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Dire que cette filière professionnelle sera au centre de toutes les préoccupations lors de cet évènement, nourri de la présence de moult intervenants, est un doux euphémisme en soi ! Décortiquée, analysée, étudiée, approfondie, discutée, commentée, encouragée… : cette branche noble de l’artisanat, se situant à mi-chemin entre l’art et le luxe, représente le nirvana du savoir-faire à la française, promu à travers la planète. Entre tradition et haute technicité : c’est le sésame d’un made in France gagnant qui fait toujours recette…

 

TONNERRE: Officiellement, il en existe 281, pratiqués dans l’Hexagone ! Ni plus, ni moins. Selon un texte de loi qui en esquisse les contours précis dans un arrêté aux origines étatiques. On les dit manuels, on les qualifie d’artisanaux. On ne sait pas trop s’il est bon de les classer dans le domaine de l’art ou du luxe, voire des deux en même temps ! Catalogués parmi les métiers d’exception, ils font de plus en plus d’émules en France, auprès des plus jeunes. Voire, d’anciens, des adultes confirmés qui éprouvent le besoin de les exercer en guise de reconversion. Pourquoi pas ? Un mouvement qui n’a rien d’un épiphénomène qui gagne aussi l’Europe. On les pratique en perpétuant parfois des gestes et traditions séculaires dans leurs approches méthodiques. L’art de la transmission et d’un savoir, à la limite du secret…

Ils, ce sont évidemment les métiers d’art. Avec eux, on parle de rénovation, de restauration, de création, de patrimoine. Ah, les jolis mots et le beau langage qui réchauffent les âmes. Et fait du bien au corps. Car, parfois, ce sont aussi des métiers physiques lorsqu’il est nécessaire d’apprivoiser la matière et de lutter avec elle pour en sortir un chef d’œuvre.

 

Le tourisme du savoir-faire s’adresse à 15 millions de visiteurs annuels…

 

La filière est presque intemporelle quand on veut s’y essayer. Ce sont des années de pratique, d’apprentissage chevronné pour réaliser enfin le geste le plus abouti. Pur et léger, avec sérénité et maîtrise. Qui n’a jamais visité une verrerie ou une cristallerie pour se satisfaire des gestes parfaits effectués par les compagnons. Une tapisserie, un atelier de céramique, un ébéniste, une styliste…

Les métiers d’art englobent à eux seuls une kyrielle de secteurs économiques depuis le luxe et la mode – une évidence dès que le nom de la France circule hors de nos frontières – mais aussi de la décoration d’intérieur, du patrimoine, de l’architecture, du spectacle vivant, etc. Les matières premières les plus usitées par ces milliers de professionnels qui exercent en France sont la pierre, le métal, le cuir, le bois, la terre, les matières végétales, voire pour certaines issues de l’innovation technologique récente.

Alors, méritent-ils une journée spéciale qui soit consacrée à leur importance économique sur notre territoire ? Naturellement et sans aucune ambiguïté : ce ne sont pas les quinze millions de visiteurs qui découvrent les entreprises artisanales chaque année dans notre pays à la recherche de la création la plus insolite qui diront le contraire ! Car, de ces métiers d’art est apparu le tourisme du savoir-faire, un tourisme qui avec le concours de plusieurs labels met également au cœur de ses activités l’artisanat d’art. Comme si un bonheur n’arrivait jamais seul, assurément ! Que dire, également, de l’un des rendez-vous les plus prisés par nos compatriotes annuellement : les JEMA, pour Journées Européennes des Métiers d’Art. A chaque printemps, elles attirent deux millions de visiteurs. Et cela ne cesse d’aller crescendo ! Que dire, aussi, des fameuses Journées européennes du Patrimoine qui en octobre permettent à plus de 8 millions de Français de se ruer dans les monuments historiques et autres musées pour y apprécier nécessairement les œuvres conçues par ces orfèvres du travail manuel et du génie créatif.

 

 

 

Le projet de rebond économique pour Tonnerre…

 

Y aura-t-il un engouement similaire à Tonnerre, dans le cadre de ces Rencontres premières du genre ? On peut le souhaiter. Déjà, il y a le cadre typique de l’endroit. Le marché couvert : il mérite à lui seul le coup d’œil. Et puis, il y aura le contenu. Sur une pleine journée de retrouvailles autour de cet item, on a le temps de convier des orateurs esthètes en la matière pour parler, avec passion, de l’une des plus belles filières qu’il soit !

Les thèmes, quant à eux, aborderont la transmission – c’est capital dans une telle filière -, les usages, le patrimoine, l’innovation (elle existe de plus en plus parmi ses 281 métiers), la formation – indispensable source nourricière pour susciter des vocations -, la durabilité ou les territoires (ne parle-on pas là d’attractivité ?). Le lieu dans cette ville orientale de l’Yonne s’impose. Victime de la désindustrialisation, Tonnerre conserve pourtant de sérieux atouts pour mieux rebondir, via précisément ces métiers d’art, l’implantation de manufactures, d’ateliers et d’écoles ; un projet de développement qui taraude l’esprit de l’édile, Cédric CLECH, investi à fond derrière ce concept original et inventif. Un concept qui en appelle d’autres, selon la formule consacrée !

 

 

Un plateau de rêve pour promouvoir les métiers d’art…

 

On doit la réalisation de ce rendez-vous fait de réflexions et de préconisations à Romain MOUTON. Aux manettes de son cabinet de conseil  à « impact positif » - la belle formule ! -, le dirigeant de RM Conseil n’en est pas à son coup d’essai, question évènementiel qui carbure au niveau des bonnes idées. Le Cercle de Giverny (lieu mythique des impressionnistes et de Claude MONET) – un laboratoire d’idées hybride façon « think tank » décidé à agir en faveur du déploiement opérationnel de la RSE systémique -, c’est lui ! Des travaux annuels, sous le haut patronage du ministère de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, où se réunit la fine fleur des acteurs engagés dans la RSE qu’ils soient économiques, politiques, institutionnels, sociaux. En quatre éditions, ce Cercle a rassemblé la bagatelle de 2 000 décideurs, une centaine d’intervenants, quatre-vingts partenaires, une dizaine de ministres…afin de formuler in fine quatre-vingt-dix propositions !

D’ailleurs, le garçon ramène dans sa besace un plateau d’intervenants digne de la « Piste aux Etoiles » - émission culte de feu l’ORTF que les moins de cinquante ans ne peuvent pas connaître ! - ; du président d’HENNESSY, Laurent BOILLOT, à la déléguée générale du Comité Colbert (Bénédicte EPINAY), en passant par Pascal MORAND (président de la Fédération de la Haute Couture et de la Mode) au directeur de l’ENSAD, Emmanuel TIBLOUX. Sans omettre pour les épicuriens du luxe : Alexandre BOCQUEL, directeur des métiers d’excellence chez LVMH !

Bref, que du lourd et des experts, soit une vingtaine d’invités qui côtoieront les orateurs du cru dont Dominique VERIEN, André VILLIERS, Jean-Baptiste LEMOYNE ou Patrick GENDRAUD.

Trois ministres, et non des moindres, seront du voyage dans le Tonnerrois – une grande première à Tonnerre qui comble d’aise son maire Cédric CLECH – avec la venue de Bruno LE MAIRE, en charge de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, Rima ABDUL MALAK, la ministre de la Culture qui aura fait une étape auparavant à Auxerre afin d’y inaugurer la nouvelle exposition du Centre Pompidou à l’Abbaye Saint-Germain « Echos » dans le cadre d’un fructueux partenariat, et Olivia GREGOIRE, ministre déléguée en charge des PME, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme.

Alors, Tonnerre qui endosse l’habit de capitale de l'Hexagone de la filière des métiers d’art ? C’est une certitude, le temps de cet évènement à la dimension nationale, ce vendredi 30 juin 2023 !

 

Thierry BRET

 

 

  

 

 


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Cette fois, ça y est ! Le souffle immémorial de l’olympisme, évènement sportif universel et séculaire, s’engouffre de toutes ses forces sur le territoire de l’Yonne. A douze mois de la cérémonie d’ouverture, accueillie à Paris ! Sept de nos villes ont été retenues par le Comité d’organisation national afin de recevoir comme il se doit le fameux Relais de la Flamme. Sept villes qui resteront ainsi gravées dans le marbre de ce rendez-vous exceptionnel…

 

AUXERRE : A la lecture de cette liste, on ne relève pas de réelle surprise. Avallon, Chablis, Migennes, Saint-Fargeau, Sens, Vézelay et Auxerre vont entrer ainsi dans la légende de l’olympisme et du sport hexagonal, accueillant à l’été 2024 la célèbre flamme, allumée quelques semaines auparavant en terre grecque, à Olympie, la cité antique où sont nées les premiers Jeux, synonyme de trêve et de paix.

Peut-être manquera-t-il quelques agglomérations de plus (Toucy, Tonnerre, Joigny, etc…) pour que la fête fusse complète ?

Quoiqu’il en soit, le Relais de la Flamme mettra en lumière la beauté et la diversité du territoire de l’Yonne durant cette traversée épique, prétexte à mettre en exergue les panoramas et la richesse culture de notre patrimoine.

 

 

Officiellement, la flamme (elle va parcourir des milliers de kilomètres à travers l’Hexagone en visitant plus de 400 villes) arrivera en terre de l’Yonne le 11 juillet. Soixante-huit jours de pérégrination dans tout le pays, avant d’arriver dans sa 53ème étape, le département le plus septentrional de la Bourgogne, et de remonter vers la capitale tricolore.

On nous promet une fête du sport in extenso pendant plus de deux mois – la flamme débarquera en France dans le port de Marseille à bord du célèbre trois-mâts, le navire-école, « Le Bélem » - il appartient toujours à la Caisse d’Epargne – le 08 mai – et davantage encore dès que les Jeux de Paris seront proclamés ouverts.

L’Yonne, avec fierté, est désormais à l’heure des Jeux. Qu’on se le dise !

 

Thierry BRET

 


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Certes, le sujet ne prête pas à sourire. Il est difficile d’évoquer la fin de vie dans une société plus prompte à parler d’hédonisme et de vacances, à l’approche de la période estivale, que de sa propre mort qui, de toute manière, nous attend tôt ou tard au terminus de notre parcours terrestre. « Vivre l’Yonne » s’y risque ce soir à Auxerre. En proposant un point d’actualité sur cette délicate thématique…

AUXERRE : Difficile de dire si le sujet attirera les foules ce lundi soir à la salle de conférence du 89 ! Mais, on ne peut que féliciter l’association « Vivre l’Yonne » de se pencher sur cette thématique, peu réjouissante à l’amorce de l’été, mais ô combien nécessaire pour en connaître les moindres contours qu’ils soient thérapeutiques ou juridiques.

D’autant que la fin de vie s’est invitée parmi les débats et discussions de bon nombre de parlementaires depuis le début de l’année. Alors, pourquoi ne pas s’y intéresser de plus près localement !

Rapporteur d’un avis spécifique propre à cet item, au sein du CESE (Conseil Economique Social Environnemental) et membre de la Convention citoyenne consacrée à ce sujet, Dominique JOSEPH est l’oratrice du soir. Accompagnée d’un autre représentant régional ayant travaillé au sein de la Convention citoyenne qui en a tiré des préconisations, la conférencière fera ainsi toute la lumière – logique quand on parle de fin de vie ! – sur les soins palliatifs, l’euthanasie ou encore le suicide assisté.

Le rendez-vous, on l’aura compris, s’adresse à tous : les familles, naturellement, mais aussi les professionnels de santé, impliqués dans l’exercice de leur pratique. De précieux témoignages devraient ressortir de ces échanges, organisés avec le soutien du Conseil départemental et de plusieurs partenaires issus du privé.

 

 

En savoir plus :

Conférence débat sur la fin de vie

Organisé par Vivre l’Yonne

Lundi 26 juin à 18h30

Salle de conférence du 89 à Auxerre

 

Thierry BRET

 


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Le conflit russo-ukrainien, ce sont d’abord des centaines de milliers de morts, civils et militaires. Au-delà du conflit armé, comme souvent, c’est aussi une guerre civile. Il marque la fin de l’hégémonie occidentale, la nouvelle donne des alliances et une redistribution des cartes géographiques.

TRIBUNE : La fameuse contre-offensive promise depuis un mois a débuté le 04 juin dernier. Elle semble au point mort et certains experts parlent de son échec. Volodymir ZELENSKY affirme que son armée avance mais qu’elle rencontre de graves difficultés dans sa progression. Quant à Vladimir POUTINE, il assure avoir bloqué l’adversaire, qu’aucune parcelle de terrain n’est cédée mais que son armée subit de lourdes pertes. Il est clair que les lignes de défense construites par les Russes l’été dernier (Donbass et Novorossin) empêchent tout passage de blindés.

Les constats

L’échec provisoire de la reconquête des territoires ukrainiens montre clairement que l’armement des Occidentaux ne suffit pas à gagner le combat et tant s’en faut ! De plus, l’armée russe s’est attachée à cibler avec succès les centres de commandement et les arsenaux ukrainiens. La nouvelle frontière est devenue un horrible cimetière d’hommes et les carcasses de blindés fument encore… Sur de nombreux aéroports ukrainiens des débris de Mig 29 et de M 16 jonchent les tarmacs ! Les morts, civils et militaires, se comptent par centaines de milliers. Les Etats-Unis estiment les pertes en matériel à 500 milliards de dollars… Impressionnant mais dérisoire à côté du drame humain ! Quel que soit le camp, une mère qui pleure son fils mort au combat, ou une épouse qui ne se console pas de la disparition de son époux, sont toutes dignes de notre compassion et de notre respect : la douleur n’a ni frontière ni drapeau, la douleur de ces femmes est universelle…

 

 

De nouveaux enjeux…

On peut se demander ce que valent les armes occidentales (années 1990), face à l’arsenal russe d’aujourd’hui ? La force aurait-elle changé de camp ? L’armée ukrainienne ne peut pas mener une guerre intense et efficace. Parmi les forces vives, il faut distinguer les militaires avec ZELENSKY à leur tête. Ils pensent défendre le peuple, à éradiquer les Russes et leur culture. C’est une faiblesse historique, aucune unité possible et l’armée ne forme pas un bloc indivisible !

Un autre enjeu majeur qui découle également de la fracture nationaliste-peuple de base : la guerre civile ! Le Donbass illustre parfaitement la dérive « guerre civile ». Depuis une quinzaine d’années, on ne compte plus les morts dans le Donbass (certains l’estime à 1,5 million). Donbass, Novorossin et Crimée sont de culture russe et viscéralement contre toute ingérence de l’Ukraine dans leurs affaires. Ils n’accepteront jamais un retour sous l’autorité de Kiev. Ajoutons qu’Odessa est ukrainienne en droit mais de culture russe. La Transnistrie et la Moldavie demeurent russes de cœur et de culture et constituent des menaces de conflits pour l’Ukraine.

La construction d’un état indépendant ukrainien, tel que défini par Volodymir ZELENSKY et ses amis occidentaux semble impossible. Une Ukraine, une et indépendante n’a jamais existé, sauf durant la Première et la Seconde guerre mondiale. L’Ukraine existe depuis 1991 ! La conséquence est hélas claire : le conflit russo-ukrainien n’aura malheureusement pas de fin…

 

 

 

La redéfinition des alliances…

La guerre en Ukraine délimite le paysage des alliances. Europe et Etats-Unis font bloc autour de Kiev et poussent le pays au combat (idéologie, intérêts financiers ? Un peu des deux). L’OTAN appelle aujourd’hui à soutenir la contre-offensive de l’Ukraine et exacerbe les passions guerrières des Ukrainiens, l’Iran livre des drones aux Russes et envoie des hommes en Crimée, la Russie mobilise ses soutiens eu Moyen-Orient et en Méditerranée, avec notamment l’Algérie.

Si une large partie du monde a condamné l’invasion en Ukraine, voire a pris des sanctions contre la Russie, Vladimir POUTINE n’est pas pour autant isolé dans le conflit. Syrie, Venezuela, Biélorussie le soutiennent. Chine, Cuba et Brésil ne souhaitent pas soutenir ouvertement ou totalement les Russes. Quant à la Turquie, elle souhaite jouer un rôle majeur dans des rencontres pour la paix. Ils veulent ménager la chèvre et le chou : ne pas trop contrarier les Occidentaux, affaires oblige…

On commence à entendre quelques bémols en Europe et certains membres ne sont plus aussi enthousiastes à soutenir un effort de guerre qui leur paraît de plus en plus source de gaspillage en vies humaines et en monnaie ! De plus, la Pologne et la Hongrie interdisent les importations de céréales venant d’Ukraine. Varsovie et Budapest ont justifié leur décision par le fait que les céréales ukrainiennes qui transitent par leur territoire depuis le début de l’intrusion russe et le blocage de certains ports de la mer Noire, constituent une menace pour leur propre secteur agricole. Une partie significative de ces céréales, moins chères que la production locale, n’étant pas comme prévue exportée vers des pays tiers en raison notamment de difficultés logistiques.  N’oublions pas que la Commission Européenne a imposé des quotas de céréales ukrainiennes pour chaque membre de la communauté. Bien entendu, Ursula Von der LEYEN, dans sa légendaire mansuétude, promet des sanctions aux pays récalcitrants… 

Un conflit qui risque de s’éterniser…

A l’instar des deux Corées et du conflit israélo-palestinien, on peut redouter que la guerre en Ukraine s’éternise avec des belligérants campés sur leur position et leur certitude d’avoir raison. Séparée depuis 1948, les deux Corées n’ont jamais signé de traité de paix et leurs armées se positionnent de chaque côté du célèbre 38ème parallèle. Quant aux rapports entre Israël et la Palestine tout a débuté bien avant l’ère chrétienne ! Les juifs de l’époque avaient constitué une mutuelle afin de se préserver contre les exactions des âniers Palestiniens. Depuis, deux ou trois millénaires, nous assistons à une suite de guerres, d’escarmouches, d’actes terroristes… Un éternel conflit, hélas, qui ne prendra fin qu’après l’anéantissement de l’une ou de l’autre partie ! On peut juste espérer, pour l’Ukraine et la Russie, de nouveaux Yasser ARAFAT et Yitzhak RABIN pour se retrouver autour d’une table et parler de paix !

 

 

La guerre en Ukraine se soldera par un statu quo provisoire…

Les Ukrainiens soutenus par l’Europe et les Etats-Unis ne renonceront pas aux régions conquises par les Russes, et les Russes ne cèderont jamais les territoires annexés. D’autant plus, que pour le Donbass, POUTINE donne une pseudo-légitimité démocratique à sa conquête, par un vote des autochtones.

Pour l’instant, fabricants et marchands d’armes s’en donnent à cœur joie, engrangent de copieux bénéfices, et demain, comme de coutume, les ferrailleurs investiront le terrain afin de récupérer tout le matériel militaire et prendre au passage de la monnaie facile…

Nous sommes dans l’impasse. Un traité de paix ne pourra s’envisager que si Vladimir POUTINE accepte de renoncer au rêve de la reconstruction de l’ancien empire soviétique, avec des garanties données aux alliés. De leur côté, américains et européens doivent faire pression auprès de ZELENSKY afin qu’il accepte la perte du Donbass. La paix est à ce prix et la reconstruction d’un pays exsangue et ruiné peut donner de l’espoir aux Ukrainiens ! Il vaut mieux financer des vivres que des chars de guerre. Restera à trouver le « Monsieur bons offices », admis par tous et capable de réunir les frères ennemis !

La paix est au prix de l’humilité et de la fraternité entre les peuples, en oubliant un peu l’ego et l’argent…Anatole France avait peut-être raison quand il écrivit : « On croit mourir pour la patrie ; on meurt pour des industriels… ».

 

Jean-Paul ALLOU

 


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Il se passe toujours quelque chose, rue du Plat d'Etain, derrière l'imposante halle Baltard du marché de Sens ! Une nouvelle adresse va bientôt ouvrir avec à la tête un pâtissier, fils du chef du restaurant « Le Gâtinais de Saint-Valérien ». Une autre (la poissonnerie) va bientôt déménager de quelques rues...

SENS : Au 19 de cette petite artère se tient une institution : c'est la brasserie «  Le Plat d'Etain », tenue par sieur Bruno depuis une vingtaine d'années déjà. Avant, il était installé à Joigny. Mention spéciale pour commencer : les toilettes dudit établissement sont en permanence d'une impeccable propreté. Bravo à notre bistrotier, car cela n'est pas si courant !

Le comptoir boisé accueille de bon matin la tasse de caféine. Puis, un peu plus tard arrive le tour du ballon d'un blanc judicieusement choisi au cœur de notre Bourgogne (ou encore le verre d'une grenadine à l'eau !). Au premier étage, se niche une petite salle de réunion, à l'abri de tous regards ! La terrasse complète cet attachant estaminet, fief des commerçants du marché voisin  (Vanessa, Pascal, Stéphane,  Damien....et les autres !).


Une entrée franche du collier qui se savoure à satiété…

 

Le midi - et certains soirs aussi - Bruno fait à manger. C'est plutôt  bon cette cuisine faite maison (signalons les délicieuses frites, notamment !). Le menu  du jour est d'ailleurs annoncé sur le set de table : astucieux ! Il est à 21,90 euros (faudrait pas plus !). Au service, il est accompagné de sa  souriante fille Marion. Cette jeune femme est faite pour ce métier. Le contact avec la clientèle lui va à ravir. Père et fille, cela fait un chouette binôme, dont notre pudique bistrotier semble légitimement heureux !

Il est midi : c'est parti et les clients arrivent de chaque coin de rue. On reconnaît Vincent, le sympathique photographe du studio ALLIX (excellent pro, s’il en est !). Le repas commence avec un classique : une salade de hareng pommes de terre qui aurait mérité un rien de persil : c’est bon et joli, une entrée franche du collier, accompagnée d'une bonne salade verte qui croque !

 

 

 

Le plaisir d’être là…

 


Les plats sont de belle tenue : la joue de porc avec une appétissante écrasée de pommes de terre. Quant à la côte de gigot, elle est servie impeccablement rosée comme demandé. Rosé encore : celui du domaine de Joigny VIGNOT, il est des plus gouleyants.

Quelques jolis desserts dont une tarte à l'abricot plutôt bonne se présentent dans l’assiette, mais la pâte manque un brin de croustillance. « Deux cafés et l'addition, Marion s’il te plaît ! ». Puis, heureux de cette pause-déjeuner, l'on retrouve le bitume de cette rue typique de la cité de Brennus. A bientôt, Bruno et disons-le aussi, merci d'être là !

 

 

En savoir plus :

 

Les - : la tarte à l'abricot manquait un brin de croustillance.

Les + : l'ambiance du lieu est conviviale, le service est aimable.

 

 

Contact :

 

Brasserie Le Plat d'Etain

19, Rue du Plat d'Etain

89100 SENS

Tel : 03.86.64.34.16.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 


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