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L’ancienne styliste qui exerça autrefois ses talents auprès des grandes maisons de couture parisiennes et de quelques icônes du Septième art possède plus d’un tour dans son sac ! Celles et ceux qui la côtoient de près le savent très bien. Jamais à court d’imagination, la propriétaire du fameux « Donjon » à Cravant, a créé deux spécimens de masques de protection à base de chanvre. Avis aux structures artisanales et industrielles qui souhaiteraient les fabriquer en série suffisante pour répondre aux besoins actuels…

CRAVANT: A plus de quatre-vingts ans mais toujours en pleine forme et pourvue d’un enthousiasme à faire pâmer même les plus fougueux d’entre nous, l’ex-créatrice de mode Colette BECHET veut contrer l’émergence galopante du coronavirus de la plus belle des manières : en faisant cogiter son imaginaire débridé pour se munir de l’un des précieux auxiliaires à sa propagation, un masque de protection.

A base de chanvre, matière naturelle et facilement recyclable, la couturière a conçu deux modèles de ces accessoires indispensables qui ont fait cruellement défaut dans l’Hexagone dès le début de la crise sanitaire.

Se fournissant auprès de l’une des structures départementales spécialisées dans le domaine, la société GEOCHANVRE à Lézinnes dirigée par Frédéric ROURE, celle qui garde encore une parfaite dextérité avec des aiguilles dans les mains et un brin d’ingéniosité, a conçu ces modèles de masque protecteur en l’espace de quelques jours.

« Le port de ces masques est très agréable, confie-t-elle après les avoir testés, on peut respirer avec davantage d’aisance que les masques habituels et la fine pellicule de riz qui recouvre le tissu évite la rugosité du chanvre au contact de la peau… ».

 

 

Son objectif est désormais simple : initier le maximum de contacts auprès de structures artisanales et industrielles de la région qui souhaiteraient concevoir ces prototypes afin de les mettre sur le marché. Et de répondre ainsi aux besoins urgents des EHPAD et autres entités sanitaires qui en sont fort dépourvus.

Dans un passé pas si lointain que cela, Colette BECHET a réalisé toute une gamme de sacs, de chapeaux et autres objets hétéroclites à base de chanvre, une matière qu’elle désire mettre à l’honneur.

Précisons que plusieurs contacts sont déjà en cours avec des artisans de l’Yonne, conquis par l’excellente idée de l’octogénaire. Le masque de protection en chanvre made in Yonne sera-t-il l’une des solutions à adopter ? Aux professionnels de l’artisanat et de l’industrie d’en décider !

 

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On le connaissait chanteur engagé, il se proclame artiste confiné, et il le prouve ! L’incorrigible et talentueux barde de Puisaye, défenseur de la chanson à texte au potentiel intellectuel certain, livrera en avant-première ce dimanche après-midi un extrait de sa nouvelle création, « De Tulle à Auxerre, des bords de la Corrèze aux rives de l’Yonne » par vision numérique. A déguster sans modération et avec gourmandise depuis le fauteuil de son salon devant l’âtre de la cheminée…

ETAIS-LA-SAUVIN : Deux horaires sont prévus en cette journée dominicale du 29 mars pour la diffusion du premier concert numérique et confiné, unique en son genre, proposé par le charismatique auteur-compositeur et interprète de l’Yonne. La première séance sera visible dès 16 heures. La seconde, plus tardive puisque programmée à 23 heures, satisfera les noctambules.

Dans les conditions du direct (Gérard-André nous a appris par le passé qu’il ne trichait jamais avec la technique), l’artiste s’exprimera, guitare à la main, s’appuyant sur un répertoire enrichi d’une vingtaine de morceaux, rétros ou plus actuels.

Les sources de ces chansons à la sensibilité à fleur de peau seront soit d’inspiration purement personnelle soit issues de ce riche vivier de créatifs de  l’Yonne qu’il a mis en musique à l’instar de la poétesse Marie NOEL, du conteur paysan Roland FORGEARD ou de Claudine GUERIN-MANDON.

Pour profiter du spectacle, gratuit il va de soi depuis son domicile, rien de plus simple. Andrée, la muse artistique qui partage son quotidien, et Gérard-André ont conçu une émission, baptisée « CVO » (Closerie Vidéo Ouverte) qui est opérationnelle tous les jours par le biais du multimédia.

L’idée est de préserver pendant la période de confinement une interaction artistique avec les férus de culture qu’ils soient assidus à la programmation habituelle du théâtre champêtre d’Etais-la-Sauvin, ou pas.

Ainsi, à raison de deux rendez-vous journaliers (17 h et 23 h), une émission musicale, poétique, chantante et onirique est ainsi relayée. Inauguré le 21 mars dernier, le concept « CVO » déclinait ses deux premières réalisations en direct : elles avaient fédéré plus d’une centaine de participants.

Initialement diffusé sur la page Facebook de l’artiste,   https://www.facebook.com/gerardandre.gerardandre, le canal « CVO » l’est désormais sur le site de La Closerie : http ://www.lacloserie-spectacles.fr/.

La magie de la technologie est rendue possible grâce aux compétences et à la générosité de Christine MOREL-FERRER qui a élaboré le site du complexe théâtral.

 

Pour plus d’informations sur la programmation : 09.75.62.81.41. ou sur le référent mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

 

 


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Fraîchement débarqué de Corse, mon fiancé décide de s’installer auprès de moi, dans l’Yonne. Il s’agit là d’un acte d’amour pur accompagné de la plus grosse des concessions qui soit : la «perte» du soleil méditerranéen ! Comment alors lui faire apprécier la Bourgogne ? Nous autres, bourguignons, ne sommes peut-être pas réputés pour notre météo douce et clémente. Mais, certainement bien pour une autre chose : la fameuse recette des œufs en meurette !

TRIBUNE : C’est au gré de nos pauses gourmandes, à table, que la magie a opéré. La première expérience d’un Corse qui goûte les œufs en meurette est comme un premier rendez-vous.

D’abord il y a la curiosité : « Œufs en meurette ? Qu’est-ce que c’est ma chérie ? ». Je lui explique que c’est LA spécialité de la gastronomie bourguignonne. Des œufs pochés dans une sauce au vin rouge. Et, pour faire simple je lui laisse entendre que selon les recettes, il y a des lardons, des oignons, parfois même des champignons (le summum de la séduction.)

En fin gourmet qu’il est, et intrigué par l’énoncé, il se lance et commande en guise d’entrée, à l’instar des autres convives, les œufs en meurette. Nous nous trouvons alors au restaurant « Le Bouchon du Palais » à Dijon. Une bouteille de vin rouge « Chevalier d’Eon » est alors ouverte : le serveur nous apprend que c’est un vin des côtes de Tonnerre qui se démarque bien des traditionnels vins rouges de Bourgogne à travers son rapport qualité/prix.

Nous trinquons et la chaleur commence à s’installer autour de la table. Quand  arrivent enfin nos œufs en meurette. « Que c’est beau ! ». Il hume son assiette : « ça a l’air bon ! ». A l’intérieur de celle-ci, deux œufs parfaitement pochés forment deux petits globes blancs mouillés d’une sauce au vin rouge veloutée qui enveloppe quelques petites allumettes de lard et oignons émincés.

Il y plante sa fourchette, goûte son plat et nous offre en guise de première impression : « ça claque ! ». C’est original de marier les œufs pochés à une sauce au vin rouge. Le lard et les oignons salent et équilibrent les goûts. Sucré du jaune d’œuf coulant, neutre du blanc, acidulé de la sauce au vin, tout se conjugue à la perfection et mon corse se régale. Je le vois déjà apprécier davantage la Bourgogne.

 

 

 

Une déclinaison subtile de la recette en trois variantes goûteuses…

 

Quelques temps plus tard, nous sommes invités au « Petit Marmiton », un restaurant d’Auxerre tenu par un chef de notre connaissance. À la lecture de la carte, je vois les yeux de mon corse s’allumer d’une lueur douce et coquine. Je lis moi-même la carte : « trilogie d’œufs en meurette à la façon du chef...». La serveuse nous explique qu’il a décliné les œufs en meurette en trois façons. C’est une entrée copieuse qui régalera les avertis et ravira les indécis. Mon ami dit alors : «Je vais les goûter pour comparer avec ceux que j’ai déjà mangés ». Trois petites marmites sur une assiette rectangulaire arrivent à table. Dans l’ordre de dégustation : l’œuf en meurette au vin blanc, suivi de l’œuf en meurette au vin rosé pour finir sur la meurette au vin rouge.

C’est lors de cette dégustation que mon fiancé est devenu un peu plus bourguignon. Je le voyais manger en silence, savourant chaque bouchée les yeux fermés comme pour mieux les apprécier et juger les différences entre chaque déclinaison.

L’œuf en meurette au vin blanc le marque par la douceur acidulée et sucrée de la sauce, qui se marierait très bien avec une volaille ou du poisson. Quand il passe à la subtile variante au vin rosé, il le trouve plus sucré. Le goût est rond en bouche, celui du vin se démarque et reste sur le palais. C’est une sauce qui, selon lui, s’associerait bien à un magret de canard.

C’est à la dernière marmite, l’œuf en meurette au vin rouge, qu’il dit : « je suis content d’avoir mangé les trois déclinaisons dans cet ordre car mon cœur penche pour la sauce au vin rouge, qui est à la fois puissante et suave. Quelle découverte ! ».

En effet, cette dernière est si douce qu’elle en devient un véritable velours pour les papilles. On y retrouve le goût du bœuf bourguignon dans cette sauce, même si elle se démarque toutefois par son onctuosité et reste adoucie par une pointe sucrée. C’est alors qu’une grande décision sera prise : « je goûterai dans chaque restaurant où j’irai leur version des œufs en meurette »…

 

 

 

La meurette au ratafia : sucrée et acidulée…

 

Et c’est d’ailleurs ce que nous faisons au « Soufflot », restaurant à la cuisine renommée installé à Irancy. La carte qui varie chaque mois selon les produits de saisons et l’imagination du chef nous propose des œufs en meurette au ratafia d’Irancy.

Tout naturellement, nous choisissons d’y goûter. Quand on annonce « ratafia », on s'attendrait à retrouver le goût sucré de l’œuf en meurette au vin rosé, car le ratafia a le raisin doux et sucré. C’était sans compter sur l’appellation « Irancy » qui nous a amené en bouche tout le coffre de cette appellation village, avec sa pointe acidulée ainsi que le tanin du vin.

Nous ne sommes pas si loin du sucré car les lardons, champignons et oignons de la sauce tranchent le goût de la sauce, et ici, c’est l’œuf et son jaune coulant qui équilibre les saveurs en bouche.

Il s’agit encore une fois d’une vraie découverte, de celles qui nous poussent inlassablement dans la délicieuse quête des secrets de l’œuf en meurette.

Jade SOBEK

 


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Si tous les personnages des albums d’ « Astérix le Gaulois » sont nés de l’imagination d’Albert UDERZO et de René GOSCINNY, on peut aisément en déduire que l’histoire qui suit n’est pas inimaginable. Je laisse le soin aux lecteurs d’associer aux héros de ces deux génies de la bande dessinée les acteurs d’aujourd’hui. Toute ressemblance avec…ne serait que pure coïncidence… La sortie du long-métrage « Astérix en Chine » est prévue pour 2021. Même si la date est reportée, espérons que le tournage aura bien lieu…

TRIBUNE : Les elfes de la forêt de Brocéliande ont emmené UDERZO vers des contrées paisibles. Il a rejoint Merlin et les fées Viviane, Morgane… Astérix et Obélix ont, sur la planète, des centaines de millions de fans ! 

UDERZO est parti paisiblement à 92 ans. Cet autodidacte a traversé l’histoire de la bande dessinée avec brio et humilité. Né avec douze doigts, après une opération, il déclare : « j’ai des mains de charcutier ! ».

De Oumpah-Pah à Astérix, il fait découvrir la mentalité « gauloise » que nous préservons toujours. Prémonition ou pas, « Astérix et la Transitalique » raconte l’histoire d’une course de chars où Astérix joute contre « Coronavirus », le champion romain aux 3 000 victoires ! Mais, in fine, Astérix triomphera, encore et toujours…

Présents dans notre légende, les personnages de GOSCINNY et d’UDERZO revisitent en permanence notre quotidien. Nous ressemblons  étrangement aux villageois dirigés par Abraracourcix ! L’épouse du chef, Bonemine, se mêle de tout mais tient aux égards qui lui sont dus !

Nous sommes les clones (ou les clowns ?) de ces gaulois d’hier : tout aussi indisciplinés, réfractaires à l’ordre établi, prompts à la bagarre, râleurs,… mais solidaires et un soupçon épicurien. Tout se termine par un joyeux banquet (Maître GIMS), pardon Assurancetourix, le barde, est toujours bâillonné et attaché par les anciens !

Notre Tullius Détritus (« Astérix et la Zizanie»)  s’appelle « Coronavirus ». Il sème une pagaille monstre ! Les solutions proposées par Caius Saugrenus (« Astérix et Cie »), sorti de la célèbre « Nouvelle Ecole d’Affranchis », ancêtre de l’ENA feront illusion peu de temps et tomberont provisoirement dans l’oubli…

 

A la fin de l’histoire, nous avons toujours de la potion magique…

 

Le Parlement européen et le Palais Bourbon résument assez bien le « Combat des Chefs ». Le « Tour de Gaulle » est pour l’instant impossible. Une visite « chez les Goths », « chez les Bretons », « en Hispanie » et même « en Corse » sont tout aussi improbables ! Quant « aux Jeux Olympiques » : ils sont reportés aux calendes grecques ! 

Tous les habitants du « Domaine des Dieux » sont confinés ! Nos chercheurs se bagarrent pour savoir qui aura le titre de Panoramix ! Agecanonix (séduit par Falbala !) conseille de son mieux le chef en titre, Cétautomatix (le forgeron) renonce à produire par manque de matière première, Ordralphabétix (le poissonnier) et Yellosubmarine  (son épouse) ont fermé leur échoppe : ils ont fait joué leur « droit de retrait » ! « Le devin » est absent, il s’est enfui avec Falbala…

Un rappel à celui qui trouvera « la potion magique » : « Les Lauriers de César » ne servent qu’à donner du goût au ragoût ! Nous avons retrouvé sur un vieux parchemin une recette possible de « potion magique » à la française : une louche « d’amour du prochain », un bol de « « fraternité », deux bolées de « solidarité », une cuiller à café de cendres de « réforme des retraites » (ça remplace avantageusement le sel), quelques éclats de rires, des sourires selon les goûts, pour lier l’ensemble, un soupçon de Chablis… 

Citation prise dans « Astérix en Corse » et attribuée au chef de clan Ocatarinetabellatchichix : « ils sont tous là mes grognards. Regardez là-bas la colonne qui arrive en retard. Ah, Osterlix arrive en retard. Il a du mal à se  lever tôt… C’est qu’il est célèbre chez nous le sommeil d’Osterlix… » !

Du rire et du plaisir à satiété, à nous faire conserver le moral, par Toutatis !

 

Jean-Paul ALLOU

 


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Le dernier James Bond a été reporté pour coronavirus : « mourir peut attendre », très prémonitoire ! De nombreuses manifestations, culturelles, économiques, religieuses sont ajournées, voire totalement supprimées. Les critères sont cependant incohérents. On décale le salon de l’Industrie mais on maintient en revanche celui du vélo… Matchs de football et autres manifestations sportives sont à la même enseigne : décalées ou maintenues. Toute la planète est concernée ! Au-delà des conséquences sociales et médicales, des morts et des malades, les répercussions économiques se font déjà ressentir au niveau des entreprises et des investissements en bourse…

TRIBUNE: Coronavirus et économie ne font pas bon ménage ! Nous sommes tous dépendants les  uns des autres. Et particulièrement de la Chine : on achète, on vend, on fabrique.

Certains pensent déjà à la relocalisation de sites de production. Le risque systémique se traduit par une propagation planétaire de la chute de nos économies.

Les frontières sont parfois bloquées. Les salariés ne peuvent plus circuler et provoquent une chute de 40 % des voyages d’affaires et de 60 % des vols touristiques – donc du manque à gagner pour les compagnies aériennes (estimé à 130 milliards de dollars).

Les dépôts de bilan ne sont pas loin : Flybe en outre-Manche. Ne parlons pas la chute du chiffre des agences de tourisme et de toutes les activités touristiques : hôtels, restaurants, sites, etc.

Aujourd’hui, 164 entreprises françaises ont déjà engagé la mise en place de chômage technique !  Donc, in fine, un risque de chômage sur la durée ! Les spécialistes de l’énergie nucléaire appellent cela « une réaction en chaîne » !  Tous les secteurs sont touchés : en février, les ventes de voitures ont baissé de 89 % !

La crise financière découle des prévisions économiques : les bourses mondiales enregistrent une chute de 12 %. Ce n’est pas le plus grave, puisque les cours étaient surévalués. Compte tenu de cours élevés, de nombreux investisseurs se sont endettés pour acquérir des titres ! Et alors ? Il faut rembourser mais il n’y a plus de monnaie puisque les cours de la bourse chutent. Le mécanisme se met en place : je vends des titres pour rembourser et accélérer, de facto, l’effondrement des bourses ! De plus, comme en 2008, les entreprises sont surendettées : le crack est en perspective…

 

Après l’homme économique, voici l’homme irrationnel…

 

Moody’s (agence de notation des entreprises), a dans son rapport de février, indiqué que la pandémie mondiale et la récession qui pourrait en résulter, ont 40 % de probabilité d’occurrence !

De plus, cette crise se produit au moment où la croissance mondiale était déjà affaiblie par les tensions commerciales récentes. Les solutions apportées par les Etats marquées par un certain empirisme montrent la nouveauté des caractéristiques de la crise : une origine virale qui provoque une pandémie… Les solutions sont peu originales du côté financier : intervention des banques centrales (abaisser les taux directeurs, injecter des capitaux…).

Les banques soutiennent des entreprises (facilités de trésorerie), les Etats reportent les échéances fiscales, soutiennent certains secteurs, et… transmettent le virus à coup de rencontres, de conférences (au sommet !) et de joyeuses agapes…

On creuse les déficits ! Soulignons pour le positif, que les encours du Livret A s’envolent depuis le début de l’année !  Rien d’innovant : après  « l’homme économique », « l’homme irrationnel » !

Le pendule des économistes oscille entre forte correction des marchés à court terme puis reprise, et effondrement total des économies et reprise très lente sur le long terme.

Avec ou sans coronavirus, pour les idéologues du «catastrophisme » (ou collapsologues), les risques d’emballement climatique, la fragilité de nos systèmes économiques et financiers constituent les éléments déclencheurs d’une inéluctable fin de notre civilisation « thermo-industrielle ».

Mais, tout espoir n’est pas perdu en France puisqu’en face de la chute vertigineuse des cours de nombreuses entreprises cotées, on note la relative bonne santé de sociétés caractéristiques. A titre d’exemples : « Pernod –Ricard » et « Rémy-Cointreau ». Existe-t-il une relation de cause à effet ?

Jean-Paul ALLOU 

 


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