Le 13 octobre 1918, de nouvelles infrastructures, celles que nous connaissons aujourd’hui en lieu et place du complexe de l’Abbé Deschamps, accueillaient les équipes sportives de ce jeune club baptisé AJ Auxerre, apparu en 1905. Cent années plus tard, alors que la formation professionnelle sous la houlette de son nouvel entraîneur franco-uruguayen Pablo CORREA s’apprête à livrer une rencontre importante chez le voisin du Loiret, l’US Orléans, les dirigeants envisagent de commémorer l’évènement de la meilleure manière qu’il soit : par le biais d’un événementiel digne de ce nom et en présence des partenaires chinois…
AUXERRE : 2018 deviendra-telle l’année des jolies réussites pour l’unique club professionnel de football de l’Yonne ? Après la tonitruante victoire acquise lors de la 21ème journée de Ligue 2 aux dépens de Niort, obtenue sur un score sans appel de cinq buts à rien, l’AJA s’enflammera-t-elle comme autrefois lorsqu’elle disputait sous les ors de la Champions League des rencontres européennes aux souvenirs mémorables ?
Il faudra bien sûr s’armer de patience et s’accorder encore beaucoup de temps avant de retrouver, peut-être un jour, l’élite et les soirées sportives d’antan. Certes, mais obtenir du temps, c’est ce que réclame précisément le nouvel homme fort du club, le coach Pablo CORREA. Petit à petit, il pose sa stratégie et met en place une méthodologie qui lui a déjà souri par le passé. Lorsqu’il officiait dans un poste similaire au service de l’AS Nancy Lorraine.
« Il serait dangereux de croire pour notre collectif que l’ensemble des 17 rencontres à disputer d’ici le terme de ce championnat se conclura sur le même résultat. Moi, je suis là pour que le groupe soit réaliste et qu’il prenne confiance en lui. Mais, pas de manière irréfléchie… ».
Privilégier la recherche de la régularité et non celle de la performance…
L’un des maîtres mots qui revient sans cesse dans le discours du franco-uruguayen, c’est l’humilité. Rappelant qu’il est impératif de faire abstraction du classement, Pablo CORREA défend une ligne pragmatique qui consiste à considérer match après match la teneur et les potentialités de l’adversaire sans trop se projeter sur les conséquences finales. « Nous ne devons pas nous tromper d’objectifs : chaque victoire doit nous insuffler de nouvelles forces permettant d’accroître les bases d’une future réussite… ».
Ce vendredi, à l’extérieur, dans ce court déplacement à Orléans qui ferait presque office de derby, l’AJ Auxerre a bien l’intention d’abattre ses atouts cartes sur table et de ne pas faire de la figuration face à un concurrent à sa portée. Le quatorzième du classement ne représente pas un seuil insurmontable. Néanmoins, les protégés de Pablo CORREA devront retrouver le chemin des filets. Comme ils l’ont fait à cinq reprises face à Niort. Confirmant ainsi ce renouveau que beaucoup de supporters espèrent.
« L’équipe doit retrouver une vraie dynamique, sa cohésion et poursuivre sur cette voie, ajoute le coach qui compte autant sur les velléités offensives de son attaque que le sérieux de sa défense. Nous attendons de nos joueurs une progression semaine après semaine. Je ne voudrais pas que les joueurs soient battus sans qu’ils n’aient rien essayé pour contrer l’adversaire… ».
Dans la capitale du Loiret, l’AJ Auxerre n’endossera pas le maillot de favori de cette rencontre un peu particulière. Orléans demeure un club très difficile à manœuvrer sur sa base arrière avec de belles qualités offensives. Hormis quelques absences imputables à de mauvaises grippes, le coach emmènera avec lui dix-neuf garçons. Même si le onze du début de match risque de ressembler à s’y méprendre à celui de la précédente rencontre.
Evoquant les tenants et aboutissants du mercato d’hiver et après une rencontre avec les dirigeants liés au recrutement, Pablo CORREA reste sur l’expectative. « Tous les problèmes ne sont pas résolus. Même si nous avons besoin d’un nouveau joueur pour renforcer la ligne de l’attaque, il faut aussi considérer que l’intégration d’un nouveau membre en cours de saison n’est jamais chose aisée. Nous sommes vraiment en réflexion sur ce point à l’heure actuelle… ».
L’AJ Auxerre affrontera-t-elle une équipe chinoise en 2018 ?
Quelques jours auparavant, lors de la séance de vœux aux partenaires, le président Francis GRAILLE a évoqué les surprises majeures de la future année. Et son désir, aux côtés de l’actionnaire James ZHOU, de vouloir faire fructifier de la manière la plus fervente possible ce rapprochement avec la Chine depuis que les intérêts de l’industriel asiatique convergent avec ceux du club bourguignon.
Cela prendra forme sous différents aspects. D’une part, Bernard DAVID, le responsable du centre de formation du club devrait effectuer en janvier une première séance de formation dans l’ex-Empire du Milieu. Quant à l’intégration du premier joueur professionnel chinois en France, elle entre dans le domaine du possible au sein de l’AJA. Mais, rien ne devait filtrer quant à l’exactitude de la date sur cette nouvelle digne d’un scoop !
En revanche, le centenaire du stade de l’Abbé Deschamps, lui, sera bien célébré dans le courant 2018. Francis GRAILLE ayant désigné un responsable, un « Monsieur centenaire », qui se chargera de gérer le dossier d’organisation du projet. Parmi les réjouissances possibles : une rencontre footballistique opposant l’équipe première à une formation chinoise. Exotisme et attractivité garantis !
Conceptrice de salles de bains et de spas, un marché en fort potentiel de développement à l’heure actuelle, la jeune femme de 38 ans possède une sérieuse expérience du bâtiment et de ses accessoires qualitatifs. Constatant le manque de coordination entre les divers corps de métiers sur les chantiers, Stéphanie ARSENAULT a décidé de se procurer de nouvelles sensations professionnelles en développant son propre outil de travail. Opérationnelle depuis le mois de mars, la société éponyme mise beaucoup sur le conseil et l’accompagnement à distiller sans modération auprès des particuliers et professionnels pour pérenniser la réussite de cette aventure…
BEAUMONT : Quinze années d’expérience parmi les ténors de la distribution de produits sanitaires et de spas créent un solide bagage intellectuel et technique pour initier un projet d’entreprise.
C’est sur la base de cette observation réfléchie que Stéphanie ARSENAULT a fertilisé depuis cinq saisons son irrésistible envie de constituer sa propre structure entrepreneuriale dans son domaine de compétences. En y intégrant, toutefois, le supplément d’âme indispensable à la relation à l’autre dans l’exercice d’un tel métier : l’écoute du client !
Jouer le rôle d’interlocuteur unique sur les chantiers sanitaires…
« La clientèle de particuliers souhaite passer par un artisan qualifié dans le cadre de travaux à réaliser à son domicile. Parfois, elle désire concevoir elle-même ce labeur. Or, si j’ai voulu tourner une nouvelle page de mon existence et reprendre les rênes de ma destinée, c’est pour mettre en avant mon savoir-faire au service de ces personnes en leur apportant toute mon énergie et mes connaissances techniques en devenant leur conseillère… ».
La profession de foi de la chef d’entreprise est louable. Quant aux premiers rendez-vous initiés à la suite de quelques parutions publicitaires, ils lui donnent raison. En outre, la rhétorique prescrite à destination des particuliers se développe également vers les professionnels eux-mêmes. Interpellés par cette démarche d’accompagnement, deux artisans locaux, l’un est peintre, l’autre intervient dans le domaine de la plomberie, prennent contact avec la dirigeante de cette petite entité qui a pour objectif juridique de se transformer en SASU dans le cours de l’année.
« Le manque de coordination auquel j’ai dû faire face à titre personnel dans le cadre d’aménagement de mon intérieur, je le réfute en proposant à la clientèle d’intervenir à leurs côtés en qualité d’interlocuteur unique. Nonobstant la confiance qui en découle dans l’approche humaine d’un chantier, c’est aussi un indéniable gain de temps au bénéfice des artisans eux-mêmes… ».
Une plus-value que la jeune femme adjoint à une politique réactive au niveau des délais qu’elle désire raccourcir dans l’envoi de devis, un vecteur souvent déterminant dans le choix d’un professionnel par rapport à un autre.
Utilisant des logiciels de dernier cri en matière de possibilité graphique et visuelle en trois dimensions, la responsable de la structure entend exploiter ce filon permettant de mieux gérer les problématiques conceptuelles d’un chantier avec dextérité.
Pour ce faire, elle n’a pas hésité à se rendre au Salon international du sanitaire en Allemagne l’année dernière ou de prendre part en qualité d’observatrice avisée au Salon de l’architecture de Paris pour y glaner de précieux renseignements pratiques.
Le marché des professionnels fourmille d’opportunités à traiter
Volontariste, la jeune femme veut occuper une place prédominante sur ce segment un peu de niche vers lequel elle se destine. Ne se limitant pas à de quelconques considérations géographiques, Stéphanie ARSENAULT déploie ses ailes vers la Seine et Marne, passerelle obligée pour mieux conquérir la capitale et l’Ile de France, mais aussi vers le Loiret et l’Aube, des territoires à belles potentialités économiques.
Les entreprises générales de maçonnerie, à l’instar de sites d’hébergement touristique (hôtels, gîtes…) représentent le cœur de cible idoine de sa stratégie qu’elle compte intensifier vers les professionnels.
Concevant les incontournables auxiliaires du bien-être et du luxe (hammam, sauna, spa…), Stéphanie sait qu’elle peut bénéficier d’importants atouts à abattre sur ce créneau de la détente et du loisir.
Soutenue par INITIACTIVE 89 dans le cadre de l’obtention d’un prêt de financement et encouragée par la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté qui a lui octroyé de l’intérêt, Stéphanie ARSENAULT aura consenti un débours de 10 000 euros en guise d’investissements pour mettre sa petite entreprise sur de bons rails.
L’année 2018 débute avec une certaine élégance pour son avenir presque radieux : deux chantiers concernant l’amélioration sanitaire de gîtes ruraux sont en voie de concrétisation tandis que la jeune dirigeante envisage très sérieusement de participer au Salon de l’Habitat d’Auxerre. Elle profiterait à cette occasion d’un joli coup de pouce encore en négociation d’un poids lourd du secteur, BUTAGAZ.
La capitale de l’Yonne septentrionale sera le théâtre d’un évènement majeur en cette journée du vendredi 19 janvier. Près de 2 000 élèves, issus des classes de première et de terminale des établissements publics et privés de la ville convergeront vers le gymnase des lycées JANOT et CURIE à Sens pour y découvrir l’alléchant programme de ce rendez-vous destiné aux scolaires en quête d’inspiration mais aussi aux familles. Deuxième du nom, il aura pour objectif de présenter un panel éclectique de cursus pédagogiques pouvant être suivis dans le département. Un concept singulier qui aura favorisé l’union sacrée entre l’Education nationale, le monde de l’économie et les élus pour affirmer l’attractivité du territoire à travers la formation…
SENS : Plutôt que de s’expatrier comme par le passé vers Paris, Troyes ou Dijon, pourquoi ne pas poursuivre des études supérieures sur le territoire qui vous accueille, en l’occurrence celui de l’Yonne ?
Partant de ce simple postulat, et en intégrant le paramètre que les jeunes générations ne sont pas forcément les plus informées des possibilités pédagogiques existantes au plan local, la Communauté d’agglomération du Grand Sénonais, la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne et les Lycées de Sens ont pris la sage décision d’unir leurs efforts. Et de mutualiser ainsi leurs moyens afin d’organiser cet événement unique qui devrait apporter son lot de réponses concrètes à ses participants.
Un copieux programme en perspective pour les premières et les terminales
Si cette animation adoubée par Marie-Louise FORT, présidente du Grand Sénonais et maire de la ville, Alain PEREZ, président de la CCI de l’Yonne et Armand RIQUIER, proviseur des Lycées JANOT et CURIE s’adresse en priorité aux lycéens des établissements scolaires traditionnels qu’ils soient publics et privés, soucieux de se doter des renseignements les plus aboutis sur l’offre existante, elle permettra aussi d’accueillir 80 élèves de terminale de la Maison familiale rurale de GRON et du lycée professionnel privé Sainte-Colombe.
Une cinquantaine de formations post-bac bénéficieront de la présence de leurs promoteurs pédagogiques et de leurs formateurs pour faire toute la lumière sur les débouchés envisageables une fois les jeunes gens insérés dans la vie active.
La matinée favorisera l’accès aux classes de première. Une option qui s’est avérée indispensable pour le proviseur des lycées JANOT et CURIE, Armand RIQUIER. Il souhaitait offrir davantage de temps aux élèves dans le cadre de leur choix d’orientation.
Quant à la présence de professionnels, venus parler de leurs corporations, elle confère à l’événement un intérêt supplémentaire. Des industriels de la plasturgie, des experts-comptables et des représentants du secteur bancaire iront à la rencontre des futurs étudiants. Notons aussi la présence des responsables d’établissements d’enseignement supérieur situés à Troyes : une participation qui prend toute sa légitimité dans le cadre du pôle métropolitain mis en exergue avec la Ville de Sens depuis peu. Le CIO proposera en parallèle un focus explicatif sur l’une des préoccupations estudiantines du moment : l’évocation de « PARCOURSUP » et de son mode opératoire au niveau des choix d’orientation.
« Supprimons les murs et bâtissons des ponts… »
Observant les timides effets de la reprise économique, le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie, Alain PEREZ, insista cependant sur l’inadéquation chronique entre l’offre et la demande.
« Désormais, il nous faut anticiper les besoins des structures professionnelles en essayant de vaincre les vieux tabous habituels au niveau de l’enseignement. Cela passe par la valorisation des métiers manuels et de leur gratification aux yeux de tous ».
Ponctuant d’un exemple, il devait évoquer les dernières Rencontres régionales de l’industrie (RIDY) du mois d’octobre où in situ plus de 90 offres d’emploi avaient été proposées par les sociétés exposantes au cours de cette seule journée.
Appelant à « supprimer les murs tout en bâtissons des ponts », le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie s’est dit très satisfait d’être associé à la conception de ce deuxième Forum de l’enseignement supérieur. Et pourquoi pas de réfléchir lors d’une édition future de clôturer ledit événement en présence de l’ensemble des industriels du Sénonais à l’instar des fameuses « Nuits de l’Orientation » que la chambre consulaire a su décliner avec succès durant plusieurs saisons au Village d’entreprises de Sens ?
Pour conforter les propos optimistes du président PEREZ, soutenus également par l’édile de Sens Marie-Louise FORT, le proviseur des deux lycées de Sens confirmait qu’à ce jour, toutes les sections professionnelles de ses établissements étaient pleines y compris les filières techniques et industrielles dont la chaudronnerie et la maintenance.
« N’oublions jamais qu’un jeune qui est aujourd’hui pourvu d’un BTS industriel possède deux fois moins de chance de se retrouver au chômage lors de son intégration dans la vie active que celui qui ne détient qu’un BTS traditionnel… ». Des partenaires qui étaient vraiment à l’unisson au terme de leur conférence de presse…
Le bilan est extrêmement positif pour la marque aux chevrons au terme de l’année 2017. Avec plus de 270 000 immatriculations, véhicules particuliers et utilitaires compris, CITROEN enregistre une nette croissance en volumes de 5 % par rapport à l’année antérieure. Cette poussée expansionniste sur le segment des utilitaires est très significative de l’état de santé radieux du constructeur français qui affiche une hausse de 10,5 % de ses résultats. L’offensive entamée depuis plusieurs saisons à la conquête de nouvelles parts de marché devrait se renforcer cette année avec les ventes de nouveautés très attendues comme la C 3, le SUV C3 AIRCROSS et le JUMPY. Trois produits qui constituent des atouts majeurs dans la gamme innovante du constructeur…
PARIS : Les dirigeants du constructeur automobile CITROEN ont dû sabler le champagne au terme de l’exercice 2017 en affichant vraisemblablement des mines réjouies à la lecture des premiers bilans. Sur l’ensemble de l’année, et malgré deux jours ouvrés de moins qu’en 2016, la marque française a vu ses immatriculations globales (véhicules particuliers et utilitaires) croître de 5 % en France. Cette performance est d’ailleurs comparable à celle du marché.
La bonne tenue de la nouvelle C3, avec 67 000 immatriculations
Sur le marché des voitures particulières, le constructeur national a enregistré plus de 201 000 immatriculations au cours de ces douze derniers mois. Soit une augmentation de 3,3 % comparativement à l’exercice 2016. Le succès de la nouvelle C3 qui représente à elle seule une vente sur trois pour le groupe sur le marché des particuliers est remarquable. 67 000 modèles de ce véhicule auront ainsi été écoulés en 2017…
Quant au dernier né, le nouveau SUV C3 AIRCROSS, commercialisé depuis le mois d’octobre, il se positionne déjà comme la deuxième meilleure vente de CITROEN avec 8 600 immatriculations. Sur le même registre, il faut signaler l’excellente performance de la citadine C1 : une hausse de 8,4 % et du ludospace BERLINGO avec 9,2 %. Mention spéciale également au duo des monospaces C4 Picasso qui s’est maintenu à près de 40 000 immatriculations malgré une concurrence accrue.
CITROEN gagne 0,5 point de pénétration sur le marché des utilitaires
Le segment des véhicules utilitaires légers intéresse au plus haut niveau les responsables de CITROEN. La marque a totalisé près de 69 000 immatriculations en 2017, soit une croissance de 10,5 %, supérieure à celle du marché (+7%). Cette belle performance est notamment portée par le succès de la nouvelle C3 Société qui, avec plus de 8 600 immatriculations, permet au constructeur de croître de 15 %. Par ailleurs, l’ensemble des fourgons de la gamme a contribué à la croissance de la marque, au premier rang desquels on trouve la version retravaillée du JUMPY qui obtient une forte croissance de 38,2 %. Conséquence : cela lui permet de gagner 0,8 point de part de marché. Des résultats très encourageants auxquels il faut ajouter les performances remarquées du BERLINGO (+3,6 %) ou encore du JUMPER (+12,7 %).
Trois petits tours de piste et puis s’en va. Certes, pas de manière définitive, mais juste de façon aléatoire afin de recharger les accus et de mieux s’investir aux préparatifs de la probable édition 2019, accueillie à Toucy. Faute de solides soutiens émanant de partenaires professionnels, issus de la filière des services à la personne, le directeur régional de PRESENCE VERTE Bourgogne, Pierre HIPEAU, a abandonné avec regrets et par jet de l’éponge l’idée d’écrire le quatrième volet consécutif de la saga « MARCHENSOL » le 23 septembre en Puisaye comme il avait été préalablement annoncé par voie de presse. Le peu d’enthousiasme des partenaires à constituer un comité de pilotage qui aurait eu pour mission de coordonner la logistique de cet évènement caritatif en faveur des malades d’Alzheimer a conduit sine die le responsable du rallye solidaire à prendre une décision irréversible : son annulation en 2018. Et de programmer son retour à l’automne 2019 en revoyant peut-être la formule…
AUXERRE : Avant même qu’il ne bascule au seuil de l’an neuf, Pierre HIPEAU devait prendre aux termes des ultimes jours de 2017 une résolution importante concernant le porte-étendard communicatif de son association, MARCHENSOL, en annonçant son report inéluctable de douze mois.
Cassant ainsi, et par la force des choses, la cadence annuelle qu’il s’était imposé à lui-même ainsi qu’aux équipes collaboratrices de PRESENCE VERTE de concocter chaque année ce rassemblement familial et sportif au service d’une cause juste. Le soutien par le don de soi en y participant et par le versement d’une obole à l’inscription au profit de la structure qui défend les intérêts des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, France Alzheimer 89.
Trop esseulé pour assumer une telle charge de travail…
Ce n’est pas de gaité de cœur que le directeur régional du spécialiste de la téléassistance, à l’origine de ce concept depuis 2015, a entériné sa décision. S’appuyant sur les échanges constructifs qu’il a eus avec son conseil d’administration, au demeurant très satisfait de l’orientation positive prise par cet évènement depuis sa création, le responsable de ces randonnées pédestres de la solidarité souhaitait, en revanche, davantage d’implications de la part de ses partenaires professionnels qu’il côtoie de manière quotidienne dans son activité.
Pour l’organisateur de ce concept original qui avait vu la présence de 700 participants lors de l’édition 2016 sur l’idyllique parcours dessiné au cœur du vignoble de Chablis et de 400 marcheurs et coureurs mobilisés l’année suivante à Auxerre, la charge de travail était trop importante à assumer seul. Tant au plan moral avec la pression constante que l’on imagine aisément dès que le compte-à-rebours était enclenché qu’au niveau du temps nécessaire à la conception du projet d’un exercice à l’autre car trop chronophage au final.
Seconde interrogation de poids pour ce féru de randonnée et de trail : comment concilier la saine gestion de l’événement qui nécessite une rigueur extrême dans sa phase organisationnelle et conduire la destinée, en parallèle, d’une entité, certes associative, mais qui gère le destin professionnel de onze salariés et réalise plus d’un million d’euros de chiffre d’affaires à l’année ?
Un sérieux dilemme qui pouvait trouver un semblant de réponse avec la mise en place d’un comité de pilotage faisant office d’organe décisionnaire.
« Le postulat était simple, explique Pierre HIPEAU, il s’agissait seulement de créer un groupe de travail à l’aide de cinq personnes issus du sérail des services à la personne pour conférer un cadre exécutif à l’ensemble… ».
Le silence de partenaires peu enclins à s’investir ?
La douzaine d’entreprises partenaires reçoit ensuite l’invitation par mail à rejoindre ce comité sur la base du volontariat le 19 décembre dernier. Quelques jours plus tard, Pierre HIPEAU ne pourra que déchanter : hormis une réponse qui s’avère positive, personne ne répondra à la sollicitation d’intégrer l’outil directif du concept.
Un tantinet amer, Pierre HIPEAU, n’en reste pas moins lucide et n’incrimine pas ses interlocuteurs restés « muets » : « Tous ont des occupations importantes qui génèrent du chiffre d’affaires tout en assurant la gestion du personnel. MARCHENSOL est une indéniable réussite au niveau de sa répercussion populaire et médiatique mais je n’ai pas réussi à créer l’adhésion des partenaires professionnels autour de ce concept et de sa marque. C’est dommageable à plus d’un titre. Aujourd’hui, je ne peux plus assumer seul la coordination de cette manifestation ; mes partenaires ont été informés de ce besoin de réfléchir à plusieurs strates. Or, ils ne se sont pas manifestés… ».
De guerre lasse, Pierre HIPEAU n’a alors d’autres alternatives que de botter en touche. Prévenant au passage l’ensemble de ses partenaires institutionnels et bénéficiaires de l’œuvre de ce report. Et d’envisager le retour en grâce de son concept à l’automne 2019.
« D’autant qu’il était prévu de compléter le programme de nos randonnées habituelles avec un parcours vélo grâce à une collaboration active avec le Comité de la Franck Pineau et son président, Serge LE DOUSSAL, concède Pierre HIPEAU, la ville de Toucy se prêtera très bien à cette nouvelle configuration… ».
Désireux de mûrir avec beaucoup de recul la prochaine édition, le responsable de PRESENCE VERTE Bourgogne en arrêtera les lignes fondamentales au sortir de l’été 2018. Un laps de temps qu’il juge indispensable à ses yeux pour remodeler un concept qui a encore beaucoup à apporter dans le paysage de la solidarité de notre territoire…