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Le Salon de Paris débutera le 22 février : le monde agricole à l’agonie se balance entre Ubu et Kafka…

« Pas grand-chose à se mettre sous la dent lors du discours de politique générale du nouveau Premier ministre, François BAYROU, le 14 janvier, pour les milieux agricoles ! A un mois du Salon international de Paris, les différents syndicats pourraient faire entendre leurs voix lors de cet évènement très médiatisé… ». « Pas grand-chose à se mettre sous la dent lors du discours de politique générale du nouveau Premier ministre, François BAYROU, le 14 janvier, pour les milieux agricoles ! A un mois du Salon international de Paris, les différents syndicats pourraient faire entendre leurs voix lors de cet évènement très médiatisé… ». Crédit Photo : Thierry BRET.

Nos amis agriculteurs multiplient les actions revendicatives, barrages routiers, déversement de fumier devant les préfectures… Personne ne semble s’émouvoir de la situation désastreuse de l’agriculture française. Emmanuel MACRON, pas plus que les ministres, n’ont mis en place des actions pérennes aux fins d’une quelconque amélioration de la situation ! Des effets d’annonce pléthoriques, des engagements non tenus… Pourquoi la classe politique se désintéresse-t-elle de la crise agricole et de la détresse des agriculteurs ? 

 

TRIBUNE: Quelques chiffres nous laissent songeur : campons l’horreur du contexte. 30 % des agriculteurs vivent en dessous du seuil de pauvreté et on enregistre dans le secteur un suicide tous les deux jours ! Ajoutons à cela, 1 288 défaillances d’entreprises agricoles en 2023. Dans les années 60, on comptait en France 2,5 millions d’exploitants agricoles ; ils ne sont plus qu’1,3 million en 1980 et en 2021, 500 000 exploitants pour 389 000 exploitations. Ils représentent 1,5 % des actifs !

Ces dix dernières années, la profession d’agriculteur a perdu près de 20 % de ses effectifs, et d’ici 2030 plus de la moitié d’entre eux devraient partir à la retraite. Ne parlons pas des exploitations qui disparaitront à cause du suicide d’exploitants au bout du rouleau et par faillite ! 

En conséquence, nos paysans ne représentent rien comme poids électoral. De là à penser que les dirigeants politiques ne sont intéressés que par leur pouvoir et n’agissent que par démagogie en gratifiant les électeurs les plus nombreux, il n’y a qu’un pas. En tout cas, les mauvaises langues le disent et les complotistes le pensent… Un cercle vicieux se dessine : les hommes politiques se désengagent du monde rural – les médias en parlent assez peu – les citoyens se désintéressent complètement des appels de détresse des agriculteurs…

 

Les contraintes démentielles imposées à notre agriculture

 

Il y avait, voici une vingtaine d’années, un Code Rural fort de 750 pages ; aujourd’hui, il en compte 3 500 ! Ajoutons que sur dix nouvelles normes, neuf viennent de l’Europe. Partant du principe que nul n’est censé ignorer la loi, nos travailleurs de la terre sont exposés et n’ont pas les moyens de se payer des avocats et autres juristes, pour affronter sereinement un tel dédale de lois en tout genre. Les normes européennes concernent des domaines variés : traitement des cultures, gestion de l’eau, protection animale, droit du travail, urbanisme, PAC, … cerise sur le gâteau, il existe désormais le « Green Deal », un aspect contraignant, pour ne pas dire terrifiant : l’objectif de réduction de 55 % dès d’ici à 2030 et celui de neutralité climatique d’ici 2050 ! Un agriculteur passe entre 9 heures et 15 heures par semaine à remplir des formulaires… En vingt ans, la France est passée du 2ème rang au 5ème du rang des exportateurs mondiaux de produits agricoles.

Un petit exemple pour illustrer la problématique imposée par des technocrates qui proclament aimer la campagne, comme tout bon touriste. Le paysan, lui il aime la terre ! La France s’est fixée pour objectif de planter 50 000 km de haies, d’ici 2030. Une belle initiative, mais ces plantations sont soumises jusqu’à 14 règlementations différentes… La France, surnommée le pays aux 400 000 normes, jouent à l’intégrisme « vert », généralise les normes européennes et les durcit. Qu’il s’agisse de l’alimentation animale, des nombreuses cultures, des délais de construction… et en plus, chaque ministère y va de son lot de nouvelles règlementations. Le travail agricole oscille du comique grotesque et démesuré poussé jusqu’à l’absurdité (ubuesque), à un pouvoir bureaucratique omniprésent, gangrénant tous les modes d’existence sociale (kafkaïen).

 

Les syndicats agricoles pressent le Premier ministre de faire des annonces

 

François BAYROU a reçu les syndicats agricoles la veille de son discours de politique générale, le mardi 14 janvier, devant l'Assemblée nationale. Des discussions qui ont manqué de concret, selon les syndicats. La colère des agriculteurs qui s’exprime depuis un an ne se calme pas en raison de l’instabilité politique. Du côté de la Coordination Rurale, le Premier ministre ne doit pas attendre de ce grand rendez-vous du monde agricole que représente le Salon de l’agriculture. Sa présidente, Véronique LE FLOC’H souhaite des annonces rapides et pourquoi pas dès le discours de politique générale du premier Ministre.

« Nous espérons entendre les revendications, ou celles du moins qui ne coûtent rien à l'État. Le salon viendra très vite, c'est sûr, mais il n'y aura pas besoin d'appels à ce que les agriculteurs montent sur Paris, précise-t-elle, puisqu'ils pourront constater par eux-mêmes l'avancée ou la non-avancée des annonces du Premier ministre."

À la Confédération Paysanne, le Salon est une échéance importante, mais pas autant que les élections pour les chambres d'agriculture, car la porte-parole, Laurence MARANDOLA n'a pas obtenu grand-chose du chef du gouvernement.  Et d’enchaîner : « il y a urgence pour enfin avoir des prix qui nous permettent de couvrir nos coûts de production et notre rémunération. Zéro réponse là-dessus… ».

Près d'un an après le début des grands blocages des autoroutes et à un mois des élections dans les chambres d'agriculture, la Coordination Rurale veut entamer un nouveau bras de fer : « la seule chose qui fera bouger l'Etat, c'est qu'on bloque Paris, si on les touche, là ils vont réagir ! ».

 

Mais où est donc passé le principe de subsidiarité ?

 

L’histoire nous montre encore une fois que nos gouvernants ne dirigent le pays qu’avec l’accord de Bruxelles et de Washington ; que notre souveraineté nationale se dilue dans les normes et diktats d’Ursula Von Der LEYEN. Leur faiblesse pousse les extrémistes à vouloir quitter l’Europe ! Ce n’est pas un « FranceXit » qu’il faut proposer mais un « BruxellesXit » !

Une Europe reconstruite avec les tenants de la volonté et des particularismes des pays qui la compose. Je pose deux questions à nos spécialistes de la technocratie : Nicolas SARKOZY a ratifié mais pas signé le traité de Lisbonne, est-on endroit de ne plus l’appliquer ?

Que fait-on du principe de subsidiarité : le principe selon lequel une action n'est menée au niveau de l’UE que si cela s'avère plus efficace que l’action isolée d’un pays de l’UE au niveau national, régional ou local. Pourquoi ne le fait-on pour ainsi dire jamais jouer ? Nous invitons Gérard LARCHER à se pencher sur ces aspects, bien assis sur l’un de ses nouveaux fauteuils à 40 000 euros, soit le prix de 27 vaches laitières ou 175 tonnes de blés…

Un paysan commente ainsi une photo produite sur les réseaux sociaux. Il y a en arrière-plan un troupeau de vaches et en gros plan, une vingtaine d’œufs d’autruche : « pour les citadins ne sachant pas comment naissent les veaux, voici un nid de vaches. N'hésitez pas à demander à un agriculteur comment en trouver un quand vous serez en vacances chez nous ! ».

C’est signé Adri Jura Shoot (un paysan intervenant sur les réseaux sociaux). Encore un disciple de la chasse au dahu !

 

Jean-Paul ALLOU

 

 

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PRESSE EVASION - Mr Thierry BRET

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