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Ce n’est pas un simple bol d’air frais pur qui va s’abattre sur la ville d’Auxerre du 23 au 25 juin malgré les fortes températures. Plutôt une manne financière, très appréciable pour ses métiers de bouche, commerces et hôtellerie-restauration. Grâce à la venue de plus de 700 congressistes, la capitale de l’Yonne va vivre au rythme excitant de la Jeune Chambre Economique nationale. Une convention aux retombées économiques prometteuses ?

 

AUXERRE : Cela fait plus d’un an qu’on en parle ! Mais, cette fois-ci, le Graal est presque à portée de main ! La 68ème Convention nationale de la JCE débarque par chez nous, avec sa palette de rendez-vous festifs, d’ateliers, de conférences, de formations.

Un évènementiel d’envergure comme il n’en arrive que trop peu sur le territoire septentrional de Bourgogne. Une manifestation à graver dans le marbre pour cette association, version « incubateur de leaders citoyens », dont peut se gargariser Auxerre. La préfecture de l’Yonne possède l’une des plus emblématiques structures de l’Hexagone avec son club qui accueille près d’une quarantaine de membres et observateurs.

La thématique qui sera déclinée durant ces quatre journées d’enthousiasme et de convivialité repose sur la notion du « Pari Bourguignon ». Un item visant à mettre en exergue Auxerre et son attractivité, ses atouts et ses acteurs qui l’animent au quotidien, sa proximité avec l’Ile-de-France voisine. Un pari qui devrait selon les organisateurs se muer en véritable eldorado financier pour la ville accueillante, générant pas moins de 300 000 euros de retombées économiques durant ce week-end allongé.

 

 

L’incitation à l’entrepreneuriat citoyen plébiscitée durant cette convention…

 

Concoctée en centre-ville, jeudi 23 juin au soir, la cérémonie inaugurale sera suivie, une fois n’est pas coutume, du fameux rendez-vous vineux, autour des « Vingt du Mois », format XXL avec l’ensemble des participants ! Plusieurs autres temps forts, facilitant la découverte du territoire (du terroir aussi !) façonnée autour de différentes thématiques, seront proposés le vendredi et le samedi.

Apparue en 1965, la JCE Auxerre accueille pour la deuxième fois l’évènement national en vingt-sept ans. Non négligeable, dans l’existence de ce club. Parmi les nouveaux projets lancés en 2022, citons ceux qui se rapportent à la dynamique du territoire, la solidarité et l’environnement. Précisons, que parallèlement, les membres de la structure travaillent sur sept dossiers précis à savoir une application tourisme, « les gestes qui sauvent », le « Formatour Challenge » et le « Booster for good ».

C’est ce dernier point qui captera tous les intérêts le 24 juin avec la clôture de ce dossier, en présence de son parrain, Alexis NOLLET, fondateur du vertueux concept ULTERIA à Saint-Bris-le-Vineux et de Gilles BERHAULT, délégué général du collectif Stop à l’exclusion énergétique. Ou comment promouvoir l’engagement citoyen dans un parcours professionnel comme une source d’apprentissages accélérés et un vecteur d’employabilité renforcée…Tout un programme en somme.

 

Thierry BRET

 


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729 voix de différence. Pas une de plus, pas une de moins ! Une paille à l’échelle de la statistique et des suffrages exprimés au soir de ce second tour à l’incertitude totale sur cette circonscription. Suffisamment, néanmoins, pour hisser sur la plus haute marche du podium un presque illustre inconnu à l’estampille du Rassemblement National  qui siègera désormais au Palais Bourbon ! En remplacement de Guillaume LARRIVE…

 

AUXERRE : On le cherche mais on ne le trouve pas ! Visiblement, il n’est pas encore dans la salle des pas perdus de l’hôtel de la préfecture. Sans doute, tout auréolé de ce succès pour le moins inattendu si l’on s’en réfère aux candidatures initiales qui briguaient la première circonscription de l’Yonne avant le 12 juin et pas des moindres. Savoure-t-il en parfaite intimité ces moments de délectation avant de plonger dans l’arène ?

Il est vrai que la victoire de Daniel GRENON, non discutable au vu des écarts définitifs, représente un séisme abyssal pour le territoire de l’Yonne dont l’épicentre se situe à Auxerre.

Agé de 73 ans, ce béotien de la politique, investi par le Rassemblement National quelques jours avant que ne débute la campagne officielle des législatives 2022, a réussi le coup de Jarnac du siècle !

Certes, les puristes auront pu remarquer son patronyme en 2021 – il y a peu en effet ! – lors des élections départementales et régionales sur les listes du RN. Un petit tour et puis s’en va, sans réel succès à la clé !  

 

 

Un retraité propulsé sur le devant de la scène politique…

 

Cette fois-ci, il l’emporte d’une courte tête, certes, mais il l’emporte quand même sur sa rivale écologiste Florence LOURY, inféodée à la NUPES, la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale qui avait viré toutefois en tête après le premier tour.

L’ancien commerçant, aujourd’hui en retraite de ses activités d’épicier, se trouve propulser sous le feu des projecteurs, devenant de facto le nouveau parlementaire de cette circonscription. Le deuxième député RN élu dans l’Yonne après son chef de file, Julien ODOUL.

Que sait-on de lui, exactement ? Tellement peu, à vrai dire ! Au-delà de ce score de 51,10 %, obtenu sans doute avec un report des voix de la droite républicaine et des souverainistes de Reconquête, Daniel GRENON avait déjà fait sensation la semaine dernière, terminant à la seconde place du premier rendez-vous électoral avec seulement 125 voix d’écart de retard par rapport à la gagnante verte.

Une qualification qui lui permettait de rendre hors course les prétentions électives du député sortant Guillaume LARRIVE, pourtant double lauréat par le passé de ce scrutin !   

 

 

 

 

Un adhérent du « Front national » depuis toujours…

 

Adhérent aux idées initiales du « Front national » historique, investi dans la vie associative locale, Daniel GRENON en sa qualité de commerçant aura su également tisser les fils de ce maillage territorial en Puisaye durant sa carrière qui lui offre aujourd’hui la reconnaissance politique. Et le plein de voix.

Un peu avant 22 heures, accompagné de son épouse, le nouvel élu descendait tranquillement les marches de la grande salle préfectorale. Suivi par quelques journalistes qui ont fait crépiter leurs flashs et tourner leurs caméras pour ne pas perdre une miette de cet évènement.

Un léger sourire aux lèvres, vêtu d’une chemise blanche immaculée, il va fendre presque de manière timide et discrète l’assistance qui ignore encore qui il est !

Direction le petit buffet dressé près des fenêtres d’où la vue surplombe les rives de l’Yonne. Son épouse le suit. Le couple échange quelques mots avec le personnel chargé du service avant de se désaltérer d’un verre d’eau minérale effervescente. Le champagne, ce sera pour plus tard !

 

 

Les félicitations « républicaines » du préfet Pascal JAN…

 

A ses côtés, le préfet de l’Yonne, Pascal JAN, en fait de même dans cette fournaise presque suffocante qui tourne déjà à l’orage. Au sens propre comme au figuré puisque parmi l’assistance, certains semblent avoir la gueule de bois sans pour autant avoir consommé d’alcool et règlent déjà quelques contentieux qui s’étaleront sur la voie publique, n’en doutons pas, d’ici peu !

Quelques mots sont ainsi échangés entre les deux hommes : le représentant de l’Etat félicite selon les usages républicains le néo-parlementaire. Séance photographique à l’appui !

Les interviews se succèderont ensuite auprès des médias : elles donneront l’opportunité au nouvel élu de remercier ses électeurs (et ceux de la droite républicaine au passage !) et de montrer sa confiance pour la suite. De son côté, son suppléant, Pascal BLAISE (Avenir Français) multipliera contacts et présentations auprès des forces en présence dans la salle, à savoir le landerneau de la sphère politique locale.

Comme il devait le dire, en aparté, sous forme de boutade : « la « loose » a changé de camp » ! La boule au ventre, les regrets, les atermoiements et les règlements de compte accompagneront jusqu’à tard dans la nuit les perdants. Ainsi va la vie politique…

 

Thierry BRET

 

 

 


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Aujourd'hui, l'on casse sa tirelire pour se rendre dans un bien joli endroit : direction le château du Vault-de-Lugny, l'une des trois tables étoilées Michelin de l'Yonne. Pour mémoire, voilà trente ans, il y en avait neuf ! Soit trois fois plus !

 

VAULT-de-LUGNY : L'on peut y arriver à pied, à cheval ou en voiture. A moins que l'on préfère le train via Avallon, permettant ainsi de faire un tour dans cette jolie cité, tout en ayant profité de ce joli périple ferroviaire depuis l'Auxerrois. En ville, l'accueil est aimable au « 20 heures vingt », un bar à vins récent aux multiples références solides (joli Viré-Clessé du domaine JP MICHEL entre autres !). Quant au BHV (Bar de l'hôtel de ville) de l'entreprenant Jérôme  SUREAU, il confirme, une fois de plus, sa statue de commandeur bistrotier, juste au pied du marché (jeudi et samedi).

Sitôt arrivé, on ne peut qu'être saisi par la beauté des lieux. Ce château,  comme souvent, c'est d'abord une histoire de passion familiale. Elisabeth, la patronne actuelle, en hérita voici quelques années, à charge pour elle d'y créer quelque chose. Un hôtel-restaurant, par exemple ! La pugnace jeune femme se battit vaillamment, seule d'abord, puis ensuite avec Pascal, son mari. Pareille séculaire bâtisse demande souvent quelques travaux, respectueux de l'âme, et de la magnificence des lieux. Chez l'architecte spécialisé, cela se monnaye comme de bien entendu.

 

 

Franco et Karina règnent en cuisine…

 

En cuisine, règne un chef formidable, de grand talent. Ce chef, c'est le mauricien Franco BOWANEE, un cuisinier au joli parcours, qui l'amena notamment aux Etats-Unis. Franco ? Même ses collègues cuisiniers, en parlent avec force gentillesse. Dans ce métier quelque peu individualiste, cela mérite d'être souligné !

En pâtisserie,  c'est sa compagne, la souriante Karina qui officie. Cette amoureuse des fruits est missionnée pour parfaire la fin du repas. Franco et Karina viennent d'avoir une petite Iris, qui, avec de tels parents se régalera des saveurs des deux hémisphères ! Mais, revenons sur une autre année d'importance. En 2019, le château du Vault-de-Lugny décrocha son étoile au Michelin, faisant entrer l'adresse dans une autre catégorie.

 

 

Ce midi-là, le paon ne fait pas la roue, même si discrètement,  un cygne passe au loin. Ici, c'est un peu l'arche de Noé, cela parachève le décor ! Il est fort plaisant de pouvoir déjeuner dehors. Ce fut le cas ! Des tables élégamment dressées, à l'unisson de ce lieu magique. L'Américano maison est notamment accompagné d'une délicieuse sphère « tomatée » au goût bien présent ! De multiples attentions émaillent ce début de repas. La crème brûlée aux épices est délicieuse aussi, ces épices sont un peu l'ADN du chef, étant, comme de bien entendu, très finement maîtrisées ! 

 

 

 

Finesse et élégance : de la pure magie culinaire !

 

Les plats sont dressés avec finesse et élégance. Ils sont accompagnés des légumes de saison, du potager voisin. Le homard « Michel HOUELLEBECQ » (on vous conseille son imitation savoureuse faite par Laurent GERRA le matin sur RTL !) est d’une cuisson impeccable. Voire un modèle du genre.

Un plat terre-mer des plus inattendus fut ce ris de veau avec des écrevisses locales. Saveurs et mâches surprenantes, pour ce mets au jus aussi précis que délicat. Des mets servis avec amabilité et professionnalisme. C'est alors l'heure de la venue discrète d'un des bons chiens de la maison, qui tel un maître d'hôtel quadrupède s'assure que tout va bien ! Rassuré,  il peut alors s'adonner à l'un des passe-temps préférés du monde canin : la sieste !

 

 

« Dame Cerise » est à l’honneur pour les desserts…


De jolis desserts aux couleurs variés marquent aussi un « p'tit clin d'œil » à « Dame Cerise » qui le mérite bien ! 

C’est un repas où l'on s'est régalé du début à la fin, peut-on songer, vaguement repus, en appréciant le café et un bas Armagnac « Laberdolive 1986 », d'excellente tenue. Mais toutes les bonnes choses ayant une fin, il faut alors songer à retrouver le monde plus ordinaire du transport ferroviaire et la gare de Sermizelles-Vézelay ! Quai numéro un (là aussi, il est unique !). Attention au départ !

 

 

 

En savoir plus :

 

Les - : l'Américano facturé à 24 euros peut sembler un rien « chérot » !

Les + : un lieu magnifique, une cuisine précise et goûteuse, bref, un moment magique. Et pour les amateurs, en octobre, le chef prépare le lièvre à la royale. Sûrement l'un des plats les plus aboutis de la gastronomie française, que peu de cuisiniers savent vraiment réaliser.

 

 

Contact :


Château de Vault-de-Lugny,

11 Rue du Château

Tel : 03.86.34.07.86.

Premier menu du midi servi à 69 euros.

 

Gauthier PAJONA

 

 


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D’un point de vue comptable, les mélomanes avertis s’y retrouveront. Une programmation artistique s’étalant sur trois jours et autant de groupes (voir un peu plus !) qui se présenteront sur scène afin de redonner ses lettres de noblesse à cette musique aux racines américaines. Qu’il soit « manouche », new-Orléans, free, bip-bop, s’inspirant du classique ou de fanfare, le jazz, en variante second  festival, donnera donc le « la » de cet été musical en Forterre !

 

DRUYES-LES-BELLES-FONTAINES : Elle possède plusieurs cordes à son arc, l’association « Lumières de Druyes » ! Façon « harpe » ou kaléidoscope selon le choix, puisque originellement elle est à l’initiative d’un festival de jazz, inauguré en 2021, reconduit cette saison avec le retour de la période estivale.

Si l’an passé, deux cents spectateurs avaient assisté à ce primo évènement de belle facture, la doublette organisationnelle de ce projet (Didier GILBERTAS et Emile LUGGER) espère voir les rangs de ce public d’aficionados ou de néophytes se renforcer durant ces premiers jours de juillet aux airs de grandes vacances.

 

 

De nouveaux sites pour accueillir les artistes…

 

Nouveauté pour cette édition : son changement de décor. L’an dernier, les instrumentistes se livraient sans retenue mais avec passion tout en respectant les codes ultra sophistiqués de l’interprétation jazzique proposant ainsi de jolies prouesses face à un public ravi, dans l’enceinte du château médiéval ; il n’en sera rien cette année.

Pour de simples raisons de sécurité, l’organisation a préféré transposer le rendez-vous culturel, un cran en dessous au plan géographique, passant des hauts de Druyes à sa partie basse, non loin des sources et de sa zone aquatique familière des promeneurs.

Précisément, c’est au Parc de la mairie, espace végétal jouxtant l’édifice et disposant d’un agréable point de vue sur l’aqueduc en perspective, que se produiront deux des artistes de ce festival : le groupe ZIG ZAG et SENECIO.

La fraîcheur de l’église Saint-Romain sera peut-être salvatrice en cas de fortes températures pour celles et ceux qui s’émerveilleront devant la prestation de l’ensemble Maria HELLER TRIO, avec chant, guitare et piano. Idéal à entendre en bénéficiant de l’acoustique de l’édifice religieux !

 

Musiques du monde et folklore des pays de l’Est : c’est du pur ZIG ZAG !

   

Proposant un set très représentatif des musiques du monde avec un Pierre VINAY qui excelle d’ordinaire au violon, ZIG ZAG ouvrira le bal de cette deuxième édition dès le vendredi soir. Des airs du folklore des pays de l’Europe de l’Est s’additionneront avec des morceaux choisis de répertoires plus cosmopolites, fleurant bon les sonorités du Brésil et de l’Amérique du Sud.

Entre improvisations et airs plus connus interprétés avec des arrangements hyper léchés, ZIG ZAG apportera son groove à cette soirée initiale. De très bon augure pour les festivaliers !

Le lendemain, outre le rendez-vous de fin d’après-midi en l’église Saint-Romain avec Maria HELLER TRIO, c’est une immersion subtile dans l’univers du maître du boléro (Maurice RAVEL) qu’inviteront au partage les membres de SENECIO.

 

 

Les oeuvres de Maurice RAVEL proposées en version jazz…

 

Endeuillé en novembre dernier après la disparition brutale de leur pianiste, Per Aage BRANDT, le combo se produira sous la forme d’un quartet uni comme les cinq doigts de la main, dans son approche musicale.

Une cohésion scénique et auditive mise au service de la découverte, notamment cette réinterprétation des œuvres de RAVEL de manière jazzy. Les amateurs (et les connaisseurs – ils sont légion dès que l’on parle de jazz -) retrouveront avec plaisir sur scène François CANARD, au sax ténor, Gérard BOUQUIN à la contrebasse, Vincent FAUVET au piano et Frédéric FIRMIN, derrière les fûts de la batterie. Le plus bel hommage, en somme, à rendre à leur compagnon trop tôt disparu…

Mention toute particulière pour la journée dominicale. Avec la déambulation sonore et colorée du « HI HAT BRASS BAND », en promenade quasi bucolique dans les axes principaux du village dès 11 heures.

Le groupe a choisi la rue pour pouvoir mieux s’exprimer avec ses cuivres. A ne manquer sous aucun prétexte pour cette bonne humeur, transmise à celles et ceux qui prêteront une oreille plus qu’attentive lors de leur passage !

 

 

 

En savoir plus :

 

Festival de Jazz à Druyes

Programme :

Vendredi 01er juillet à 21 h : ZIGZAG Jazz du monde avec Pierre VINAY au violon.

Samedi 02 juillet à 17 h : MARIA HELLER TRIO, chant, guitare, piano en l’église Saint-Romain.

Samedi 02 à 21 h : SENECIO « Ravel in Jazz » avec François CANARD au saxophone.

Dimanche 03 juillet dès 11 h : la fanfare HI HAT BRASS BAND en promenade dans les rues du village.

Dimanche 03 juillet à partir de 07H30 : brocante musicale avec disques vinyles, CD, matériels de Hifi, instruments de musique…

Tarifs :

Un concert 10 euros, Pass trois concerts : 15 euros. Accès libre aux moins de 14 ans.

 

Thierry BRET

 


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Et si « l’après COVID » était une chance à saisir pour nous permettre de changer de modèle économique et faire du monde d’après un monde meilleur ? C’est en substance le message qu’a souhaité faire passer l’économiste Philippe DESSERTINE lors d’une conférence organisée à la Maison de l’Entreprise, sous l’égide de l’UIMM, du MEDEF et de la Fédération française du Bâtiment de l’Yonne…

 

AUXERRE : A la fois professeur des Universités, directeur de l’Institut des Hautes Finances, membre du Haut Conseil des Finances Publiques, économiste de renom, Philippe DESSERTINE fait partie de ces experts régulièrement invités dans les médias pour commenter l’actualité. Un large public était donc présent dans l’amphithéâtre de la Maison de l’Entreprise et n’a pas boudé son plaisir à écouter près de deux heures durant un conférencier passé maître dans l’art de vulgariser cette science qu’est l’économie. Avec le sentiment, comme l’a rappelé dans son message d’introduction Claude VAUCOULOUX, délégué général de l’UIMM et du MEDEF, « que dans quelques minutes, l’on aura tous l’impression d’être devenu agrégé d’économie et de sciences de gestion ! ».

 

Philippe DESSERTINE prévient : le pire est à venir…


Philippe DESSERTINE sait manier l’oxymore comme personne et n’hésite pas d’emblée, à qualifier de « catastrophe providentielle » la situation économique dans laquelle le monde évolue aujourd’hui. Le tableau dressé n’est pourtant pas des plus réjouissants : une pandémie, des confinements successifs, une reprise ingérable faute de pouvoir s’approvisionner et embaucher, la guerre aux portes de l’Europe avec pour finir, une crise alimentaire qui s’installe. Et selon l’auteur du « Grand basculement », le pire est à venir : « les pâtes et l’huile qui augmentent, c’est une chose, mais la vraie crise alimentaire, c’est le risque de début de famine tout près de chez nous et cela va très vite nous concerner car quand les gens meurent de faim, ils partent sur les routes… ».

Augurant d’un exode massif de populations, notamment du continent africain, bien supérieur à ce que l’on connaît aujourd’hui.

 

 

Quand le cash se transforme en poussière dans les poches…

 

A ces questions de survie se rajoute une inflation galopante que l’on n’avait pas connue depuis plusieurs décennies et un changement de paradigme insoupçonné : « on ne se rend pas compte à quel point nous sommes démunis face à ce qui nous arrive, avec le risque de faire énormément d’erreurs si on continue à fonctionner comme il y a six mois. Non seulement, nous ne sommes plus dans le même contexte, mais il est inversé. Depuis 35 ans, nous sommes habitués à placer le cash, mais avec une inflation à 5 ou 10 %, votre cash se transforme en poussière dans vos poches… ».

Une inflation née du décalage entre la richesse produite par l’économie et la monnaie que l’on met en face, avec aujourd’hui un PIB (Produit Intérieur Brut) mondial de l’ordre de 92 milliards de dollars conjugué à une dette mondiale à 250 milliards de dollars : « dans toute l’histoire, on n’avait jamais connu un pareil décalage… ».

La baisse des intérêts mise en place depuis plusieurs années n’est pas du goût de l’orateur : « un truc de dingue ! C’est donner le signal pour créer de plus en plus de monnaie et par conséquence de plus en plus de dette ! Exactement l’inverse de ce qu’il faudrait faire… ». La peur de la monnaie entrainant les gens vers des valeurs refuges comme l’or, la pierre, voire la terre agricole, « mais c’est super dangereux pour vos entreprises et industries car ils arrêtent d’investir monétairement ».

 

 

Un emprunt « vert » à l’identique de l’emprunt GISCARD !


Autre élément contributif à l’inflation : la pénurie, née d’une reprise trop rapide, à l’heure de « l’après COVID » : « on a eu un tel redémarrage que l’on se retrouve avec de la rareté partout, à commencer par l’énergie… ». Oubliée l’époque pas si lointaine où faute d’activité et de planète endormie, le pétrole se vendait à des cours négatifs ! A ce choc externe qu’est la pénurie, se rajoute une pénurie de main d’œuvre, difficilement compréhensible pour un pays comme la France, imprégné depuis longtemps de la question du chômage : « la filière hydrogène, ce sont 200 000 emplois titre Les Echos, mais on n’a pas les talents, on n’a pas les gens ! ».

Avec à la clé un autre choc externe inflationniste renforcé par l’augmentation annoncée des salaires et des pensions : « attention, nous sommes lancés dans un processus infernal sans savoir où ça va s’arrêter ! ». Ironisant au passage sur le premier « emprunt vert » émis par la France, il y a quelques jours : « un emprunt à taux variable ! Quelle super idée, alors que commence l’inflation. C’est le retour de « l’emprunt Giscard » indexé sur l’or, un truc génial ! ». Appelant demain à changer de logiciel, pour redonner un nouveau souffle à l’économie : « la photocopieuse a billets peut fonctionner, mais du vrai argent, avec des richesses en face, on n’en a plus, on est à sec ! ».

 

 

L’humain sait tirer profit de la science…


Philippe DESSERTINE l’avait promis en préambule : avant que tout le monde n’aille se jeter dans l’Yonne ou sorte la corde pour se pendre, il conclurait son propos par quelques réflexions positives !

Il n’est pas certain qu’évoquer le dérèglement climatique soit propice à rassurer l’auditoire, mais l’économiste y voit matière à une « révolution scientifique » sans pareil : « depuis deux décennies, le cerveau humain s’est remis en marche et tous les scientifiques s’accordent à dire que les progrès que nous sommes en train de faire sont fous ! Vous ne pouvez pas être pessimiste quand on vous dit ça… ».

Ce changement de modèle qu’il appelle de ses vœux naîtra-t-il de la possibilité acquise par les humains à « dompter » les données massives ou « Big Data » ? Le conférencier en est convaincu, et y voit même la source d’un nouveau modèle économique : « la science contient toujours le pire mais heureusement, l’humain jusqu’à maintenant, a su surtout en tirer le meilleur… ».

La DATA, au cœur de la réflexion économique mais aussi de l’activité de service : « en clair, le PIB mondial aujourd’hui, c’est 75 % de services pour 20 % d’industrie et plus les humains vieillissent, plus ils ont besoin de services… ».

L’amorce d’un phénomène où la DATA devient vecteur et entraîne une migration de valeurs dans tous les domaines et qui, contrairement à l’inflation, est source de richesses. L’outil digital permettant un fonctionnement diffèrent de tout ce que l’on a connu jusqu’alors : « d’un coup, la possibilité d’organiser la planète autrement existe : on arrête de rassembler les gens avec l’obligation de les concentrer soir et matin grâce au télétravail… ».

Un nouveau modèle économique synonyme d’une forme de nivellement, « avec beaucoup moins de hiérarchie dans les entreprises, où la monnaie n’est plus centralisée, où la décentralisation est le mot absolu… ».

 

 

L’Afrique, terre de promesses où la France est en retard…


Première démographie du monde à l’horizon du siècle prochain, l’Afrique sortira-t-elle grande gagnante de ce nouveau défi ? Philippe DESSERTINE y croit : « les plus grandes puissances sont celles où il y a du monde. L’Afrique nous intéresse, non pas pour ce qu’il y a dessous comme aujourd’hui, mais pour ce qu’il y a dessus ! L’important n’est plus d’exporter des minerais mais bien d’y créer des filières de spécialité mathématiques, de commencer à apprendre le codage, comme on a fait en Inde… ».

Rappelant que les Européens en la matière, préfèrent regarder dans le rétroviseur qu’aller de l’avant, « se faisant piquer toutes les places que l’on avait dans les pays africains par les Asiatiques... ». Juste un retard de cinquante ans : « en France, on ne sait pas coder ! ».

 

Dominique BERNERD

 


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