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Haïdar BOUDJERADA prend « date » pour développer son petit paradis : promouvoir les cultures du désert…

« Proposant des dattes issues des meilleures plantations d’Algérie, le néo-entrepreneur Haïdar BOUDJERADA ambitionne de vendre des produits bio à la qualité optimale. Sa société poursuit aujourd’hui un essor qui le mène à fournir la Belgique, l’Allemagne, voire les pays du Maghreb grâce à sa centrale d’achat basée depuis Auxerre… ». « Proposant des dattes issues des meilleures plantations d’Algérie, le néo-entrepreneur Haïdar BOUDJERADA ambitionne de vendre des produits bio à la qualité optimale. Sa société poursuit aujourd’hui un essor qui le mène à fournir la Belgique, l’Allemagne, voire les pays du Maghreb grâce à sa centrale d’achat basée depuis Auxerre… ». Crédit Photos : Thierry BRET et D.R.

Importateur du fameux fruit exotique en France depuis décembre 2018, après avoir connu une longue période de vaches maigres, ce jeune entrepreneur de l’Yonne joue la carte de la diversité et de la complémentarité des produits pour accroître sa notoriété. Son rayonnement dépasse aujourd’hui le territoire de l’Yonne pour s’inscrire dans une démarche de centrale d’achat à destination d’autres places consuméristes à travers l’Europe et le Maghreb…

AUXERRE : Les notions d’import/export ne lui sont pas inconnues. Dans une vie antérieure, le garçon au sourire si sympathique et à la franche cordialité commercialisait du matériel médical dans son pays où il a vu le jour : l’Algérie. Parfois, ses pérégrinations professionnelles le conduisaient jusqu’à la lisière des dunes ensablées du Sahara. Le rêve !

Si ce commerce est rentable à l’époque, l’activité tourne pourtant court à la suite d’un incident de la vie. L’un de ceux dont on ne se relève que très péniblement au plan psychologique quand tout bascule d’un jour à l’autre : un divorce.

Exit le confort douillet de l’existence, Haïdar plonge alors dans une abîme sans fond. Percevant le RSA (moins de 460 euros par mois) ce qui l’oblige à vivre la plupart du temps dans une camionnette qui lui sert de modeste refuge.

Ce scénario de l’impossible s’éternise. Quatre longues années de disette où s’alimenter à raison de deux repas quotidiens ressemble à s’y méprendre à un véritable parcours du combattant. Multipliant les entretiens d’embauche qui demeurent stériles, ce diplômé supérieur en art dramatique prend son mal en patience. Sans réels résultats. Quatre années de galère avant une immersion en terre algérienne où en 2018 lui vient une révélation. Divine ? Allah est grand…

 

 

Les soutiens salutaires de la CCI de l’Yonne et d’INITIACTIVE 89…

 

Accueilli à bras ouvert par son neveu, Mohamed Amine, il découvre les potentialités d’un marché dont il méconnaissait jusque-là l’existence. Celui de la datte. C’est à TOLGUA, agglomération reconnue en Algérie pour ses capacités de production de ce fruit à la chair si délicate que son neveu, agriculteur, exploite une structure entrepreneuriale où se dressent 1 180 palmiers. Soit un rapport en termes de récoltes de 200 à 400 kg par arbre !

Il n’en fallait pas davantage pour que notre futur grossiste ait une idée de génie : travailler avec le membre de sa famille en exportant ses produits en France. Mohamed Amine vendait déjà ses dattes appréciées pour leur succulence vers l’Allemagne, le Canada, l’Espagne et le Maghreb. Mais, il n’y avait pas encore de débouché possible vers la France.

Ragaillardi par cette idée lumineuse, Haïdar BOUDJERADA, de retour à Auxerre, s’en entretient avec un de ses amis médecins, Mustapha MIMOUN. Généreux, ce dernier lui avance l’argent nécessaire à l’extirper de sa camionnette afin de lui trouver un appartement digne. Puis, tout s’enchaine très vite.

Le pôle RSA de l’association d’aide à l’accompagnement des personnes créatives de projets économiques, INITIACTIVE 89, vient à son secours. L’un de ses conseillers, Julien LACOMBE, croit à la pertinence du dossier qu’il a devant les yeux. La Chambre de Commerce et d’Industrie lui emboîte le pas. Convaincue par la richesse de ce projet, le futur entrepreneur crée et enregistre sa société sur le registre ad hoc.

Fin octobre 2018, une première livraison de dattes arrive à l’aéroport d’Orly : soit 1,2 tonne de marchandises à écouler sur la région. La diaspora algérienne fonctionne à merveille. Hassan SHEHTTA, exploitant de la société « Meubles 89 », le dépanne pour stocker ses produits. Alors que Haïdar tente d’écouler timidement ses dattes fraîchement arrivées du pays sur les marchés d’Auxerre, la nouvelle miraculeuse vient de Rungis.

C’est là que Lazahr MANAOUI gère un établissement de primeur dans ce bastion du commerce de gros. Admiratif par la qualité des fruits exotiques, il lui achète presque une tonne de marchandise alors qu’un boucher halal d’Auxerre se constitue une réserve de 300 kilos dans sa boutique.

Nanti d’un prêt d’honneur de 3 000 euros, le néo-entrepreneur bénéficie d’un point de chute à la pépinière d’entreprise gérée par les services de la chambre consulaire.

 

 

Devenir un point névralgique européen sur le marché de la datte…

Depuis, Haïdar rencontre le succès en recevant près de 3 tonnes de fruits chaque mois durant la période saisonnière de la récolte. Son siège social fait office de commerce éphémère où il écoule en parallèle des marchés la production régulière de son neveu. Sens, mais aussi Troyes, constituent une zone de chalandise appréciable pour assurer la promotion des fruits à l’exquise succulence.

La cible consumériste est toute trouvée. Elle se forge parmi la population musulmane de ces villes. Le PARADIS des DATTES, puisque tel est le nom de la jeune société, réalise des records de vente lors du ramadan. Astucieux, Haïdar dispose même de stands sur l’esplanade des mosquées pour écouler ses produits après les prières.

Mais, si la providence a souri à Haïdar, ce dernier n’est pas au bout de ses surprises. Outre son commerce de proximité, il est devenu en un laps de temps très court, et toujours grâce à la qualité des fruits et une notoriété croissante, une vraie centrale d’achat au niveau européen, voire mondial. Les commandes affluent désormais de Belgique, d’Allemagne, du Maroc pour espérer déguster à bon prix la « reine » des dattes.

Dès octobre, de nouvelles livraisons (l’Algérie est le quatrième producteur mondial) agrémenteront les étalages de la boutique auxerroise. Les comités d’entreprise intègrent depuis peu les priorités stratégiques.

Coté investissement, Haïdar voudrait se doter d’une chambre froide afin de mieux stocker les fruits et allonger ainsi la période de vente. Il propose aussi de l’huile d’olive importée directement du Maroc.

Mais, sa grande ambition est de proposer de la datte bio, un produit qui ne requiert aucune utilisation d’engrais au cours de sept années de maturation. Promouvoir la culture du désert grâce aux produits dérivés de la datte (miel, vinaigre…) distingue ce professionnel icaunais d’hypothétiques concurrents qui pour l’heure ne se positionnent pas sur ce créneau. Les portes du « Paradis de la datte » semblent grandes ouvertes pour la prospérité…

Un article réalisé en partenariat avec INITIACTIVE 89...

 

 

 

 

 

 

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PRESSE EVASION - Mr Thierry BRET

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