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Ce n’est pas un colloque ordinaire. « Ordinaire » : l’un des titres majeurs de la longue et fructueuse carrière du plus français des québécois, Robert CHARLEBOIS ! Car, c’est bien d’un rendez-vous international mené avec la « Belle Province » d’outre-Atlantique dont il s’agit là et qui va rythmer la vie économique et institutionnelle de la Bourgogne occidentale, trois jours durant entre le 25 et 27 octobre.  

 

NEVERS (Nièvre) : Retenez-bien cet acronyme ! Spécialistes de la transition énergétique, de la RSE, des relations humaines, de l’entrepreneuriat et de la gestion des collectivités en quête de solutions pratico-pratiques (et efficientes) pour résoudre tout un tas de problématiques de la société, élus, il vous concerne tous ! « SIIVIM » ! Sa traduction littérale est « Sommet International de l’Innovation en Villes Médianes ». Un énième salon de plus dans le paysage de la réflexion et des neurones qui recherchent des préconisations ? Que nenni !

Placé sous le haut patronage de la Présidence de la République – c’est dire si l’évènement en mode biennal puisque accueilli une année en France, la suivante au Québec fait recette bien au-delà de la terre nivernaise -, ce rendez-vous ne ressemble pas à ce que l’on propose en règle générale en terre de Bourgogne. Depuis 2018, date de son apparition dans le paysage des évènementiels à biffer coûte que coûte sur son agenda, pour celles et ceux qui sont concernés par les thématiques, le SIIVIM a acquis petit à petit ses lettres de noblesse pour devenir l’une de ces manifestations où il est bon d’apparaître, tant sur un plateau conférence, tant dans la partie exposition où sont accueillies les entreprises et les collectivités.

Quelques chiffres pour planter le décor de cette cinquième édition, devant se dérouler dans la ville réputée pour sa célèbre « botte » usitée chez les escrimeurs, du 25 au 27 octobre prochains.

 

 

Pléthore d’animations et de conférences

 

Onze thèmes différents y seront abordés, vingt conférences et tables rondes y seront proposées avec la bagatelle de soixante intervenants, des spécialistes et sommités en la matière en provenance de l’Hexagone, d’Europe mais aussi du Canada. Douze délégations étrangères y participeront dont des contrées européennes et africaines. Quatre-vingt-dix clés d’innovations pour la ville intelligente y seront dévoilées dans un espace immersif de plus de mille mètres carrés, accueillis à la Maison des Sports de Nevers. Six parcours scénarisés et une dizaine d’opportunités d’être retenus pour la sélection de l’édition 2024 au Québec.

Bref, on l’aura compris pour les équipes organisationnelles de Nevers Agglomération et de la Ville de Nevers, force accueillante, le SIIVIM, c’est du très lourd. Au point de réaliser la conférence de presse annuelle au printemps depuis Paris !

On doit la genèse de ces rencontres « innovantes » au président de Nevers Agglomération, maire de Nevers et conseiller régional, Denis THURIOT et à son homologue en sa qualité d’édile de la localité de Shawinigan (Canada), Michel ANGERS. En l’espace de cinq ans, le SIIVIM a optimisé les contacts entre les acteurs privés et publics qui se sentent investis en faveur de la transition énergétique, de son amélioration et de la préservation de la planète.

Côté représentativité économique, ce sont plus d’une centaine de startups hexagonales qui convergeront vers les bords de la Loire à Nevers. On y attend aussi plus de trois mille visiteurs. L’évènementiel se clôturera par la remise de trophées, les fameux SIIVIM de l’Innovation des territoires médians, devant récompenser les plus belles initiatives des collectivités. Celles de 10 000 à 100 000 habitants tant dans l’Hexagone qu’à l’étranger. Sachant que cette remise de prix est portée par la mission ECOTER France et Territoires numériques.

L’innovation en pleine effervescence au service de l’amélioration de la vie dans les villes : c’est au SIIVIM que cela se passe !

 

 

En savoir plus :

Le SIIVIM 2023 à Nevers à la Maison des Sports

« Transformation énergétique et innovation »

4 boulevard Pierre de Coubertin

Mercredi 25 octobre : Soirée d’ouverture à 19 heures

Jeudi 26 octobre et vendredi 27 octobre de 08H30 à 17h30.

Une centaine de startups, 90 innovations sur les enjeux de la ville intelligente,

Soixante intervenants,

Onze thématiques (mobilités douces et propres, ré-industrialisation des territoires médians, enjeux de l’eau, data efficient, cyber-sécurité du bâtiment, numérique responsable, économie circulaire, devenirs, attractivité des cœurs de ville, santé et accessibilité des villes médianes, inclusion numérique…

 

Thierry BRET

 

 


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« On a du mal à graduer l’ignominie… ». Intervenant lors de l’inauguration du nouveau pôle esthétique du CIFA de l’Yonne, lundi matin, le conseiller régional socialiste Gilles DEMERSSEMAN n’a pu se soustraire à un rappel cruel mais ô combien nécessaire de la dure réalité d’être enseignant de nos jours face à l’obscurantisme et à l’adversité. Des mots forts en guise de préambule qui ont résonné longtemps dans les têtes des invités de cette cérémonie inaugurale…

 

AUXERRE: Il ne pouvait en être autrement. Surtout lorsque l’intéressé revendique publiquement et avec fierté ses origines familiales, en sa qualité de « fils d’enseignants ». Les mots sont graves. Dûment choisis afin de bien marquer les consciences. Graves, en rapport direct avec la tristesse récurrente de l’actualité qui ébranle une fois de plus le corps enseignant et les personnels administratifs qui travaillent à ses côtés.

« S’attaquer au savoir-faire, c’est tout simplement s’attaquer aux passeurs de savoir-faire… ». S’éloignant quelque peu de son discours officiel, devant évoquer le rôle prépondérant joué par la Région Bourgogne Franche-Comté dans le soutien et le financement de la rénovation de l’espace esthétique accueilli dans le centre de formation par apprentissage de l’Yonne, le conseiller régional Gilles DEMERSSEMAN se permet une digression. Logique, en somme ! Comment ne pas réagir après le drame horrible vécu, vendredi dernier, au lycée Gambetta d’Arras où un professeur de lettres devait trouver la mort à quelques mètres de la cour de récréation ? Un « passeur de savoir », assassiné sous les yeux de ses collègues et des élèves, au nom de l’obscurantisme…

Dans un esprit de citoyenneté, l’élu régional socialiste ne pouvait manquer à ses devoirs de ne point évoquer la situation. Et de délivrer ainsi son ressenti.

« Que ce soit une main qui réfléchisse, que ce soit une main qui est téléguidée, ce n’est pas une main de l’innocence, devait-il ajouter. Vous êtes des passeurs de savoir-faire, mesdames, messieurs les enseignants, nous sommes tous concernés par cette situation… ».

Un message parfaitement reçu par un auditoire de professionnels de l’enseignement, conscient de la gravité de la problématique…

 

Thierry BRET

 

 


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Le doute n’est plus permis. La corrélation entre les territoires et la transition énergétique, en vue de l’amélioration et de l’application de celle-ci, est établie dans les faits. Les territoires, autonomes, dont ceux de l’Yonne, sont devenus au fil des ans de véritables pilotes en la matière, proposant moult préconisations durables pour y parvenir afin d’accélérer cet inexorable processus qui tend à préserver la planète et ses habitants. Tel sera le constat, agrémenté de questionnements, posé par les 11èmes Assises de l’Energie, déclinées par le SDEY, ce jeudi 19 octobre…

 

MONETEAU : Quels sont les principes fondamentaux de ces évènementiels que l’on nomme des « assises » ? Mettre à plat, devant un auditoire de spécialistes et de néophytes, de véritables problématiques sociétales dont il faut absolument résoudre les effets ! En l’occurrence, lors de ces rendez-vous automnaux annuels que nous gratifie avec moult intervenants le Syndicat départemental des Energies de l’Yonne (SDEY), le volet de la transition énergétique. Un sacro-saint problème de société dont le commun des mortels a connaissance depuis maintenant plus d’une décennie.

D’ailleurs, que l’on ne s’y méprenne pas sur la sémantique exacte, résolument choisie par les responsables du fameux syndicat de l’Yonne.

Par « assises », il entend affirmer sa voix et ses orientations avec déterminisme. En effet, au sens littéral du terme, des « assises » désignent une réunion importante, fondatrice, destinée à asseoir des bases, des règles, des statuts, des directions stratégiques. Rien à voir donc avec une simple assemblée générale, un congrès ou encore un colloque !

 

Les territoires doivent être les pilotes de la transition énergétique

 

La transition énergétique mérite-t-elle donc la tenue d’assises, précisément à partir de ce postulat grammatical ? Mille fois oui ! Tant le sujet est complexe, nécessaire, vital et indispensable à l’épanouissement de l’homme, via ses collectivités qui en porteront les actes dans un futur immédiat. Et sur ce registre-là, le Syndicat départemental d’Energies de l’Yonne fait bien les choses depuis désormais onze ans. Proposant ce rendez-vous, ouvert aux élus de toutes les collectivités territoriales, des pistes de réflexion, des débats de fonds, des rencontres directes avec des esthètes en la matière, des experts, des pointures aux contours hexagonaux et internationaux. Bref, un grand marché intellectuel où chacun des visiteurs viendrait y puiser ce dont il a besoin.

Alors, ce thème édition 2023 n’a pas été choisi par hasard. A l’heure où le pouvoir des collectivités territoriales est reconnu dans les hautes sphères étatiques et au moment où les Français recherchent de plus en plus de proximité décisionnelle. Oui, les  territoires doivent être les pilotes – et même les commandants de bord de leurs propres aéronefs ! – pour mener à bien ce vertueux chantier qui n’a qu’un seul et unique objectif en bout de piste (les avions !), sauvegarder la planète en diminuant les effets impactant le réchauffement climatique.

« Pilotes de la transition énergétique », les territoires le sont. Certains – une dizaine d’entre eux - recevront le label « Terre d’Innovation », valorisant leurs actions novatrices lors de cet évènement.

D’ailleurs, le président du SDEY, Jean-Noël LOURY, résume en une phrase l’importance fondamentale d’un tel rendez-vous : « Que ce soit dans les petites communes, ou encore les agglomérations, chaque responsable se pose aujourd’hui de nombreuses interrogations sur la mutation de notre système de production, distribution et consommation d’énergie… ».

Des questions qui appellent nécessairement des réponses avec les intervenants devant intervenir jeudi en matinée autour des enjeux de cette transition énergétique, les énergies renouvelables pour produire de l’électricité, le bois énergie (une véritable clé pour se chauffer autrement), la production de biogaz pour être injecté dans le réseau de GRDF, l’accélération de la transition énergétique…

Autant de plateaux conférences qui accueilleront leur lot de spécialistes chevronnés autour de solutions concrètes adoptables par les collectivités.

 

 

Des invités vedettes pour inciter à la réflexion…

 

En préambule de ce rendez-vous, signalons la présence de Laurence VANIN. Essayiste, philosophe, l’invitée du jour est surtout connue et reconnue en sa qualité de directrice de la chaire « Smart City, philosophie et éthique » développée par l’institut méditerranéen du risque de l’environnement et du développement durable de l’Université Côte d’Azur. Elle livrera avec sagacité et pertinence ses réflexions éclairées sur sa vision globale de la situation où elle ne manquera pas d’aborder le climat et ses caprices.

La présence de Thomas FRAIOLI, directeur régional d’ENEDIS, devrait être également un autre temps fort de ces échanges livrés tous azimuts : ce dernier expliquera les quatre scénarii adoptés par ENEDIS pour sortir des énergies fossiles.

Enfin, il est chez lui en sa qualité de sénateur de l’Yonne, l’ancien ministre Jean-Baptiste LEMOYNE parlera du rôle de l’Etat dans l’accélération de la transition énergétique dans les territoires ruraux.

Un copieux programme en vérité que celui-là pour le bienfait de notre planète et les humains qui vivent dessus…

 

 

En savoir plus :

Les Assises de l’Energie par le SDEY

Les Territoires, pilotes de la transition énergétique

Jeudi 19 octobre 2023 à partir de 09 heures

Skénét’eau à Monéteau

Uniquement pour les représentants des collectivités.

 

Le programme :

« LES TERRITOIRES, PILOTES
DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE »

PROGRAMME

9h00 OUVERTURE DES DÉBATS
• Jean-Noël LOURY, Président du SDEY
• Laurence VANIN, Expert Smart City : Philosophie, Ethique et Sécurité

LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE CONCRÈTEMENT SUR LES TERRITOIRES : INTRODUCTION AUX ENJEUX

  • Thomas FRAIOLI, Directeur régional Enedis : Comment sortir des énergies fossiles, les 4 scénarios ENEDIS
    • Emmanuel ROMIEU, Directeur de l’AEC (Association pour l’expertise des concessions) : Comment les décideurs publics peuvent planifier la transition
    • Jean LESPINE, Vice-président du SDEY : Les enjeux pour les territoires du
    département

LES ENR POUR PRODUIRE DE L’ÉLECTRICITÉ

  • Charles-Antoine GAUTIER, Directeur adjoint pour l’énergie – développement des réseaux d’énergie, EnR-MDE, écomobilité à la FNCCR
  • Stéphane RAIZIN, Directeur Général des Services SyME 05 Territoire d’Energie : FlexGrid
  • Richard ZEIGER, Vice-président du SDEY en charge de la transition énergétique : Autoconsommation
  • Aurélie ROSSIGNOL, responsable du service « Optimisation énergétique » du SDEY

SE CHAUFFER AUTREMENT : LE BOIS ÉNERGIE

  • Nicolas VOLTZ, Vice-président du groupement régional FEDENE
    • Gilles NOEL, SIEEEN Syndicat d’Énergies de la Nièvre, pilote réseau de chaleur, Maire de VARZY, Président des communes rurales de la Nièvre, porteur de projet chaudière bois à VARZY

PRODUCTION DE BIOGAZ LOCAL POUR UN USAGE LOCAL

  • Frédéric MARTIN, Directeur Général Adjoint National GRDF
    • Dominique GOFFART, Président de la SAS Terres Energie, porteur de projet
    méthanisation à Pont sur Vanne
    • Irène EULRIET, Directrice SEM Yonne Énergie
  • Jean-Luc KLEIN, Délégué au SDEY

12h00 : CONCLUSION : ACCÉLÉRATION DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE ET ACCEPTABILITÉ DES PROJETS

  • Jean-Baptiste LEMOYNE, Sénateur de l’Yonne : Quel soutien de l’État, comment peut-il être un appui et non un frein ?

12h30 : RENCONTRES ET ÉCHANGES AUTOUR DU BUFFET

14h30 : REMISE DES LABELS TERRE D’INNOVATION 

A l’issue des assises, 10 communes de l’Yonne recevront le label « Terre d’innovation » qui récompense leurs efforts en matière d’aménagement innovant de leur territoire.
2 communes recevront le prix du Jury.

 

Thierry BRET

 

 


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L’obscurantisme règne en maître sur le globe. Toujours et encore. Il rôde tout autour de nous. Tapi dans l’ombre, pernicieux. Pour mieux s’abattre sur nos têtes, là quand on s’y attend le moins et que cela fait le plus de mal. Comme à Arras, dans ce lycée Gambetta, pourtant réputé si tranquille. L’effroi, dans toute sa splendeur. La sidération, aussi, car l’impensable se manifeste à nous, à la lumière du jour. Par une trop chaude journée gavée de cet insolent soleil, ne rappelant nullement la nécessaire saison des pluies et la chute des feuilles, préparant les arbres à l’hiver…

Un fait divers tragique, survenant presque jour pour jour, trois ans après un autre triste anniversaire. Celui de la disparition du pauvre Samuel PATY, professeur d’histoire et de géographie qui eut pour son plus grand malheur avoir cru bon évoquer lors d’un cours assuré à l’une de ses classes le rôle des caricatures d’un journal satirique et ses effets dans la société. On connaît la suite. Morbide et inimaginable…glaçante, aussi.

 

Le lourd tribut payé par l’Education nationale…

 

« Plus jamais ça », avait-on lu alors dans la presse et dit dans les cénacles de la politique. Des propos repris en chœur par toute l’intelligentsia bien-pensante de notre Hexagone. De gauche comme de droite. Du centre, évidemment. Mais aussi des extrêmes. L’unité nationale absolue, comme les cinq doigts de la main, autour d’une catastrophe que l’on croyait impossible à vivre dans le pays des libertés et de Jean-Jacques ROUSSEAU !

Etre assassiné pour avoir enseigné. Transmis des valeurs. Fait réfléchir les consciences et surtout apporter de la lumière dans toute cette opacité macabre qui auréole notre existence avec son lot de guerres, de conflits, de crimes, de meurtres, d’épouvante. Quel horrible tableau que celui-là !

Une fois encore, le monde de l’Education nationale paie un lourd tribut à la défense de ces valeurs. Celles qui nous sont chères et qui ont pour appellation la liberté d’expression, l’enseignement, la pédagogie, le civisme, l’apprentissage, la compréhension. L’ouverture sur le monde, aussi. S’instruire n’est-elle pas la plus belle des vertus pour ne pas mourir totalement idiot ?!

 

 

 

Apprendre et penser : les dangers des autocraties

 

Depuis que nous sommes au monde, on n’a cessé de nous le marteler : nous sommes là pour apprendre afin de mieux transmettre. C’est en comprenant les choses, voire en les pratiquants que l’on peut s’évertuer de les changer, de les transformer vers le meilleur, si possible. Or, pourquoi ces enseignants et ces personnels administratifs qui gravitent autour de l’Education nationale sont-ils désormais dans le viseur de ces êtres dénués de discernement intellectuel ? C’est simple : apprendre fait peur ! Cela correspond au savoir qui est perpétué ainsi de génération en génération, un savoir ouvert vers l’universalisme, le modernisme, les technologies, les mathématiques, les sciences, la philosophie, les langues étrangères, la culture…

Pourquoi les jeunes filles et jeunes femmes afghanes sont-elles privées d’école par les talibans ? Parce qu’elles représentent un insidieux danger qui pourrait mettre à mal toute la rhétorique d’un autre âge qui vient enfumer le paysage politique local !

Pourquoi au pays des mollahs – l’Iran –, les femmes sont-elles renvoyées dans les arrières bans existentiels ? Et ne peuvent de facto briller au soleil même si elles peuvent suivre une scolarité ? Parce que leur savoir et leurs diplômes sont des périls pour ces sociétés où le patriarcat règne en dictat absolu ! Les autocraties éprouvent une sainte horreur de l’intelligence collective : comment alors régner dans la facilité si le peuple est en capacité de réflexion ? Quel dilemme, non !

 

 

Le retour de l’obscurantisme, de l’ombre à la lumière

 

Evoquant lors de son allocution officielle le nouveau drame vécu au Proche-Orient, jeudi soir dans les journaux de vingt heures télévisés, le Président de la République Emmanuel MACRON avait souligné avec vigueur que ce conflit séculaire opposant Israéliens aux Palestiniens ne devait aucunement s’exporter vers l’Europe, et surtout en France. La réponse à ses craintes ne s’est donc pas fait attendre. Puisque le lendemain, un attentat devait être perpétré de la plus sinistre des façons dans ce lycée d’Arras, condamnant un professeur de lettres, Dominique BERNARD, à une mort atroce, égorgé par arme blanche, près de la cour de récréation de son établissement.

On apprenait presque dans le même temps qu’une deuxième tentative d’assassinat avait été avortée à la dernière minute dans les Yvelines, près de Mantes-la-Jolie, là aussi selon un mode opératoire quasi à l’identique avec un individu sortant d’une salle de prière, un couteau à la main et se rendant aux abords d’un lycée…pour mieux tuer des innocents !

Le retour de l’obscurantisme ne cesse de s’amplifier en ces périodes au contexte international très agité, si tant est qu’il ait vraiment disparu. Plus que jamais, la vigilance s’impose autour des écoles, devenues les cibles privilégiées des terroristes qui ne supportent plus que l’on n’y apprenne et que l’on n’y pense…il vaut mieux en effet rester des moutons de Panurge que l’on manipule et que l’on tue !

 

Thierry BRET

 


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S’il y a bien un terme dont il a une sainte horreur et qui lui fait hérisser le poil dans son usage pratico-pratique au quotidien, c’est bien celui de la communication ! Le président de l’Agglomération de l’Auxerrois et édile d’Auxerre préfère utiliser le mot « information » pour expliquer les avancées des différents dossiers qui se rapportent à la mise en œuvre de l’ambitieux « Projet de Territoire », décliné sur la décennie à venir. Des informations savamment relayées par ses soins, via une lettre officielle qui a été distribuée dans les boîtes aux lettres de l’Auxerrois, couplée à une série de rencontres publiques dans les quartiers de la ville phare de l’Yonne…

 

AUXERRE : Ne lui parlez jamais de « communication » lorsqu’il évoque sa stratégie, car il pourrait voir rouge ou presque, Crescent MARAULT ! Non, lui, ce qu’il aime, ce sont les points d’étape, les focus et autres photographies prises à un instant « t » pour mieux « informer » sur la mise en œuvre de sa politique, applicable sur l’Auxerrois. Toujours dans le cadre de son « Projet de Territoire », la feuille de route initiale qui avait fait l’objet d’un abondant pavé informatif dès le début de son mandat.

Alors, trois années après sa prise de fonction et son installation dans le fauteuil du premier des élus de la capitale de l’Yonne, il n’y a donc rien d’étonnant à ce que le maire-président s’exprime en s’adressant à la population, tant de manière scripturale via une « Lettre aux Auxerrois » de quatre pages en version grand format reçue il y a quelques semaines dans les boîtes postales des habitants, ou de manière orale lors d’un exercice public, décliné en neuf actes dans la ville, les « Rendez-vous avec Crescent ». Un nom de code qui supposerait presque une part d’intimité relationnelle dans ces échanges avec l’interlocuteur !

 

S’il ne se passe rien, alors on ne dit rien !

 

« Expliquer ce que nous sommes en train de faire et non pas nous projeter sur ce que l’on pourrait faire d’ici deux à trois ans » permet de comprendre cette envie d’informer tous azimuts d’un Crescent MARAULT jusque-là disert sur sa politique. D’une part, il est (grand) temps de tirer les premiers enseignements des projets initiés  par son équipe après trois ans de gouvernance. D’autre part, il est judicieux pour l’élu de l’Yonne, de reprendre la main sur ce volet, coupant ainsi l’herbe à toutes les supputations et autres rumeurs, et de dire ainsi « comment se font réellement les choses de manière concrète sur le terrain ».

Un peu comme si Sherlock HOLMES nous gratifiait de sa célèbre formule, « Elémentaire mon cher WATSON ! », sous la plume de Sir Conan DOYLE.

Méthodique et réfléchi, Crescent MARAULT l’est visiblement jusqu’au bout de ses relations publiques ! « Vous savez, s’il ne se passe rien et que l’on a rien à dire, eh, bien on ne dit rien ! ».

Ce n’est donc pas plus compliqué que cela pour comprendre comment fonctionne l’édile auxerrois dans sa stratégie de « communication/information » !

 

 

 

Chacun des administrés doit avoir accès à une information claire et précise

 

Quant au temps politique, il ne joue jamais en faveur des gens trop pressés et avides de tout savoir, avant les autres – tiens, tiens, on dirait qu’il vise les journalistes ! - : « il faut respecter tout un processus qui nous est imposé autour de la mise en place d’un projet dans une collectivité, avec la construction du projet, sa faisabilité, sa validation, la recherche de son budget, sa validation, sa construction, soit une longue période comprise entre deux et quatre ans… ».

Naturellement, plus le projet est complexe, voire kafkaïen à sa réalisation, plus les délais impartis pour le voir se réaliser et enclencher un début d’information seront longs. De la pure logique donc dans la tête de l’ancien maire de Saint-Georges que « tous les élus ayant exercé le pouvoir savent par essence… ».

D’ailleurs, renchérit Monsieur le maire, « c’est souvent à partir de là qu’il y a une incompréhension totale de la part des citoyens qui ne sont pas au fait de ces modalités de fonctionnement et qui supposent que leur municipalité n’agit pas en conséquence sur les projets puisque rien ne se passe ouvertement ni par voie de presse ni par communication inutile ! ».

D’où l’idée, enfin, d’informer en cette période automnale les Auxerrois sur l’avancée des nombreux dossiers en fonction des étapes intermédiaires.

Au fil des quatre pages de cette lettre, pur produit du service de la communication de l’Agglo, qui devrait en appeler d’autres, si l’on suit le raisonnement du maire de la capitale de l’Yonne, la plupart des items évoqués dans le « Projet de Territoire » sont ainsi abordés en toute transparence grâce à des encadrés explicatifs, agrémentés d’une iconographie abondante et de chiffres à l’appui.

« Le but de ce document est simple, souligne Crescent MARAULT, c’est que chacun des administrés puisse avoir accès à une information claire, précise sur les nombreuses actions entreprises par l’équipe en charge de la gouvernance municipale (et/ou) communautaire… ».

 

Après l’écrit, l’oral pour partager la passion pour Auxerre

 

Du devenir de l’abbaye Saint-Germain au développement de la transition mobilité via l’essor du vélo ou du covoiturage, de l’innovation favorisant la transition écologique au changement des 2 300 points lumineux de la ville, sans omettre le renouvellement de l’offre commerciale sur trois ans ou la réhabilitation des logements qualificatifs permettant de revitaliser le cœur de ville : rien ne manque dans cet inventaire non exhaustif qui éclaire sur la nouvelle attractivité que souhaite impulser la gouvernance actuelle. Parmi les autres grands items abordés : l’enseignement supérieur, la réindustralisation, l’eau ou l’hydrogène, évidemment.

« Tout cela répond à un double objectif, insiste Crescent MARAULT : préserver la qualité de vie de l’Auxerrois et attirer sur ce territoire de nouvelles entreprises et de nouveaux habitants… ».

Le bilan de ce mi-mandat étant couché noir sur blanc sur le papier (un couché brillant du plus bel effet pour les puristes !), il était logique dans cette continuité informative de le commenter ensuite en public, en allant au-devant des habitants des quartiers auxerrois.

A cet égard, neuf rencontres sont ainsi programmées d’ici la mi-novembre pour l’élu d’Auxerre qui entend partager sa « passion » de la gestion de la ville auprès de ses administrés.

Une passion qui l’amène à évoquer les changements visant à améliorer au quotidien la vie des quartiers. Mais, aussi sans langue de bois – ce n’est pas le style du personnage ! – ceux qui peuvent occasionner des doutes et interrogations parmi les esprits chafouins : à l’instar de la suppression de la collecte des déchets en porte-à-porte qui suscite depuis sa validation communautaire à cinq voix près, moult remous parmi l’opposition (c’est son rôle) et des habitants amers qui n’adhèrent pas du tout à ce projet contraignant.

Bref, un exercice d’information sans filet mais pas sans courage que Crescent MARAULT aborde seul ou aux côtés de ses élus municipaux, avec pugnacité et volonté de pédagogie afin de convaincre les plus réfractaires à l’adoption de son « Projet de territoire ». Dans un souci de partage d’idées et d’échanges constructifs selon les règles initiales de la démocratie…

 

Thierry BRET

 

 

 


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