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Tout au bord de l'Yonne, dans un quartier discret de Sens, se niche ce bon « p'tit » restaurant thaï. D'ordinaire, la cuisine asiatique (mais laquelle ?) peut évoquer quelques sueurs froides avec ses buffets « géants » sans saveur aucune, ses nems à la composition incertaine, ses lychees en boîte annoncés frais avec un sourire franc comme un âne qui recule ! Cela donne la très désagréable impression de se moquer des clients. Ah, au fait la saison tropicale des lychees, c’est l'hiver ici-bas quand c’est l'été dans l'hémisphère sud !

 

SENS: Quelle quiétude sous cette petite tonnelle arborée et fleurie ! Le patron arrive alors. Il paraît content de lui et nous cite la quasi-intégralité de ses fournisseurs, en omettant juste la référence du produit lave-vaisselle. Bio, peut-on présumer ! Il nous précise que la cheffe est en cuisine, ne travaillant qu'avec des produits de saison. Dont acte.

Un mot sur l'accord mets asiatiques et vin. Souvent, le rosé et sa fraîcheur accompagnent joliment des plats, quelque peu épicés. Ce midi-là, fut servi un Chinon rosé (« beuvez » toujours, n'en « meurrez » jamais citait sieur Rabelais dans « Pantagruel et Gargantua », à propos de ce vin ligérien). En la matière, la bière a aussi ses adeptes.

 

 

Des recettes un brin pimentées, comme il se doit !

 

La salade de bœuf arrive. Franchement, pour votre serviteur, qui dans un lointain passé professionnel, alla régulièrement au pays du sourire qu'est la Thaïlande, les saveurs sont là. Nettes et précises. Et elles sont un brin pimentées, comme il se doit. C'est franchement très bon, et cela donne l'impression, l'espace d'un instant, d'être non pas au bord de l'Yonne, mais plutôt du Chao Phraya, fleuve baignant Bangkok, la capitale thaï ! 

 

 

Un voyage sans escale vers les saveurs orientales…

 

Le sauté de porc est du même acabit, avec force légumes. Ils sont accompagnés d'un riz suavement gluant. Les jus sont précis. C'est délicieux, notre Chinon rosé faisant toujours bon ménage avec les mets !

Un succulent dessert pour terminer : il s’agit d’un entremet, une sorte de crème brûlée à base de mangue et lait de coco qui parachève ce joli voyage gourmand sans escale vers l’Extrême-Orient, l'espace d'un déjeuner !

 


En savoir plus :

 

Les - : les Sénonais trouvent le lieu un peu « chérot », semble-t-il. Sauf que la bonne cuisine ne se fait qu'avec de bons produits dont les viandes du réputé boucher local Jean DENAUX. Le menu est proposé à 40 euros.

Les + : les saveurs sont nettes et précises. Le lieu est paisible, semblant comme hors du temps...

 

 

Contact :


Restaurant Thaitae

41 Quai du petit hameau

89100 Sens

Tel : 06.64.45.15.29.

 

Gauthier PAJONA

 


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Point d’orgue de quatre mois de concerts, expositions, ateliers et conférences consacrés à l’univers onirique des comédies musicales, sous l’égide de la Cité de la voix à Vézelay, le récital donné par l’ensemble vocal AEDES, sous les voûtes de l’Abbaye de Reigny, a ravi les 200 personnes présentes. Un écrin minéral sans pareil, pour un programme d’exception dédié aux bijoux signés par Georges GERSHWIN, Duke ELLINGTON, Léonard BERNSTEIN ou Robert B. SHERMAN…

 

VERMENTON : Baptisée les « Musicals », la croisière a largué les amarres le 18 mars dernier par une master-class sur les métamorphoses de la comédie musicale filmée. Elle s’est achevée avec un panorama choral autour des grandes œuvres de la comédie musicale américaine, interprétées par l’ensemble AEDES, dans l’ancien réfectoire des moines de l’Abbaye de Reigny. A la barre du navire : le directeur de la Cité de la voix François DELAGOUTTE et tout son équipage. Ils auront accueilli au fil des semaines plus de 3 800 spectateurs.

Au programme de ces multiples escales : ateliers de doublage à Vézelay, soirées cinématographiques à Avallon, ateliers de chants à Asquins, conférences, bal américain à Tonnerre aux accents de rock, mambo et charleston, ateliers de danse, concerts… Sans oublier ce rendez-vous donné aux lève-tôt par l’Orchestre d’harmonie de la ville de Tonnerre le 25 juin à 05h47, sur la terrasse de la basilique à Vézelay, pour faire se lever le soleil en musique, à la plus grande joie des 180 courageux présents. Cette croisière aura effectué quelques détours par Besançon, Chalon-sur-Saône et Chenôve.

En résidence toute l’année à Vézelay, l’ensemble AEDES, dirigé par Mathieu ROMANO, est habitué aux salles les plus prestigieuses, comme l’Opéra de Paris, le « Konzerthaus » de Vienne ou le théâtre des Champs-Elysées, avec à son répertoire, les plus grands chefs d’œuvre vocaux et instrumentaux. Pour ce concert de clôture des « Musicals » à l’Abbaye de Reigny, soufflait comme un air de Broadway, avec des reprises des plus belles comédies musicales de tous les temps comme « West Side Story » ou « Mary Poppins ». Des bas-fonds de New York aux toits de Londres, c’était autant de personnages, portés par les voix magiques d’AEDES et les notes du piano de Yoan HÉREAU qui, au-delà des voûtes de l’abbaye en ce début d’été, s’en allèrent tutoyer les étoiles. Une soirée délicieusement « supercalifragilisticexpialidocious » !

 

 

L’interview

François DELAGOUTTE, quel bilan tirez-vous de cette aventure artistique inédite ?

« Un bilan qui est globalement positif par rapport aux objectifs fixés, c’est-à-dire, d’avoir un évènement à la fois culturel, populaire et disciplinaire, qui remobilise notre public d’une manière assez large, avec une dimension participative très forte et territoriale. Pour un évènement thématique que l’on a construit sur l’ensemble de la région. Les ateliers ont très bien marché, avec une véritable envie de chanter, de découvrir un répertoire que les stagiaires n’ont pas l’habitude d’aborder. Beaucoup de rencontres aussi, avec des artistes que l’on n’a pas l’habitude de recevoir à Vézelay, des comédiens, des doubleurs, des danseurs… ».

Pourquoi ce thème des comédies musicales américaines ?

« C’était à la fois l’idée de redonner de la joie dans une période un peu triste et aussi de faire découvrir un univers qui n’est pas dans notre référentiel culturel, d’ordinaire, alors que c’est un genre à part entière. On a souvent un regard un peu méprisant sur la comédie musicale, avec en tête des comédies des années 2000, un peu « soupes » et commerciales alors que c’est un art total, un endroit de créativité absolument extraordinaire… »

Le concert ou l’évènement ayant rencontré le plus de succès ?

« Le bal américain à Tonnerre aura été un franc succès. On a même refusé du monde ! Et l’une de nos satisfactions, avec Cédric CLECH, le maire de la ville, aura été d’y rencontrer des gens qui ne viennent pas habituellement aux concerts à Tonnerre. En fait, autour de ce bal et de ce week-end dédié à la danse, c’est toute la ville dans son ensemble, via son maire, via ses équipes, qui a su pour l‘évènement, mobiliser tout son tissu associatif. Nous avons organisé plusieurs réunions collectives pour expliquer le projet, voir comment toutes les forces vives pouvaient s’approprier l’évènement. Cela aura été aussi une manière d’emmener avec nous le territoire des différentes villes avec lesquelles on a travaillé… ».

 

 

En savoir plus

Tous les renseignements sur les prochains rendez-vous de l’été sont à consulter sur le site : www.lacitedelavoix.net

 

Dominique BERNERD

 

 

 

 


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Est-ce une déesse ? Une divinité ayant existé jadis qui symbolise un univers hors de notre dimension ? Filiforme, étirée sur près de 2,75 mètres, la « Femme Debout », version II, reste l’un de ces chefs d’œuvre emblématiques qui résume le travail créatif d’un artiste. Et pas des moindres : il s’agit du sculpteur suisse Alberto GIACOMETTI ! Présente à l’Abbaye Saint-Germain à Auxerre, cette figure iconique de l’art contemporain, pièce devant laquelle s’émerveillait l’écrivain Jean GENET, pourra s’admirer à satiété jusqu’au 31 décembre !

 

AUXERRE : Qu’on se le dise : la venue de cette œuvre universellement reconnue des férus d’art contemporain en terre de l’Yonne est le fruit d’un travail collaboratif inédit, finement ciselé entre la Ville d’Auxerre et le Centre Pompidou. Un long labeur, fait de tractations abouties de près de douze mois qui concerne l’ensemble des œuvres exposées jusqu’au terme de cette année. Jamais, le centre national d’art moderne et de culture parisien, familièrement baptisé « Beaubourg », n’avait délocalisé ses pièces vers la capitale de la Bourgogne septentrionale. C’est désormais chose faite !

Alors, se retrouver seul, en face à face dans un silence parfait, à contempler ce bronze qui représente une femme se tenant debout, immobile dans l’espace à vous fixer de ses yeux éternels, donne des frissons dans le dos.

 

Affronter le monde environnant sans ciller de toute sa hauteur…

 

L’image de la singulière sculpture a fait le tour de la planète. L’admirer devant soi, en tentant d’en pénétrer le moindre de ses secrets contemplatifs lorsqu’elle nous regarde de toute sa hauteur interroge. Qui est-elle vraiment ?

Entre onirisme et poésie, mystère et symbolique : la « Femme debout », immobile dans sa rigidité quasi mortifère, affronte le monde environnant. Sans ciller, contre vents et marées ?

La conception de la pièce remonte à la fin des années 50. 1959, plus précisément. Du surréalisme, Alberto GIACOMETTI plonge dans la réalisation de sculptures géométrisées. A partir de 1947, l’artiste helvète allonge ses pièces, étend ses bronzes, les amincissant à l’extrême. En s’inspirant de ces images sinistres et bouleversantes qu’ont pu renvoyer à la face du monde les horreurs des camps de concentration.

Loin d’être l’incarnation d’une antique divinité dont auraient pu vénérer les ancêtres des Maoris polynésiens ou les habitants de l’envoûtante île de Pâques, ne serait-ce point l’extrême vulnérabilité du corps humain soumis aux pires des sacrifices provoqués par l’homme qui est ainsi « magnifié » par l’artiste ? Une manière d’exorciser le mal qui revient avec chaque génération inlassablement ?

Une représentation que se faisait l’artiste suisse de l’humanité dans son ensemble, faite de violence et de barbarie ?

 

Une œuvre magnifiée dans un complexe monastique…

 

Initialement prévue pour trôner dans l’un des nombreux musées de New York, l’œuvre a été acquise en fin de compte par la France en 1970.

Pendant féminin du célébrissime « Homme qui marche », cette seconde mouture de la « Femme Debout » sera donc visible jusqu’à la fin de l’année à Auxerre. Sublimée par le cadre exceptionnel du complexe monastique datant du VIème siècle.

L’entrée de l’Abbaye Saint-Germain étant gratuite : la Ville d’Auxerre ne peut donc qu’inciter l’ensemble de ses habitants mais aussi les touristes de passage de profiter pleinement de l’aubaine afin d’apprécier l’un des chefs d’œuvre du peintre et sculpteur Alberto GIACOMETTI !

 

 

 

En savoir plus :

Abbaye Saint-Germain à Auxerre :

Horaires d’ouverture

Juillet et août : tous les jours de 10h à 12h30 et 13h30 à 18 heures.

Septembre et octobre : tous les jours sauf le mardi de 10h à 12h et de 14h à 18h.

Novembre et décembre : tous les jours sauf le mardi de 10h à 12h et de 14 à 17h.

 

Thierry BRET

 

 

 


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Pas de doute ! Ils nous avaient prévenus. Dès la prime annonce sémantique de leur appellation qui caractérise le nom de leur groupe. Une véritable invitation à louvoyer, à changer de direction, à emprunter des lignes, plus ou moins sinueuses, formant la base inspirante de leur répertoire éclectique. Ressuscitant au passage le génie créatif de Théolonious MONK ou puisant parmi ces musiques du monde dont ils revendiquent les sonorités généreuses, ZIG ZAG a ouvert le bal, avec la manière, du second festival « Jazz à Druyes »…

 

DRUYES-LES-BELLES-FONTAINES : Allez savoir, pourquoi ! Peut-être les températures un peu frisquettes du début de soirée, la profusion d’évènementiels qui étaient proposés çà et là sur l’ensemble du territoire icaunais, voire la sacro-sainte première journée de juillet – un vendredi de surcroît ! – évocatrice de davantage d’exode en bord de mer dans les bouchons que de rester dans son cadre habituel de prédilection alors que les enfants sont sensés poursuivre leur scolarité, auront été autant d’éléments explicatifs à la famélique présence de spectateurs lors de cette soirée inaugurale.

Dommage, trois fois dommage : on ne peut que le regretter, en effet, au vu du travail qualitatif  accompli en amont de ce premier rendez-vous estival de la saison par les organisateurs de l’association des « Lumières de Druyes » !

Car, tous les ingrédients étaient réunis de facto afin de lancer la seconde édition de ce festival plutôt prometteur vers la pleine lumière. A commencer par l’affiche de la soirée, avec la programmation d’une formation nivernaise, en guise de hors d’œuvre appétissant à ce week-end musical jazzique, qui jouit dans le landerneau d’une solide réputation.

 

 

Un récital savamment construit sur une partition à trois bandes…

 

Evoluant dans le sérail artistique régional depuis 2018, ZIG ZAG s’est taillé une belle notoriété aux confins des deux départements limitrophes que sont la Nièvre et l’Yonne. Enchaînant récitals, concerts et festivals, malgré la chaotique période 2020/2021, imputable à la crise sanitaire ayant plongé les artistes de tout poil dans un profond marasme.

Les retrouver sur scène, en ouverture de la manifestation de Druyes, n’était donc pas une surprise en soi. Tant les instrumentistes – ils sont au nombre de cinq – qui composent ce combo à l’efficacité sonore aboutie ont du talent à revendre, chacun maîtrisant tels des virtuoses aguerris leur partition en faisant la part belle à l’improvisation et à l’inspire. En parfaits musiciens de jazz qui se respectent !

Mêlant avec adresse, subtilité et sans fausse note leur set de plus d’un heure autour d’une articulation musicale méticuleuse et bien construite – un standard de jazz de la plus pure des traditions inspiré du pianiste Théolonious MONK à titre d’exemple, puis un air emprunté au folklore de l’Europe orientale, avec en sus une touche sympathique et enjouée à base de sonorités brésiliennes façon bossa-nova -, et voilà un agréable cocktail servi par le groupe, qui devait être ingurgité d’un seul trait tel un « Bloody Mary » ravageur devant réchauffer le plus frileux des spectateurs, gagné par l’humidité ambiante !

 

 

Un plaisir de jouer communicatif entre les musiciens…

 

ZIG ZAG impressionne par la complémentarité de ses membres. Avec à la manœuvre, un Pierre VINAY pugnace et volontaire, prêt à bondir sur scène, à s’exalter tout sourire à la moindre note produite par son violon. Le garçon possède plus que des bases de classique : cela se sent lorsqu’il lance le reste de l’ensemble en introduisant les morceaux qui s’enchaînent.

Ses comparses sont de la même veine. La saxophoniste Camille FALGOUX, complice enthousiaste, réplique avec de l’allant et cette aisance si envoûtante à cette joute amicale. Une ligne de basse, assurée par Sébastien CAPELLI, et voilà les images de plages gorgées d’un chaud soleil qui fait secouer les têtes et taper dans les mains le public.

Peu nombreux, certes, mais bien présent dans ses réactions spontanées et joyeuses. Le Brésil ! Et sa bossa-nova, langoureuse et sucrée à déguster sans l’once d’une modération, alors que la nuit pointe le bout de son museau à l’horizon.

Prenant la parole de temps à autre pour commenter la « feuille de route » de ce voyage acoustique fort agréable, Florent THIANT et son accordéon chromatique déroulent.

 

 

Seul compte le chemin, celui du talent…

 

La petite touche d’inspiration tzigane, gitane, rom, c’est lui et nous voilà embarqués vers l’Est de l’Europe. Celle qui a donné naissance à tant d’artistes à la renommée internationale. Avec  cette musique « manouche » qui réchauffe elle-aussi les cœurs avec parfois l’emploi de cette gamme mineur, fleurant bon les grands espaces de l’Orient.    

Derrière ses fûts, impassible mais très concentré, brille le discret Nyls WILLIG avec la posture d’un métronome, le binaire dans le sang, pour impulser la rythmique à la formation. Ses balais effleurent à peine la batterie. Suffisant et classieux pour réguler le tempo de l’ensemble !

Visible dès la semaine prochaine à la médiathèque de Donzy, le samedi 09 juillet dans la Nièvre, ZIG ZAG a assuré avec maestria et de façon jubilatoire ce « désordre » musical très bien structuré autour de ses instrumentistes doués. Fidèle à son adage : « le chemin est sans but, car seul compte le chemin ».

Au vu de la prestation : celui du talent, assurément !

 

Thierry BRET

 

 


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On peut être un félin cultivé, car résident en permanence à l’Abbaye Saint-Germain à Auxerre, et se passionner pour la Convention nationale de la Jeune Chambre Economique, voire l’exceptionnelle exposition consacrée aux œuvres d’art contemporain, accueillies au Centre Pompidou, et avoir envie de souffler un peu entre toutes ces manifestations haletantes ! D’autant qu’avec le 01er juillet qui frappe à notre porte, c’est le début de la longue période de congés !

 

BILLET :

 

Lundi

 

La déclaration fleurie, affichée sur la porte de leurs locaux auxerrois, ferait sans doute « rosir » de plaisir les plus vieux « éléphants » du Parti socialiste… Il y a tellement longtemps qu’on ne leur avait pas dit qu’on les aimait !

 

 

Mardi

Initiée en 1982 par Jack LANG, alors ministre de la Culture du gouvernement MITTERRAND, et encore aujourd’hui, figure indissociable de l’évènement, la Fête de la musique célèbre cette année ses quarante ans après être devenue une véritable institution, présente dans plus de 120 pays dans le monde. Qui se souvient qu’à l’époque, beaucoup de monde s’était opposé à cette fête païenne célébrant la musique dans ses formes les plus diverses ? L’on disait même que cela risquait de nuire aux épreuves du bac ! Le caractère spontané des débuts a progressivement disparu, laissant place à des spectacles mieux rôdés et plus professionnels, quitte parfois à perdre leur âme en chemin… Comment en cette nuit la plus courte de l’année, ne pas se souvenir avec émotion de ce mélomane auxerrois qui, au début des années 80, n’hésitait pas à déménager son piano sur les pavés de la rue de l’Horloge pour mieux en libérer les notes et fêter à sa manière le solstice d’été ?

 

 

Mercredi

 

Quatre mois après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la guerre de POUTINE s’installe dans la durée avec son lot quotidien de crimes et d’exactions. Longtemps médiatisée de façon quasi continue sur les chaînes d’information, elle est relayée désormais en pages intérieures des quotidiens ou en milieu du journal télévisé du soir. L’inflation qui ne cesse d’accélérer et le retour de la crise sanitaire semblent avoir pris le pas dans les esprits sur tout le reste ! Ainsi va la vie. Ainsi va la mort…

 

Jeudi

 

Figure majeure de la littérature américaine, le grand écrivain que fut Henry MILLER passât un jour par Auxerre. Une soirée étape aux bords de l’Yonne, citée dans l’un de ses romans les plus célèbres, écrit en 1938, « Tropique du Capricorne » : « Le soir tombait quand j’arrivai en vue de la ville d’Auxerre qui, si mes souvenirs sont exacts, est sur l’Yonne. Il y avait un pont, comme dans toutes les villes françaises, et nous restâmes là un long moment, ma femme et moi, à regarder le reflet des arbres danser sur la rivière… ». Tombé sous le charme semble-t-il, de cette « modeste petite auberge » et de cette « bouteille de bon vin », dont on ne connaitra jamais le nom, avant peut-être que ses pas ne le conduisent jusqu’à la passerelle pour mieux admirer le panorama sur la vieille ville. Il me plaît à penser que c’était un soir d’après orage comme celui-ci, à l’heure où les rayons du soleil couchant semblent border les nuages pour les bercer et les emporter dans la nuit…

 

 

Vendredi

 

Aux Etats-Unis, la décision prise par les trois juges conservateurs de la Cour suprême d’annuler l’arrêt historique par lequel était reconnu depuis près de cinquante ans le droit à l’avortement, rend désormais chaque état libre de légiférer à sa guise en la matière. L’on estime que 26 d’entre eux pourraient dans un avenir proche, bannir totalement toute interruption de grossesse sur leur sol, avec les conséquences dramatiques qui en découleront sur la santé des femmes, particulièrement des plus pauvres. L’inénarrable Donald TRUMP s’est pour sa part ouvertement réjoui de la nouvelle, affirmant qu’une telle décision relevait de la « volonté de Dieu » ! Les trois talibans en robe noire mis en place par l’ancien président américain pour faire basculer la majorité de la haute juridiction dans le camp réactionnaire s’en prendront-ils demain à d’autres droits fondamentaux, comme le mariage pour tous ou la contraception, voire l’homosexualité… ? Leur croisade conservatrice est en marche et l’on ne sait qui pourra l’arrêter…

 

Samedi

L’on connaissait déjà la pénurie de main d’œuvre frappant le milieu de la restauration, avec pour certains employeurs, l’obligation de fermer leur établissement plusieurs jours par semaine, voire de diviser par deux le nombre de couverts disponibles. Un mal qui frappe également d’autres métiers de bouche, à l’image de cet avertissement affiché sur la porte d’une célèbre enseigne de la rue du 24 août, vénérable et familiale institution dévolue au commerce de la viande et de la charcuterie. Faudra-t-il demain réserver son droit d’entrée, avant de venir acheter son pâté en croute favori ou sa côte de bœuf charolaise… ?

 

 

Dimanche

Dans l’Egypte antique, les chats étaient associés au symbole de protection, voire de divine incarnation et jouissaient à ce titre d’un véritable culte. Leurs lointains descendants qui ont élu domicile à l’Abbaye Saint-Germain ont-ils encore vocation à en être les « gardiens du temple » ? Ce matou croisé sous les arcades du cloître s’est semble-t-il trouvé une autre vocation en surveillant de près les transats !

 

Dominique BERNERD

 


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