La diapositive en plan fixe sur le grand écran mural est évocatrice de la Bourgogne Franche-Comté. Touche de dévoration du bel espace qui attend encore l’arrivée sur l’estrade des deux intervenants d’un soir, Jérôme BALLET et Eric FOUGERE, pour la prononciation de leurs vœux au nom de l’établissement bancaire, elle possède plusieurs symboles dessinés, caractérisant notre contrée. On y voit les toits si typiques de Beaune, la statue de l’ours que l’on doit au sculpteur François POMPON, une référence à la photographie évoquant l’invention de Nicéphore NIEPCE ou le ski de fond que l’on pratique dans le Doubs ou le Jura. Pas de doute sur le sens profond de cette cérémonie : les dirigeants de la Caisse d’Epargne vont bien démontrer leur ancrage territorial d’ici quelques instants…
DIJON (Côte d’Or) : C’est un rite. Une tradition. Un moment de pur partage où chacune et chacun des acteurs clés de la vie institutionnelle, économique et politique peut se retrouver en un endroit précis afin de pouvoir discuter. Echanger. Ecouter l’autre, aussi. Bref, la première rencontre de l’an neuf, sans à avoir passé sous un bouquet de gui, pour se souhaiter le meilleur des choses et le bonheur qui va avec, les douze mois durant.
Même si l’évènement perd d’année en année de sa superbe (et son véritable sens premier, celui de privilégier le lien social et la relation publique) au profit de son annulation pure et simple, surtout chez certaines collectivités pour cause d’économie et raison de restriction budgétaire. Un tort de supprimer cette séquence de l’agenda, peut-être ? Sans doute !
Car la sempiternelle cérémonie de vœux n’est pas aussi insipide et soporifique qu’il y paraît sur le papier. On y apprend nonobstant une multitude d’informations tant sur le bilan de l’année écoulée que sur les perspectives à venir de la structure accueillante. Sur ses choix et stratégies, ses orientations et ses désirs. Tout en mettant en exergue ce que l’IA ne fera jamais : placer l’humain au centre des projecteurs !
Alors, les vœux de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté, puisque ce sont d’eux dont il s’agissait ce lundi 13 janvier en début de soirée malgré le froid polaire se répandant sur la Côte d’Or et sa capitale, étaient-ils si traditionnels que cela, selon l’expression même du Président du Conseil d’Orientation et de Surveillance de l’établissement, Eric FOUGERE ?
Que d’émotions en 2024 grâce aux Jeux Olympiques !
Que nenni ! Devant un parterre de personnalités départementales (Côte d’Or), le président du COS résuma en deux mots l’état d’esprit de l’établissement bancaire, autrefois identifié, à un fameux animal de la forêt : l’écureuil. « Quelle année pour nous ! ». Tant en émotions, qu’au niveau de sa richesse en termes d’intérêt.
Pour l’émotivité, forcément en sa qualité de partenaire premium de l’évènement, Eric FOUGERE ne pouvait occulter de sa prise de parole l’épisode olympique que la France a vécu à l’été 2024. Une tranche de vie exceptionnelle qui aura marqué l’Hexagone aux quatre coins de ses provinces, y compris en Bourgogne avec le passage de la flamme. Dans l’Yonne mais aussi en Côte d’Or.
« Les athlètes soutenus par le groupe BPCE représentent 30 % des médailles, s’enthousiasme Eric FOUGERE, quant à la flamme olympique, ce furent des moments très intenses et conviviaux à vivre dans notre région. Nous avons vécu une parenthèse enchantée… ».
Séquence émotion, comme le disait si bien Nicolas HULOT, à chaque lancement de sa célèbre émission, « Ushuaia » !
Une remontée des taux qui complexifie la tâche
Au niveau purement professionnel, la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté aura connu une année où l’environnement financier était fort complexe, avec la remontée des taux d’intérêt. Toutefois, son ancrage territorial s’est davantage renforcé, lui permettant d’optimiser son développement.
A titre personnel, le président du Conseil d’Orientation et de Surveillance de l’établissement régional aura eu le plaisir de vivre un temps fort de son existence : sa nomination en qualité de président du Conseil de la BPCE au mois de mai.
« Dorénavant, plaisante-t-il, je porte la bonne parole à travers la France ! ». Une entité fédératrice qui regroupe les quinze Caisse d’Epargne régionales et les quatorze Banque Populaire qui agissent dans le pays. Soit un PNB (Produit net bancaire) équivalent à 23 milliards d’euros pour cent mille collaborateurs !
« C’est une des trente banques mondiales, complète l’orateur. Cela pose le groupe. Il a lancé sous la responsabilité de son président de Directoire Nicolas NAMIAS en juin dernier un plan stratégique qui s’appelle « Vision 2030 ». Ce qui nous permet de posséder un « temps devant nous ». Et l’un de ses aspects, c’est le cercle de développement stratégique à horizon 2030. C’est la combinaison de trois cercles : l’activité nationale, l’activité européenne et l’activité internationale. Avec la volonté, au niveau hexagonal, d’être le banquier d’un Français sur quatre et une croissance interne forte… ».
Des vœux prononcés en un peu plus de sept minutes !
Parallèlement, la croissance externe stratégique sur le continent européen a été engagée, avec une présence dans vingt-six pays. Au niveau planétaire, le groupe BPCE souhaite devenir le leader sur des niches de marché dans la gestion d’actifs.
Une volonté de développement dont profite nécessairement la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté.
« Nous sommes dans un alignement entre la stratégie du groupe et celle de notre établissement régional, constate l’intervenant au micro.
Un dynamisme que l’on retrouvera dans les futurs projets du groupe, d’ores et déjà qualifiés d’ambitieux par un Eric FOUGERE qui prit soin de ne pas trop allonger son propos.
« 2025 sera une année où on ne cessera pas de vous accompagner, conclut l’orateur qui promis juré avait précisé au président du Directoire, Jérôme BALLET, de faire court. Son discours de vœux n’aura duré in fine que 7 minutes et 35 secondes : Eric FOUGERE a donc gagné son pari !
Dans un prochain article, nous découvrirons les perspectives 2025 de l’établissement, expliquées par Jérôme BALLET, le président du Directoire.
Thierry BRET