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Entre deux verres de rosé-pamplemousse et une trempette bien méritée dans la fraîcheur relative de la « Grande Bleue », la nouvelle est tombée au cœur de la touffeur estivale. Sans crier gare, de manière presque imperceptible pour le commun des mortels, trop préoccupés à s’adonner aux joies de l’hédonisme et au plaisir du farniente sur la plage. En provenance de nos voisins d’outre-Rhin, elle disait ceci en substance : l’Allemagne renonce à l’avenir à la commande de nouveaux trains fonctionnant à l’hydrogène !

Une véritable onde de choc que cette information, à première vue. Une incompréhension à la lecture des manchettes de la presse hexagonale qui s’en faisait l’écho par quelques entrefilets dès le lendemain. Comment cela était-il possible alors que l’on nous vante à toutes les sauces ici-bas les bienfaits émérites de cette technologie avant-gardiste, renouvelable et propre énergétiquement !?

 

 

Un coût d’exploitation trop onéreux à l’usage

 

Et ce, depuis des lustres, ne serait-ce que sur notre seul territoire de Bourgogne Franche-Comté qui en accueille l’un des éléments moteur (sans jeu de mot !) dans la région de Belfort avec la société ALSTOM, encouragée par les institutionnels et politiques du terroir.

Dans les faits, ce n’est nullement l’inventive technologie ayant fait ses preuves qui est remise en cause par le ministère des Transports de Basse-Saxe, devant s’exprimer face à la presse fin juillet sur le sujet. Si le côté technique ne fait pas défaut, à quoi alors imputer cette surprenante volte-face de l’une des compagnies ferroviaires régionales germaniques qui fut pourtant la première à avoir adopté l’hydrogène comme source d’alimentation de ses trains ?

Je vous le donne en mille : la réponse ne tient qu’en un seul mot, son coût ! Une raison plutôt malvenue en pareille circonstance et en période de crise économique alors que les prix des billets du transport ferroviaire grevant le budget des voyageurs ne cessent de s’envoler en version astronomique depuis longtemps.

 

 

Une flotte électrique à batteries au lithium six fois moins coûteuse mais...

 

A ce titre, l’Allemagne n’est pas la seule à avoir manifesté son désintérêt devant cette technologie pourtant qualifiée de si prometteuse au niveau du développement durable mais trop onéreuse au niveau de son exploitation. En France, on n’est pas en reste puisque du côté de Montpellier, dans l’Hérault, décision fut prise l’an dernier par la métropole de geler une commande de 51 bus à hydrogène et de la privilégier par une flotte électrique à batteries, six fois moins coûteuse. D’autant qu’en bout de course, et cela n’est précisé par personne que les surplus budgétaires de fonctionnement seraient immanquablement répercutés auprès des usagers de ces lignes lors de l’achat de leur titre de transport...On imagine aisément la note plutôt salée à la sortie !

Comment alors démocratiser de façon acceptable les transports collectifs (ferroviaire, bus…) et réduire le flux des véhicules « impropres » sur les routes de France et de Navarre (les thermiques évidemment !) si les tarifs appliqués pour les emprunter au quotidien deviennent ultra prohibitifs ? Un casse-tête chinois qui ne semble pas avoir été résolu pour l’heure par toute l’intelligentsia hexagonale qui fait des yeux de Chimène à l’hydrogène…

 

 

Une flotte diesel vétuste et polluante avec 4 millions de tonnes de CO2 rejetés

 

En Allemagne, le retour en grâce des trains électriques à batteries, fonctionnant au lithium (la belle affaire quant au niveau de son exploitation et des dégâts occasionnés à la planète pour l’extraire !) revient donc au goût du jour.

Ces trains sont plus compétitifs et permettront d’éliminer petit à petit les flottes de ces antiques rames diesel devenues trop poussives et polluantes au fil des ans.

Une flotte de trains à la vétusté éprouvée, circulant encore dans la plupart des pays de l’Union européenne et de ses régions rurales, afin de desservir de petites lignes qui aura rejeté dans l’atmosphère la bagatelle de plus de 4 millions de tonnes de CO2 ces dernières années !

Morale de l’histoire : la locomotion par hydrogène serait-elle déjà en manque d’oxygène pour pouvoir subsister !?

 

Thierry BRET

 


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Il y a de l’inquiétude dans l’air. Une colère sourde, aussi. Des yeux rougis par l’émotion. Quelques vociférations parfois qui éclatent contre le système. Capitaliste, il va de soi ! Mais également des pleurs qui glacent un peu plus la scène devenue surréaliste. Combien sont-ils à entourer l’orateur d’un soir, Gérard BATTREAU, retraité à l’initiative de ce collectif des résidents des Hauts d’Auxerre et de leurs quartiers où les habitants se sentent délaissés ? 130 ? 150 ? Plus encore ? La fermeture de l’Intermarché le 31 août semble être la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Dans un océan d’amertume…

 

AUXERRE : Micro à la main, il harangue la foule avec véhémence. Au fil des minutes, elle gagne en compacité tout autour de lui malgré la chaleur suffocante qui plombe le quartier Saint-Siméon croulant sous le chaud soleil de cette fin d’après-midi. Et même si la petite enceinte n’est pas à la hauteur de l’évènement au niveau puissance, il n’en a cure, Gérard BATTREAU ! Sa voix, grave et forte, porte loin.

A l’identique de certains interlocuteurs syndicalistes (FO, CGT) ou de représentants politiques (PCF,…) qui prendront soin d’intervenir à leur tour pour crier leur mécontentement contre ce nouveau coup dur vécu comme un « assassinat » dans le quartier. Un quartier qui accueille le tiers ?, le quart ?, de la population auxerroise qui n’avait pas besoin de ce nouveau signal négatif à l’encontre de l’attractivité économique.

 

A moins d’un miracle, chronique d’une mort annoncée…

 

A moins qu’un miracle ne se produise au cours des prochaines semaines avec l’intérêt manifesté par un hypothétique repreneur, ce qui est loin d’être le cas, au vu du contexte. Le 31 août, INTERMARCHE fermera définitivement ses portes, laissant sur le carreau son personnel désappointé, ses clients effondrés et ses commerçants de la galerie marchande totalement désarçonnés par l’ampleur catastrophique de la situation.

La tristesse se lit sur chacun de ses visages anéantis. Certains fréquentaient le centre commercial depuis plus d’une décennie. Ce sont les habitudes qui en prennent un sérieux coup. Et sans que l’on sache de quoi sera fait demain.

La parole circule. Ici, un témoignage virulent d’une femme. Elle ne comprend pas l’absence de réactions des élus municipaux. Là, une dame d’un certain âge qui évoque ses lointains souvenirs. La nostalgie, douloureuse, s’installe. Le cahier de revendications circule. On en appelle à Crescent MARAULT, aux conseillers municipaux mais aussi à la préfecture…

 

La lente agonie des quartiers des Hauts d’Auxerre ?

 

« Ce rassemblement est très important, précise Gérard BATTREAU lucide, toutes ces personnes sont venues des quartiers de la ZAC Saint-Siméon, de la ZUP Sainte-Geneviève, des Rosoirs, des quartiers pavillonnaires périphériques parce que toutes ces dernières années nous avons assisté de manière progressive à la fermeture d’un collège de plus de 600 élèves (Bienvenu-Martin), à la fermeture de trois écoles sur quatre, au retrait de l’officine pharmaceutique, de l’épicerie, de la boucherie, de la boulangerie, du tabac-presse, d’un bureau postal, d’une agence bancaire avec un distributeur de billets… ».

Un inventaire à la Prévert qui ressemble à une longue litanie. L’agonie des quartiers des Hauts d’Auxerre ? Le 31 août, une nouvelle page noire de cette longue descente aux enfers s’ouvrira pour ces quartiers et ses habitants qui n’en peuvent plus, avec la mise sous le paillasson de la clé de l’enseigne INTERMARCHE.

« Trop, c’est trop ! », éructe une personne parmi l’assistance. Chacun sait au fond de lui-même que les commerces satellites de la grande surface, la boulangerie et la station-service qui dépote à tour de bras aux heures de pointe sont condamnées à disparaître, elles aussi.

 

 

Un second rassemblement programmé le 27 juillet à 15 heures…

 

Que faire, alors ? Pleurer sur son sort et attendre que les dés soient jetés sans rien faire ?

« Cette énième fermeture va impacter le quotidien de dix mille habitants, souligne Gérard BATTREAU, nous allons bientôt nous retrouver en cités dortoirs, sans aucun commerces… ».

De sombres perspectives sont ensuite évoquées par les protestataires, une large majorité de retraités et de femmes.

« Nous sommes des travailleurs, parfois des sans-emploi, avec de modestes revenus ; nous sommes des mères de familles quelques fois seules pour élever nos enfants, des retraités éloignés de leurs enfants, pour tous, la fermeture d’un commerce alimentaire équivaut à une catastrophe, sans parler des jeunes de plus en plus portés vers le désespoir… ».

Faut-il agir, en se promettant de porter le cahier de revendications sur le bureau de l’édile auxerrois afin de provoquer une réaction de sa part et des élus municipaux ?

Gérard BATTREAU est clair dans sa réponse : « ce cahier des revendications n’a pas vocation à alimenter des polémiques politiques stériles… ».

Un message adressé aux quelques représentants politiques et syndicaux présents ?

« Non, reprend-il en s’adressant à la foule qui espère, nous sommes des citoyens ordinaires et des électeurs ordinaires qui veulent continuer à vivre en toute sérénité au sein de leurs quartiers mais déterminés à avoir des réponses concrètes à toutes nos interrogations… ».

Celles-ci, adoptées sous la forme de motions à main levée par le public, se traduisent en cinq points (voir ci-dessous). Elles seront adressées à l’hôtel de ville le plus vite possible. Toutefois, les riverains du centre commercial prévoient de se retrouver en cas d’absence de réponse aux inquiétudes de la population d’ici le 26 juillet, le lendemain, jeudi 27 juillet, aux alentours de 15 heures, pour un deuxième rassemblement devant l’entrée du commerce de Saint-Siméon.

Un regroupement qui devrait ensuite converger tout naturellement vers l’hôtel de ville afin d’y obtenir une audience…

 

 

En savoir plus :

Le cahier des revendications des habitants des quartiers des Hauts d’Auxerre :

1) créer un commerce d’alimentation de proximité qui prenne le relai d’INTERMARCHE,

2) disposer d’un service public souple de navette entre les quartiers et les centres commerciaux des Hauts d’Auxerre, les lignes de bus actuelles n’étant pas adaptées aux besoins de nombreuses personnes,

3) bénéficier d’heures de permanence hebdomadaire de représentants de mairie pour les tenir informés des démarches concernant les quartiers concernés,

4) que les associations de ces quartiers puissent réunir leurs adhérents gratuitement dans les locaux des maisons de quartier en dehors des heures d’animations,

5) le souhait qu’un conseil municipal extraordinaire se réunisse d’ici le 10 août et avant la fermeture définitive d’INTERMARCHE pour traiter de toutes les questions sur l’avenir des commerces dans les quartiers.

 

Thierry BRET

 

 

 


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Céramique, tapisserie, bijoux, sculpture sur pierre, papeterie, objets décoratifs… : il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses avec cette animation estivale qui a pris ses quartiers dans l’une des salles de la commune. Un rendez-vous habituel pour les adeptes de ces présentations se situant à mi-chemin entre réalisations artisanales et pures créativités artistiques…

 

GURGY : Six artisans d’art du sérail viennent de s’installer à l’espace culturel de la commune afin d’y présenter leurs travaux. Entre céramique et tapisserie, bijoux et objets décoratifs, sculptures et conceptions créatives à base de papier. Six personnalités que les visiteurs peuvent découvrir à satiété durant toute la semaine encore, entre 10 heures et 18 heures. Avec l’opportunité de pouvoir acquérir les pièces qui sont présentées, tout en discutant avec leurs auteurs…

Depuis plusieurs années, la localité administrée par Jean-Luc LIVERNEAUX nous a habitués à proposer ce type de rendez-vous faisant la part belle à l’imaginaire fécond et aux travaux manuels. Le dénominateur commun légitime entre les métiers d’art dont on parle tant tel un phénomène modal qui n’en est pas un (le succès des Rencontres économiques des Métiers d’Art accueillies il y a peu à Tonnerre) et cette dimension artistique aux inspirations parfois sans limite qui enjolive les choses. Il est vrai que la frontière est étroite entre ces deux disciplines qui offrent une réelle bouffée d’oxygène aux créateurs mais aussi aux amateurs friands de pièces uniques et originales à dénicher dans les expositions.

On ne peut donc que recommander la visite d’usage en cet antre culturel qui accueille à chaque saison son lot de créatifs et autres esthètes de la beauté, sublimée par l’esprit humain.

 

 

Une exposition digne d’attractivité pour les riverains et les touristes…

 

Il suffit de regarder de plus près la somme de travail et la finesse des œuvres tapissières d’un Jean-Claude LARRIVE – il maîtrise à la perfection son sujet ! -, d’admirer les sculptures faites de pierre de Lato Créations ou d’entreprendre un voyage onirique aux orientations un brin exotique en compagnie des animaux qui reprennent vie grâce à Marylène PICOUET.

L’atelier céramique d’Annabelle QUIBEL évoque ce savoir-faire ancestral que certains artisans de notre terroir possèdent avec leur relation à la terre. Marion CHARPENTIER et ses « histoires plein la tête » offrent une note divertissante à l’ensemble avec ses stickers et illustrations.

Mention bien également pour Dominique VAUNOIS – elle fabrique des bijoux artisanaux dans son atelier à Nailly – qui veut embellir la gent féminine de ses créations en argent, recouvertes d’or ou de palladium, et qui prennent la forme de bagues, boucles d’oreilles, bracelets, etc.

Bref, une belle exposition estivale devant faire mouche auprès des touristes de passage comme des riverains ayant du temps à tuer, encouragée par la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de l’Yonne et la Communauté de l’Auxerrois. Sans oublier la localité de Gurgy qui a fait de la culture et de l’art des priorités en termes d’attractivité et de communication…

 

 

 

En savoir plus :

Exposition vente d’artisanat d’art

A l’Espace culturel de GURGY

Jusqu’au 23 juillet 2023

De 10h à 18 h

Entrée libre

Avec Annabelle QUIBEL, céramiste à Rogny-les-Sept-Ecluses, Dominique VAUNOIS (Classy Bijoux), création de bijoux à Nailly, Marylène PICOUET, créatrice d'objets décoratifs à Auxerre, Jean-Claude LARRIVE, tapissier d'ameublement à Auxerre, Lato Créations, créateur de sculpture et de céramique à Auxerre et Marion CHARPENTIER (Histoires Plein la Tête), papeterie à Monéteau.
 

Informations et renseignements : 03 86 42 05 89

 

Thierry BRET 

 

 

 


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Il ne cache pas son inquiétude, Vincent MARTIN. Une préoccupation qui ne cessera de l’habiter durant ce déjeuner avec la presse, histoire de ponctuer une saison particulièrement dense pour la filière des travaux publics de Bourgogne Franche-Comté. Il y a de quoi ! D’ordinaire, la manne financière, générée par la commande publique, représente 70 % du chiffre d’affaires des entreprises du secteur. Or, à l’instant où se rédigent ces lignes, le compte n’y est pas vraiment. A peine, 50 % de dossiers sortis, au grand dam du responsable de la FRTP qui pointe l’attentisme flagrant des élus…

 

DIJON (Côte d’Or) : Jovial dans son approche relationnelle avant que les choses sérieuses ne débutent, le président de la FRTP de Bourgogne Franche-Comté présentait néanmoins la mine des mauvais jours, dès l’entame de ce déjeuner de presse de fin saison qui réunissait dans l’un des salons d’un grand complexe hôtelier de la capitale des ducs de Bourgogne une demi-douzaine de journalistes, tout ouïe et avides d’informations pertinentes, permettant de faire le point sur ce pan de l’activité économique régionale ô combien stratégique

Les travaux publics, l’une des filières majeures dans le paysage entrepreneurial de cette contrée, occupaient donc le devant de la scène. Encore et toujours, souligneront certains des observateurs de la chose médiatique, trois jours seulement après la visite du ministre du Travail Olivier DUSSOPT au GRETA de Besançon dans le Doubs où le représentant du gouvernement eut à échanger longuement avec Frédéric BONNEFOY, vice-président de ladite fédération, sur le retour à l’emploi et l’insertion à mettre en place dare-dare dans les entreprises des travaux publics.

 

Où sont passés les projets infrastructurels de mi-mandat ?

 

Mais, cette fois-ci, c’est sur un tout autre registre que Vincent MARTIN a voulu aiguiller les échanges journalistiques du jour. Le vrai sujet se nommait donc la commande publique. Et ses multiples aléas ! Visiblement, la chose n’est guère aisée en cette année 2023 avec son lot de difficultés multiples à vouloir réellement la concrétiser auprès des élus territoriaux, qu’ils soient représentants d’intercommunalités ou de communes.

Pourtant, le dossier n’est pas à mégoter pour la filière professionnelle qui s’en nourrit à hauteur de 70 % d’habitude. Un sacré bonus pour la réalisation du chiffre d’affaires. Oui mais voilà, comme l’interprétait jadis Bob DYLAN au début de sa prolifique carrière, en 1963, « The times they are a changing ». Les temps changent !

Et, malheureusement, pas en bien si l’on en croit ce qui suit, c’est-à-dire l’énoncé du problème à multiples équations, raconté par un Vincent MARTIN, un brin désabusé par l’envers du décor mais aussi combatif qu’ordinaire.

« Je suis préoccupé par la réactivité de nos élus – en filigrane, les maires et les présidents des EPCI – pour la sortie officielle des dossiers sur les appels d’offres des chantiers, annonce-t-il en guise d’apéritif aux convives du jour, lorsque l’on arrive à mi-mandat – c’est le cas des élus municipaux -, on remet un coup de booster naturel sur les investissements en s’appuyant sur les projets des prédécesseurs, voire en injectant de nouvelles réalisations à venir. Or, aujourd’hui, on s’aperçoit qu’il y a un net décalage avec ce qui se pratique d’ordinaire ; les dossiers ont beaucoup de mal à sortir, malgré les effets d’annonce lâchés en mars/avril. Or depuis de cette période, rien de tout cela n’a été confirmé dans les faits, ni n’a vu le jour… ».

Et ce ne sont pas les semaines à suivre, avec l’imminence de la période estivale – elles sont synonymes de congestion hexagonale et de paralysie de l’économie ! – qui devraient inverser la tendance ! Vincent MARTIN doit-il d’ores et déjà croiser les doigts et brûler un cierge, si lui-même fait une escapade touristique à Lourdes cet été, espérant un regain de la commande publique, favorable aux entreprises dont il défend bec et ongles les intérêts, dès la rentrée ?

 

 

L’attentisme, le sacro-saint mal français, est devenu le maître mot des élus…

 

Toutefois, le président de la FRTP est formel : « les collectivités locales au sens large et les EPCI ont de l’argent ; elles disposent de lignes d’investissement importantes ! ».

Et d’ajouter tout de go que de leur côté, les départements ont su maintenir des niveaux d’investissement convenables sur leurs territoires, à sa grande satisfaction, « Le vrai sujet, ce sont les communes et les intercommunalités qui disposent de cet argent… ». Sans réellement le dépenser ?

Une fois posée l’équation, reste à en connaître les causes. Pour Vincent MARTIN, c’est simple, « la COVID a permis à ces localités de ne pas dépenser et de thésauriser, explique-t-il, des investissements sont prévus, des lignes budgétaires le sont tout autant et pourtant rien ne bouge quant à la réalisation des dossiers ! ».

Faut-il y voir une autre raison ? C’est à cet instant que le prolixe responsable patronal abat carte sur table un sérieux joker pouvant servir de socle à tout ce contexte kafkaïen : l’attentisme ! Le mal français, par excellence…

« Tous les élus se sont focalisés sur le bouclier énergétique, ajoute-t-il, suite à la crise de l’hiver dernier imputable aux évènements en Ukraine. Il est vrai que le budget énergie des communes a été revu à la hausse en sachant que l’Etat a fait ce qu’il fallait auprès des maires et des intercommunalités, en les soutenant financièrement… ».

 

 

Cet attentisme, a donc gagné le terrain des collectivités au fil des mois. Au désarroi du responsable de la FRTP Bourgogne Franche-Comté, un peu dépité. Les témoignages de l’ensemble des entrepreneurs confrontés à la commande publique sont on ne peut plus clairs depuis plusieurs mois : aucune opération permettant la mise en chantier d’une infrastructure ne sort des cartons sous prétexte que les élus sont en position d’attente. Attendre, certes, mais après quoi ?!

Une situation incompréhensible, pourtant, car tout semble être réuni pour mener à bien à court terme ces investissements dont les communes et EPCI ont grandement besoin.

Comme le renchérit Vincent MARTIN : « l’argent est là, les projets, aussi. Je ne suis pas encore trop inquiet de la situation à ce jour. Mais, si cela devait perdurer à l’automne, il faudrait tirer la sonnette d’alarme pour toute notre filière, mise en péril... ».

 

 

« Il y a de la politique mais pas trop de volonté… »…

 

Rénovation de voiries, construction de pistes cyclables, traitement de l’eau et de ses usages, embellissement des cœurs de ville, transition énergétique…les pistes en matière de travaux sont loin d’être taries. Certaines pouvant bénéficier du Fonds vert, voulu par l’Etat, et dont la dotation est gérée directement par le préfet de Région Franck ROBINE, qui en fait le relais vers les préfets des départements.

Moyennant quoi, il y a aujourd’hui de l’argent – 72 millions d’euros destinés au Fonds vert sur le seul territoire régional – qui ne demande qu’à être affecté aux projets infrastructurels portés par les communes et les intercommunalités.

A cela s’ajoutent les enveloppes programmatiques issues de la DSIL, de la DETR, de fonds européens, etc. Autant d’aides mobilisables, en veux-tu en voilà, pour la réalisation de projets indispensables à l’amélioration et à la qualité de vie des administrés de Bourgogne Franche-Comté !

Et Vincent MARTIN de rajouter laconique : « dans cette affaire, c’est le milieu rural qui pâtit de cet attentisme latent… ».

Idem pour les entreprises du secteur. Car, comme le souligna l’auguste président, entre le plat de résistance et le dessert, « quand une commune investit cinq millions d’euros à la réalisation de travaux bénéfiques à ses habitants, c’est vingt-cinq millions d’euros envisageables en termes de retombées économiques pour les acteurs de la filière… ».

On comprend aisément la déception du porte-étendard de la Fédération des Travaux Publics vis-à-vis de la situation actuelle qui évoque sans langue de bois le « manque de courage et l’absence de volonté » des élus locaux sur ce dossier. Certains étant trop inféodés aux présidences des intercommunalités, n’ayant plus voix au chapitre pour les prises de décision…

Parfois, les élus disent oui. Mais, ce sont les services – un véritable état dans l’état – qui bloquent les initiatives au préalable validés. « Il y a un vrai étouffement des décisions, se plaint Vincent MARTIN, et pourtant, nous ne cessons de le marteler auprès des élus lors de nos rencontres. En Bourgogne Franche-Comté, il y a de la politique, certes, mais pas trop de volonté… ».

Bing ! Une dernière salve décochée à l’encontre de cet appareil administratif trop rigoriste et formaliste existant dans les collectivités qui ne permet plus à la France d’avancer ! Ni aux entreprises, en l’occurrence celles des Travaux Publics, d’accomplir leurs devoirs et de réaliser ce qu’elles ont le mieux à faire pour assurer la modernisation et l’attractivité du pays…

 

Thierry BRET

 

 


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Moins connue que celle d’Azincourt, mais presque autant meurtrière, la bataille de Cravant vit s’affronter les troupes françaises du roi Charles VII, dauphin de France, allié aux Ecossais, à l’alliance anglo-bourguignonne. Six siècles plus tard, le village a festoyé deux jours durant sous le double signe du lys et du chardon, pour rendre hommage aux combattants d’alors.

 

CRAVANT : Ambiance médiévale garantie : il paraît même que d’aucuns y auraient aperçu un certain Godefroy Amaury de MALFETE, comte de Montmirail et son compère, Jacquouille la Fripouille ! Deux « Visiteurs » parmi tant d’autres…

Combats de chevaliers, fauconnier, marché médiéval, campement des Grandgousiers, forgerons, tournoi de chevalerie… Cravant n’a jamais autant mérité son titre de « village médiéval en Bourgogne » que ce week-end. Difficile en arpentant les ruelles paisibles de la commune d’imaginer qu’il y a tout juste 600 ans, se déroulait devant ses murailles d’alors, l’une des plus terribles batailles de la Guerre de Cent ans, qui vit les « Anglois » l’emporter sur les « François » et le roi Charles VII, céder aux Bourguignons le Comté d’Auxerre. Avant qu’une certaine Jeanne, de son patronyme « d’ARC » ne bouta les « Rosbifs » hors de France, mais ceci est une autre histoire !

 

Pour construire le futur, il vaut mieux connaître son passé…

 

L’association « Auld Alliance » s’est donnée pour vocation de faire connaître au plus grand nombre les liens d’amitié entre la France et l’Ecosse. Sans équivalent dans l’histoire des nations, quand on sait que le plus ancien traité attestant de cette alliance remonterait à 1295 !

Avec pour point d’orgue, les dizaines de milliers de soldats écossais débarquant à La Rochelle à partir de 1419 (les ports plus au nord étant occupés par les Anglais), pour assister le roi de France et jouer un rôle déterminant dans la reconquête du territoire français. Son président actuel, Patrick GILLES, historien et médiéviste reconnu, a tenu à rendre hommage dimanche matin, à tous les soldats tombés lors de cette bataille, le temps d’une cérémonie devant la stèle commémorant l’évènement, avec un regret toutefois : « ce qui s’est passé ici est une part majeure de l’Histoire de France, mais malheureusement, pas suffisamment connue… On estime que plus de vingt mille soldats écossais sont venus entre 1419 et 1424, ce qui est énorme au vu de la population de l’époque… Charge à nous les plus anciens, de transmettre tout cela car je ne vois pas comment on peut construire son futur sans savoir ce qu’il s’est passé avant… ».

 

 

Un défilé en habits d’époque proche de la rue des Ecossais…

 

Et, grand moment d’émotion : lorsqu’au son des cornemuses pour ponctuer la cérémonie, retentissent les premières notes de « Flower in Scotland », élevé au rang d’hymne national et repris en chœur par tous les « Highlanders » présents. Certains tombent tout petit dans la marmite quand d’autres tombent dans le soufflet de la cornemuse !

Bastien GENDA avait à peine sept ans, lorsqu’il se découvrit une passion pour l’instrument, en regardant à la télévision le Festival inter-celtique de Lorient ! Pas gagné lorsque l’on est issu de parents franco-polonais ! Bien des années d’entraînement et d’exercices plus tard, il est aujourd’hui à la tête de « l’Auld alliance Pipe Band » d’Aubigny-sur-Nère : « l’apprentissage est un peu ingrat car avec la cornemuse, l’on n’apprend pas directement avec l’instrument, mais avec un practice du fait de trop de choses à gérer. Et contrairement à ce que l’on croit, le doigté n’a rien à voir avec la flûte ! ».

Mais pour autant, frissons garantis, lorsqu’au son de « Scotland the Brave », la formation défile à travers les ruelles du village, ne passant pas loin de la « rue des Ecossais », témoin muet du pan d’Histoire qui s’écrivit ici…

 

 

 

 

 

Colette BECHET : inamovible propriétaire du « Donjon » veut que cela bouge !

 

Figure iconique de Cravant, Colette BECHET est depuis quarante ans propriétaire du « Donjon », ancienne forteresse du XIIIe siècle et vestige de ce que furent les fortifications du village. Au soir de sa vie, elle n’a qu’un souhait : transmettre ce joyau du patrimoine médiéval à qui saura en perpétuer l’histoire, aidée en cela par son ami Steve LYTTON, sujet de « Sa Majesté » à l’âme bourguignonne depuis près de vingt ans, porteur d’un projet de musée et de cinéma 9D à la fois ludique et éducatif, dans les dépendances de l’édifice.

Colette, à bientôt 90 printemps s’impatiente : « il faut que ça bouge ! J’en ai marre que les gens dorment… ».

A deux pas de là, Frédéric et Alexis s’entraînent au combat à l’épée médiévale, enchaînant parades et attaques. La troupe des « Rodeurs du Nord » est originaire de Montrichard, dans le Loir-et-Cher, assurant le spectacle tout au long du week-end, au travers de combats chorégraphiés : « c’est comme au cinéma, avec des passes d’arme définies mais paramétrées à force d’être travaillées toute l’année. Un peu comme une danse… ».

Mais aussi des combats en armure où là, tout est permis : « on se laisse aller car protégés par l’acier, même si toute estoque, c’est-à-dire taper en pointe ou frapper sous la ceinture est interdit… Avant de préciser dans un sourire, « En règle générale, on aime bien pouvoir retourner au boulot le lundi ! ».

Mais la sécurité avant tout et les consignes au public avant chaque combat sont des plus explicites : « restez bien derrière les barrières, car une armure, rajoutée au poids de celui ou celle qui la porte, c’est entre 100 et 150 kg par personne et l’on n’a pas d’ABS ! ».

 

 

L’ombre de « Jacquouille » plane sur l’évènement…

 

Sur le champ de foire, s’entremêlent les drapeaux autrefois ennemis, croix rouge sur fond blanc pour les Anglais, croix blanche sur fond bleu pour les Ecossais. Bientôt l’heure de festoyer autour d’un repas de bon aloi, préparé par un maître-queux, plus vrai que nature, en charge des rôts à la broche et autres brouets. Cervoises et vinasses coulent à flot et les aiguières ont peine à se faire une place. L’on ripaille à plein ventre et c’est tout juste si l’on entend cette supplique venue de la nuit des temps… : « Jacquouille ! Passe-moi la gourdasse, j’ai grand soif ! ». Oyez, oyez, bonnes gens, damoiselles et damoiseaux, laissez-vous compter l’histoire de Cravant et que demeure la fête du temps…

 

Dominique BERNERD

 

 

 

 


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