Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
110 Bourgogne
Région Bourgogne France-Comté
Criquet Magazine
Lycée Saint-Joseph de la Salle
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
puisaye forterre
chambre des métiers et de l'artisanat
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_small.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat
logo-110-bourgogne-ok.png
Puisaye Forterre

Sur fond de crise économique, quelles sont les stratégies à privilégier pour mieux protéger son épargne ?

« En temps de crise économique et pour garantir une protection à son épargne, il souhaitable de ne pas faire n’importe quoi ! S’il faut fuir les placements à risques, l’or demeure une valeur sûre à l’instar des traditionnels livrets d’épargne, certes, peu rémunérateurs mais toujours protecteurs… ». « En temps de crise économique et pour garantir une protection à son épargne, il souhaitable de ne pas faire n’importe quoi ! S’il faut fuir les placements à risques, l’or demeure une valeur sûre à l’instar des traditionnels livrets d’épargne, certes, peu rémunérateurs mais toujours protecteurs… ». Crédit Photo: Soofia TAYLOR/PIXABAY.

Les crises économiques, politiques et financières que traversent la France, posent avec acuité le problème de la protection de l’épargne et du patrimoine. L’instabilité politique que nous subissons génère l’angoisse de l’avenir et le manque de lisibilité stratégique possible. Rendement et fiscalité des placements sont soumis aux aléas des marchés internationaux, aux positionnements de la France sur lesdits marchés et au budget qui fait toujours l’objet d’arbitrages incertains, voire de motions de censure.

TRIBUNE : Parmi les conseillers financiers possibles, nous avons naturellement notre banquier. Il détient une gamme importante de placements et diversifiée (entre 200 et 300 produits). Les études qualitatives ont démontré que les conseillers bancaires ne connaissent pas dans le détail tous les produits de leur établissement avec parfois certaines lacunes en matière de compétences juridiques, fiscales et en droit des successions. Les notaires jouent un rôle très important pour les aspects juridiques patrimoniaux et pour les successions. Mais, la gamme de produits est très limitée et est à mettre en concurrence. Les consultants financiers sont le plus souvent des spécialistes en placements à l’étranger. Attention toutefois aux officines nébuleuses qui n’apportent pas de garantie. N’oublions pas les avocats d’affaires, mais ils sont plus spécialisés sur les rachats d’entreprises, les stratégies d’investissement pour celles qui cherchent de l’optimisation fiscale ou la rentabilité maximale pour les actionnaires.

 

Quels objectifs stratégiques pour l’épargne ?

 

Avant tout, le conseiller doit inventorier le patrimoine, les biens immobiliers, les placements (assurance-vie, bourse, livrets et autres comptes à terme et disponibles). Lister les crédits en cours est capital : ceux qui affectent le patrimoine, les prêts à la consommation…Les charges à venir concernant l’entretien des biens immobiliers sont à ajouter. Ensuite, compte tenu des ressources de celui qui attend des conseils financiers, soit il souhaite des compléments de revenus (c’est le cas des retraités), soit il préfère des plus-values à plus ou moins long terme. Si mes revenus me suffisent, il est contreproductif de souscrire à des placements qui rapportent des intérêts et donc des impôts supplémentaires. « Monsieur le banquier je veux un placement qui ne rapporte rien ! ». A ces deux objectifs primordiaux, il faut ajouter le critère de transmission du patrimoine. Pour le conseil juridique, le notaire est le mieux placé pour prodiguer des solutions concernant les héritages.

 

Une constante : la rentabilité d’un placement est proportionnelle au risque

 

Même moins rémunérateurs, le livret A (2,4 %), le livret jeune (2,4 %), le LLDS (Développement durable : 2,4 %), le LEP (3,5 %), les CAT (Comptes à terme, 2,58 %), restent incontournables !

Le décrochage de l’épargne bancaire remet les produits à long terme à l’honneur. Si les fonds de garanties en euros sont à déconseiller, l’assurance-vie est incontournable. Si le risque ne fait pas peur, il convient d’investir une part en unité de compte. Pour les placements en assurance-vie et en PER, il convient de privilégier les multisupports et être vigilant sur les frais de gestion, et les frais sur les dépôts. Pour 2023, les rendements annoncés vont de 2 % à 7 %. Ces placements entrent dans le cadre de la diversification. Soulignons l’intérêt d’aller vers les fonds obligataires en euros créés en 2023. La baisse des taux directeurs et la baisse de l’inflation agiront positivement sur les obligations à long terme, mais attention au risque. Les PER comme les placements d’assurance-vie doivent être diversifiés : actions, obligations, ETF.  Les ETF (Exchange Traded Fund) sont des instruments financiers qui répliquent la performance d’un indice, comme le CAC 40.

Le premier investissement, pour les plus jeunes concerne l’achat de sa résidence principale. En période d’incertitude, le marché immobilier est touché de plein fouet. Mais les taux de crédit sont acceptables : de 2,9 % pour le plus bas et 3,33 % pour le taux médian (prêts sur 15 ans).

En ce qui concerne l’investissement immobilier, il faut rester prudent. Le risque va de moyen à peu élevé et la rentabilité de 3 % à 5 % avant charges et impôts. Mais on est à la fois sur un rendement et une plus-value potentielle à long terme. L’expérience montre que les investissements immobiliers orientés vers des studios, des logements d’étudiants et des places de parking sont moins risqués. En revanche, il faut éviter les bureaux. A proscrire : le règlement comptant et de financer avec une part de fonds propres et une part de crédit.

Depuis la crise immobilière, il faut s’éloigner momentanément de la « pierre papier » comme les SCPI (Société civile de placement immobilier), proposées par les sociétés financières, les banques, les notaires…Investir dans l’immobilier en créant des sociétés civiles est à étudier. Il est possible de faciliter une succession par ce biais, mais il faut envisager cette stratégie avec le notaire. On peut démembrer les parts de société civile en parts d’usufruit, en parts de nue-propriété et en parts de fiducie ou quasi-usufruit afin de faciliter la gestion. Autres précisions : comptablement, toutes les charges ne sont pas admissibles fiscalement. En cas de contrôle fiscal, il est hélas fréquent que le gestionnaire soit accusé d’abus de biens sociaux ou de fraude, en toute bonne foi… De plus, les dirigeants d’entreprises qui développent une société civile augmentent le risque de contrôle fiscal.

 

D’autres placements utiles à la diversification

 

S’il faut éviter la gestion directe sur le marché des actions et des obligations, compte tenu de la situation d’instabilité économique et financière de la France ; cependant, les fonds qui présentent en portefeuille un mix actions-obligations sont à privilégier.

L’or poursuit sa progression et pour des montants plus faibles, on peut s’orienter vers les « livrets or » : 7,8 % de rendement brut mais prudence en ce qui concerne le crédit des sociétés qui le propose. Pour les cryptomonnaies, avec 130 % de performance en 2024 et 100 % de perte potentielle, à chacun de juger ! Laisser les groupements fonciers forestiers et groupements fonciers agricoles au monde rural, sauf sur un conseil avisé du notaire qui connaitrait bien le secteur.

Placer son argent aujourd’hui, c’est préférer la gestion collective à la gestion individuelle. Attendre la stabilité politique et garder des disponibilités même peu rémunérées. Dans de modestes proportions, investir sur l’or est possible tout en fuyant toute forme de placement à risques.

Extrait d’un cours de finances à l’université, par un professeur qui reste anonyme : « Pour les obligations, il existe une date d’émission et une date de jouissance. Si on jouit avant l’émission, cela crée un impact positif sur le TRAAB, si la jouissance est postérieure, c’est négatif. Si on jouit en même temps qu’on émet, c’est neutre pour le rendement... »

Comprenne qui pourra, mais ce discours est authentique, technique et vrai, et on devine pourquoi le professeur garde l’anonymat !

 

Jean-Paul ALLOU

 

 

NOUS CONTACTER

PRESSE EVASION - Mr Thierry BRET

Tél. : 06.20.31.05.53.

Mail : contact@presse-evasion.fr

Articles

Bannière droite accueil