte d’Or) : C’est un rendez-vous dont les orateurs ont la parfaite maîtrise dans son approche organisationnelle. Une étape importante dans cette stratégie de communication inéluctable, mise en place depuis fort longtemps qui se greffe dans le calendrier à la suite de l’assemblée générale de l’établissement. Un moment de prise de contact directe avec les médias de la région qui n’en manquent pas une miette.

C’est sûr, pour les journalistes, il y a toujours quelque chose à glaner de cet exercice, une conférence de presse dédoublée dans l’Aube et la Côte d’Or (le respect identitaire de l’appellation de cette structure Champagne Bourgogne) qui permet de procéder à un large tour d’horizon d’une actualité riche en informations.

Et au vu du contexte actuel, entre la COVID et la guerre aux portes de l’Union européenne, gageons que les deux métronomes du Crédit Agricole, Jean-Yves REMILLET, président, et Emmanuel VEY, directeur général, auront des messages à faire passer.

 

 

En puisant dans le récent passé (presque un pléonasme tellement cette notion temporelle nous semble déjà très loin) avec le bilan d’une année 2021 où de multiples actions concrètes furent mises en place par la banque pour enrayer au possible les effets catastrophiques de cette crise sanitaire sans précédent dans l’ère moderne et la projection vers 2022, où les incertitudes dominent du fait de ce conflit évoquant de douloureux souvenirs aux seniors.

Bien sûr : il va de soi que les journalistes régionaux seront tout ouïe pour entendre (et surtout analyser) les messages qui seront adressés à l’intention des milliers de sociétaires d’un établissement qui a su surmonter les épreuves au cours de ces deux dernières années de ce tsunami planétaire qu'aura été la COVID.

 

Thierry BRET

 


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« NFT », vous connaissez ? La traduction littérale de cet acronyme inspiré de l’anglais des affaires n’est autre que « Non Fungible Token ». Le jeton non fongible, pour les puristes qui rejettent d’un revers de la main l’usage de cet anglicisme trop envahissant. Serait-ce la raison d’être sémantique d’un dernier combo de rap à la mode ? Ou la désignation d’un tout nouveau jeu vidéo ? Que nenni ! « NFT » traduit la technologie émergente qui arrive à grands pas au sein de l’écosystème des crypto-monnaies. Domaine que MUGI va s’employer à vulgariser auprès du plus grand nombre…

 

AUXERRE : De la pédagogie, toujours. De la vulgarisation, encore ! Chantre des investissements en bitcoin et du rayonnement des crypto-monnaies depuis notre territoire, MUGI va une nouvelle fois se distinguer lors d’une série de causeries dont elle a la parfaite maîtrise pour intéresser le plus grand nombre à ces pratiques financières.

 

Un paradigme très prometteur que suit de très près METIS…

 

Cette fois-ci, la thématique principale qui sera abordée lors de trois rendez-vous prévus en présentiel à Nevers (le 16 mars), Dijon (le 17 mars) et Auxerre, le lendemain, sera consacrée à ces « NFT », dont la presse spécialisée se fait souvent l’écho depuis quelques temps.

Popularisée depuis 2021, cette technologie constitue de fait un nouveau compartiment d’actifs numériques avec ses caractéristiques propres. Engendrant une croissance démesurée depuis le début de cette année, qui s’amplifie de jour en jour, en suscitant beaucoup d’intérêts.

METIS, la structure mère de l’univers « MUGI », surveille de très près l’évolution de ce paradigme très prometteur qui révolutionne déjà bon nombre de circuits. Certaines industries se positionnent déjà sur ce marché. En particulier celles de l’art qui pourrait s’en trouver considérablement changé avec la possession de biens digitaux.

 

 

Un phénomène qui va voir sa valorisation exploser dans le futur…

 

Le secteur du luxe s’y engouffre également. Lançant leurs propres collections au sein de ces espaces numériques futuristes de type métavers. Même les acteurs de la GMS (grande distribution) n’y sont pas insensibles. A l’instar de CARREFOUR qui a déjà acquis une parcelle de terrain virtuel dans un jeu vidéo, « The Sandbox », afin de positionner un futur commerce en ligne dans le métavers (ce monde parallèle numérique créé par Facebook) pour la coquette somme de 300 000 euros !

« Nous pensons fortement que nous sommes au tout début d’un phénomène qui verra sa valorisation exploser dans les années à venir, confie l’équipe MUGI qui voit dans ce mouvement un nouvel axe très puissant en devenir.

Toujours prompt à prendre des initiatives, la structure développe un nouveau service, sous la forme d’un pool de liquidités. Celui-ci aura pour objet d’investir dans ce nouveau compartiment d’actifs numériques. Afin de se positionner déjà sur ce marché en début de construction.

D’où l’existence de ces trois interventions à suivre également en visioconférence qui ne se cantonnent pas au seul département de l’Yonne. Parce que la naissance de ce nouvel écosystème le vaut bien ?

 

Thierry BRET

 


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Et si l’Yonne s’inspirait de ses voisins de Saône-et-Loire ? Là-bas, un centre de santé départemental coordonne plusieurs unités de soins (elles sont au nombre de six) et vingt-deux antennes médicales. A date, 63 généralistes salariés et sept autres praticiens y exercent la médecine. Une solution probante afin de lutter contre la désertification médicale réclamée par plus de 700 signataires d’une pétition soutenue, entre autres, par le Parti Communiste…

 

AUXERRE : Plus de 700 personnes ont déjà signé la pétition qui circule sur la toile en faveur de l’adoption d’un projet d’ouverture de centre de santé départemental dans l’Yonne. Une solution qui pourrait, selon les instigateurs de cette requête, résoudre l’une des préoccupations majeures des Icaunais dans le cadre de leur vie quotidienne : celle de l’accès aux soins.

L’idée sera d’ailleurs abordée lors d’une conférence débat, organisée dans l’amphithéâtre de la FFB 89, ce jeudi 10 mars, aux alentours de 19 heures. L’intervenant, le docteur Richard LOPEZ, directeur national de « La Fabrique des centres de Santé », y exposera avec moult détails ses arguments. Ceux liés à ce réseau de centres pluridisciplinaires qui accueillent des médecins salariés.

Commentaires d’Alain RAYMONT, secrétaire départemental du Parti Communiste Français (PCF), « il est nécessaire et urgent de lever le frein qui interdit la mise en place d’un tel projet sur notre département… ».

Un refus que l’homme politique de gauche impute au président du Conseil départemental de l’Yonne et à sa majorité.

 

 

L’Yonne parmi les trois mauvais élèves de l’Hexagone pour l’accès aux soins…

 

Un baromètre, celui de « Santé Sociale », positionne le territoire de l’Yonne parmi les plus mauvais élèves en matière d’accès aux soins dans l’Hexagone. Cinq conditions sont ainsi requises pour attirer et fidéliser ces praticiens de toutes disciplines médicales : un salaire fixe qui s’appuie sur la grille de la fonction publique hospitalière ; le travail en équipe et sa coordination avec les structures hospitalières, sanitaires et sociales ; le choix du temps de travail ; un nécessaire appui avec des secrétaires médicales et enfin, la mise en place d’actions de prévention et d’éducation.

Selon le représentant départemental du PCF, « les efforts méritoires, à saluer, de quelques collectivités locales dans l’Yonne restent partiels, et souvent dérisoires ».

Des efforts, à minima, semble-t-il, qui ne suffisent pas de permettre l’accès aux soins au plus grand nombre de nos concitoyens. Ni partout sur le territoire.

Ceci explique cette initiative à se mobiliser et à organiser des comités « Alerte aux déserts médicaux ! ».

De précieux outils qui auront pour objectif d’analyser les situations et les besoins réels de notre territoire en matière d’offres sanitaires. Avec en sus, une pression supplémentaire exercée sur le Conseil départemental de l’Yonne pour qu’il développe une plus large politique de création de centres.

 

En savoir plus :

Conférence débat organisée le 10 mars 2022 à 19 heures à la Fédération du Bâtiment, rue de l'Ocrerie à Auxerre, en présence du directeur national de la « Fabrique des centres de santé », le Docteur Richard LOPEZ.

Contact sur la référence suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Thierry BRET

 


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Un mince sourire arbore son visage fatigué. Le regard mouillé de larmes, ses pensées vagabondent très loin d’ici. Là-bas, vers l’Est, à plus de deux mille kilomètres de la France où se joue une terrible tragédie. Un drame barbare et odieux d’un autre siècle provoqué par un envahisseur cynique. Elle n’ose regarder ses voisins, pour ne pas trop leur montrer ce chagrin si lourd qui lui vrille l’esprit. Mais, elle a foi en la victoire de son peuple. Et remercie sans cesse cette Europe qui vient en aide à celles et à ceux que l’on nomme désormais les réfugiés ukrainiens…

 

AVALLON : Dans son for intérieur, elle le pressentait depuis longtemps. Huit années de conflit larvé dans le Donbass ne pouvaient que déclencher tôt ou tard une vaste offensive de la part de la Russie, puissant voisin de l’Ukraine aux dents acérées comme du métal. L’Histoire lui a donné raison depuis le 24 février. Engendrant détresse et désolation, bombardements et fureur, une peur viscérale qui se mue en terreur. L’impensable réalité.

La fuite façon exil. Ou bien rester sur ce sol, berceau de la mère Russie, maculé du sang de l’innocence qui coule à flot sous le poids des armes de destruction massive employée sans discernement par l’Armée Rouge. Se battre, aussi. Avec des mots. Des témoignages qui attestent que ce qui se noue là-bas au moment où se rédigent ces lignes est d’une rare intensité. D’une violence sans retenue. Peut-on déjà lâcher le terme de « génocide » ?

 

Un premier contingent de dix-sept personnes dont des seniors et des enfants…

 

« Oui, confirme Oléna GONTECHAROVA, faisant face à l’ensemble de la presse qui ne manque pas une miette de ses déclarations révélées à brûle pourpoint.

Les échos en provenance du terrain sont mauvais. La situation empire, plongeant dans l’effroi l’oratrice qui peine à se concentrer sur sa prise de parole. On l’a comprend. La conférence de presse, concoctée à la permanence du député de la circonscription André VILLIERS, semblerait presque futile en ces instants de guerre apocalyptique. Mais, il faut bien témoigner et rétablir toute la vérité.

D’autant que les premières personnes en quête d’un refuge salvateur arrivent dans l’Avallonnais. Cinq d’entre elles ont posé le pied sur le sol de l’Yonne. En provenance d’Allemagne et de Roumanie. In fine, ce petit contingent n’excédera pas dix-sept personnes. Des membres de la famille d’Oléna. Mais, aussi de ses amis.

Détournant les yeux pour mieux s’imprégner des notifications qui tombent en cascade sur son smartphone (elle suit l’actualité en mode continuel), celle qui fait converger tous les centres d’intérêt résume en un mot ce que vivent ses sœurs et frères d’Ukraine en pareil instant : la catastrophe.

« Les Russes bombardent sans arrêt, alors que la population se terre dans des abris de fortune dans les maisons. Ils ont même écrasé des écoles maternelles sous leurs bombes… ».

Les visages sont graves. Inhabituels lorsque l’on côtoie deux des personnalités politiques présentes, recueillies pour mieux entendre chaque mot de souffrance et de dégoût prononcé par l’interlocutrice, André VILLIERS et le président du Conseil départemental Patrick GENDRAUD. Leur bonne humeur a disparu. Laissant la place à une inquiétude sourde qui envahit l’espace, trop exigu pour accueillir autant de personnes qui se pressent autour de la ressortissante à moitié ukrainienne et à moitié…russe, livrant ses messages, presque prophétiques !

 

 

Alors, Mme GONTECHAROVA, parleriez-vous de génocide provoqué par les Russes pour qualifier l’atrocité de ces combats ? « Oui ! », anone-t-elle d’une voix tremblante chargée d’émotion. Ajoutant tout de go que les Russes mobilisent à tour de bras les jeunes conscrits, à peine sortis de l’adolescence, pour les envoyer à la guerre.     

« Comment en 2022 peut-on faire ce genre de choses, se désole-t-elle en secouant la tête, je ne sais pas comment ce conflit va se terminer…et surtout quand ? ».

Un ange passe, laissant dans son sillage tenace ce silence qui prête à l’interrogation qui n’a rien de contemplative.

 

 

« Chez nous, on se chauffe aux granulés de bois, pas avec le gaz de POUTINE ! »

 

Puis, le discours change. Plus pratico-pratique car il va falloir gérer la réception de ces dix-sept personnes. Ces exilés qui se sont enfuis de leur terre nourricière, en abandonnant tout ce qu’ils possédaient derrière eux. Maisons. Travail. Famille et amis. Parfois, leurs animaux de compagnie.  

Oléna a beau posséder trois demeures sur l’Avallonais, il va lui falloir un sérieux soutien de la part de notre communauté pour conserver, avec son époux, la tête hors de l’eau et ne pas se noyer dans le fatras de la logistique élémentaire.

« J’ai beaucoup d’amis français, esquisse-t-elle avec un zeste timide de sourire, je ne suis pas toute seule à gérer cette situation… ».

Certes, la nourriture et les vêtements seront autant de postes comptables plus abordables à anticiper. Mais quid des charges inhérentes au foyer qui va additionner 17 personnes supplémentaires à son actif ? On pense immédiatement à l’eau, à l’électricité, au chauffage.

« Vous savez, plaisante-t-elle, l’un des rares moments où Oléna fera disparaître de son visage cette tristesse indélébile, chez nous, on se chauffe avec des granulés de bois, pas avec le gaz de POUTINE ! ».

Puis, le sérieux reprend le dessus. Sa mère, âgée de 75 ans, pleure de toutes ses larmes, toute la journée.

« Des gens âgés vont arriver ici, souligne Oléna, ils sont déracinés. Certains arriveront avec leurs chiens. C’est tout ce qu’il leur reste ! ».

Les sanglots sont ravalés au fond d’une gorge endolorie d’avoir trop crié. De nouveau, la persistance du silence dans la petite pièce s’installe.

Sur le plan matériel, et pour l’aider à accomplir son noble projet, celui d’un altruisme à répercuter vers le plus grand nombre, Oléna a besoin d’oreillers, de couettes, de couvertures, de linge de maison, de nourriture pour sustenter ces bouches qui ont faim. Elle profite de la présence des deux élus pour réclamer aide et assistance. « J’aurai besoin de vous pour les papiers administratifs, explique-t-elle, peut-être aurions-nous dû inviter à cette conférence de presse la sous-préfète qui réside à côté ? ».

Point de Cécile RACKETTE, en effet, à cet instant de la conversation. Mais, on connaît le sens du devoir et de l’implication de la représentante de l’Etat pour apporter son concours à la résolution de ces équations administratives à multiples inconnues.

Avant de conclure ses propos, Mme GONTECHAROVA remercia chaleureusement André VILLIERS, porte d’entrée sur l’Avallonnais à ce possible accueil de dix-sept ukrainiens fuyant leur pays.

« Je vais pouvoir dire à tout le monde que c’est un député de l’Assemblée Nationale française qui m’a reçu et m’a écouté dans sa permanence. Un lieu ouvert à tout le monde où il y a des personnes qui prennent le temps de vous écouter. Je n’avais encore jamais vu cela auparavant ! ».

Un brin d’espoir dans un océan de turpitudes qui fera chaud au cœur de l’assistance. Muette, mais sans doute heureuse, de voir se sécher les dernières larmes des yeux d'Oléna...

 

Thierry BRET

 

 

 


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