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Rares sont les édifices publics de l’Yonne à être pavoisés aux couleurs de l’Ukraine. Ces fameux coloris si distinctifs, jaune et bleu, qui pénètrent désormais notre subconscient à force de les voir s’étaler à la une des journaux et des relais audiovisuels depuis le déclenchement de cette guerre. Marque de soutien, signes d’encouragement à lutter contre la préservation de la liberté et de l’indépendance d’un état souverain : une forme de résistance symbolique qu’a choisie d’afficher la municipalité de Chevannes.

 

CHEVANNES : Ce sont de petits cœurs entrelacés. Leurs dessins, en jaune et bleu, s’additionnent avec autant de poignées de mains. Les uns placés à côté des autres. Un symbole fort d’entraide et d’amitié, esquissé avec le regard innocent de jeunes enfants.

Ceux qui fréquentent les activités périscolaires de la localité périphérique d’Auxerre. Le tout constitue une grande banderole. Posée, depuis ce week-end, au fronton de l’édifice public principal de la commune : sa mairie.

Une marque de sympathie. D’espérance, aussi, puisqu’elle émane de cette jeunesse icaunaise qui est bien consciente de ce que vit le peuple opprimé d’Ukraine, aujourd’hui, sous les bombardements meurtriers de l’occupant russe.

 

 

Plutôt que d’ornementer d’un simple drapeau ukrainien la façade de la mairie, comme d’autres communes icaunaises ont pu le faire (Sens) et c’est déjà beaucoup, Dominique CHAMBENOIT, premier élu, a choisi ce procédé plus implicatif et inspirant que cette banderole conceptualisée par des enfants de la commune.

Ils ont réalisé ce travail collectif en n’oubliant jamais ce qu’endurent là-bas à deux mille kilomètres de nous ces gosses et leurs parents écrasés par la bêtise humaine. S’inspirant des couleurs emblématiques du pays, ces deux bandes bleu et jaune, évoquant le ciel azuréen de la prospérité et du bonheur, et le jaune, rappelant les champs de blé qui poussent dans les steppes.

Un message visuel, clair et précis, reçu cinq sur cinq…et visible de tous !

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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Serait-ce une réelle chance pour l’industrie hexagonale ? Au vu des nombreux items abordés qui y gagnent en efficience, nul ne pourrait en douter. La nouvelle convention collective de la métallurgie, officialisée par moult signatures le 07 février dernier à Paris, prendra effet d’ici moins de deux ans. Impulsant un élan considérable à tout un pan de l’activité entrepreneuriale de notre pays. Au nom de l’attractivité, de la compétitivité mais aussi de l’équité et de la concertation. Un réel progrès pour la filière ? Non mieux que cela : un élan fédérateur au supplément d’âme certain pour l’industrie !

 

AUXERRE : « Ce n’est pas une contrainte, ce n’est qu’une amélioration… ». La jubilation du délégué général de l’UIMM (Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie) de l’Yonne fait plaisir à voir. Le nouveau dispositif conventionnel, adoubé récemment par toutes les composantes de la filière, fait figure de premier pas sur la Lune. « Un petit pas pour l’homme, un grand bond pour l’humanité ! » avait lancé Neil ARMSTRONG au meilleur de sa forme en foulant le sol poussiéreux de notre satellite en juillet 1969. Simplifier la vie de la relation sociale en entreprise offrirait-elle les mêmes sensations auprès de personnes, plutôt terre à terre que sont les acteurs de l’industrie française ? Possible !

L’aboutissement de cette signature après une genèse entamée depuis le début des années 2010 est qualifié de rendez-vous « historique ». Tant par Claude VAUCOULOUX qui nous en explique les contours vu du prisme de l’Yonne, que par les communiqués de presse officiels qui abreuvent les rédactions depuis la date de ce précieux paraphe.

« Nous venons de vivre l’acte de naissance d’un nouveau modèle social pour l’industrie française, lâche dans un large sourire le porte-étendard de la Maison de l’Entreprise, du MEDEF et de l’UIMM de la Nièvre et de l’Yonne, une vraie opportunité intellectuelle qui va booster ce secteur d’activité au centre de bon nombre de réflexions, suite à la très longue crise sanitaire identifiant la dépendance de la France à bien des égards.

 

 

De vrais groupes de travail, pas de comités « Théodule » !

 

Applicable au 01er janvier 2024, cette convention collective porte sur différents aspects. Essentiels à la relation sociale et à l’existence de l’entreprise. Ils ont pour dénominateurs communs la lisibilité, l’équité, la concertation, la compétitivité, l’attractivité….autant d’auxiliaires pour répondre aux enjeux de l’entreprise dans la conjoncture actuelle, qui est loin d’être un long fleuve tranquille à la suite des récents évènements belliqueux opposant Russes et Ukrainiens.

Partant du simple postulat que la plupart des textes existants avaient pour origine des applicatifs issus des années 60 et 70 (autant dire un monde devenu totalement obsolète à nos yeux !), les futurs signataires souhaitaient dépoussiérer ces écrits, les rendant de facto plus en phase avec les réalités conjoncturelles du moment. Un besogneux travail de fourmi et la constitution de différents groupes de travail dès 2012 ! Comités (qui n’avaient rien de « Théodule » !) qui se mirent à fonctionner à plein régime afin de légitimer ce vaste nettoyage de printemps nécessaire à la filière et dans lesquels Claude VAUCOULOUX eut l’opportunité de pouvoir réfléchir ! Un travail réalisé en profondeur, partagé avec les associations syndicales représentatives de la métallurgie.

Qu’en ressortira-t-il in fine ? Que du positif, de l’avis de notre interlocuteur.

« Cette convention est unique et nationale. Elle s’inscrit réellement dans l’innovation sociale. A terme, elle est amenée à remplacer 78 conventions collectives existantes qui régissent la relation sociale dans la métallurgie… ».

Jusqu’alors, une cohabitation subtile permettait de réunir sous des égides différentes une convention des ingénieurs et des cadres de la sidérurgie et de nombreuses conventions territoriales de la métallurgie concernant les personnels qui ne sont pas cadres. Dorénavant, tout ceci sera remplacé par cette convention nationale unique sur le territoire.   

« C’est simple, poursuit Claude VAUCOULOUX, des 7 500 pages de textes conventionnels avec lesquels nous travaillons depuis longtemps, nous n’aurons plus que 231 pages servant de trame à ce nouveau dispositif entrant en vigueur au 01er janvier 2024. ».

 

 

Six enjeux capitaux pour répondre à ce nouvel élan stratégique…

 

Quant aux enjeux, ils reposent sur une articulation dégageant six idées motrices. Et, en premier lieu, répondre aux enjeux de l’entreprise.

« Ce dispositif, précise Claude VAUCOULOUX qui en maîtrise la moindre arcane, constitue un socle adapté à toutes les entreprises de la filière, quelle que soit leur taille et leur domaine d’activité… ».

Un socle reposant sur les valeurs intrinsèques de ces structures : le temps de travail, la santé et les conditions de l’emploi, la rémunération, la classification, la relation individuelle, la formation, la protection sociale, le dialogue social. Rien n’a été édulcoré.

Naturellement, la compétitivité reste de mise. C’est l’ADN de toute entreprise qui se respecte. Comment l’améliorer ?

« La nouvelle convention va favoriser en le simplifiant et en le sécurisant le cadre social des acteurs, ajoute le représentant de l’UIMM dans l’Yonne, par exemple, les entreprises auront toute latitude à pouvoir appliquer strictement ce que prévoit la convention collective nationale ou à l’adapter, grâce à des accords d’entreprise négociés avec pour cela la plus grande autonomie possible ».

Ce nouveau système, opérationnel d’ici deux ans, apportera davantage de lisibilité aux entreprises, souvent noyées dans l’empilement de textes complexes et hétérogènes. L’unicité de ce texte de 231 pages fera le reste. En facilitant la compréhension et l’accessible à tous.

Le volet recrutement, nerf de la guerre actuel des structures qui peinent à embaucher du personnel qualifié, figure sur le registre de l’équité. Les sociétés auront la faculté de pouvoir mieux accompagner leurs salariés dans leur gestion de carrière via un tout nouveau système de classification des emplois, transparent et équitable. Une classification devant optimiser le développement professionnel et personnel des collaborateurs et contribuer à la bonne fonctionnalité de l’entreprise.

 

 

La concertation paritaire se veut renforcée avec cette convention newlook. Les entreprises et les organisations syndicales, hormis la CGT non signataire de l’accord définitif mais qui a néanmoins suivi tout le protocole de négociations, laissent grandes ouvertes les portes à la négociation sociale.  « Une réelle avancée sociale » selon Claude VAUCOULOUX qui permet « de magnifier le secteur de la métallurgie à travers son paritarisme ».

D’ailleurs, dans l’Yonne, les partenaires sociaux s’entretiennent régulièrement depuis septembre 2021 pour décliner au mieux le mode opératoire de ce texte national devant être déployé sur le territoire.

Reste l’ultime axiome de cette stratégie à six orientations : l’attractivité. Une évidence en matière de valeur ajoutée humaine et l’indispensable montée en compétences des salariés. L’accélération des nouvelles technologies et du numérique dans les processus de production ressemble à un sérieux atout vers lequel la filière veut s’engouffrer.

Sur le département septentrional de la Bourgogne Franche-Comté, cette convention sera opposable aux trois cents entreprises du secteur qui appliquent ces accords, celles-ci emploient l’équivalent de neuf mille salariés.

D’ici la date d’application de ce dispositif, l’UIMM Yonne disposera autour d’une task-force d’un dispositif complet afin d’accompagner ses adhérents dans ce qui ressemble à une grande révolution de palais. La révolution industrielle du XXIème siècle au plan social ?

 

Thierry BRET

 

 

 


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Et si l’Yonne s’inspirait de ses voisins de Saône-et-Loire ? Là-bas, un centre de santé départemental coordonne plusieurs unités de soins (elles sont au nombre de six) et vingt-deux antennes médicales. A date, 63 généralistes salariés et sept autres praticiens y exercent la médecine. Une solution probante afin de lutter contre la désertification médicale réclamée par plus de 700 signataires d’une pétition soutenue, entre autres, par le Parti Communiste…

 

AUXERRE : Plus de 700 personnes ont déjà signé la pétition qui circule sur la toile en faveur de l’adoption d’un projet d’ouverture de centre de santé départemental dans l’Yonne. Une solution qui pourrait, selon les instigateurs de cette requête, résoudre l’une des préoccupations majeures des Icaunais dans le cadre de leur vie quotidienne : celle de l’accès aux soins.

L’idée sera d’ailleurs abordée lors d’une conférence débat, organisée dans l’amphithéâtre de la FFB 89, ce jeudi 10 mars, aux alentours de 19 heures. L’intervenant, le docteur Richard LOPEZ, directeur national de « La Fabrique des centres de Santé », y exposera avec moult détails ses arguments. Ceux liés à ce réseau de centres pluridisciplinaires qui accueillent des médecins salariés.

Commentaires d’Alain RAYMONT, secrétaire départemental du Parti Communiste Français (PCF), « il est nécessaire et urgent de lever le frein qui interdit la mise en place d’un tel projet sur notre département… ».

Un refus que l’homme politique de gauche impute au président du Conseil départemental de l’Yonne et à sa majorité.

 

 

L’Yonne parmi les trois mauvais élèves de l’Hexagone pour l’accès aux soins…

 

Un baromètre, celui de « Santé Sociale », positionne le territoire de l’Yonne parmi les plus mauvais élèves en matière d’accès aux soins dans l’Hexagone. Cinq conditions sont ainsi requises pour attirer et fidéliser ces praticiens de toutes disciplines médicales : un salaire fixe qui s’appuie sur la grille de la fonction publique hospitalière ; le travail en équipe et sa coordination avec les structures hospitalières, sanitaires et sociales ; le choix du temps de travail ; un nécessaire appui avec des secrétaires médicales et enfin, la mise en place d’actions de prévention et d’éducation.

Selon le représentant départemental du PCF, « les efforts méritoires, à saluer, de quelques collectivités locales dans l’Yonne restent partiels, et souvent dérisoires ».

Des efforts, à minima, semble-t-il, qui ne suffisent pas de permettre l’accès aux soins au plus grand nombre de nos concitoyens. Ni partout sur le territoire.

Ceci explique cette initiative à se mobiliser et à organiser des comités « Alerte aux déserts médicaux ! ».

De précieux outils qui auront pour objectif d’analyser les situations et les besoins réels de notre territoire en matière d’offres sanitaires. Avec en sus, une pression supplémentaire exercée sur le Conseil départemental de l’Yonne pour qu’il développe une plus large politique de création de centres.

 

En savoir plus :

Conférence débat organisée le 10 mars 2022 à 19 heures à la Fédération du Bâtiment, rue de l'Ocrerie à Auxerre, en présence du directeur national de la « Fabrique des centres de santé », le Docteur Richard LOPEZ.

Contact sur la référence suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Thierry BRET

 


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Si un secteur professionnel n’est jamais en disette pour proposer des offres d’emploi aux jeunes pousses montantes, c’est bien de celui-ci dont on peut parler ! Le profil est simple. Etre détenteur d’un diplôme de niveau licence, posséder quelques appétences aux relations humaines et à l’écoute, le reste suivra après immersion dans cette sphère du marketing et de l’offre commerciale. A l’instar de la Caisse d’Epargne en quête de candidats !

 

AUXERRE : Mine de rien, c’est fou comme les établissements bancaires recrutent chaque année ! Ils ne sont jamais à court de bonnes idées, et surtout de postes pérennes, parfaitement identifiés, à disposer de suite pour subvenir aux besoins des plus jeunes d’entre nous : un métier !

La Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté ne déroge pas à cette règle. Elle qui a déjà ajouté une dizaine d’embauches supplémentaires à son escarcelle au cours de ce dernier semestre sur le seul territoire de l’Yonne !

Les profils sont à caractère commerciaux. Logique pour cette typologie d’établissement qui raisonne en parts de marché réalisées sur la vente de produits financiers et de crédits, voire sur le conseil en gestion patrimoniale. Le must des services préconisés par un acteur du monde bancaire, aujourd’hui.

 

Les titulaires de Bac + 3 dans le viseur de la Caisse d’Epargne…

 

Dans l’absolu, la directrice du groupe de l’Yonne, Florence FORZINETTI, recherche des postulants devant pourvoir à trois opportunités professionnelles de manière immédiate. Des postes qui bénéficient d’un contrat à durée indéterminée. Du conseiller généraliste au chargé d’affaires en gestion patrimoniale, sans oublier celui de conseiller en clientèle.

Présente à l’agence commerciale de Toucy ce jeudi en fin de matinée, l’encadrante bancaire a confirmé ce besoin.

« Généralement, précisa-t-elle, nous puisons nos nouvelles recrues parmi un vivier de diplômés de niveau baccalauréat, bac + 3 (licence) – le plus souvent force de vente – qui possèdent la fibre du conseil et de la relation à l’autre ».

L’alternance est également usitée à bon escient. L’année dernière, cinq apprenants issus de l’Ecole de Commerce et de Gestion, accueillie au sein du pôle formation de la Chambre de Commerce et d’Industrie à Sens, ont intégré les services de la Caisse d’Epargne, afin d’y poursuivre leur cursus. Preuve que les portes sont grandes ouvertes pour celles et ceux de ces jeunes gens qui désirent s’initier aux pratiques de la commercialisation bancaire.

 

Trois postes à pourvoir à l’instant « t » dans l’Yonne…

 

Toutefois, le parcours de progression en interne demeure favorisé par la direction des ressources humaines. Les notions de promotion ne sont donc pas galvaudées selon l’exemple de la directrice de la vitrine commerciale de Toucy, Kelly PAYET, qui officie en qualité de responsable d’un point d’ancrage ouvert au public depuis trois ans. Elle, qui a pu assez rapidement se hisser vers le haut de la pyramide en gravissant les échelons sur un rythme bien soutenu, se dit très satisfaite de son sort.

Prenez-en de la graine, mesdemoiselles et messieurs les postulants, avant d’adresser vos lettres de motivation et autres CV afin de décrocher la timbale de ces trois nouveaux postes qui vous tendent la main !

 

Thierry BRET

 

 


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C'était une de ces matinées, fleurant quelque peu la fin de ce drôle d'hiver. Dans cette petite rue proche du marché de Sens,  un panneau à l'impeccable calligraphie - digne des institutrices et instituteurs d'avant 68 - m'interpella. Bon Dieu, mais c'est bien sûr ! Séquence souvenir, de feu l’ORTF, avec le commissaire BOURREL et ses « Cinq dernières minutes ! ». J'y reconnus alors la patte de Laëtitia, que l'on a découvert jadis au « Martin bel air », sis à Saint-Martin-du-Tertre. Une bonne petite table locale que l'on évoquera un de ces quatre dans cette chronique....

 

SENS : Appréciée de la clientèle, elle n'avait pas son pareil pour préparer un « Américano », avec LA recette de son père-grand ! Après un court passage dans une chaîne que je ne citerai pas, là-voilà, à sa place, chef de salle de  la toute nouvelle « Table du Boucher ».

Bienvenue à la maison TROTOUX ! Guillaume y prit la suite de son père Rémi, après avoir exercé dans de belles boutiques, tant à Lille, que chez « Pouy » à la capitale. Voici trois ans, par le biais d'importants travaux, il créa cette boucherie du XXIème siècle, avec son étal arrondi.

Ce n'est pas la première fois que se crée à Sens un restaurant à viandes. Le précédent, ce fut voici il y a quelques années « Le Cav's », comme comptoir à viandes. C'était bon, certes, mais cher et chichiteux. Je me souviens encore des salsifis au chocolat en dessert ! Cela ne dura point. Peut-être y manquait-il un brin de gourmandise tout simplement ? Si certains clients vont au restaurant, d'autres s’y rendent aussi pour manger. CQFD !

Mais revenons rue Etienne Mimard, et poussons la porte vitrée de ce petit antre. Notre calligraphe est là, sa craie est rangée : les clients peuvent arriver ! Le décor est chaleureux, et la juxtaposition de tables hautes et basses, y est plutôt heureuse. Quelques saucissons pendouillent, juste histoire de  nous narguer !

 

 

La possibilité de se sustenter dès potron-minet !


« La Table du Boucher » pour Guillaume, c'est le prolongement de sa boutique, avec la possibilité pour la clientèle, de choisir un morceau sur l'étal. Même de bon matin, pour un « p'tit mâchon », plus très diététiquement correct en 2022, mais ayant l'avantage de faire plaisir, c'est déjà ça !

On s'attable donc confortablement dans cette petite salle contiguë à la boucherie. La planche-apéritif,  composée  de saucisson de porc noir de Bigorre bien poivré et de chorizo est plaisante. Avec ce joli  vin de Fixin. Aujourd'hui, la maison propose une souris d'agneau ou une entrecôte blonde d'Aquitaine. Le tout est accompagné de gratins (chou-fleur ou courgettes). Ou bien votre autre choix se portera sur le bel étal que l'on zyeute depuis notre table !

Quelques crudités pour commencer : de la betterave, une bonne piémontaise et une salade grecque, sans sirtaki, dommage ! Une dame seule se régale à la table voisine. Derrière nous, des parents déjeunent avec leur fille restauratrice. Elle est établie avec son mari, en terre vendéenne, à Aizenay. L'établissement s'appelle « La Sitelle ». Le Michelin parle de recettes originales avec de nombreux accords terre-mer, ainsi que d'un accueil agréable et attentionné.

 

 

 

Les petites « blagounettes » entre deux assiettes !

 

Le pain, ça compte ! Il est bon et bien cuit. Il provient de la proche boulangerie- pâtisserie tenue par Eric GAUFILLIER. On en profite pour saluer ce sympathique artisan, présent dans la cité de Brennus depuis plus de trente ans. Son frère, pâtissier, officie à Provins.

L'entrecôte arrive impeccablement saignante. Elle fut cuite à la plancha. C'est la mode ! Personnellement, il me semble que pareil morceau poêlé et arrosé durant cuisson, ce serait bon aussi. Même si ce n'est pas très « comme j'aime », ainsi que  le serine la pub sur machin-tv ou autre ! Le gratin de chou-fleur est fort bon, bien assaisonné ; on y perçoit de fines effluves de l'indispensable muscade.

Laëtitia, quant à elle, passe de table en table, un mot gentil pour chacun, une « blagounette » entre deux assiettes !

Le dessert maison du jour est une tarte aux figues. D'autres sont préparés par la maison GAUFILLIER et proposés à la dégustation. Bonne pioche que cette tarte aux figues, ce fruit si finement granuleux. Puis, vient le moment du café servi avec un nougat local.

C'est chouette, cette « p'tite Table du Boucher ». Bravo au courageux Guillaume qui ignore les trente-cinq heures. Et bravo aussi à notre calligraphe préférée !  Nous reviendrons pour une viande poêlée cette fois-ci ! Tant pis pour « comme j'aime » !

 

 

En savoir plus :

 

Les + : cadre agréable, originalité du concept, service au top, prix des vins raisonnables avec notamment un Irancy de chez CANTIN servi à 25 euros la bouteille, c'est rare !

Les - : les tarifs sont raisonnables, mais au prix d'un bon restaurant cependant (soit environ celui d'un menu à 35 euros, référence du « Bib gourmand » dans le guide Michelin), l’établissement aura tout intérêt à prendre avec le temps - Paris ne s'étant pas fait en un jour - un virage, un peu plus cuisiné. On pense aux sauces et jus, notamment. Beurre d'herbes, sauce bordelaise et autres sauces Foyot s’accorderaient volontiers avec miss entrecôte (blonde d'Aquitaine ou brune des Alpes, c'est vous qui voyez !). Un noble support de choix...

 

 

La Table du Boucher Maison TROTOUX (sur Facebook)

09, rue Etienne Mimard

SENS

Tel  03. 86. 65. 18. 20.

Boucherie-charcuterie : du mercredi au lundi.

La salle est ouverte lundi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi de 09 à 19 heures.

Précisions : l’établissement n'étant pas un restaurant, au sens légal du terme, il n'y est pas servi d'alcools forts (apéritifs,  digestifs...).

 

Gauthier PAJONA

 

 


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